Les Prayonnaises n’ont fait qu’une bouchée des Jupilloises pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe provinciale.
Dans le sillage d’une prolifique Laout (23 points), Flores (9 points) et les locales ont rapidement pris le contrôle de la partie face à leurs homologues de la Vaillante pour se détacher à 18-7 après dix minutes et 28-11 à la pause. Si Nyssen (8 points) et les Jupilloises résistaient bien à la reprise, un dernier quart-temps à sens unique venait valider la victoire des locales 61-25.
En Coupe de la province, les Comblinois ont déroulé contre Eupen.
En Coupe de la province, les Comblinois accueillait la P3 d’Eupen coachée par Bernard Deplus. Dresse (11 points), Durst (9 unités) et les Eupenois tenaient dix minutes, 27-24, avant de voir Princen (32 points), Giebens (20 points), Rondoz (14 unités), Hamaide (12 unités) et les locaux prendre la poudre d’escampete. L’écart enflait au fil des minutes et les Comblinois empochaient la qualification pour le tour suivant sur le score de 121-50.
En seizième de finale, les Comblinois iront à Hannut pour y affronter la P1 locale. Détenteurs du trophée et disposant d’un effectif encore renforcé, les gars du Mailleux sont les favoris à leur propre succession.
Simon Lambert, figure emblématique du BC Hannut, revient sur la saison vécue par les Hesbignons au sein de l’élite provinciale et préface ce nouvel exercice 2025-2026 qui s’annonce d’ores et déjà passionnant.
Simon, quel bilan fais-tu de la saison 2024-2025 ?
Un bilan un peu mitigé car je pense que nous aurions pu faire mieux. Nous avons payé notre mauvais début de saison et nous avons dû batailler jusqu’au bout pour le maintien, ce qui n’est jamais idéal. Heureusement que notre groupe est fort et soudé… Peu importe la situation, l’ambiance est toujours présente. C’est notre force !
Qu’as-tu pensé du championnat ?
C’est un beau championnat assez équilibré puisqu’il y a eu une bagarre entre les équipes pour le titre ainsi que pour le maintien. Je pense que c’est l’idéal car cela oblige tout le monde à jouer le jeu jusqu’au bout.
Quels furent les moments forts que tu retiens ?
L’enchainement des différentes victoires en fin de saison qui nous a permis d’assurer le maintien et d’enfin soulager tout le monde.
Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?
Dans un premier temps, il faut intégrer les nouveaux joueurs et nous adapter au nouveau coach afin de créer un groupe solide, et ensuite empocher rapidement quelques victoires pour nous mettre à l’abri aussi vite que possible et enfin passer une saison plus tranquille.
Les Sparks ont-elle concédé la défaite de trop à Atlanta ?
Lancée dans une course effrénée pour tenter d’accrocher le dernier strapontin, les Sparks se déplaçaient chez le Dream avec la nécessité de l’emporter. Malheureusement, après un premier quart équilibré, Brionna Jones (16 points et 13 rebonds) et les locales prenaient l’avantage pour se détacher à 53-41. Un écart que Dearica Hamby (21 points, 9 rebonds et 4 assists) et les Californiennes ne parvenaient pas à résorber, s’inclinant 86-75.
Un déplacement à Atlanta pour lequel Julie Allemand (3 points, 2 rebonds, 5 assists et 2 steals) et Julie Vanloo (1 interception en 1 minutes) se sont montrées timidide. Pour les Sparks, ce revers sonne peut-être le glas des espoirs de Playoffs.
En Coupe provinciale, les Haricots n’y sont pas allés de main morte contre la P4 déforcée de Pepinster : 147-44.
Il n’y a pas eu match entre la P1 de Belleflamme et la P4 de Pepinster. « Les Pepins sont venus à six et nous avons couru tout le match », résume sobrement Maxime Clavier. Une débauche d’énergie et une différence de niveau qui s’est traduite au marquoir, les Haricots réussissant le carton du week-end.
Enchainant les contre-attaques et les triples (12 au total), Mathy (20 points), Leclercq (21 points), Badoul (15 unités), Richel (15 unités aussi), Proesman (15 points également), Keita (10 unités) et les locaux ont surclassé leurs adversaires malgré les efforts de Sauvage (14 points), Lejeune (7 unités) et des Pepins pour signer une prestation record : 147-44.
C’est avec des ambitions multiples et une bonne dose d’enthousiasme que les Panthers de Liège entament un nouveau chapitre de leur jolie histoire.
C’est à Crisnée, dans les élégants locaux de KRS Logistics, que les responsables du club liégeois avaient convié la presse, les sponsors, les politiques, et quelques personnalités triées sur le volet pour la présentation de ces Panthers 2.0 – selon l’expression de Christian Grandry. Un lieu tout sauf anodin, siège de l’entreprise de Thierry Dario, nouveau vice-président du matricule 2699 et dont l’arrivée il y a quelques mois symbolise le nouvel élan qui anime l’un des meilleurs clubs de basket féminin de Belgique de ces dix dernières années. C’est avec « ambition, confiance et détermination » que les dirigeants des Panthers abordent cette nouvelle saison. « La saison dernière fut compliquée et a marqué un coup d’arrêt mais fut également intéressante et nous a apporté un certaine expérience », analyse Pierre Cornia. « Nous sommes à un tournant du club et nous aspirons à fédérer toute une région – nous sommes un des rares clubs liégeois évoluant en première division – tout en continuant à remplir notre salle. »
L’objectif sportif est clair : terminer dans le Top 8 et retrouver les Playoffs. « C’est un objectif réaliste et motivant », assure le coach des Panthers, mentionnant que pouvoir retourner en Coupe d’Europe serait également positif pour le club qui a retrouvé une nouvelle dynamique. « Développer de jeunes joueuses – dont je suis très fier – est dans notre ADN et c’est pourquoi nous parlons d’un noyau D1/R1 composé de vingt filles, sept expérimentées et des plus jeunes. »
Pour retrouver les Playoffs, les dirigeants liégeois ont misé sur la stabilité – les joueuses emblématiques telles la capitaine Manon Descamps, Marie Peeters, Marine Cop ou encore Eva Hambursin – tout en ajoutant deux renforts, Ine Vanderhoydonks qui revient au club, et l’Américaine Danasia Hood. « La saison dernière fut difficile mais c’est dans la défaite qu’on apprend le plus », assure Fabienne Georis. « Cette expérience va nous aider à rebondir avec des jeunes qui auront une année supplémentaire au plus haut niveau dans les jambes. »
L’assistante-coach endosse un nouveau costume : celui de présidente des Panthers. « Depuis plus de dix ans, le club incarne l’excellence sportive et éducative et a su développer une identité forte autour de valeurs », rappelle l’ancienne internationale. « Notre projet dépasse largement les lignes du terrain et nous avons créé un modèle unique qui allie études et sport de haut niveau démontrant qu’on peut exceller dans les deux domaines. » Une assertion qui se vérifie à la lecture du CV des cadres des Panthers qui sont bardées de diplômes.
Forts de ce constat, les dirigeants des Panthers annonçaient un partenariat stratégique pour les deux prochaines années avec l’Université de Liège. « Les valeurs portées par le club et mises en place au quotidien sont en parfaite compatibilité avec l’ULiège », confirme Frédéric Schoenaers, vice-recteur de l’Université de Liège qui regrette que le sport féminin soit le parent pauvre en matière de médiatisation et de sponsoring. Cette collaboration permettra de mettre en contact des étudiants – notamment en science de la motricité – avec les Panthers tout en offrant une multitude de possibilités de recherches, sans oublier de nouvelles animations grâce aux cheerleaders.
Avec le Standard Femina (football), les Panthers sont le seul club liégeois à évoluer au plus haut niveau du sport féminin. C’est donc assez logiquement que celui-ci est soutenu par différentes entités publiques et surtout par la Province. « Entre le basket et moi c’est une longue histoire », se souvient Katty Firquet, Députée Présidente de la Province de Liège, ajoutant que le duo composé de Pierre Cornia et Fabienne Georis est essentiel à la belle histoire des Panthers. « Une des forces de ce club – qui met le sport féminin en valeur et qui séduit par sa volonté de post-formation – est d’avoir dans son noyau de nombreuses joueuses formées en province de Liège. »
Avec des ambitions sportives affichées, des partenariats stratégiques noués et une nouvelle organisation, le club aux 55 trophées (!) peut regarder l’avenir avec optimisme et enthousiasme.
Les Porais rejoignent les seizièmes de finale de la Coupe provinciale au terme d’une belle remontée en éliminant la P3 de l’US Awans 64-56.
A Tilff, les Awansois pouvaient compter sur cinq longueurs d’avance et sur un super William Mathieu (26 points) et réussissaient d’ailleurs une excellente première période pour mener 26-32 à la pause. Au retour des vestiaires, Tsambalas (7 points) et les visiteurs poursuivaient sur leur lancée afin de mener 40-51 à la demi-heure.
Les carottes étaient-elles cuites pour les Porais ? Non, les expérimentés Letesson (16 points), Di Palma, Degée (8 points chacun) et leurs partenaires en ont vu d’autres ! Intransigeants derrière et enfin efficaces devant, les locaux renversaient la situation, Compère (11 points) se chargeant de valider ce retour du diable Vauvert. Les Tilffois empochaient la victoire 64-56 et affronteront la P2 de Visé au prochain tour de cette compétition.
En Coupe provinciale, les P1 et P3 de l’Union Liège se rencontraient pour une place en seizième de finale.
Spoiler : les Unionistes ont gagné. Comme à la Vaillante, ce trente-deuxième de finale de la Coupe opposait deux équipes du même club, les P1 et P3 de l’Union. Une rencontre qui a logiquement tourné en faveur de Malaise (26 points), Nameche (25 points), Herzet (17 points) et des pensionnaires de P1 face aux pensionnaires de P3.
Contre les joueurs qu’il coache habituellement, Jules Vaessen (27 points) s’est montré productif, épaulé par Nico Berger (13 unités), et les chiffres se sont fixés à 100-74.
Nouvelle défaite pour les New-Yorkaises, vaincues 66-58 chez les Valkyries.
Emma Meesseman (9 points et 5 rebonds), Breanna Stewart (19 points et 5 rebonds) et les New-Yorkaises ont concédé une nouvelle surprenante défaite en s’inclinant 58-66 à San Francisco. Avec 25 revers, les New-Yorkaises occupent la cinquième place au classement, juste devant leurs adversaires du soir, les Valkyries.
Belle remontada des Californiennes chez le Storm, 85-91.
Menées de cinq longueurs après dix minutes, 25-20, les Sparks voyaient l’écart grandir dans le second quart-temps et se retrouvaient distancées à la pause, 53-39. Changement total de physionomie à la reprise ! Julie Allemand (2 points, 3 rebonds et 6 assists), Kelsey Plum (14 points et 7 assists), Dearica Hamby (27 points et 11 rebonds) et leurs coéquipières revenaient en conquérantes sur le parquet et grignotaient leur retard dans le troisième quart-temps avant de passer devant dans la dernière ligne droite afin de rafler la victoire, 85-91.