Alleur et les States : une sacrée connection

Pour réussir aux Etats-Unis, mieux vaut être passé par le RBC Alleur.

Parmi les figures de proue du basket belge figurent deux Liégeois qui se sont déjà illustrés aux States : Julie Allemand et Ajay Mitchell. Les deux pépites possèdent la particularité d’évoluer au même poste – à la distribution – et d’avoir fait une partie de leurs classes dans le même club, Alleur.

Ainsi, le club de l’emblématique Président Trinon peut se targuer d’avoir deux anciens éléments draftés dans les meilleures ligues du monde : la WNBA et la NBA. Une sacrée fierté et la preuve d’un travail de formation d’excellente qualité.

Historique : Ajay Mitchell drafté à la 38ème place par le Thunder d’Oklahoma City !

Le meneur liégeois a été sélectionné par l’ambitieuse franchise d’OKC.

Quelle magnifique soirée a vécu Ajay Mitchell ce jeudi. Le meneur liégeois est devenu le troisième belge drafté après Axel Hervelle et Toumani Camara. En outre, en étant sélectionné à la trente-huitième position, l’ancien pensionnaire d’Haneffe, d’Alleur, de Liège Basket et du Centre de formation AWBB est le Belge choisi le plus haut à la draft NBA ! Une magnifique récompense pour ce meneur scoreur talentueux qui a déjà fortement convaincu en Belgique avec Limburg et lors de ses trois saisons en NCAA avec les Gauchos de Santa Barbara.

En étant sélectionné au second tour, Ajay Mitchell ne dispose pas de facto d’un contrat garanti mais a toutes les qualités pour que les dirigeants d’OKC le considèrent pleinement dans leur processus de développement. Au Thunder, le Liégeois rejoint une franchise ambitieuse derrière son leader SGA et qui a déjà démontré sa capacité à construire intelligemment et à polir et développer ses pépites. Un environnement idéal pour Ajay Mitchell, loin des risques de tomber dans une franchise dysfonctionnelle, qui ne sera pas totalement dépaysé dans l’Etat des tornades puisque le Liégeois Valentin Moniquet y officie comme préparateur sportif.

Après avoir brillé en Belgique et en NCAA, Ajay Mitchell va pouvoir poursuivre son rêve et son évolution dans la meilleure ligue du monde. Bravo !

Crédit photo : USBG

« Nous avons réussi à créer un gros collectif en peu de temps »

En Chine, Martin Randaxhe et ses coéquipiers du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas représentent fièrement la Belgique.

Pour la troisième fois, les basketteurs du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas ont embarqué pour la Chine pour y disputer le Championnat du Monde Interscolaire. Et pour la première fois en une dizaine de participations, les Liégeois ont réussi à se qualifier pour le Top 8 de la compétition en remportant trois victoires – contre la République Tchèque, l’Arabie Saoudite et le Chili – en quatre rencontres, ne s’inclinant que contre leurs voisins français.

« Notre premier tour est bon », sourit Martin Randaxhe. « Nous avons réussi notre objectif de nous qualifier pour les quarts de finale et pouvoir jouer pour les places un à huit. Nous avons réussi à créer un gros collectif en peu de temps et c’est cela qui a fait la différence. »

Trois victoires et une seule défaite, les Belges peuvent être fiers de leur premier tour et ambitieux pour la suite de la compétition. « Nous avons juste perdu contre la France mais nous savions que c’était le gros morceau du groupe », rappelle le meneur de Sprimont. « Notre prochain objectif est désormais de profiter un maximum de l’expérience que nous sommes en train de vivre. Et, évidemment, nous allons encore tout donner pour gagner le maximum de matchs. »

Nouveau court revers contre les Pays-Bas pour les jeunes Lions

Avec une sélection rajeunie, les Lions se sont à nouveau inclinés de peu contre les Pays-Bas.

Quelques jours après s’être inclinés de peu aux Pays-Bas, les Lions retrouvaient les Bataves à Courtrai pour un dernier match amical. Avec une sélection rajeunie pour l’occasion, les Belges ont à nouveau perdu de peu face au voisin hollandais, 54-57. Malgré le scoring de Ledegen (12 points) et Vanderhaegen (11) et une défense bien en place, nos compatriotes sont tombés un rien trop courts face aux Bataves. Un revers qui s’explique en partie par un second quart dans lequel les Belges ne sont parvenus qu’à inscrire trois petits points seulement, après avoir pourtant pris l’avantage dans le premier quart-temps. Ce stage de l’équipe nationale se conclut sur une courte défaite mais nul doute que Dario Gjergja peut se montrer satisfait d’avoir vu à l’oeuvre la classe biberon de la Belgique.

Crédit photo : Philippe Collin

Ajay Mitchell rejoindra-t-il Toumani Camara en NBA ?

La tension monte avant le second tour de la draft prévu ce jeudi soir. Le meneur liégeois a de grandes chances d’être sélectionné par une franchise NBA et d’inscrire son nom en lettres d’or dans le livre de basket belge.

Après trois années passées en Californie à défendre les couleurs de l’université de Santa Barbara, Ajay Mitchell a logiquement inscrit son nom à la draft NBA. Si le meneur liégeois n’a pas pu guider ses troupes vers la March Madness pour sa dernière année en NCAA, il compilait tout de même 20 points, 4 rebonds, 4 passes décisives et 1 interception avec les Gauchos cette saison. Des statistiques ronflantes qui ont éveillé la curiosité des scouts NBA.

Le premier tour de la draft a eu lieu mercredi soir et a vu deux Français être choisis aux deux premières places. Le second tour aura lieu ce jeudi soir et la pépite belge est attendue entre la 35e et la 50e place selon de nombreux médias US. Les chances sont donc bien réelles de voir le fiston de Barry Mitchell rejoindre Toumani Camara sur les parquets de la grande ligue dès la saison prochaine.

Crédit photo : USB

« Une aventure extraordinaire »

Pour la première fois en une dizaine de participations, les jeunes du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas se sont qualifiés pour le Top 8 du Championnat du Monde Interscolaire qu’ils disputent actuellement en Chine. Le coach Jérôme Jacquemin analyse ce premier tour conclu avec un beau bilan de trois victoires en quatre matchs.

Jérôme, comment analyses-tu cette première phase du Championnat du Monde conclue par trois victoires en quatre matchs ?

Au Championnat du Monde Interscolaire, il n’est jamais aisé de se projeter tant le niveau peut être hétéroclite lors des phases de poules. Généralement, il y a au moins deux équipes inaccessibles, majoritairement constituées de joueurs évoluant dans les équipes nationales. Cette année, hormis la France qui était largement supérieure, le tableau était plus ouvert pour nous. Nous avions un coup à jouer et les joueurs ont répondu présents.

Quelles sont vos ambitions pour la suite ?

La qualification pour le Top 8 est une première pour nous en une dizaine de participations. L’objectif est donc largement atteint. Nous avons désormais l’assurance de ne rencontrer que des « grosses équipes » jusqu’au bout, ce qui sera ultra bénéfique pour nos élèves. Toutefois, au-delà du magnifique résultat sportif, nous avons surtout la chance de vivre une aventure extraordinaire avec les gamins. Ils ne sont pas prêts d’oublier ce qu’ils vivent ici…

Elias Lasisi de retour en Belgique !

L’ancien Ostendais rejoint Kevin Tumba à Anvers.

Après avoir attiré Kevin Tumba, les Giants frappent un nouveau grand coup sur le marché des transferts en s’assurant les services d’un autre joueur belge d’élite : Elias Lasisi. L’ancien Ostendais, évoluait depuis 2019 en Allemagne. A 32 ans, Lasisi apportera son punch, son scoring et son expérience à une équipe anveroise qui rêve d’enfin détrôner les Côtiers.

Crédit photo : Philippe Collin

« J’ai vraiment gagné en expérience et en maturité »

Basile Malempré, frère du meneur de Comblain Tom Malempré, a bouclé avec brio sa seconde année à la Clearly University où il combine études et golf à haut niveau. Avant de repartir dans le Michigan, il fait le bilan de cette aventure et de son nouveau rôle d’ambassadeur pour Sports and Study USA.

Basile Malempré vient de boucler sa deuxième année dans le Michigan, à la Clearly University, où il combinait études et golf. « Cette deuxième année fut encore meilleure que la première car je connaissais mieux le campus, la vie sur place, les autres étudiants et les coachs. Cela m’a permis d’encore mieux m’organiser pour m’entrainer », sourit celui qui a décroché un diplôme en Business Management. « Durant la première partie de saison, avec l’équipe, nous avons remporté deux tournois. Ce sont de beaux souvenirs, tout comme le stage en Floride. »

Sur les greens américains, ce jeune Liégeois a continué sa progression, peaufinant inlassablement son jeu. « Je remarque une évolution et pas que dans mon swing. J’ai vraiment gagné en expérience, en maturité », analyse-t-il. « J’ai eu la chance de pouvoir collaborer avec un coach mental et cela aide énormément pour le sport de niveau. »

Dans le pays de l’Oncle Sam, Basile a rapidement retrouvé ses marques. « Si au début la barrière de la langue a pu être un frein, j’ai vite apprécié mon expérience américaine. J’adore la mentalité des gens là-bas. Ils sont super accueillants et c’est très facile de s’intégrer. En outre, j’aime beaucoup le côté très méritocratique où on nous encourage à bosser dur pour réaliser nos objectifs », explique-t-il.

Revenu en Belgique pour la période estivale, celui qui a fait ses gammes à Gomzé repartira outre-Atlantique pour une troisième année. « Je vais pouvoir à nouveau combiner les études et le golf – ce qui serait impossible en Belgique à ce niveau-là – et retrouver une chouette équipe et un coach qui a pleine confiance en moi », sourit-il.

En parallèle de son cursus scolaire, Basile souhaite mettre son expérience au service d’autres sportifs qui rêvent des States. Pour cela, il a rejoint Patrick Hanauer chez Sports and Study USA. « Mon job est de repérer de jeunes athlètes talentueux, de leur expliquer mon parcours et de les envoyer chez Patrick qui se chargera de leur trouver une bourse pour partir aux Etats-Unis », précise-t-il. « Sans un ‘agent’, c’est très difficile de décrocher une bourse dans une université américaine. » Et de conclure : « Cela m’enthousiasme de partager ma passion et mon vécu avec d’autres européens. »

Plus d’infos : Sports et études aux États-Unis (sportsandstudyusa.com)

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« Mission accomplie »

Après le revers contre la France, les jeunes d’Atlas ont parfaitement rebondi en prenant la mesure du Chili pour se qualifier pour le Top 8 du Championnat du Monde interscolaire.

Comme les Diables Rouges, les jeunes d’Atlas se sont qualifiés pour les matchs à enjeux de la compétition dans laquelle ils sont engagés. Mais contrairement aux footeux, les Liégeois l’ont fait avec la manière : par une victoire.

Après avoir largement dominé la République Tchèque et l’Arabie Saoudite, les élèves du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas avait mordu la poussière contre la France, favorite du tournoi. L’équation était simple pour les troupes de Jérôme Jacquemin : il fallait battre le Chili pour décrocher un ticket pour les huitièmes de finale. « Mission accomplie », souligne Yvan Fassotte sur les réseaux sociaux après la probante victoire des Belges contre les Chiliens, 66-42.

Avec trois victoires en quatre rencontres, les Liégeois ont brillé en Chine et peuvent raisonnablement se montrer ambitieux pour la suite de la compétition après avoir réussi à se hisser dans le Top 8 pour la première fois de leur histoire.

« Le tir le plus difficile à défendre au basket »

Richard Hamilton fut le coéquipier de Michael Jordan à Washington. Une cohabitation qui a permis au futur vengeur masqué de Detroit d’étoffer sa panoplie offensive.

Richard Hamilton a joué aux Bulls mais c’est aux Wizards qu’il fut le coéquipier de MJ lors du second come-back de la légende. Une association qui a permis à RIP d’étoffer sa panoplie offensive et de devenir le joueur qu’il est devenu à MoTown.

« Les gens regardent mon jeu à mi-distance et disent que j’ai été l’un des meilleurs de tous les temps, mais une grande partie de ça vient du fait que je me suis entraîné avec MJ » explique-t-il au Bleacher Report. « Je me souviens d’une fois où je jouais contre lui, il a fait deux dribbles vers le panier et s’est arrêté pour prendre un pull-up. Il m’a alors dit : « Rip, ajoute-ça à ton jeu. C’est le tir le plus difficile à défendre au basket ». Les défenseurs reculent et ils ne peuvent pas revenir pour contrer. Donc quand les gens me demandent comment j’ai fait pour que mon tir à mi-distance soit aussi bon, je réponds que c’est grâce aux coups de main de Michael Jordan, l’opportunité d’être avec lui pendant les deux ans où j’étais à Washington.«