Emma Meesseman exceptionnelle, les Cats filent vers les demi-finales !

Avec une Emma Meesseman exceptionnelle, les Belgian Cats dominent l’Allemagne et filent vers les demi-finales.

Face à des Teutonnes qui jouissaient d’une exceptionnelle réussite derrière l’arc (10 sur 31 au total), la première-mi temps fut accrochée. Après dix minutes, le marquoir affichait 21 partout et il fallait attendre la fin du deuxième quart-temps pour voir les Belges prendre l’avantage et se constituer une petite avance, 41-36 à la pause.

A la reprise, les Belges serraient un peu la vis derrière mais, surtout, Emma Meesseman (30 points à 13 sur 18 aux tirs, 9 rebonds, 5 assists, 3 steals et 2 blocks) haussait encore son niveau de jeu pour permettre à la Belgique de creuser l’écart et de prendre définitivement l’ascendant, 65-53 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, plus rien ne rentrait pour les Allemandes et le score s’alourdissait, permettant ainsi aux Cats de remporter une probante victoire, dans les chiffres, avec la manière et malgré un arbitrage défavorable : 83-59.

Derrière Emma Meesseman en mode MVP, les cadres ont été à la hauteur de l’enjeu. Julie Allemand (15 points et 5 passes décisives) et Julie Vanloo (12 points, 5 rebonds et 8 assists) ont bien épaulé leur leader, Kyara Linskens (14 points et 10 rebonds) se chargeant du dernier quart-temps. Antonia Delaere (6 points et 6 assists) fut discrète et efficace tandis que Ine Joris (5 points et 2 rebonds) et Maxuella Lisowa-Mbaka (1 point, 4 rebonds, 3 assists et 2 steals) furent les remplaçantes les plus en vue.

Les Belgian Cats sont donc qualifiées pour les demi-finales qui auront lieu vendredi. Elles affronteront l’Italie avec l’objectif assumé de remporter une cinquième victoire dans ce tournoi pour rejoindre la finale.

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« Nous avons le meilleur public du monde »

Liège is everywhere ! Deux Liégeois viennent de remporter le titre NBA, le graal absolu dans l’une des compétitions sportives les plus médiatisées au monde.

A Oklahoma City, capitale de l’état éponyme du midwest et ville de 700 000 habitants, vivent et travaillent deux Liégeois : Ajay Mitchell et Valentin Moniquet. Tous les deux ont comme employeur le Thunder, la seule équipe sportive professionnelle de la ville, membre de la NBA, la plus célèbre ligue de basket-ball à travers le monde. Ajay Mitchell y a disputé sa première saison en tant que joueurValentin vient d’achever sa deuxième saison en tant que préparateur physique. « C’est tellement génial d’avoir Ajay à OKC, d’être deux francophones, Belges mais d’autant plus Liégeois dans la même équipe. C’est assez historique »me confiait Valentin voici quelques semaines« Je suis super content pour Ajay et très impressionné par ce qu’il a accompli cette saison. Tout le monde sait que c’est un joueur très talentueux, mais en plus il est très intelligent. Il a beaucoup d’humilité, de gentillesse et fait l’unanimité au sein de la structure : tout le monde l’adore. En outre, il possède une vraie maturité qui, même dans les moments difficiles comme lorsqu’il s’est blessé, l’aide à être le super joueur qu’il est déjà. »

Les deux comparses sont encore davantage rentrés dans l’histoire : au terme d’un septième match décisif venu boucler une impressionnante campagne de Playoffs, ils ont remporté le titre NBA. Le graal absolu pour tous les basketteurs, petits et grands. « Dans ce dernier match, la pièce pouvait tomber d’un côté comme de l’autre, c’était assez angoissant », m’explique Valentin ce mardi 24 juin. « Heureusement, cela a tourné en notre faveur et nous avons pu bien profiter et relâcher la pression de toute la saison. »

Comme à chaque rencontre, les joueurs et le staff du Thunder ont pu compter sur des supporters nombreux et bruyants. « C’était complètement dingue dans la salle », reconnait ce jeune Liégeois qui officiait auparavant à l’université d’Iowa. « Nous avons le meilleur public du monde, des fans fidèles. Comme c’est le seul sport représenté à Oklahoma, tout le monde suit l’équipe. C’est intergénérationnel. » Et d’ajouter : « Après le match, les rues étaient noires de monde. Et aujourd’hui (ndlr : lire mardi), la parade va avoir lieu. Je me réjouis de vivre cette festivité tellement mythique. »

Après deux saisons en NBA, Valentin est déjà champion NBA, une récompense après laquelle certains courent toute une vie. « Cela représente beaucoup pour tous les membres du staff. Quand en travaillant dans ce milieu, il faut consentir à de nombreux sacrifices, à tous les niveaux, sans jamais avoir la certitude de réussir à remporter un titre dans sa carrière », analyse Valentin. « Que cela me soit arrivé aussi rapidement m’enlève pas mal de pression pour la suite. Et pour toutes les personnes de la structure, c’est un réel soulagement car certaines d’entre elles ne vivent que pour ça. »

Une superbe épopée conclue de la meilleure des manières pour celui qui est passé par le Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas et le Barbou et qui prouve qu’aux audacieux travailleurs, rien n’est impossible. « Et maintenant, place à la fête », conclut notre champion NBA.

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Les Cats veulent leur revanche !

Battues par les Teutonnes lors des derniers Jeux Olympiques, les Belgian Cats veulent prendre leur revanche ce mercredi à l’Euro pour le quart de finale.

Une préparation réussie avec six victoires en sept matchs – dont deux victoires contre l’Allemagne – et un début de tournoi tout aussi réussi avec trois victoires – dont deux très larges – en trois matchs : tout roule pour les Belgian Cats. Si les résultats sont au rendez-vous, les Belges peuvent encore augmenter leur niveau de jeu en faisant preuve, notamment, de plus de régularité.

Ce mercredi, Julie Allemand – qui a frôlé le triple-double contre la République Tchèque – et ses coéquipières affronteront l’Allemagne avec en jeu une place en demi-finale de l’Euro. Un duel sous forme de revanche pour les Cats qui, privées de leur emblématique meneuse, avaient dû baisser pavillon face à des Allemandes survoltées lors des derniers Jeux Olympiques.

En préparation, les Belges ont battu les Teutonnes à deux reprises : 80-45 à Louvain et 97-60 à Ostende. Mais pour ce quart de finale, l’Allemagne, cinquième nation européenne, pourra compter sur Léonie Fiebich et Luisa Geiselsoder, deux joueuses qui évoluaient en WNBA. La tâche s’annonce loin d’être aisée pour les Cats qui devront s’appuyer sur un collectif efficace et sur la domination d’Emma Meesseman.

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« Nous avions deux objectifs : la qualification et la première place »

Les Cats sont en ordre de marche pour la suite de l’Euro.

Après une préparation marquée par six victoires en sept rencontres, les Belgian Cats ont enchainé par trois victoires de rang à l’Euro afin de terminer la phase classique en tête de leur groupe. Trois victoires et une première place qui offrent aux Belges un parcours plus abordable jusqu’en finale. « Nous avions deux objectifs : la qualification et la première place. Ces deux objectifs ont été atteints », résume Mike Thibault dans des propos rapportés par 7 sur 7.

Les Belgian Cats ont rejoint la Grèce pour disputer la suite du tournoi et ce quart de finale, mercredi, contre l’Allemagne. Une rencontre que les Belges aborderont avec rigueur et solidarité, face à un adversaire doublement vaincu en préparation.

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« Voir la salle de Flémalle remplie de jeunes et de moins jeunes supporters me remplit de bonheur »

Aurélien Dykmans analyse la saison des Métallos qui ont obtenu leur ticket pour l’élite provinciale.

Aurélien, quel bilan fais-tu de cette saison 2024-2025 ?

Un bilan forcément extrêmement positif grâce à notre inattendue montée en P1. J’ai toujours pensé que je reviendrai à Flémalle un jour. Pas aussi tôt, c’est vrai (rires) mais je pense maintenant que c’est la meilleure décision basket que j’ai pu prendre. Au-delà de mes performances en dents-de-scie sur le terrain, j’ai retrouvé l’amour du ballon. Surtout, je suis arrivé dans une équipe formidable avec trois de mes meilleurs amis et la connexion avec le reste du groupe s’est faite naturellement. Un mois après la fin de la saison, ils me manquent déjà tous.

Qu’as-tu pensé de cette P2A où les Comblinois furent ultra dominateurs ?

Ce championnat fut évidemment dominé par une équipe de Comblain impressionnante tout au long de la saison. De notre côté, nous avons pu rendre fou Alban Angelucci sur quelques matchs pour son plus grand bonheur (rires), mais avons réussi une bonne saison dans l’ensemble.

Quels furent les moments marquants vécus durant cet exercice 2024-2025 ?

Ils sont pour moi principalement extra-sportifs : le Flanagan, les sorties au Cube, l’ensemble de la saison d’Yvette et surtout nos magnifiques supporters qui ont toujours été présents, dans les bons et les moins bons moments. Voir la salle de Flémalle remplie de jeunes et de moins jeunes supporters me remplit de bonheur.

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine qui sera celle de l’arrivée au sein de l’élite provinciale ?

Personnellement, j’aimerais bien commencé à un peu jouer au basket et ensuite parvenir à intégrer nos superbes recrues, même si cela ne me tracasse guère. Pour le reste, tout le monde dans l’équipe veut gagner donc à nous de jouer.

« Les Flamands pratiquent un jeu différent »

Quentin Pincemail analyse sa première saison avec les Dragons d’ESLU en TDM2.

Première saison sous la houlette de Quentin Pincemail réussie pour les Dragons d’ESL United. « Nous avons atteint les objectifs fixés en début de saison. Avec Didier Longueville, nous voulions réussir la transition avec la construction d’une toute nouvelle équipe, staff compris, et continuer de faire vivre le club sur et en dehors du terrain. Cela a été fait », rappelle Quentin Pincemail avant d’évoquer le championnat de TDM2. « C’était pour moi une découverte du niveau avec une nouvelle équipe. En nationale, tout va plus vite et chaque erreur se paie cash. Mais avec l’aide mes deux assistants Oli Frédéric et Arnaud Croteux, nous avons formé une super team. »

Les résultats furent au rendez-vous pour les Dragons avec quelques superbes victoire face à de solides adversaires. « J’ai adoré me confronter aux meilleurs, jouer contre les Flamands qui pratiquent un jeu différent », confie le coach d’ESLU avant de citer les souvenirs précieux de cette saison. « La cohésion du groupe est restée super forte toute la saison, autant dans les bons que dans les mauvais moments, la P2 qui a mis une ambiance de feu pendant nos matchs et la victoire contre Willebroek au terme d’une prestation quasi parfaite. »

La saison prochaine, les Esneutois seront attendus de pied ferme. « La série dans laquelle nous sommes tombés me semble très, très relevée. Mon souhait est d’y être le poil à gratter de toutes les équipes en jouant chaque match pour les gagner », avance Pin. « Il faudra que l’individualité se mette au service du groupe et non l’inverse, en plus de durcir notre jeu défensif. » Et de conclure : « Je me réjouis de continuer à vivre l’aventure TDM avec des gars qui prennent du plaisir et qui bossent pour le groupe. »

OKC remporte le G7, Ajay Mitchell et le Thunder sont champions NBA !

Les gaillards d’OKlahoma City ont vaincu les Pacers dans le Game 7 pour être sacrés champions NBA.

Ce Game 7 décisif se disputait à Oklahoma City dans une salle pleine comme un oeuf et ultra bruyante. Le début de rencontre était marqué par la lourde blessure de Tyrese Haliburton. Déjà touché au mollet, le meneur d’Indiana (9 points en 7 minutes) venait de planter trois triples avant de s’écrouler, blessé à au tendon d’Achille. Pourtant, même sans leur leader, Siakam (16 points, 4 rebonds), Mc Connell (16 points, 6 rebonds et 3 assists), Mathurin (24 points et 13 rebonds) et les Pacers refusaient d’abdiquer.

Toutefois, avec Chet Holmgren (18 points, 8 rebonds et 5 contres) impérial en défense et Shai Gilgeous-Alexander (29 points, 5 rebonds, 12 assists et 2 contres) en mode MVP, Williams (20 points, 4 rebonds et 4 passes) et les locaux faisaient la différence dans le troisième quart-temps et résistaient, dans les derniers instants, à la tentative de retour des Pacers pour s’adjuger la victoire, 103-91, alors qu’Ajay Mitchell voyait son excellente saison rookie récompensée en entrant sur le parquet sous les acclamations d’un public enthousiaste.

Le titre revient donc, au bout d’une finale passionnante, au Thunder qui devient la plus jeune équipe à être sacrée championne. Shai Gilgeous-Alexander est logiquement élu MVP des Finals et l’avenir s’annonce radieux pour ce groupe soudé soutenu par toute une ville, tout un état.

Crédit photo : OKC Thunder

« Rester compétitifs malgré notre moyenne d’âge qui diminue »

Clément Matisse revient sur la saison vécue avec Comblain en TDM1 et évoque le nouveau chapitre qui s’écrira avec le BC Liège.

Clément, quel bilan peux-tu faire de la saison écoulée ?

Un bilan mitigé car nous ne sommes pas arrivés à nos objectifs. Il n’y a pas d’excuse. Je suis tout de même content de la deuxième partie de saison lors de laquelle nous avons été très performants.

Comment juges-tu ce championnat de TDM1 ?

Le championnate de TDM1 2024-2025 était à un niveau très élevé. Il fut long et intense. Nous affrontions de belles équipes chaque week-end.

Quels furent les moments forts vécus avec le groupe comblinois ?

Le moment fort, c’est notre défaite contre Anvers en Coupe de Belgique. Nous avions mené pendant 37 minutes contre une équipe qui a joué les Playoffs de BNXT League.

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine ?

Le seul souhait que je peux formuler est de mener à bien le projet de CB Liège, en incluant de jeunes talents et réussissant à rester compétitifs malgré notre moyenne d’âge qui diminue.

Crédit photo : Franz the guy

Julie Allemand frôle le triple-double contre les Tchèques !

Face aux Tchèques, la meneuse liégeoise a noirci la feuille de stats.

Comme ses coéquipières, Julie Allemand monte en régime dans cet Euro. Celle qui était encore blessée voici deux mois a réussi une prestation très complète lors du troisième match des Belgian Cats. Face à de coriaces tchèques qui évoluaient à domicile, la meneuse liégeoise a frôlé le triple-double en compilant 11 points, 9 rebonds et 8 passes décisives. Une superbe ligne de stats pour celle qui avait terriblement manqué à la sélection belge lors des derniers Jeux Olympiques.

Crédit photo : FIBA

Un parcours sans faute pour les Cats !

Trois sur trois pour les Cats qui ont bouclé le premier tour de l’Euro par une victoire contre la République Tchèque pour valider la première place de leur groupe.

Après deux larges succès obtenus contre le Portugal et le Monténégro, les Belgian Cats savaient que cette confrontation avec la République Tchèque avait valeur de véritable test. Emma Meesseman (20 points, 8 rebonds, 6 assists, 3 steals et 2 contres) ne fuyait pas ses responsabilités dans un début de rencontre disputé et indécis. Après dix minutes,c’était l’égalité parfaite : 17 partout. Dans le second quart-temps, les Belges, toujours privées d’adresse derrière l’arc, pouvaient compter sur Maxuella Lisowa-Mbaka (13 points et 4 rebonds) pour résister à des Tchèques diablement efficaces et rejoindre les vestiaires avec un maigre viatique, 41-37.

A la reprise, Kyara Linskens (15 points et 6 rebonds), Julie Allemand (11 points, 9 rebonds et 8 passes décisives), Antonia Delaere (2 points, 4 rebonds et 5 assists) et leurs coéquipières prenaient l’ascendant, creusant un écart qui flirtera à plusieurs reprises avec les vingts unités. Julie Vanloo (7 points et 3 assists), Nastja Claessens (4 points et 2 rebonds) et les Belges n’avaient plus qu’à gérer les échanges dans la dernière ligne droite pour assurer une probante victoire, 72-60.

Un parcours sans faute pour les Belgian Cats qui terminent à la première place de leur groupe et s’offrent ainsi un chemin plus aisé vers la finale. Les Belges s’envoleront lundi pour la Grèce où elles disputeront, mercredi, leur quart de finale contre l’Allemagne, une équipe vaincue à deux reprises en préparation.

Crédits photos : FIBA