Les Américains évitent le piège tendu par les Soudanais du Sud

Sans pouvoir rivaliser autant qu’en préparation, les Soudanais du Sud ont toutefois bien résisté à l’armada américaine.

Face à la jeune nation du Soudan du Sud, Steve Kerr avait retenu la leçon de la préparation et décidait de se passer des services de Joël Embid – très mauvais contre la Serbie – et de titulariser Anthony Davis (8 points, 7 rebonds, 3 passes et 2 contres) et Jayson Tatum (4 points et 5 rebonds) afin de switcher sur tous les écrans. Il fallait cependant attendre l’entrée des remplaçant Kevin Durant (14 points), Derrick White (10 points) et Bam Adebayo (18 points et 7 rebonds) pour voir les Américains creuser l’écart, 26-14 après dix minutes .

Dans le second quart, Lebron James (12 points, 7 rebonds, 5 assists mais encore 6 balles perdues) et ses coéquipiers continuaient sur leur lancée mais Carlick Jones (18 points et 7 passes décisives), Bul Kuol (16 points et 5 rebonds) et les Soudanais du Sud parvenaient à limiter les dégâts. A la pause, c’était 55-36

Au retour des vestiaires, Anthony Edwards (13 points) et Devin Booker (10 unités) compensaient la maladresse de Stephen Curry (1 sur 9 aux tirs) mais les Soudanais du Sud se montraient admirables en défense et s’offraient même le luxe de remporter le troisième quart-temps. A la demi-heure, l’écart avait légèrement diminué, 73-57. Dans la dernière ligne droite, les Américains parvenaient à augmenter leur viatique au fur et à mesure pour finalement s’imposer 103-86.

Crédit photo : FIBA

Lauren Jackson et Diana Taurasi un peu plus dans la légende

Les deux légendaires superstars continuent d’écrire leur formidable histoire olympique.

Comme les Belges, les Australiennes ont raté leur entrée en matière dans ce très dense tournoi olympique en s’inclinant 62-75 face au Nigéria, nation qui remportait la première victoire de son histoire aux JO. Une rencontre qui a permis à Lauren Jackson de compiler 6 points, 2 rebonds, 1 contre et 1 interception et de devenir la joueuse la plus âgée de l’histoire du Tournoi Olympique à 43 ans et 79 jours. L’intérieure qui a ,notamment glané 3 Euroleague et 2 titres WNBA ainsi que des titres en Australie, Espagne et Russie et de nombreux trophées individuels est par ailleurs détentrice grand nombre de points marqués (581), de tirs de champ marqués (214), de rebonds (281) et de contres (42) aux Jeux Olympiques où elle a déjà remporté trois médailles d’argent et deux de bronze.

Lauren Jackson a dépassé l’Espagnole Laia Palau – 41 ans et 332 jours – qui fut également dépassée le lendemain par l’iconique Diana Taurasi. L’Américaine (2 points, 3 rebonds et 1 interception en 14 minutes) a contribué à la large victoire des USA sur le Japon et est devenue, à 42 ans et 48 jours, la deuxième joueuse plus âgée de l’histoire de la compétition. La Californienne, triple championne NCAA, triple championne WNBA et quintuple lauréate de l’Euroleague vise une sixième médaille d’or olympique !

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« Retrouver les caractéristiques qui font notre force »

Les Cats veulent retrouver leur ADN face à l’armada américaine.

Battues par les Allemandes, les Cats voient le chemin vers les quarts de finale du Tournoi Olympique devenir bien plus ardu. « L’Allemagne a peut-être joué son meilleur match depuis longtemps et nous c’est l’inverse, on n’a pas été bons le jour J. Certains sportifs n’ont pas cette chance de pouvoir se reprendre et sont directement éliminés des Jeux. Nous avons la chance de pouvoir encore redresser la situation, à nous de la saisir », tempère toutefois Rachid Meziane dans des propos rapportés par 7sur7.

Le sélectionneur belge sait qu’une victoire contre le Japon dans le troisième match de poule est désormais indispensable mais espère également que sa formation sera en mesure de bousculer l’armada américaine ce jeudi soir, comme ce fut le cas à Courtrai en février dernier. « On a déjà montré que nous étions capables de le faire, à nous de nous remettre dans les mêmes conditions et de jouer avec ambition. On va tenter de les surprendre, mais il faudra retrouver les caractéristiques qui font notre force », prévient le technicien français.

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« On peut réussir de grandes choses en formant un groupe solidaire et uni »

Retour sur la formidable épopée vécue en Hongrie par les basketteurs de l’Université de Liège aux European Universities Games 2024 où ils ont décroché une historique cinquième place.

Pour la troisième fois, les équipes de basketball de l’Université de Liège ont participé aux European Universities Games 2024. « C’est la troisième année que nous avons la chance de participer à des compétitions européennes officielles et le plaisir reste intact », sourit Tom Ventat, étudiant en sciences des données. « Nous y vivons des moments inoubliables, sur et en dehors du terrain, qui ne se reproduiront bientôt plus. »

Cette année, les « p’tits Belges » ont terminé à une superbe cinquième place. « Autant lors de l’édition précédente nous étions déjà parvenus à un résultat historique, autant cette année, j’ai du mal à imaginer que nous puissions faire mieux un jour… Même si je veux y croire », souligne celui qui évolue au poste de meneur de jeu à Neufchâteau, en deuxième division nationale. « Finir à la cinquième place d’une compétition d’un tel niveau, c’est juste inimaginable. »

Il faut dire que tous les pays n’abordent pas ce tournoi avec les mêmes moyens, ambitions et effectifs. « Nous sommes dix joueurs parmi lesquels un joueur de D2 confirmé, quelques gars évoluant en nationale, d’autres en régionale et certains au niveau provincial. Le tout avec un énorme déficit de taille », explique celui qui a longtemps porté les couleurs du Collège Saint-Louis de Liège. « Nous montions sur le parquet pour affronter des équipes entières de gars évoluant en D2 ou D3 dans des championnats bien plus relevés, où ces mêmes gars disposent de contrats professionnels. »

A titre d’exemple, Zagreb, la formation qui a éliminé l’ULg en quart de finale avant de décrocher la médaille d’argent, alignait quatre joueurs de D1 Croate ! « Rien que ça », rigole Tom. « C’est la preuve qu’au basket, on peut réussir de grandes choses en formant un groupe solidaire et uni. »

Les moyens diffèrent parfois de façon spectaculaire. « Les joueurs de Bologne, qui ont terminé juste devant nous au classement final, sont tous payés 1000 euros pour participer au tournoi, sans compter le vestimentaire et les primes. Nous, c’est quasiment ce que nous payons chacun », pointe le jeune distributeur. « Nous remercions évidemment Liège Sports, l’AWBB et notre université pour le coup de pouce qu’ils nous donnent chaque année depuis maintenant trois ans mais quand on compare, on se rend compte que la Belgique est à des années lumières de ses voisins européens. » Le déficit abyssal des finances de l’état belge et les nouvelles mesures d’austérité qui s’annoncent ne risquent cependant pas d’inverser la tendance…

Pour driver cette sélection liégeoise, c’est Kevin Reyserhove, par ailleurs entraineur de la TDM2 du RBC Ninane, qui s’est logiquement imposé. « Il est notre coach depuis deux ans et est loin d’être étranger aux incroyables résultats acquis », constate Tom. « Tout comme nous, il paie son voyage et s’investit sans compter dans sa tâche. Je pense que nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons de l’avoir, nous ne le remercierons jamais assez. »

Avec de la passion et du cœur, de l’envie et de la solidarité, en faisant les choses sérieusement sans se prendre au sérieux, les Liégeois ont soulevé des montagnes et placer l’Université de Liège sur la carte du basket européen. Bravo !

Pour découvrir le point de vue du coach : « Fier d’être Belge » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)

« Nous sommes capables de les mettre en difficulté »

Les Cats sont-elles capables de rééditer leur performance de février dernier où elles avaient fait trembler les Américaines ?

Face aux Allemandes, les Belges n’ont malheureusement pas brillé. Rapidement menées, les Cats, privées de leur cheffe d’orchestre Julie Allemand pour tout le reste du tournoi, n’ont pas réussi à trouver la solution et ont dû s’avouer vaincues, 69-83. Un revers qui complique évidemment les chances d’Emma Meesseman – à la hauteur de l’évènement avec 25 points à 60% aux tirs et 5 passes décisives – et de ses coéquipières de rejoindre les quarts de finale du Tournoi Olympique. « C’était une journée compliquée lundi, mais nous voulons inverser la tendance. On a encore deux chances à saisir pour atteindre les quarts de finale », analyse Antonia Delaere, peu à son avantage face aux Teutonnes avec 3 points à 11% aux tirs, 5 rebonds et 3 balles perdues, dans des propos rapporté par 7sur7.

Ce jeudi, les Belges ont rendez-vous avec Team USA, une formation qu’elles avaient bien failli battre (défaite 79-81) voici quelques mois à Courtrai. « Les Américaines présentent une autre équipe qu’à Anvers. On fera du mieux possible, en retrouvant notre identité. Elles sont très fortes offensivement, il faudra répondre présent défensivement. Offensivement, on devra miser sur notre vitesse. Nous sommes capables de les mettre en difficulté », souligne celle qui est une titulaire indéboulable des Cats. « Cela va peut-être nous permettre de jouer plus libérées et c’est peut-être le bon moment pour les affronter. Mais il y aura aussi de la pression, car nous ne pouvons pas nous permettre de nous incliner avec une grosse différence de points. Il faudra entamer ce match avec l’idée que nous pouvons gagner, à l’image de ce que nous avions montré en février. »

Ce duel sous haute tension avec des Américaines qui ont écrasé le Japon débutera à 21 heures et sera bien évidemment retransmis en direct sur la RTBF.

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Kawamara impressionne jusqu’en NBA !

Du haut de ses 172 centimètres, Yuki Kawamara a disséqué la défense française, passant tout proche d’offrir au Japon une victoire historique. Une performance de choix qui a séduit les dirigeants de Memphis Grizzlies qui ont invité le meneur nippon à leur training camp.

Tout n’est pas qu’une question de taille sur un parquet, il aussi question de qualités technique, de coeur, d’audace et de QI basket. C’est ce qu’a prouvé Yuki Kawamara contre la France mardi en claquant 29 points, 6 rebonds et 6 passes décisives ! Du haut de ses 172 centimètres, le Nippon a donné des sueurs froides aux Français, forçant la prolongation.

Une performance de choix – l’une des meilleures depuis le début des Jeux Olympiques – qui a largement séduit, notamment les dirigeants des Grizzlies qui ont convié Kawamara au training camp de la franchise de Memphis. A 23 ans, le meneur japonais sort d’une saison à 20.9 points et 8 passes de moyenne avec les B-Corsairs de Yokohama et tentera ainsi de saisir la chance de décrocher un two-way contract NBA.

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Les Teutons sont en 1/4 de finale des JO !

Schröder et les Allemands ont enchainé contre le Brésil, décrochant une deuxième victoire consécutive, 86-73. Les Teutons sont assurés de rejoindre les quarts de finale du Tournoi Olympique et affronteront la France vendredi pour la première place de leur poule.

Schröder (20 points et 6 passes décisives) et les Allemands n’avaient pas de temps à perdre face aux Brésiliens et claquaient un tonitruant 22-10 pour prendre le large à l’issue du premier quart-temps. Mais Benite (17 points), Santos (18 points, 8 assists et 4 rebonds) et leurs partenaires ne l’entendaient pas de cette oreille et profitaient des dix minutes suivantes pour allier attaque pétaradante et défense efficace afin de recoller au score. A la pause, c’était l’égalité parfaite, 40 partout.

Au retour des vestiaires, Bonga (15 points), Wagner (17 points et 4 rebonds), Obst (14 unités) et les Teutons reprenaient leur marche en avant, à nouveau en s’appuyant sur leur défense pour reprendre la poudre d’escampette, 60-51 à la demi-heure. Les Brésiliens jetaient toutes leurs forces dans la bataille mais ne parvenaient à reproduire le scénario du second quart et s’inclinaient 86-73.

Les champions du monde en titre assurent ainsi leur qualification pour les quarts de finale et affronteront leurs voisins français vendredi à 21 heures pour le leadership de la poule B.

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Strazel et Wembanyama évitent la sortie de route en prolongation à l’Equipe de France

Match à suspens entre la France et le Japon. Porté par Hachimura et Kawamura les Japonais ont poussé les Français à la prolongation.

Après s’être imposés sans rassurer face au Brésil, les Français avaient une double mission contre le Japon : empocher une victoire indispensable et enfin afficher le niveau de jeu digne d’un prétendant à une médaille. Pour le deuxième objectif, ce fut loin d’être ça tant les protégés de Vincent Collet ont souffert face aux Nippons, ne devant leur salut qu’à un Strazel ultra clutch et à un Wembanyama décisif en prolongation.

Pourtant, Fournier (14 points – mais qui finira à 5 sur 18 aux tirs ! – et 6 passes décisives), Yabusele (13 unités) et leurs coéquipiers avaient bien démarré cette rencontre en scorant à foison pour mener 25-32 après dix minutes. Le deuxième quart était équilibré et à la pause, l’écart était presque inchangé, 44-49. Scénario identique à la reprise, les deux équipes rivalisant parfaitement. A la demi-heure, le marquoir affichait 64-69. Dans le dernier quart-temps, l’attaque tricolore s’enrayait. Kawamura (29 points, 7 rebonds et 6 assists), Hachimura (24 unités), malheureusement expulsé pour deux anti-sportives, Hawkinson (16 points et 8 rebonds) et les Japonais en profitaient pour recoller au score et même prendre l’avantage, 84-80 à 16 secondes du terme. Heureusement pour tous les supporters d’outre-Quiévrain, Strazel (17 points) rentrait un énorme « step back three », décrochant – très généreusement de la part du corps arbitral ! – le bonus en prime ! Le meneur local ne se loupait pas sur la ligne de réparation et envoyait les deux equipes en prolongation, 84 partout.

Dans le temps additionnel, Wembanyama (18 points, 11 rebonds, 6 passes décisives, 2 contres et autant d’interceptions) prenait ses responsabilités et sauvait la formation tricolore d’une défaite infâmante en marquant 8 des 10 points français pour arracher la victoire, 90-94. Sans briller, Gobert (7 points et 15 rebonds) et les « Frenchies »sont désormais assurés de rejoindre les quarts de finale.

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Les Canadiens viennent à bout de l’Australie pour se hisser en quart de finale des JO !

Avec un RJ Barrett de gala, les Canadiens ont terrassé les Australiens pour décrocher leur billet pour les quarts de finale du Tournoi Olympique.

Les Canadiens et leur armada de joueurs NBA et les Australiens et leur jeu rugueux avaient réussi leurs début dans le tournoi en dominant la Grèce et l’Espagne. Les deux formations, en tête de la « poule de la mort », s’affrontaient ce mardi pour le leadership du groupe A. L’équation était simple : le vainqueur de ce duel sous haute tension recevrait son billet pour les quarts de finale.

La première mi-temps était âprement disputée. Dans le sillage de Giddey (19 points, 7 rebonds et 6 assists), Exum (15 unités) et Landale (16 points, 12 rebonds et 4 passes décisives), les Australiens viraient en tête après dix minutes, 26-28, et augmentaient encore légèrement leur avance au cours de second quart-temps pour compter quatre longueurs d’avance à la pause, 45-47.

Au retour des vestiaires, Gilgeous-Alexander (16 points, 4 rebonds et 3 passes décisives)), Brooks (16 unités), Barret (24 points, 7 rebonds et 5 assists) et leurs coéquipiers étaient transfigurés et défendaient le plomb pour renverser le cours de la partie et passer devant, 72-68 à la demi-heure. Dortz (11 unités) et ses partenaires continuaient sur leur lancée, les Aussies ne parvenant plus à trouver la faille dans la défense adverse. Les Canadiens s’imposaient 93-83 dans un match de très haut niveau. Une victoire qui assure aux Nord-Américains la qualification pour les quarts de finale du Tournoi Olympique et qui confirme les ambitions poursuivie par le Canada.

Aldama et les Espagnols s’offrent un sursis en venant à bout des Grecs !

Malgré une nouvelle performance impressionnante de Giannis Antetokounmpo, les Grecs ont dû baisser pavillon face aux Espagnols qui peuvent encore croire à une qualification pour les quarts de finale du tournoi olympique.

Malheur au vaincu ! Ce duel européen entre l’Espagne et la Grèce, deux membres du « groupe de la mort », s’annonçait déjà décisif puisque le perdant risquait de voir ses chances de qualifications pour les quarts de finale réduites à peau de chagrin.

Les dix premières minutes étaient âprement disputées et voyaient Giannis Antetokounmpo (27 points et 11 rebonds) et les Grecs mener d’une minuscule unité, 21-22. Dans le second quart-temps, Aldama (19 points, 12 rebonds et 3 contres) et les Ibères prenaient totalement l’ascendant sur les Héllènes pour virer largement en tête à la pause, 49-35.

Le passage au vestiaire s’avérait salutaire pour Toliopoulos (14 unités) et les Grecs qui dressaient les barbelés derrière pour refaire une bonne partie de leur retard. A la demi-heure, le match était relancé et le marquoir affichait 62-56. Dans le money time, les deux équipes se rendaient coup pour coup mais Lulull (13 points et 7 assists) et les Espagnols parvenaient à conserver leur mince avance pour s’imposer 84-77 et s’offrir le droit de rêver encore à poursuivre leur route dans ce tournoi olympique.

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