Les Comblinois ont largement vaincu les Sérésiens en ouverture de championnat lors d’une rencontre entre deux des plus intrigantes équipes de l’élite provinciale.
Contre Seraing, Princen (20 points) et Giebens (14 unités) donnaient le ton alors que Szabo (14 points) et Swolfs (9 unités) permettaient aux Sérésiens de rester au contact, 20-14 après dix minutes. Cybers (7 points), Carbonari (10 unités) et les locaux continuaient leur travail de sape dans le second quart-temps, faisant le break à la pause, 45-27.
Au retour des vestiaires, les visiteurs peinaient offensivement et Goémé (16 points), Gonda (10 unités) et les Comblinois en profitaient pour tuer définitivement tout suspense et filer à 65-34 à la demi-heure. Le dernier quart-temps était plus équilibré, Muamba (8 points) et les Sérésiens rivalisant davantage avec leurs hôtes qui s’imposaient tout de même très largement 88-51.
Premier match de R2 pour les Sucriers et première victoire : 61-59 contre Estaimpuis.
Au bout du suspens et au terme d’un match défensif, grâce à un triple de Nicolas Paulus (16 points) et à un lancer de Sacha De Liamchine (7 points), les Sucriers tiennent leur première victoire en régionale.
Menés 25-32 à la pause, Riga (8 points), Waterval (10 unités) et les locaux trouvaient les ressources pour refaire leur retard à la reprise et égaliser à la demi-heure, 45 partout, avant d’émerger au bout du suspense pour rafler la mise, 61-59.
Les Hesbignons sont allés s’imposer à Ensival pour lancer idéalement leur saison.
Habitués ces dernières années à louper leur entame de championnat, les Hesbignons avaient à coeur de se débarrasser de cette mauvaise habitude mais Dethier (13 points) en feu en début de rencontre ne l’entendait pas de cette oreille et plaçait les locaux aux commandes, 22-17 après dix minutes. Collard (18 points) et Tiquet (17 unités) sonnaient alors la révolte et les visiteurs recollaient au score et passaient devant à la pause, 36-45.
Au retour des vestiaires, l’intensité montait encore d’un cran et les deux formations se rendaient coup pour coup, Hauglustaine (15 points), Dessart (10 unités), Liégeois et Bonny (9 points chacun) et les Ensivalois répondant du tac au tac à Materne (20 points), Kinet (10 unités), Lambert (7 points) et aux Hesbignons. Genet (10 points) refusait d’abdiquer et multipliait les paniers dans le money time mais les visiteurs tenaient bon et raflaient la victoire 75-83.
Troisième saison pleine de défis pour Thibaut Petit avec Fribourg Olympic.
Thibaut Petit s’apprête à vivre une troisième saison avec l’Olympic Fribourg avec un défi à la fois simple et complexe : faire aussi bien avec moins. En effet, le club fribourgeois a vu sa masse salariale être rabotée de 35%. « Au niveau économique, le club fait un gros pas en arrière. Alors qu’il y a eu jusqu’à 11 ou 12 pros, on n’en aura que 7. Et seulement deux Américains. C’est un nouveau projet. On veut toutefois rester compétitif. Le pari est difficile mais très excitant », résume le coach liégeois à La Liberté.
Un travail de reconstruction qui ne déplaît pas à Thibaut Petit, habitué à pleinement embrasser les challenges qui se présentent à lui. « L’équilibre me plaît beaucoup avec des Suisses expérimentés, plusieurs jeunes qui évoluent à des postes différents et entre eux, deux Américains qui font le lien », confie-t-il. « Genève est clairement au-dessus. Mon rêve est de rester dans le top 3. Si on peut finir dans les deux premiers au terme du 1er tour et nous qualifier pour la SBL Cup à Montreux, ça serait top. On va essayer d’aller chatouiller les Lions. » Et de conclure : « La situation est ce qu’elle est. Nous avons cherché à l’optimiser pour garder de vraies ambitions ! »
Les Calidifontaines se sont bien défendues face à la P1 d’Hannut en Coupe de la provinceet ont signé Maude Balthasart et Charline Janssen.
En Coupe provinciale, le RBC Ninane alignait contre la P1 d’Hannut une équipe composée de joueuses de ses deux P2. Le premier quart-temps était pauvre en panier mais permettait à Stas (5 points) et aux visiteuses de refaire leur retard, 11 partout après dix minutes. Face à Kurtosi (12 points), Humblet (19 unités) et leurs coéquipières, Eputa (14 points), Delfosse (8 points), Dubru (6 unités) et les locales ne craquaient jamais véritablement mais laissaient les récentes championnes de P2A augmenter petit à petit leur avantage. Score final : 46-60.
A noter que les Ninanaises ont signé Maude Balthasart et Charline Janssen (ex Saint-Louis P1) pour renforcer leur équipe évoluant dans la très concurrentielle P2A.
Match musclé à l’ABC Arena et victoire d’épatants Haricots malgré un beau baroud d’honneur des Métallos.
Il y avait du monde vendredi soir à l’ABC Arena pour l’ouverture de la saison et ce match entre des Haricots encore bien décidé à tutoyer le sommet de l’élite provinciale et des promus de Flémalle – privés de Blanchy et de Delfosse – qui ne sont pas dénués d’ambitions pour leurs premiers pas dans la division.
Sur le terrain, glissant, il n’y en avait pourtant que pour Leclercq (15 points) et les locaux alors que Dykmans (9 points) tentait de maintenir Flémalle à flot. Après dix minutes, c’était 26-14. Dans le second quart-temps, Pitz (12 points), De Sutter (9 unités) et leurs jeunes coéquipiers faisaient encore mieux, se montrant tout simplement irréstibles en enchainant les paniers pour prendre le large. A la pause, le marquoir affichait un aussi surprenant que terrible 59-29 !
Alors que la majorité des spectateurs imaginait une seconde mi-temps guère intéressante et privée de suspense, les Flémallois décidaient de les contredire allègrement. Refusant d’abdiquer, Francoeur (15 points), Cloots (15 unités également), Bassini (12 points) et leurs coéquipiers bandaient les muscles, serraient les rangs en défense et durcissaient le jeu pour tenter d’éteindre la folie offensive locale. Une méthode musclée qui fonctionnait alors que les échanges grimpaient en intensité et que l’écart fondait au fil des minutes. Il fallait tout le sang-froid de Proesman (13 points) et Mathy (16 unités) pour assurer la victoire aux Haricots au terme d’un véritable match de Playoffs. Un derby qui offrait deux certitudes : une rivalité est née et la saison est officiellement lancée !
En R2B, les Alleuroises ont remporté le derby contre Pepinster 68-50.
La grosse différence entre les deux équipes dans ce derby ? Manon Gzresinski porte les couleurs d’Alleur ! L’ancienne Castorette (26 points) a dominé ce derby de la tête et des épaules, entrainant dans son sillage Snakers (13 points) et les locales malgré les efforts de Scholtis (11 points), Kazmierczak (12 unités) et des Pepines qui, à l’exception du troisième quart-temps, ont mené la vie dure aux All Blacks. Score final : 68-50.
En R2B, les Templières ont réussi une magnifique remontada pour arracher la victoire 55-56.
Après dix minutes, les carottes semblaient cuites pour les Templières à Ciney : 25-8. Largement menées, les protégées de Fred Carton mettaient d’abord de l’ordre dans leur défense pour stabiliser l’écart, 34-18 à la pause. Au retour des vestiaires, Tosin (16 points), Lambin (6 unités) et les visiteuses se montraient aussi intransigeantes derrière qu’inspirées devant pour effacer leur retard et passer devant à la demi-heure, 40-42. Dans la dernière ligne droite, les Templières tenaient bon et Lonay (11 points) assurait la victoire depuis la ligne de réparation, 55-56.
Avant la réception de Dudelange au Petit Country ce samedi six septembre, #Liégeois vous emmène à la rencontre d’Eva Hambursin, talentueuse Panther qui entame sa dixième saison en D1 belge.
A 25 ans, Eva Hambursin va déjà entamer sa dixième saison en D1 Belge ! Après avoir débuté le basket à Namur, celle qui vit désormais à Andenne a intégré le Centre de formation de l’AWBB à 14 ans, rejoignant en parallèle les Panthers deux ans plus tard. A vingt ans, elle signe à Braine, authentique mastodonte du basket féminin belge. Après une saison chez les Castorettes, victime d’une rupture des ligaments croisés, elle voit son contrat rompu par les dirigeants brainois. Après une rééducation et une demi-saison à Charleroi, cette meneuse-ailière revient dans son club de cœur : les Panthers de Liège. « Même si je me suis entrainé avec la D1 de Namur, Liège est le club qui m’a donné ma chance », rappelle-t-elle. « Les Panthers, c’est un club familial. Ici, on n’est pas juste un numéro ! Et ce club m’a permis – ainsi qu’à d’autres – de combiner le sport de haut niveau avec des études supérieures. Outre l’aide logistique et financière – je partageais une maison avec d’autres joueuses du club et les Panthers ont pris en charge mes frais de scolarité – apportée par le club, il y a toujours eu une vraie compréhension de notre quotidien d’étudiant/athlète avec la priorité toujours axée sur l’école. »
Un quotidien où le basket prend beaucoup de place puisqu’Eva s’entraine également quatre fois par semaine avec la D1 liégeoise. « C’est vrai, je suis au basket tous les jours… Mais j’adore ce sport assez complet, collectif, où je retrouve mes coéquipières qui sont devenues des amies. J’aime aussi beaucoup transmettre – comme dans le coaching – et j’adore ‘de ouf’ l’aspect compétition de ce sport », continue celle qui affectionne délivrer des passes décisives. « Je suis plus contente de faire marquer que de marquer moi-même. »
Si le basket prend beaucoup de place dans l’existence d’Eva, ce n’est pas le cas dans l’espace médiatique belge. « J’ai l’impression que les gens n’en ont pas grand-chose à faire du basket féminin, un basket plus tactique, plus réfléchi et où on respecte davantage les consignes que son homologue masculin », analyse la talentueuse Panther. « Il y a eu un effet avec les Cats, doublement championnes d’Europe, mais je n’ai pas l’impression que ce soit tellement significatif. »
Néanmoins, grâce à une vraie proactivité et diverses actions, les Liégeoises ont la chance d’évoluer devant des gradins bien garnis. Un public qui apprécie la fidélité des joueuses à leurs couleurs. « La force de notre équipe, c’est qu’elle change très peu d’une année à l’autre. Nos automatismes sont rôdés », reconnait Eva. « Nous n’avons que deux joueuses à intégrer pour cette saison où ce sera encore le collectif qui primera alors que nous devrons retrouver notre identité défensive. »
Exceptionnellement, les Panthers ont raté les Playoffs la saison dernière, devant même disputer les Playdowns. « Ce fut une saison difficile, notamment mentalement, mais ce fut aussi un vrai coup de fouet – nécessaire ! – pour le club », nuance cette authentique passionnée. « Dans ce championnat dominé par Braine, Malines et Namur, trois formations qui sont bien plus armées que la concurrence, nous voulons réintégrer les Playoffs et tenter d’aller le plus haut possible. »
Et pour se réinstaller durablement dans le Top 8, les Liégeoises pourront compter sur Eva qui se sent bien mieux physiquement après une saison gâchée par une blessure,. « J’ai envie de vivre une saison complète et d’avoir un impact sur l’équipe. Je veux vraiment pouvoir apporter quelque chose au groupe, autant sur le terrain qu’en dehors », conclut l’une des leaders des Panthers.
A Seattle, tant le Storm que le Liberty ont eu leurs moments. Les locales, menées 16-22 après dix minutes, réussissaient un second quart-temps du feu de Dieu pour reprendre l’avantage à la pause, 47-39. Les New-Yorkaises, se montraient elles bien plus rigoureuses en deuxième mi-temps pour renverser la situation et empocher une importante victoire, 76-84.
Leonie Fiebich (21 points et 5 rebonds) et Breanna Stewart (24 points, 7 rebonds et 4 assists) furent les joueuses les plus en vue du Liberty en l’absence de Sabrina Ionescu. Emma Meesseman s’est faite plus discrète que de coutume avec 9 points à 66% aux tirs, 4 rebonds et 3 assists.