Quatrième victoire pour les Mystics de Julie Vanloo

La meneuse belge a scoré 8 points et délivré 3 passes décisives dans la victoire de Washington contre Dallas, 92-84.

Les Mystics ont glané une quatrième victoire en WNBA en prenant le dessus sur les Texanes, 92-84. Une victoire forgée grâce à une bonne deuxième mi-temps. Menées 46-51 à la pause, les locales renversaient la situation dans le troisième quart-temps pour s’assurer la victoire. Julie Vanloo fut à nouveau précieuse pour la franchise de D.C. en compilant 8 points, 3 passes décisives et 2 rebonds.

« Une bonne dernière pour Didier Longueville devant une belle assemblée »

Kevin Snakers fait le bilan des Dragons en TDM2.

Kevin, que retiens-tu de cette saison de TDM2 avec ESLU ?

Nous pouvons retenir le plus important qui était d’être sauvés mathématiquement afin d’être certains que quoi qu’il arrive, nous resterions dans la division. C’était l’objectif du début de saison et il est atteint.

Quel bilan sportif fais-tu de votre saison ?

Un bilan mitigé. Nous sortions d’une excellente saison où nous avions figuré dans la première moitié du classement. Cette fois, avec de nouveaux joueur et quelques départs, nous avions pour objectif de nous sauver le plus rapidement possible et d’essayer de faire aussi bien. Malheureusement, nous avons eu beaucoup de blessures et quelques arrêts qui nous ont obligés à jouer en effectif réduit quasi toute la saison. Sans toutes ces blessures, je pense que nous aurions pu décrocher trois ou quatre victoires supplémentaires et cela nous aurait permis de gagner pas mal de places au classement. Mais dans ces circonstances, nous avons réussi à faire le job, à nous sauver et à terminer sur une bonne note surtout pour la dernière de Didier Longueville.

Quels furent les moments marquants de ces derniers mois ?

Notre déplacement à Sijsele. Nous étions partis en van et avions passé la soirée à Ostende après le match. Un bon week-end de rigolades en bonne compagnie. Il y a aussi eu le dernier match à domicile devant une belle assemblée avec une dernière victoire pour confirmer notre maintien ainsi que finir en beauté pour « Ditch ».

L’espresso-dunk de Boris Diaw

A Liège & Basketball, nous sommes de grands fans de Boris Diaw. Le Français a tout gagné avec Pau, l’équipe de France et les Spurs et a toujours affiché une certaine singularité tant sur le terrain qu’en dehors.

Capable d’évoluer à tous les postes, adepte du beau jeu et apôtre du collectif, l’ancien meilleur sixième homme de la ligue a notamment fait les beaux jours des Suns. David Griffin avait rappelé à à Marc Stein d’ESPN à l’époque une anecdote. « Ce jour-là, Boris est arrivé à la salle en claquettes. Il tenait dans les mains son café habituel, comme tous les matins. C’était la période des workouts pré-Draft. Il regarde la machine Vertec et demande ce que c’est. On lui répond alors qu’elle mesure la détente verticale d’un joueur en se basant sur le nombre de barres qu’il peut toucher. Boris demande alors quel est le plus haut qu’un joueur ait fait. On lui explique qu’Amar’e Stoudemire a touché la barre la plus haute possible. Boris pose alors son café, enlève ses claquettes et touche la barre la plus haute du premier essai. Puis il remet calmement ses claquettes, récupère son café et s’en va en disant : ‘Ce n’était pas difficile’ «  a raconté le GM de New Orleans.

Chez les Spurs, ce grand amateur de photo et de voile avait carrément une machine à espresso dans son casier. Ce qui ne l’empêchait pas de partager à l’occasion une bouteille de vin rouge et un plateau de fromages avec son coach, grand amateur de produits français. De quoi, évidemment, rendre le point forward encore plus sympathique. « J’ai un gros faible pour Boris Diaw (ndlr: à L&B, on valide complètement). La capacité qu’il avait à jouer en NBA en ayant la même hygiène que nous était impressionnante. Cela ne court pas les rues les grassouillets en NBA » nous avait d’ailleurs confié Alexandre Bousmanne fin décembre dernier.

Odyssée chinoise pour Atlas

Les jeunes du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas ont parfaitement réussi leur entrée en matière au Championnat du Monde interscolaire.

Pour la troisième fois, c’est vers la Chine que se sont envolés les jeune athlètes du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas pour représenter la Belgique au Championnat du Monde interscolaire. L’équipe est composée de Glodi Bredo, Lucas Lentulus, Léo Lequeux, Matheo Marnette, Maurice Médart, William Theissen et Armand Zinzen de LAAJ, Anton Bernaerts de Belleflamme, Maxime Jacquemar de Cointe, Martin Randaxhe de Sprimont, Thibault Swenen de Liège Basket et Louis Chardome de Saint-Hubert. Une team qui a fière allure et qui est coachée par Jérôme Jacquemin, assisté de Dominique Piette.

Pour leur entrée en matière, les Liégeois affrontaient la République Tchèque. Une rencontre rapidement dénuée de suspens (46-21 à la pause) tant les jeunes de Liège Atlas surclassaient leurs adversaires pour remporter une probante victoire, 80-29. Les Belges enchainaient ensuite contre l’Arabie Saoudite, prenant les devants avant de contrôler les échanges pour signer une seconde victoire de rang, 81-41.

Mercredi, nos compatriotes devront encore hausser leur niveau de jeu face à la France, favorite du groupe, avant de clore la phase des poules jeudi contre le Chili. L’objectif poursuivi par les membres d’Atlas est de terminer à l’une des deux premières places de leur groupe afin de se mettre en position de briguer un podium.

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Court revers des jeunes Belgian Lions aux Pays-Bas

Les Belges se sont inclinés 61-54 chez les Bataves.

Le premier quart était accroché et défensif et se soldait sur un score de totale parité, 12 partout. Le second quart était à l’identique mais voyait les locaux virer en tête à la pause, 26-25. A la reprise, Van Den Eynde et ses coéquipiers parvenaient à passer devant avant que les Bataves n’inversent la tendance pour faire 48-40 à la demi-heure. Les Belges tentaient de revenir dans la dernière ligne droite mais devaient s’avouer vaincus, 61-54. Les Lions affronteront à nouveau les Pays-Bas ce mercredi, cette fois à Courtrai.

« Les joueurs ont prouvé qu’ils avaient le niveau pour évoluer dans cette division »

Les Spadois de Michel Pluys ont réussi leur baptême du feu en R2.

Mich, que retiens-tu de cette première saison en deuxième régionale ?

Beaucoup de positif. Nous nous sommes relativement vite adaptés au rythme de la division. Notre force collective offensive fut performante et les joueurs ont montré qu’ils avaient le niveau pour évoluer en R2.

Quel bilan fais-tu de cette saison ?

Six victoires au premier tour, six au deuxième… Pour des montants, c’est plus que correct. Personne ne nous voyait à cette place.

Quels furent les moments forts de ces dix derniers mois ?

Notre première victoire, en plus chez le leader du moment, à Linthout, a été sans aucun doute un déclencheur. Les derbies sont aussi des matchs spéciaux lors desquels nous ne nous en sommes pas mal sorti avec un trois sur six.

Quel est ton meilleur souvenir ?

L’état d’esprit du groupe qui fut exemplaire tout au long de la saison, l’envie, la solidarité et surtout le plaisir de voir une bande de potes évoluer ensemble.

« J’ai toujours apprécié jouer pour un public chaud »

Les Comblinois se renforcent en vue de la prochaine saison.

Si les dirigeants comblinois ont opté pour la continuité pour la prochaine saison, quelques solides gaillards dont Donovan Walasiak viennent tout de même renforcer l’effectif. « Je perçois le club comme une structure qui se développe d’année en année et devient de plus en plus performante. Le club a un public chaud qui soutient l’équipe avec beaucoup de ferveur et personnellement, j’ai toujours apprécié jouer avec un public chaud. J’espère que ce sera encore le cas l’année prochaine », a confié Walasiak sur les réseaux sociaux du Mailleux avant de dévoiler les raisons de son arrivées à Comblain. « Mes motivations sont évidemment sportives et l’idée de rejoindre une équipe très compétitive est attirante. Les objectifs du club et l’idée de viser toujours plus haut chaque saison sont également des approches que j’apprécie beaucoup. »

« Il avait décidé de devenir agent au Secret Service »

La carrière de Mike Malone aurait pu suivre une toute autre trajectoire.

Avant de faire de conduire Denver au titre la saison passée, Mike Malone a officié du côté de Sacramento d’où il fut débarqué sans ménagement. Pourtant, tous les observateurs s’accordent à dire que le coach des Nuggets joue un rôle clé dans la réussite de la franchise de « High Mile City ». « Je suis impressionné par le coaching de Michael, ses matchups et sa manière d’utiliser son banc. Il est là depuis cinq ans et chaque année, il s’améliore comme entraîneur. Il contrôle ses émotions. Le succès de l’équipe est le reflet du coaching. Il sait que lorsque le match va se jouer, il doit s’appuyer sur Murray et Jokic avec un pick-and-roll en haut. C’est très difficile à défendre. Vous avez Murray qui sort pour un tir à 3-points et si Jokic s’écarte, il sera ouvert pour un tir à 3 points. Il l’a compris et ses remplacements sont également très bons » confie son papa – qui fut également coach en NBA – à NBA.com.

La suite est encore plus savoureuse. Le paternel révèle que la carrière de sa progéniture aurait pu être toute autre. « Je voulais juste qu’il se marie et qu’il ait des enfants. Mais après être sorti de l’université, il vivait avec nous quand j’étais aux Pistons, et il a reçu un appel de Greg Kampe, le coach de l’université d’Oakland à Detroit. Il lui proposait d’être bénévole dans son staff. Michael aidait à nettoyer la salle, et parfois Barry Sanders (légende du foot US) débarquait et ils faisaient des un-contre-un. C’est là qu’il a décidé de devenir agent au Secret Service » avoue Brendan Malone. « Il a passé les examens physiques et psychologiques, et il a réussi Mais avant cela, il avait envoyé une lettre à plusieurs entraîneurs, et le premier coach à avoir répondu était Dean Smith, qui ne lui proposait rien. Michael était à deux semaines de rejoindre les casernes lorsque Pete Gillen, le coach de Providence, a appelé à la maison. Je pensais qu’il voulait me parler, mais Pete me dit qu’il veut parler à Michael. Il lui proposait un poste, et Michael n’a pas intégré le Secret Service. »

Crédit photo : NBA

Carton plein pour les Bonhomme… et Sprimont !

En R2 Dames, Aude Bonhomme est élue Joueuse de l’année et Jean-Roch Coach de l’année. Ils complètent la moisson réalisée par les Sprimontois aux Awards de l’AWBB.

Avant le coup d’envoi du match amical entre les Belgian Lions et la Côte d’Ivoire, l’AWBB remettait ses awards. Dans la famille Bonhomme, le succès fut au rendez-vous, Aude étant choisie comme Joueuse de l’année et Jean-Roch comme Coach de l’année. Deux trophées qui viennent s’ajouter à ceux glanés par Thomas Castagne et Nicolas Franck comme Joueur et Coach de l’année en R1. « Ils portent aujourd’hui haut les couleurs et les valeurs de notre club. Bien entendu sans leur team respective rien n aurait été possible! Et cette récompense individuelle est aussi celle d’un collectif, d’un projet », a réagi le club sprimontois sur les réseaux sociaux.

Les Cats ont les JO en ligne de mire

Cet été s’annonce exaltant pour les Belgian Cats qui visent une médaille à Paris.

Championnes d’Europe en titre, les Belgian Cats aborderont les Jeux Olympiques parisiens sans pression mais avec de vraies ambitions. Face aux meilleures nations mondiales, les Belges ont des arguments à faire valoir et ne visent rien d’autre qu’une médaille. Pour cela, la chance aura aussi son mot à dire tant croiser l’ogre américain avant la finale risque de contrarier les espoirs belges.

Dans le cadre de leur préparation, les Cats disputeront deux matchs amicaux à Courtrai à la fin du mois de juin face à des adversaires d’un excellent calibre. Le 28, Meesseman et ses coéquipières défieront la Chine. Deux jours plus tard, ce seront les rivales serbes qui croiseront le fer avec nos compatriotes.

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Crédit photo : FIBA