Kevin Durant a épaté tous les observateurs pour son retour sur les parquets contre la Serbie.
Sur la touche durant toute la préparation des Américains, Kevin Durant a pourtant immédiatement retrouvé ses sensations pour le premier match du tournoi face à la Serbie de Nikola Jokic (20 points, 8 rebonds, 5 passes et 4 interceptions).
Le double champion montait sur le parquet après huit minutes de jeu et scorait sur sa première possession, livrant une première période absolument parfaite avec 21 points à 7 sur 7 aux tirs ! Un récital absolument déterminant pour Team USA qui profitait de son longiligne forward pour prendre l’avantage avant la pause.
Kevin Durant bouclait finalement cette rencontre remporté 110-84 par les Américains avec 23 points et un seul tir loupé ! « Quand il revient d’une longue absence, vous ne le remarquez même pas. Je veux dire, il est tellement doué, on aurait dit qu’il était dans la forme d’un joueur en cours de saison alors qu’il n’a pas joué un vrai match depuis des mois. C’est incroyable« , s’extasiait Steve Kerr, aux premières loges pour admirer la performance de son ancien joueur et qui a choisi, du coup, de laisser Jayson Tatum sur le banc.
« KD a été phénoménal. C’est presque comme s’il n’avait pas raté le moindre instant, le moindre entraînement, le moindre match ou quoi que ce soit« , approuvait LeBron James, impérial face aux Serbes avec 21 points, 7 rebonds et 9 assists. « C’est juste un talent surnaturel. Je pense qu’il est encore plus dur quand il s’entraîne, et quand le match commence, c’est juste de la routine pour lui.«
Autant dans la manière que dans les chiffres, les Belgian Cats ont déçu contre l’Allemagne, concédant un revers de quatorze unités qui complique l’accession aux quarts de finale. Jeudi contre l’impressionnante armada américaine, les Belges n’auront qu’une option : réussir le meilleur match de leur histoire.
Face à l’adresse, la puissance et au collectif des Allemandes, les Cats ont rarement eu voix au chapitre, étant menées durant quarante minutes avec un écart qui dépassa la vingtaine d’unités. « Nous n’avons pas développé le jeu que nous avons l’habitude de développer. Alors oui Julie nous aurait fait du bien grâce à sa lucidité, sa sérénité et sa créativité, ce qui nous a fait défaut dans ce match. En préparation, on a fait de bonnes choses sans elle mais dès que le niveau s’élève un peu, nous sommes en difficulté », analysait le coach Rachid Meziane au micro de la RTBF. « On a commencé à douter, à hésiter, et notre basket s’est effrité. Ça nous a mis directement dans une mauvaise posture et c’est quelque chose que nous avons peu expérimenté depuis mes débuts. Peut-être qu’il nous manque un peu d’expérience dans ces moments complexes afin de relever la tête. »
Un revers qui complique les chances de qualification des Cats pour les Belgian Cats, davantage encore avec cet écart final – 14 points dont 4 points encaissés sur les deux dernières possessions – qui risque de peser lourd dans la balance en cas d’égalité au terme de la phase de poule.
Les deux prochains adversaires des Belges sont en effet des formations redoutables, à commencer par les Etats-Unis, favoris du tournoi. « Dans la réaction, peut-être que nous serons capables de sortir une grande performance contre les États-Unis. Il faudra vite switcher pour continuer d’y croire« , ajoutait encore le sélectionneur de la Belgique.
Les Américaines ont dominé de la tête et des épaules le Japon, 102-76. Si le score est impressionnant, il faut souligner que Takada (24 points), Yamamoto (17 points et 5 assists) et les Nipponnes n’étaient menées « que » 50-39 à la pause. Mais face Wilson (24 points, 13 rebonds, 4 passes décisives et 4 contres), Stewart (22 points, 8 rebonds, 3 assists et autant de blocks), Grittner (11 points et 9 rebonds) ou encore Ionescu (11 points et 5 assists) et Plum (11 unités), difficile de rivaliser. Si Américaines ont eu une préparation écourtée, elles possèdent indéniablement l’effectif le plus complet et talentueux du tournoi. Pour parvenir à créer l’exploit face Team USA, les Belges n’auront qu’une option : réussir le meilleur match de leur histoire….
Avec leur double MVP sur le terrain, les Serbes ont fait jeu égal avec les Américains. Sans lui, ils ont bu le bouillon.
On peut faire dire ce qu’on veut aux statistiques mais celle-ci ne passe pas inaperçue. Face à Team USA, les Serbes se sont lourdement inclinés malgré la bonne prestation de leur leader Nikola Jokic (20 points, 8 assists, 5 rebonds et 4 interceptions).
Battus 110-84, les Serbes ont pourtant fait jeu égal avec les favoris du tournoi lorsque le Joker était au jeu. Lors des 31 minutes passées sur le terrain par Jokic, le score affiche une belle parité, 81 partout. Mais lors des 9 minutes passées sur le banc par le champion NBA, la Serbie a subi un terrible 3-29 ! Des chiffres qui donnent le tournis et confirment le rôle essentiel du pivot dans la réussite de sa sélection nationale.
En Hongrie pour les European Universities Games 2024, les équipes de l’Université de Liège ont porté bien haut les couleurs de la Belgique.
Pour cette compétition européenne universitaire, Tom Ventat, Simon Ferette, Manon Descamps, Marie Peeters et leurs coéquipiers et coéquipières ont mis les mains dans le cambouis afin de rendre possible la participation de l’ULg. « Quand on voit les autres équipes avec des joueurs professionnels, plusieurs double-mètres, des joueurs et joueuses qui sont payés ou ont leurs minervaux remboursés, cela laisse songeur », glisse Kevin Reyserhove, coach de l’équipe masculine. « Nos adversaires avaient des tenues différentes pratiquement tous les jours alors qu’en Belgique, chaque participant paie environ 1000 euros pour y aller et on porte le même t-shirt toute la semaine ! »
Une différence de moyens qui n’a pas empêché les Belges de briller sur les parquets, les garçons terminant à une superbe cinquième place d’un tournoi remporté par les Lituaniens de Magnus University – dont un joueur s’était inscrit à la draft NBA ! – tandis que les filles bouclaient la compétition à la onzième place, les Italiennes de Bologne remportant la médaille d’or. « Pour les garçons, cette cinquième place est tout simplement incroyable vu le niveau affiché par les autres équipes. Les filles ont eu moins de chance avec les blessures mais sont aussi à féliciter », analyse Kevin.
Sur le terrain comme en dehors, l’aventure fut belle pour ces Liégeoises et Liégeois passionnés du ballon orange. « Je suis très fier de ce que les gars ont montré. Ils ont tout donné. J’étais fier d’être Belge », sourit celui qui officie à la tête de la TDM2 du RBC Ninane.
Un match restera sans doute dans la mémoire de Kevin et de ses joueurs : celui contre la Hongrie, pays hôte. « Nous étions menés de 13 points à six minutes de la fin et avons fini par nous imposer d’une toute petite unité pour terminer à la première place de notre poule », raconte le coach heureux. « Les arbitres se faisaient courser par des supporters, les adversaires ne voulaient pas nous serrer la main, les spectateurs nous adressaient des gestes obscènes en nous insultant et les filles ont envahi le terrain au coup de sifflet final. Quelle énorme ambiance ! »
Un joli parcours et des souvenirs plein la tête pour ces étudiantes et étudiants liégeois, aussi à l’aise dans les amphithéâtres que balle en main.
Les Allemandes ont totalement dominé les Belgian Cats pour s’imposer 83-69. Un large écart qui pourrait peser lourd pour les Cats au décompte final.
Les Cats, championnes d’Europe en titre et sixièmes au ranking mondial, débutaient leur tournoi olympique dans le costume de favorites face à des Allemandes compétitives mais qui n’avaient encore jamais participé aux Jeux Olympiques et qui avaient terminé à la sixième place du dernier Euro.
Pourtant, le début de match était nettement à l’avantage des Teutonnes qui inscrivaient rapidement deux triples et filaient à 11-3, obligeant le sélectionneur Rachid Meziane à craquer un premier temps-mort. Emma Meesseman (25 points, 5 assists, 2 steals et 2 blocks) tentait de tenir la Belgique à bout de bras, en fade-away puis dans le corner, mais les Belges, dépassées dans le combat physique et coupables de balles perdues évitables ne parvenaient pas à recoller au score. Maxuella Lisowa (5 points, 2 rebonds et autant de passes décisves) et Mununga (2 points) avaient beau y aller chacune d’un panier, le score était sans appel après dix minutes : 25-11.
Au début du second quart-temps, c’était Linskens (12 points et 6 rebonds) qui prenait le relais de la capitaine des Cats en s’illustrant des deux côtés du terrain mais, à nouveau, un peu trop de légereté avec le cuir venait ruiner les efforts belges et les Allemandes continuaient leur marche en avant, augmentant encore leur avance, 46-25 à la pause.
Le passage au vestiaire semblait s’être avéré salutaire pour nos compatriotes qui remontaient sur le parquet le couteau entre les dents. Bien plus agressives derrière, les Cats passaient un 0-8 d’entrée, obligeant la coach allemande à stopper l’hémorragie sous les acclamations des nombreux supporters belges qui garnissaient les gradins de la vaste enceinte lilloise. Emma Meesseman continuait son travail de sape, ramenant la Belgique à 47-36 mais sans réellement paniquer et avec toujours une excellente adresse derrière l’arc, Fiebich (16 points et 5 steals) et les Teutonnes reprenaient le large. A la demi-heure, le marquoir affichait 60-42.
A l’entame du dernier round, les Cats trouvaient enfin de l’adresse longue distance. Julie Vanloo (18 points et 6 passes décisives mais 6 balles perdues) et Antonia Delaere (3 points à 1 sur 9 aux tirs, 5 rebonds et 2 assists) faisaient mouche de loin et Elise Ramette (2 points et 3 passes) filait en contre-attaque pour ramener les Belges à 68-54 à la trente-cinquième minute. Buhner (11 points) redonnait cependant de l’air à nos voisines d’outre-Rhin. Emma Meesseman et Julie Vanloo parvenaient encore à ramener la Belgique à dix points, 79-69, avant que leurs adversaires ne marquent quatre points dans les vingt-cinq dernières secondes pour confirmer leur victoire totalement méritée, 83-69.
En panne d’adresse, avec trop peu de solutions offensives, dominées dans le combat physique et par l’adresse des Allemandes (8 sur 16 from downtown), les Belgian Cats ont loupé leur entrée en matière. L’absence de Julie Allemand – dont le maillot floqué 55 – était disposé sur une chaise vide le long du banc – a pesé pour amener de la créativité offensive et contrôler la chef d’orchestre germanique, la naturalisée Perterson (15 points, 8 assists et 5 rebonds). Surtout, en concédant quatre unités en toute fin de match, les Belges se sont compliquées la tâche pour la suite alors que l’average pourrait s’avérer déterminant et que les deux prochaines rencontres s’annoncent difficiles, face à l’ogre américain jeudi et à l’atypique formation nipponne dimanche.
Le duel entre deux prétendants à la victoire a largement tourné en faveur des Américains portés par d’exceptionnels Kevin Durant et LeBron James.
Pour lancer leur tournoi olympique, Serbes et Américains n’avaient pas droit à un round d’échauffement, devant immédiatement s’affronter. Et si Nikola Jokic (20 points, 8 assists, 5 rebonds et 4 interceptions) allait totalement dominer Joël Embid (4 points et 2 rebonds) – qui est le vrai MVP ? – et tenir son rang, les Serbes n’allaient tout simplement pas faire le poids face à une équipe des Etats-Unis qui pouvait compter sur le retour de Kevin Durant (23 points à 8 sur 9 aux tirs).
Sur la touche durant toute la préparation, le double champion montait sur le parquet après huit minutes de jeu et scorait sur sa première possession, livrant une première période absolument parfaite avec 21 points à 7 sur 7 aux tirs ! L’entrée au jeu du longiligne forward coïncidait avec l’envol des Américains, poussifs jusque-là, qui menaient 25-10 après dix minutes et 58-49 à la pause.
En seconde période, c’est LeBron James (21 points, 7 rebonds, 9 assists mais 6 balles perdues) qui endossait le costume du patron pour permettre aux Ricains de creuser leur avantage, 84-65 à la demi-heure. Bogdanovic (14 points et 6 rebonds), Micic (11 unités) et les Serbes ne pouvaient rien faire face au porte-drapeau US et ses partenaires Curry (11 points, 3 rebonds et autant de passes décisives), Edwards (11 points et 5 rebonds), Holiday (15 points, 4 rebonds et 3 assists) et Booker (12 points et 5 passes décisives), Kerr s’offrant même le luxe de laisser Tatum et Haliburton sur le banc toute la rencontre. Les représentants du pays de l’Oncle Sam s’imposaient 110-84, confirmant leur statut de favoris de la compétition.
Petite surprise en BNXT League : Jean-Marc Mwema ne prolonge pas chez les Giants d’Anvers.
« Windrose Giants Anvers et Jean-Marc Mwema ne sont pas parvenus à un accord », annonce le club anversois. « Le capitaine des Giants est à la recherche d’un nouveau défi. »
Une petite surprise tant beaucoup d’observateur pensaient que l’ailier, figure emblématique des Belgian Lions, terminerait sa carrière à Anvers après avoir tout gagné avec Ostende. « Jean-Marc Mwema a été actif au club d’Anvers pendant deux périodes. De l’équipe de travail et d’entraînement des jeunes Giants d’Anvers, Mwema a été actif chez les géants d’Anvers de 2008 à 2016 et de 2021 à 2024. Jean-Marc a joué au moins 414 matchs sous le maillot des Giants et est donc le recordman absolu », rappellent les Anversois.
« Jean-Marc est les Giants et les Giants sont Jean-Marc. Il est devenu une partie de notre ADN et est toujours le favori absolu du public après toutes ces années », affirme le Président d’Anvers Björn Verhoeven. « Même si tu sais dans le sport qu’il viendra un moment où les parcours professionnels se séparent, c’est un au revoir qui fait mal. » Par ailleurs, le club anversois souhaite retirer le numéro 29 de Jean-Marc Mwema.
Thibaut Remacle revient sur cette dernière saison des Capellois en P1.
Thib, que retiens-tu de la saison écoulée ?
Notre saison ne fut pas mauvaise mais il y a quand même un léger goût de trop peu. Nous avons laissé filer quelques matchs au premier tour que nous aurions dû remporter. Ensuite, notre deuxième tour fut nettement meilleur. Malheureusement, nous avons écopé d’un forfait qui nous a pénalisé au classement et nous n’avons pas su aller chercher le Top 5.
Quels furent les moments forts de ces dix derniers mois ?
Notre bonne entente globale qui nous a permis d’aller chercher des victoires à six ou sept. Nous jouions les uns pour les autres, tout le monde sur le terrain représentait un danger pour l’adversaire et nous avons réussi à décrocher de grandes victoires.
Quel est ton meilleur souvenir ?
La victoire à Saint-Louis alors que nous étions menés de 27 points à la mi-temps et que nous n’étions que sept. La victoire à domicile contre l’Etoile avec aussi un effectif réduit. Sans oublier, évidemment, tous les matchs joués avec les jeunes retraités Benja Vieillevoye et Jérôme Thelen. Cela a été un bon moment, tout au long de ma carrière – quelques années à mes débuts à Kapel et ensuite quelques saisons ici pour boucler leur carrière -, d’avoir pu côtoyer des gars comme ça, aussi bien sportivement qu’humainement. Idem pour Roland Delhaes même si malheureusement, ces deux dernières saisons, il était moins présent. Nul doute que nous nous reverrons en dehors du terrain.
La plus jeune nation du monde a décroché la première victoire de son histoire aux Jeux Olympiques en venant à bout de Porto-Rico 90-79.
C’est déjà l’une des jolies histoires de ces Jeux Olympiques parisiens : la participation de Soudan du Sud au tournoi de basketball. Indépendant depuis 2011 seulement, le Soudan du Sud est la plus jeune nation du monde mais a, déjà, dû composer avec une histoire chahutée par une guerre civile entre 2013 et 2020. Le sport, excellent outil de softpower et moyen de rapprocher les peuples et de forger une identité nationale, est utilisé par les Soudanais du Sud qui sont les seuls représentants de l’Afrique au tournoi olympique de basketball. Et comme l’avait suggéré le match à couteaux tirés contre les USA (défaite sur le fil, 101-100), les protégés de l’ancien NBAer Luol Deng ne sont pas venus à Paname pour faire de la figuration.
Opposé à la pétarandante équipe portoricaine pour leur entrée dans la compétition, les Soudanais du Sud voyaient Alvarado (26 points et 5 assists), Waters (18 points, 4 rebonds et 3 passes décisives) et les Portoricains prendre l’avantage dans le premier quart-temps, 20-28. Toujours trop permissifs en défense, c’est sur leur attaque que se basaient Jones (19 points, 7 rebonds et 6 assists), Shayok (15 points) et leurs partenaires pour faire jeu égal dans le second quart et limiter les dégâts à la pause, 48-54.
Au retour des vestiaires, Jok (11 points et 6 rebonds), Omot (12 points, 6 rebonds et 3 assists) et leurs coéquipiers serraient la vis en défense pour inverser la tendance et passer devant à la demi-heure, 71-69. Les Soudanais du Sud continuaient sur leur lancée pour l’emporter 90-79 et décrocher ainsi la première victoire de leur jeune histoire aux Jeux Olympiques.
L’ancien MVP s’est engagé pour deux ans avec la franchise du Colorado.
Ca y est, c’est officiel : Russel Westbrook portera bien les couleurs des Nuggets de Denver lors des deux prochaines saison. L’ancien MVP, envoyé au Jazz qui l’a coupé dans la foulée, s’est engagé pour deux ans au minimum vétéran (6,8 millions) avec la franchise de Nikola Jokic qui a fortement insisté pour l’avoir à ses côtés. L’ex roi du triple-double devrait servir de dynamiteur en sortie de banc.