Caitlin Clark un peu plus dans l’histoire !

La rookie du Fever a battu le record de passes décisives de la WNBA.

Il n’a fallu que 26 matchs à Cailtin Clark pour faire tomber un record : celui des passes décisives en WNBA. Avec 19 assists distribué contre Dallas, l’ancienne star de Iowa a effacé des tablettes Courtney Vandersloot, détentrice du précédent record avec 18 offrandes à deux reprises. Clark a en outre ajouté 24 points pour aller avec ses 19 caviars mais cela n’a pas suffi à éviter la défaite à Indiana.

« Olivier arrive dans le Nord pour renforcer les ailes de Voltaire »

Olivier Troisfontaines s’engage avec Denain Voltaire, en ProB française.

Impeccable cette saison avec Liège mais sans club suite à la disparition du matricule liégeois, Olivier Troisfontaines a pris son temps pour trouver un nouveau point de chute et analyser les différentes propositions reçues. C’est finalement avec Denain Voltaire, en ProB française, qu’il a choisi de s’engager. « Olivier Troisfontaines est un Dragon. Avec son expérience et son tir, Olivier arrive dans le Nord pour renforcer les ailes de Voltaire », annonce le club de Denain Voltaire. « Quatre fois Champion de Belgique et élu joueur belge de l’année 2017, l’ancien international avec les Belgian Lions amènera avec lui son leadership dans le vestiaire denaisien. »

Après une saison à Cholet, « Oli3F » vivra une seconde expérience outre-Quiévrain où ses qualités et son expérience seront sans nul doute profitables aux Dragons.

« Un évènement asssez incroyable »

Durant ces Ardentes 2024, le basketball fut aussi à l’honneur avec des matchs 3×3 et un concours de dunks qui resteront dans les annales.

Pendant que les plus grosses pointures du hip-hop US et français se déchainaient sur scène pour enjailler une foule à nouveau très nombreuse, des ballers d’exception mettaient le feu sur le tarmac du Wallifornia Stadium dans des matchs de 3×3, une discipline devenue olympique et qui a le vent en poupe.

« C’est la deuxième année que j’y participe et il s’agit d’un évènement assez incroyable », confesse Pierrick Van Den Brule, l’un des meilleurs joueurs belges de 3×3 et membre de la Team Liège 3×3. « Pour moi, jouer avec Marjorie Carpréaux, ancienne Cats ayant participé aux Jeux Olympique, Maxime Depuydt (ndlr :joueur professionnel passé par Liège et Mons), Romain Bruwier (ndlr : espoir du basket belge qui évolue dans une université américaine) et bien d’autres, c’est assez incroyable… Le but était de passer un bon moment ensemble avec les festivaliers. »

Cette fois-ci, la formule avait été quelque peu adaptée, les joueurs pros jouant d’abord les uns contre les autres avec des vrais règles 3×3 avant que Maxime Mercenier, Président du club de Visé et organisateur de ce 3×3, ne choisissent des festivaliers pour affronter les vedettes du jour. « C’était le moment le plus sympa. Nous nous sommes amusés avec les participants et avons passé un super moment », sourit le pviot de Sprimont, membre de la Team Liège 3×3.

L’ambiance est encore monté en intensité lors du concours de dunks oùFrancis Torreborre et Romain Bruwier se sont illustrés. « J’ai passé un excellent moment. Cette Team Ardente a mis le feu au Wallifornia Stadium », conclut Pierrick.

Crédits photos : Orizon Photographie

« Jordan était un défenseur qui est devenu un attaquant exceptionnel »

Si Michael Jordan fut l’un des plus grands attaquants de l’histoire de ce sport, il était aussi un défenseur redoutable et redouté.

Avec ses dix titres de meilleur scoreur de la NBA, Michael Jordan se pose légitimement comme le plus grand attaquant de l’histoire. Mais Jordan était aussi un sacré défenseur. Il a notamment été élu meilleur défenseur de la ligue et fut cité à neuf reprises dans la meilleure équipe défensive de la ligue. Si MJ pouvait punir n’importe quel défenseur avec son arsenal offensif, il pouvait aussi étouffer et détruire n’importe quel adversaire grâce à sa défense.

« Il avait des mains très rapides et il était très intelligent dans sa manière de les utiliser. Plus vous êtes athlétique et dominant, moins les gens vous créditent sur votre intelligence. C’est marrant, Bird et Magic n’ont jamais été de grands athlètes et on leur a donné du crédit grâce à leur cerveau. Mais Michael était tout aussi intelligent. Ça, combiné à ses qualités athlétiques, faisaient de lui un défenseur suffocant. Vous preniez le ballon en vous disant ‘est-ce que ce mec va me laisser passer le milieu de terrain ?' », se rappelle Doc Rivers. « C’est le meilleur défenseur de l’histoire parmi les superstars. J’ai toujours dit que les défenseurs qui trash-talk avaient plus d’impact que les attaquants qui le faisaient. Michael disait ‘je sais ce que tu veux faire, mais aujourd’hui tu ne vas pas le faire’. C’était compliqué pour moi parce que je n’allais qu’à droite. »

Patrick Ewing loue aussi les qualités de son ami. « Il m’a eu quelques fois. Le truc avec lui et Scottie, c’est qu’ils étaient assez grands, costauds et athlétiques pour défier des gars comme moi. Michael pouvait prendre le premier bump. La plupart des joueurs ne peuvent ou ne veulent pas absorber le contact. Lui s’en foutait » analyse-t-il.

Une analyse complétée par celle de BJ Armstrong, son ancien coéquipier. « Dans mon esprit, Michael Jordan était un défenseur qui est devenu un attaquant exceptionnel. Il connaissait mieux le jeu de ce côté du terrain. La façon dont il bougeait, anticipait, et sa faculté d’inventer plusieurs façons de scorer étaient basés sur sa vision de la défense » ajoute l’ex-Bull. Contrairement à d’autres superstars NBA, MJ ne se reposait pas en défense et c’est tout à son honneur.

Team USA supérieure à la Serbie

Dans le sillage de Stephen Curry, les Américains ont dominé les Serbes 105-79.

Face à la Serbie de Nikola Jokic (16 points et 11 rebonds), Stephen Curry (24 points à 6 sur 9 derrière l’arc) à a montré la voie à suivre à ses coéquipiers. Edwards (16 points), Adebayo (17 points et 8 rebonds) et leurs coéquipiers ont envoyé un signal fort aux autres prétendants à la couronne olympique en dominant les Serbes de la tête et des épaules, 105-79.

Crédit photo : Philippe Collin

« La saison prochaine, le niveau de la division va encore un peu s’élever »

Sacha De Liamchine analyse la première saison des Surcriers au plus haut niveau provincial.

Sacha, que retiens-tu de la saison écoulée ?

Je ne retiens que du positif pour une première saison dans cette division. La saison ne fut pas vraiment évident au vu de notre début catastrophique et des blessures et suspensions mais nous avons quand même réussi à conserver une bonne humeur entre nous et à prendre du plaisir sur le terrain.

Quel bilan sportif établis-tu ?

Au niveau sportif, je pense que nous aurions pu éviter quelques défaites et figurer un peu plus haut au classement. Mais au vu des difficultés rencontrées cette saison, je suis tout de même heureux que nous ayons réussi à rapidement nous éloigner de la zone rouge.

Quels furent les moments forts de ces dix derniers mois ?

Il est difficile de parler des moments forts sans penser à la démission de Tom Content et au match à Henri-Chapelle où c’est parti en cacahuètes.

Quel est ton meilleur souvenir ?

Je n’ai pas vraiment de meilleur souvenir mais plutôt une satisfaction générale sur le niveau de la P1. La grande majorité des équipes de ce championnat ont le même niveau, chaque week-end était donc indécis. Nous avons eu des matchs où la pièce a fini par tomber de notre côté, d’autres non, mais au final rares étaient les matchs où la messe était dite avant la fin. La saison prochaine, le niveau de la division va encore un peu s’élever et j’espère que nous élèverons notre niveau aussi.

« Johan Riga est un joueur précieux qui va laisser un vide »

Johan Riga a bouclé sa dernière saison en contribuant à amener les Buffalos sur le podium de l’élite provinciale pour leurs premiers pas dans la division. L’emblématique intérieur liégeois va désormais goûter à une retraite sportive amplement méritée.

Cette saison, les Buffalos n’ont concédé que six revers pour s’assurer une place sur le podium de l’élite provinciale. Une saison réussie pour la première du club à cet échelon à laquelle Johan Riga n’est pas étranger. « Johan est un joueur précieux sur et en dehors des terrains. Son apport, sportif mais surtout humain, est bien au-delà de ce qu’on peut imaginer. Personnellement, dans mon rôle de coach, j’ai beaucoup appris à son contact », assure le coach de Grâce-Hollogne, Gaël Verzele.

Après avoir fait les beaux jours d’Ans, de l’Athénée Jupille et Aubel, notamment, Johan Riga a bouclé sa carrière de bien belle manière avec ses camarades de Grâce-Hollogne. « La fin de carrière sportive de notre « Capi » Johan Riga reste un moment particulier », assure Gaël Verzele. « Il va laisser un vide qu’il va falloir gérer. J’espère que dès qu’il en aura l’occasion, il nous rejoindra sur le banc pour faire profiter le groupe de ses bons conseils et de sa sagesse. »

Le principal intéressé à savouré cette dernière danse. « Cette saison restera ultra positive. Merci à mes coequipiers pour cette belle dernière année », conclut Johan Riga.

« Le Fab Five devrait être au Hall of Fame »

Dès le lycée, Chris Webber épatait déjà la galerie. De quoi le conduire tout droit au Hall of Fame?

Dès le lycée, Chris Webber se distinguait. « Il faisait ce spin move pour monter au dunk. Kemp et Shaq, puis tous ces gars, faisaient ce spin move à quelques mètres du cercle et attrapaient la passe lobée, et lui le faisait depuis tellement jeune, il faisait déjà ça au lycée. C’était fou. Un super footwork et un parfait timing. Il n’avait pas peur d’attaquer le cercle et si vous vous mettiez sur son chemin, il vous dunkait dessus » se rappelle Jalen Rose. « Lorsque nous étions au collège, il était un joueur sans poste précis. Il était plus grand que tous les autres, plus costaud que tous les autres, et il avait plus de skills que quelqu’un de sa taille et de sa stature. Donc il faisait des coast-to-coasts et allait dunker à 13-14 ans lorsqu’il jouait pour Temple Christian. Les gens étaient là : ‘Oh, ok, il peut faire ça.’ Puis les gens disaient : ‘Contre qui est-ce qu’il fait ça ?’ Quand il est arrivé en high school il faisait ça contre tout le monde. Il bossait sur tous les skills et c’est pour cela qu’il est devenu un intérieur très polyvalent. »

A l’Université, Webber et Rose firent partie de Fab Five de Michigan – deux finales NCAA perdues- dont la hype était énorme. Ensuite, Webber fit notamment les beaux jours des Kings qui pratiquaient un superbe style de jeu. « Webb ne devrait pas se faire de souci à ce sujet, il entrera au Hall of Fame. Et c’est bien mérité. C’est le basketball Hall of Fame, donc il y sera. Rien que pour l’impact qu’il a eu avec le Fab Five, car le Fab Five devrait y être. Et même si vous preniez seulement sa carrière en high school et en pro il devrait y être » conclut Rose.

Gros transfert à Comblain !

Les Comblinois se renforcent grâce à l’arrivée de Maxime Depuydt.

Après une première saison plus que réussie en TDM1, les Comblinois aborderont cette saison de la confirmation avec deux grands défis à surmonter : quitter leur emblématique enceinte pour évoluer à Hamoir et surmonter le départ à la retraite du légendaire François Lhoest.

Pour parvenir à de nouveau tutoyer les sommets, les dirigeants du Mailleux ont opté pour la stabilité de l’effectif, tant au niveau des joueurs que d’un coaching staff qui a fait ses preuves. Un noyau renforcé par deux arrivées de qualité, celles de Donovan Walasiak et de Gaël Hulsen. Mais les dirigeants comblinois – confirmant ainsi leur excellente vision – ont décidé d’ajouter un nouvel élément, et pas le moindre à leur roster, Maxime Depuydt.

Très à son avantage sous le maillot de Liège Basket et avec les Belgian Lions 3×3 à la dernière Coupe du Monde, l’ailier devrait s’épanouir dans le style de jeu prôné par Ludovic Humblet. Avec ses qualités offensives, son shoot meurtrier et son sens du collectif, Depuydt est un renfort de choix pour un groupe qui jouera – nous en mettons la main eu feu – à coup sûr les premiers rôles en TDM1 pour cette nouvelle saison qui approche à grands pas.

Crédit photo : BC Mailleux Comblain

« Notre apéro commun avec Wanze au comité de discipline »

Fred Carton fait le bilan de cette saison 2023-2024 que les Capellois ont conclue avec quinze victoires en première provinciale.

Fred, que retiens-tu de cette saison au sein de l’élite provinciale avec Henri-Chapelle ?

Je retiens cette formidable ambiance dans le groupe et la solidarité de l’équipe dans les moments les plus difficiles comme les blessures et l’exclusion de Fabrice Leemans. Je retiens également la victoire à Saint-Louis à sept après avoir compté plus de vingt points de retard et la victoire contre l’Etoile, de nouveau à sept et au caractère.

Comment analyses-tu votre bilan sportif qui se chiffre à quinze victoires en vingt-six matchs ?

Il aurait pu être meilleur. Nous avons perdu plusieurs matchs au premier tour suite à des blessures qui ont complètement déséquilibré l’équipe. Notre deuxième tour était excellent jusqu’à notre forfait, qui reste une énigme. Nous nous sommes retrouvés avec trois points de moins et la dynamique positive fut brisée. Nous n’avions alors plus rien à jouer.

Quels furent les moments forts de cette saison 2023-2024 ?

Les différentes victoires, nos jeudis de folie, les après-matchs incroyables tant dans la victoire que dans la défaite, ce dont nos amis peuvent témoigner. Et puis, comment passer à côté de notre apéro commun avec Wanze au comité de discipline (rires) ?

Quel est ton meilleur souvenir de ces dix derniers mois ?

Je garderai en mémoire notre dernier match où nous avons pu mettre en valeur quatre monuments du basket verviétois : Benjamin Viellevoye, Jérôme Thelen et Roland Delhaes côté capellois, Yohan Riga côté Buffalos. Et à titre plus personnel, d’avoir pu fêter mes cinquantes ans avec mes différentes équipes qui n’ont pas hésité à venir s’encourager malgré la distance entre les clubs.

Crédit photo : DR