« Le Fab Five devrait être au Hall of Fame »

Dès le lycée, Chris Webber épatait déjà la galerie. De quoi le conduire tout droit au Hall of Fame?

Dès le lycée, Chris Webber se distinguait. « Il faisait ce spin move pour monter au dunk. Kemp et Shaq, puis tous ces gars, faisaient ce spin move à quelques mètres du cercle et attrapaient la passe lobée, et lui le faisait depuis tellement jeune, il faisait déjà ça au lycée. C’était fou. Un super footwork et un parfait timing. Il n’avait pas peur d’attaquer le cercle et si vous vous mettiez sur son chemin, il vous dunkait dessus » se rappelle Jalen Rose. « Lorsque nous étions au collège, il était un joueur sans poste précis. Il était plus grand que tous les autres, plus costaud que tous les autres, et il avait plus de skills que quelqu’un de sa taille et de sa stature. Donc il faisait des coast-to-coasts et allait dunker à 13-14 ans lorsqu’il jouait pour Temple Christian. Les gens étaient là : ‘Oh, ok, il peut faire ça.’ Puis les gens disaient : ‘Contre qui est-ce qu’il fait ça ?’ Quand il est arrivé en high school il faisait ça contre tout le monde. Il bossait sur tous les skills et c’est pour cela qu’il est devenu un intérieur très polyvalent. »

A l’Université, Webber et Rose firent partie de Fab Five de Michigan – deux finales NCAA perdues- dont la hype était énorme. Ensuite, Webber fit notamment les beaux jours des Kings qui pratiquaient un superbe style de jeu. « Webb ne devrait pas se faire de souci à ce sujet, il entrera au Hall of Fame. Et c’est bien mérité. C’est le basketball Hall of Fame, donc il y sera. Rien que pour l’impact qu’il a eu avec le Fab Five, car le Fab Five devrait y être. Et même si vous preniez seulement sa carrière en high school et en pro il devrait y être » conclut Rose.

Gros transfert à Comblain !

Les Comblinois se renforcent grâce à l’arrivée de Maxime Depuydt.

Après une première saison plus que réussie en TDM1, les Comblinois aborderont cette saison de la confirmation avec deux grands défis à surmonter : quitter leur emblématique enceinte pour évoluer à Hamoir et surmonter le départ à la retraite du légendaire François Lhoest.

Pour parvenir à de nouveau tutoyer les sommets, les dirigeants du Mailleux ont opté pour la stabilité de l’effectif, tant au niveau des joueurs que d’un coaching staff qui a fait ses preuves. Un noyau renforcé par deux arrivées de qualité, celles de Donovan Walasiak et de Gaël Hulsen. Mais les dirigeants comblinois – confirmant ainsi leur excellente vision – ont décidé d’ajouter un nouvel élément, et pas le moindre à leur roster, Maxime Depuydt.

Très à son avantage sous le maillot de Liège Basket et avec les Belgian Lions 3×3 à la dernière Coupe du Monde, l’ailier devrait s’épanouir dans le style de jeu prôné par Ludovic Humblet. Avec ses qualités offensives, son shoot meurtrier et son sens du collectif, Depuydt est un renfort de choix pour un groupe qui jouera – nous en mettons la main eu feu – à coup sûr les premiers rôles en TDM1 pour cette nouvelle saison qui approche à grands pas.

Crédit photo : BC Mailleux Comblain

« Notre apéro commun avec Wanze au comité de discipline »

Fred Carton fait le bilan de cette saison 2023-2024 que les Capellois ont conclue avec quinze victoires en première provinciale.

Fred, que retiens-tu de cette saison au sein de l’élite provinciale avec Henri-Chapelle ?

Je retiens cette formidable ambiance dans le groupe et la solidarité de l’équipe dans les moments les plus difficiles comme les blessures et l’exclusion de Fabrice Leemans. Je retiens également la victoire à Saint-Louis à sept après avoir compté plus de vingt points de retard et la victoire contre l’Etoile, de nouveau à sept et au caractère.

Comment analyses-tu votre bilan sportif qui se chiffre à quinze victoires en vingt-six matchs ?

Il aurait pu être meilleur. Nous avons perdu plusieurs matchs au premier tour suite à des blessures qui ont complètement déséquilibré l’équipe. Notre deuxième tour était excellent jusqu’à notre forfait, qui reste une énigme. Nous nous sommes retrouvés avec trois points de moins et la dynamique positive fut brisée. Nous n’avions alors plus rien à jouer.

Quels furent les moments forts de cette saison 2023-2024 ?

Les différentes victoires, nos jeudis de folie, les après-matchs incroyables tant dans la victoire que dans la défaite, ce dont nos amis peuvent témoigner. Et puis, comment passer à côté de notre apéro commun avec Wanze au comité de discipline (rires) ?

Quel est ton meilleur souvenir de ces dix derniers mois ?

Je garderai en mémoire notre dernier match où nous avons pu mettre en valeur quatre monuments du basket verviétois : Benjamin Viellevoye, Jérôme Thelen et Roland Delhaes côté capellois, Yohan Riga côté Buffalos. Et à titre plus personnel, d’avoir pu fêter mes cinquantes ans avec mes différentes équipes qui n’ont pas hésité à venir s’encourager malgré la distance entre les clubs.

Crédit photo : DR

« L’énergie transmise par les festivaliers est tout simplement indescriptible »

Gros succès pour les Ardentes 2024, une édition dans laquelle des Liégeois se sont illustrés.

Pendant quatre jours, Liège fut l’épicentre du monde avec une nouvelle édition des Ardentes haute en couleurs malgré une météo trop peu estivale. Les abords de la Cité ardente ont vibré grâce à un line-up ultra chargé et des artistes de renommée mondiale. Avec des stars du hip-hop US et français, les Ardentes ont confirmé être le plus gros festival de musique urbaine en Europe pour le plus grand bonheur des milliers de festivaliers guère refroidis par la drache et la boue. Gradur, CEE, Hamza, Booba, et d’autres pointures ont envoyé du lourd avant que Nicki Minaj ne boucle ces Ardentes 2024 avec un show à l’américaine, le jour de la fête nationale… française.

Si de grosses vedettes ont mis le feu sur les différentes scènes, d’autres artistes émergents comme Absolem ou Clelio ont su tirer leur épingle du jeu, à l’instar d’Olivier Macfly, deejay bien connu à Liège. Après avoir pratiqué le piano jusqu’à ses 14 ans, ce Liégeois fier de l’être s’est orienté avec succès vers la musique électronique, jouant dans plusieurs clubs de la région et formant ensuite un duo avec Greg Jossa avec qui il tourna pendant plus de dix ans. Les deux comparses furent d’ailleurs résidents pour les Diables Rouges, se produisirent à Saint-Tropez et Ibiza et dans de nombreux clubs et festivals. Depuis quelques années, Olivier Macfly s’est davantage orienté vers la musique urbaine, mood musical n°1 à Liège, et a enflammé le Wallifornia Stadium des Ardentes.  « C’était incroyable », s’enthousiasme celui qui est résident à La Prova, au Odds Sport ainsi qu’au Vibes. « L’énergie transmise par les festivaliers est tout simplement indescriptible. »

Aussi à l’aise derrière les platines que sur les parquets où il est un des jeunes coachs les plus réputés de Belgique, Olivier a pleinement savouré l’expérience. « Ce fut une collab’ avec le club de Visé qui a fonctionné à merveille pour une session basket avec des joueurs professionnels et puis un deejay set. C’était le kif », sourit-il. « Cela restera un souvenir indélébile. Pouvoir jouer dans un des plus gros festival hip-hop c’est déjà ouf, mais encore plus en tant que Liégeois. »

Crédits photos : avec l’aimable autorisation d’Olivier Macfly

« LeBron est le dictateur de la NBA »

Eloigné des parquets, Enes Kanter, devenu citoyen américain sous le nom d’Ene Kanter Freedom pour échapper à une parodie de justice en Turquie, reste un observateur avisé de la NBA et n’a pas hésité, sans langue de bois, à envoyer quelques scuds en direction de LeBron James.

« Bronny est peut-être un bon gars, mais il n’est pas assez bon pour jouer en NBA. S’il a été drafté, c’est grâce à LeBron. Si JJ Redick est le coach, c’est grâce à LeBron. Je vais vous dire quelque chose quand même : aucun autre joueur ne veut venir jouer avec LeBron. Les free agents comme Klay Thompson, DeMar DeRozan, Jonas Valanciunas ne sont pas venus. Ils savent que là-bas tout tourne autour de LeBron. Ils savent qu’ils n’auront aucune influence« , a-t-il déclaré à Fox News. « Prenez Russell Westbrook. Il était l’un des meilleurs joueurs de la NBA. C’était littéralement un MVP. Quand la saison avec lui a été un échec, LeBron a essayé de trouver un joueur à blâmer et ça a été Russell Westbrook. Ce n’est pas un bon coéquipier. Il tire les ficelles et essaye de contrôler la narration. Si vous avez une discussion avec les autres joueurs en NBA, personne ne veut jouer avec lui. Je me suis battu toute ma vie contre des dictateurs. Donc quand j’en vois un, je le sais. LeBron est littéralement le dictateur de la NBA. Il contrôle les médias et la narration. Si tu vas contre son plan, tu seras tradé. Tout le monde le sait. »

Encore une grosse perf’ pour Ajay Mitchell !

Nouvelle performance de choix pour Ajay Mitchell à Las Vegas.

Le petit prodige belge continue de performer à haut niveau. Dans la capitale du jeu, le Liégeois montre qu’il en a, du jeu ! Avec 21 points à 8 sur 14 aux tirs et 5 passes décisives, le jeune meneur termine avec la meilleure évalutation (22) du Thunder dans la défaite contre Miami, 73-102.

Après Salt Lake City, Ajay Mitchelle continue d’épater dans ces Summer Leagues et de justifier la confiance placée en lui par l’excellent staff d’OKC.

Crédit photo : OKC Thunder

Les Autraliens titillent les Américains

Les Américains ont soufflé le chaud et le froid contre l’Australie.

Face aux Australiens, Edwards (14 points et 4 rebonds), Tatum (7 points, 4 rebonds et 5 passes), Embid (10 points et 5 rebonds) et leurs coéquipiers prenaient rapidement l’ascendant. Davis (17 points et 14 rebonds) faisait un chantier en sortie de banc et l’écart augmentait au fil de la partie. Les protégés de Steve Kerr comptèrent même jusqu’à 23 points d’avance au milieu du troisième quart-temps avant que les Aussies ne réduisent le score à 76-61 à la demi-heure. Dans le dernier quart, Giddey (17 points, 8 rebonds et 7 assists), Landale (20 points, 7 rebonds et 6 passes décisives) et les Australiens poussaient les Américains dans leur retranchements et il fallait bien deux bombes dans le corner d’Haliburton (6 points et 2 assists) pour assurer la victoire à Team USA, 98-92.

Crédit photo : Philippe Collin

« Le club de ma vie »

Juan Carlos Navarro revient sur sa relation avec le Barça et son passage aux Memphis Grizzlies.

Pour Gigantes, Juan Carlos Navarro est revenu sur son passage aux Grizzlies. “Fondamentalement, je voulais essayer. D’une certaine manière, me prouver que je pouvais aussi jouer là-bas sans problème. Ce fut une expérience que je ne regrette pas du tout, même si ce type de basket ne m’attire pas autant que celui en Europe. Ici, dans chaque match, vous jouez quelque chose, et plus encore avec le format actuel de l’Euroleague. Là-bas tout fait partie d’un spectacle, très bien monté d’ailleurs, mais dans lequel si votre équipe ne gagne pas, rien ne se passe. C’est une autre culture. Ni meilleure ni pire, différente » a-t-il expliqué. Rookie déjà âgé à l’époque, la « Bomba » tournait tout de même à plus de dix points par match.

Mais dans la mémoires des puristes, Navarro et son fameux tir en cloche est indissociable de Barcelone. « Je pense que la relation que j’ai eue avec le Barça, et qui j’espère se poursuivra pendant de nombreuses années, est une relation de dépendance mutuelle. Ils m’ont beaucoup donné et je leur ai aussi donné beaucoup. C’est le club de ma vie et pendant toutes ces années j’ai pu apprécier le basket au plus haut niveau. Les mauvais moments que nous avons vécus, qui ont été quelques-uns lors de ma dernière étape, seront vite oubliés et seuls les bons seront retenus, qui, heureusement, ont également été nombreux » a approfondi l’Espagnol.

Nikola Jokic s’amuse (encore) avec Rudy Gobert

Le Meilleur défenseur de l’année s’est à nouveau fait rouler dans la farine par Nikola Jokic qui a conduit la Serbie à une victoire contre la France en match de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris.

Si Rudy Gobert a glané son quatrième trophée de Meilleur défenseur de l’année pour récompenser la belle saison des Timberwolves, il éprouve pourtant toujours autant de mal pour contenir les pivots les plus dominants de la planète. Face à la Serbie, l’intérieur français a de nouveau éprouvé de sérieuses difficultés pour défendre sur Nikola Jokic. Le triple MVP a compilé 20 points et 12 rebonds contre Gobert (3 points et 3 rebonds) et poussé le Frenchie a commettre des fautes.

Malgré des prestations satisfaisantes de Wembanyama (14 points et 10 rebonds) et Yabusele (12 points), les Français ont souffert face à la dureté physique et à l’intensité insufflée Bogdanovic (15 points) et ses coéquipiers, s’inclinant 67-79. Un second revers après celui concédé contre l’Allemagne qui ne rassure pas les supporters tricolores à l’approche des Jeux Olympiques.

Crédit photo : FIBA

Four in a row pour les Cats en Belgique

Quatrième victoire de rang en Belgique pour les Belgian Cats. Emmenées par d’excellentes Meesseman et Mununga, les Belges ont dominé le Canada 81-51.

Pour leur dernier match de préparation sur le sol belge, les Belgian Cats recevaient le Canada à Charleroi. Au Pays Noir, les Canadiennes n’ont guère vu la lumière du jour, rapidement distancées, 36-28 à la pause. Toujours sans Julie Vanloo et Julie Allemand, les Belges s’en remettaient à leur excellente défense ainsi qu’à Emma Meesseman (20 points, 7 rebonds et 7 assists), véritable dépositaire du jeu noir-jaune-rouge, ainsi qu’à Bethy Mununga (15 points et 7 steals), de plus en plus importante dans le dispositif de Rachid Meziane, pour creuser encore davantage l’écart en seconde période. Les Cats s’imposaient 81-51, empochant une quatrième victoire consécutive avant deux autres matchs de préparation les 19 et 21 juillet à Reims contre la Chine et le Japon.