« La vie mettra des pierres sur ta route. À toi de décider d’en faire des murs ou des ponts »

Julie Allemand sera la première supportrice des Belgian Cats ce lundi contre l’Allemagne. La meneuse belge a par ailleurs paraphé un contrat de deux saisons avec le club de Fenerbahce où elle retrouvera Emma Meesseman.

Après avoir réussi à revenir dans les temps de sa blessure à la cheville, Julie Allemand a dû précipitamment renoncer aux Jeux Olympiques suite à une blessure musculaire. Une véritable tuile pour les Belgian Cats et un crève-coeur pour la meneuse qui a toutefois décidé de prendre les choses avec philosophie pour revenir plus forte. « Je suppose que Paris 2024 ne devait pas être pour moi.  La vie mettra des pierres sur ta route. À toi de décider d’en faire des murs ou des ponts », a-t-elle publié sur les réseaux sociaux.

La meneuse belge sera bien sûr à fond derrière ses coéquipières pour ce tournoi dans lequel les Cats ne visent rien de moins qu’une médaille. Les Belges débuteront leur tournoi ce lundi après-midi contre l’Allemagne et nul doute que la meneuse liégeoise distillera de précieux conseils à ses coéquipières.

A noter que Julie Allemand continue sa formidable ascencion en club puisqu’elle rejoindra effectivement le club turc de Fenerbahce pour les deux prochaines saisons. Dans ce club mythique qui vient de remporter deux Euroleagues consécutivement, la Liégeoise cotoiera le gratin européen et sa capitaine en sélection, Emma Meesseman. Elle quitte ainsi pour la deuxième fois Lyon ASVEL Féminin avec qui elle tournait à 10,3 points, 4,1 rebonds et 6,5 passes décisives la saison passée.

Crédits photos : FIBA et Fenerbahçe kedin basketbol

Les Canadiens terrassent la Grèce d’un impressionnant Giannis

Les Canadiens ont vaincu les Grecs au terme d’une âpre bataille. Giannis Antetokounmpo et ses coéquipiers affronteront l’Espagne ce mardi matin. Le perdant de ce duel européen pourra déjà dire adieu aux Jeux Olympiques.

Les Grecs avaient dû passer par un très compétitif TQO pour obtenir leur billet pour Paris et se retrouver dans la poule A – la poule de la mort – en compagnie de l’Espagne, de l’Australie et du Canada. Une équipe du Canada qu’ils affrontaient pour le premier jour du tournoi.

Derrière l’inévitable Shai Gilgeous-Alexander (21 points, 5 rebonds et 7 assists), le sniper RJ Barret (23 points, 4 rebonds et 3 passes décisives) et l’empêcheur de tourner en rond Dillon Brooks (14 points et 5 rebonds), les Canadiens prenaient le meilleur départ pour mener 26-22 après dix minutes. Malgré la précision de Kostas Papanikolaou (17 points, 4 rebonds et 3 assists) et un Giannis Antetokounmpo (34 points et 5 rebonds) de gala, les Grecs ne parvenaient pas à inverser la tendance dans le second quart, laissant leurs rivaux augmenter leur avance pour rentrer au vestiaire avec un avantage conséquent, 48-38.

A la reprise, les débats s’équilibraient, les deux équipes alternant les défenses, les coups d’éclat et ceux de génie. La défense canadienne pliait sous les assauts du Greak Freak, qui ramenait les Héllènes sous la barre des dix points à la demi-heure, mais ne rompait pas. Au bout d’un intense combat, Dortz (8 points et 4 rebonds), Murray (8 points et 3 assists) et les représentants de la feuille d’érable remportaient une victoire cruciale, 86-79.

Comme les Espagnols, les Grecs ont perdu le premier match de leur tournoi. Ces deux légendaires formations s’affronteront ce mardi matin avec un constat simple : le perdant pourra déjà faire ses valises et rentrer au pays !

Crédits photos : FIBA

Wembanyama et Batum rassurent les Français

Les Français ont réussi leur entrée en matière dans le tournoi olympique en prenant le dessus sur le Brésil, 78-66.

Après une préparation conclue par quatre défaites lors des quatre derniers matchs, les Français étaient attendus au tournant pour leur entrée en lice ce samedi à Lille face au Brésil de l’inusable Marcelinho Huertas. Le plus vieux joueur du tournoi olympique a d’ailleurs prouvé qu’il en avait encore sous la semelle en compilant 11 points à 71% aux tirs et 5 passes décisives.

Le capitaine brésilien, épaulé par Meindl (14 points et 5 rebonds) et Félicio (14 points et 6 rebonds), a permis à la Seleçao de prendre le meilleur départ pour mener 15-23 après dix minutes. Heureusement pour les supporters hexagonaux, Wembanyama (19 points, 9 rebonds, 4 interceptions et 3 contres) et Nicolas Batum (19 points, 5 rebonds et 2 steals), les deux plus gros temps de jeu – et de loin – de l’Edf, sonnaient la révolte et permettaient aux Français d’effacer leur retard et de virer en tête à la pause, 39-36.

Au retour des vestiaires, Ntilikina (9 points et 3 assists), Fournier (7 points) et leurs coéquipiers dressaient les barbelés derrière pour creuser l’écart et faire le break, 57-45 à la demi-heure. Le dernier quart était passionnant, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les protégés de Vincent Collet ne craquaient pas et assuraient la victoire, 78-66.

Crédits photos : FIBA

L’Australie crée la surprise contre l’Espagne, l’Allemagne confirme contre le Japon

Dans le groupe de la mort, les Australiens ont fait un pas de géant vers la qualification en venant à bout de l’Espagne championne d’Europe en titre. Dans le groupe B, Les Allemands ont eux évité le piège tendu par le Japon de Rui Hachimura.

Si la plupart des regards sont tournés vers les Américains donnés favoris de ce tournoi olympique, nul doute que le groupe A est celui qui risque de proposer le plus gros spectacle. Un véritable groupe de la mort comprenant l’Australie, l’Espagne championne d’Europe en titre, le Canada et sa ribambelle de joueurs NBA et la Grèce de Giannis Antetokounmpo.

En ouverture de ce tournoi olympique, les Aussies et les Ibères étaient opposés pour un choc qui déchaînait les passions, comme l’attestèrent les virulents sifflet adressés à la Roja à la présentation des équipes. Dans le sillage de l’inévitable Patty Mills (19 points) et de Josh Gidey (17 points, 8 rebonds et autant de passes décisives), les Australiens prenaient le meilleur départ, 18-7 puis 31-10 après dix minutes. Sergio Llull (17 points) sonnait la révolte et permettait aux Espagnols de rester au contact, 49-42 à la pause. En seconde période, la bataille faisait rage entre ces deux équipes qui ne réchignaient pas à durcir le jeu. Les Boomers demeuraient en tête et gardaient celle-ci froide, même lorsque Santi Aldama (27 points et 5 rebonds) ramenait l’Espagne à 86-80 en toute fin de rencontre. Les Australiens parvenaient à valider leur victoire, 92-80.

Dans le groupe B, les Allemands, champions du monde en titre, ont confirmé leur statut en dominant des Japonais jamais facile à manier avec leur style de jeu atypique. Schröder (13 points et 12 passes décisives), Theis (18 points et 7 rebonds) et leurs coéquipiers prenaient le meilleur départ pour mener 28-21 après dix minutes et 52-44 à la pause. En seconde période, Franz Wagner (22 points et 6 rebonds), son frère Moritz (15 points et 5 rebonds) et les Teutons tenaient bon face à Hachimura (20 points et 10 rebonds) et Watanabe (16 points) qui craquaient sur la fin. Au final, les Allemands s’imposaient 97-77.

Julie Allemand forfait pour les JO !

Triste nouvelle pour la meneuse liégeoise et les Belgian Cats.

Alors qu’elle avait réussi son contre-la-montre en réussissant sa revalidation (blessure à la cheville) et en réintégrant le groupe juste avant la fin de la préparation avec, à la clé, une prestation encourageante contre le Japon, Julie Allemand ne participera pas aux Jeux Olympiques. Malheureusement, la meneuse a contracté une blessure musculaire qui l’empêchera de tenir son rang. Elle sera remplacée par la jeune Nastja Claessens.

Crédit photo : FIBA

« Un renfort de choix pour notre jeune équipe »

Nouvelle arrivée chez les Panthers.

« Nous sommes trés heureux de vous annoncer l’arrivée de Klaudia Perisa aux Panthers », annoncent les dirigeants des Panthers sur leur site web. La nouvelle recrue liégeoise est une Croate de 182 centimètres qui évolue sur les postes 1, 2 et 3. « Par son talent, son expérience, sa connaissance de notre championnat, sa polyvalence et sa combativité… nous sommes certains que Klaudia est un renfort de choix pour notre jeune équipe », assurent les dirigeants des Panthers.

Le Spirou hérite du Sporting Portugal

Les adversaires du Spirou et de Limburg en FIBA Europe Cup sont connus.

Tirage relativement clément pour le Spirou Charleroi en FIBA Europe Cup. Pour leur retour sur la scène européenne, les Carolos évitent les mastodontes de la compétition et affronteront, lors du tour de qualification, le Sporting Portugal.

Les Limbourgeois de Limburg United sont, eux, directement qualifiés pour les phases de poules où ils retrouveront le PAOK, Porto et Szolnaki.

Crédit photo : Philippe Collin

« Quelle différence d’intensité entre le premier et le second tour ! »

Nicolas Paulus fait le bilan de la saison particulière vécue avec les promus de Wanze en première provinciale.

Nico, que retiens-tu de cette saison 2023-2024 ?

Ce qui m’a choqué en P1, c’est la différence d’intensité entre le premier et le second tour. Au premier tour, chaque semaine, c’était la guerre. Nous avions eu du mal, chaque équipe jouait le championnat à fond. C’était digne de la régionale. Au second tour, entre les équipes condamnées depuis longtemps, les équipes sauvées depuis longtemps qui savent qu’elles ne vont pas s’inscrire en Playoffs et les équipes en manque de joueurs pour diverses raisons, c’était souvent moins intense que la P2 – même si le talent était quand même là – dont nous étions sortis la saison précédente.

Comment analyses-tu votre bilan sportif ?

Ce fut une saison réussie compte-tenu de toutes les difficultés que nous avons rencontrées. Nous avions décidé de ne pas modifier notre effectif par rapport à la saison du titre en P2 et lorsque nous fûmes à un sur six et avec des blessés, nous le regretâmes un peu. Nous avons vite perdu notre coach. Personnellement, pour ce que j’ai joué avec mon genou récalcitrant, je n’ai jamais pu apporter ce que j’aurais voulu… Mais nous n’avons pas lâché. Nous avons cru en nous, nous savions que nous avions accroché 95% des matchs que nous avions perdu en jouant mal et peu collectif. Il nous manquait un déclic et d’une certaine manière, la démission de Tom Content et la venue soudaine de Matthias Scholz l’a apporté. Nous avons pris une autre envergure collective et c’est sur cette base que nous devrons construire la saison prochaine.

Quels furent les moments marquants de ces dix derniers mois ?

Il y en a eu beaucoup, des positifs comme des négatifs. Collectivement, le match aller contre Grâce-Hollogne fut impactant. Nous étions antépénultièmes à ce moment-là, notre coach venait de démissionner, nous allions chez les troisièmes avec notre nouveau coach qui n’avait repris le navire que depuis trois jours… Nous y sommes allés les armes à la main et avons réussi à faire déjouer les Buffalos grâce à une défense et une détermination de fer. Ce fut le tournant de notre saison ! Au-delà de ça, chaque dunk d’Hugo Riga est un moment fort et, chaque saison, il en fait davantage.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de l’exercice écoulé ?

D’un point de vue personnel, ce fut une saison très compliquée. Dès le premier match amical en août, je me suis reblessé au genou et j’ai dû subir une première séance de PRP. Je suis revenu en octobre, nous étions au fond du trou collectivement, je n’arrivais pas à développer mon jeu mais nous avons quand même fini par gagner un peu avant que je me reblesse au genou fin novembre, devant subir une deuxième séance de PRP. Je ne suis revenu qu’en avril quand tout était fini. Je crois que mon « meilleur » souvenir, c’est que malgré ce parcours personnel difficile, la solidarité et l’ambiance dans l’équipe furent toujours au top. Aussi, ce fut un plaisir de voir l’équipe petit à petit se révolutionner elle-même, trouver des solutions et décrocher un bilan finalement très bon, malgré les six matchs perdus sur la dernière action. Je retiendrai aussi la dernière de Dylan Saive – et la fête qui a suivi – qui, hormis pour sa défense (rires), nous manquera terriblement tant au niveau humain qu’au niveau basket. Il en va de même pour Lucien « Lulu » Lhonnay.

Crédit photo : Paulus

Emma Meesseman, symbole d’une Belgique qui gagne avec humilité

Emma Meesseman portera le drapeau belge lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.

Ce vendredi 26 juillet marquera le début des Jeux Olympiques de Paris. Pour la traditionnelle cérémonie d’ouverture, les délégations défileront non pas dans un stade comme de coutume mais bien sur la scène à bord de barques !

Les deux athlètes désignés pour porter le drapeau belge sont connus, il s’agit du cavalier Jérôme Guéry et de la basketteuse Emma Meesseman qui succède, pour les femmes, à l’heptathlète Nafi Thiam. Une jolie consécration pour la meilleure basketteuse européenne de ces dix dernières années, totalement légitime pour brandir dans le ciel notre drapeau noir-jaune-rouge.

Depuis le début de son incroyable carrière, celle qui a tout gagné en Europe et aux Etats-Unis a toujours favorisé notre équipe nationale avec laquelle elle a été sacrée championne d’Europe l’été dernier. Basketteuse d’exception, Emma Meesseman est en outre une femme aux valeurs fortes et à la personnalité appréciée par tous. Elle sera une magnifique porte-drapeau, mettant en plus en avant notre sport favori.

Crédit photo : FIBA

Julie Vanloo : une saison rookie réussie en WNBA

Le meneuse belge a su tirer son épingle du jeu pour ses premiers pas sur les parquets américains.

En s’engageant avec les Washington Mystics, Julie Vanloo devenait la sixième joueuse belge à évoluer en WNBA. Rapidement, le jeune trentenaire a reçu des responsabilités suite à la blessure de Brittney Sykes. Et elle les a assumées avec 8,4 points et 5,4 passes décisives de moyenne et 11 titularisations. Si les résultats collectifs de la franchise de D. C. furent assez moyens, la combo-guard belge a prouvé qu’elle faisait partie du gratin mondial. Et arrive ainsi pleine de confiance aux Jeux Olympiques pour aider les Belgian Cats à écrire l’histoire.

Crédit photo : FIBA