Le Spirou hérite du Sporting Portugal

Les adversaires du Spirou et de Limburg en FIBA Europe Cup sont connus.

Tirage relativement clément pour le Spirou Charleroi en FIBA Europe Cup. Pour leur retour sur la scène européenne, les Carolos évitent les mastodontes de la compétition et affronteront, lors du tour de qualification, le Sporting Portugal.

Les Limbourgeois de Limburg United sont, eux, directement qualifiés pour les phases de poules où ils retrouveront le PAOK, Porto et Szolnaki.

Crédit photo : Philippe Collin

« Quelle différence d’intensité entre le premier et le second tour ! »

Nicolas Paulus fait le bilan de la saison particulière vécue avec les promus de Wanze en première provinciale.

Nico, que retiens-tu de cette saison 2023-2024 ?

Ce qui m’a choqué en P1, c’est la différence d’intensité entre le premier et le second tour. Au premier tour, chaque semaine, c’était la guerre. Nous avions eu du mal, chaque équipe jouait le championnat à fond. C’était digne de la régionale. Au second tour, entre les équipes condamnées depuis longtemps, les équipes sauvées depuis longtemps qui savent qu’elles ne vont pas s’inscrire en Playoffs et les équipes en manque de joueurs pour diverses raisons, c’était souvent moins intense que la P2 – même si le talent était quand même là – dont nous étions sortis la saison précédente.

Comment analyses-tu votre bilan sportif ?

Ce fut une saison réussie compte-tenu de toutes les difficultés que nous avons rencontrées. Nous avions décidé de ne pas modifier notre effectif par rapport à la saison du titre en P2 et lorsque nous fûmes à un sur six et avec des blessés, nous le regretâmes un peu. Nous avons vite perdu notre coach. Personnellement, pour ce que j’ai joué avec mon genou récalcitrant, je n’ai jamais pu apporter ce que j’aurais voulu… Mais nous n’avons pas lâché. Nous avons cru en nous, nous savions que nous avions accroché 95% des matchs que nous avions perdu en jouant mal et peu collectif. Il nous manquait un déclic et d’une certaine manière, la démission de Tom Content et la venue soudaine de Matthias Scholz l’a apporté. Nous avons pris une autre envergure collective et c’est sur cette base que nous devrons construire la saison prochaine.

Quels furent les moments marquants de ces dix derniers mois ?

Il y en a eu beaucoup, des positifs comme des négatifs. Collectivement, le match aller contre Grâce-Hollogne fut impactant. Nous étions antépénultièmes à ce moment-là, notre coach venait de démissionner, nous allions chez les troisièmes avec notre nouveau coach qui n’avait repris le navire que depuis trois jours… Nous y sommes allés les armes à la main et avons réussi à faire déjouer les Buffalos grâce à une défense et une détermination de fer. Ce fut le tournant de notre saison ! Au-delà de ça, chaque dunk d’Hugo Riga est un moment fort et, chaque saison, il en fait davantage.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de l’exercice écoulé ?

D’un point de vue personnel, ce fut une saison très compliquée. Dès le premier match amical en août, je me suis reblessé au genou et j’ai dû subir une première séance de PRP. Je suis revenu en octobre, nous étions au fond du trou collectivement, je n’arrivais pas à développer mon jeu mais nous avons quand même fini par gagner un peu avant que je me reblesse au genou fin novembre, devant subir une deuxième séance de PRP. Je ne suis revenu qu’en avril quand tout était fini. Je crois que mon « meilleur » souvenir, c’est que malgré ce parcours personnel difficile, la solidarité et l’ambiance dans l’équipe furent toujours au top. Aussi, ce fut un plaisir de voir l’équipe petit à petit se révolutionner elle-même, trouver des solutions et décrocher un bilan finalement très bon, malgré les six matchs perdus sur la dernière action. Je retiendrai aussi la dernière de Dylan Saive – et la fête qui a suivi – qui, hormis pour sa défense (rires), nous manquera terriblement tant au niveau humain qu’au niveau basket. Il en va de même pour Lucien « Lulu » Lhonnay.

Crédit photo : Paulus

Emma Meesseman, symbole d’une Belgique qui gagne avec humilité

Emma Meesseman portera le drapeau belge lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.

Ce vendredi 26 juillet marquera le début des Jeux Olympiques de Paris. Pour la traditionnelle cérémonie d’ouverture, les délégations défileront non pas dans un stade comme de coutume mais bien sur la scène à bord de barques !

Les deux athlètes désignés pour porter le drapeau belge sont connus, il s’agit du cavalier Jérôme Guéry et de la basketteuse Emma Meesseman qui succède, pour les femmes, à l’heptathlète Nafi Thiam. Une jolie consécration pour la meilleure basketteuse européenne de ces dix dernières années, totalement légitime pour brandir dans le ciel notre drapeau noir-jaune-rouge.

Depuis le début de son incroyable carrière, celle qui a tout gagné en Europe et aux Etats-Unis a toujours favorisé notre équipe nationale avec laquelle elle a été sacrée championne d’Europe l’été dernier. Basketteuse d’exception, Emma Meesseman est en outre une femme aux valeurs fortes et à la personnalité appréciée par tous. Elle sera une magnifique porte-drapeau, mettant en plus en avant notre sport favori.

Crédit photo : FIBA

Julie Vanloo : une saison rookie réussie en WNBA

Le meneuse belge a su tirer son épingle du jeu pour ses premiers pas sur les parquets américains.

En s’engageant avec les Washington Mystics, Julie Vanloo devenait la sixième joueuse belge à évoluer en WNBA. Rapidement, le jeune trentenaire a reçu des responsabilités suite à la blessure de Brittney Sykes. Et elle les a assumées avec 8,4 points et 5,4 passes décisives de moyenne et 11 titularisations. Si les résultats collectifs de la franchise de D. C. furent assez moyens, la combo-guard belge a prouvé qu’elle faisait partie du gratin mondial. Et arrive ainsi pleine de confiance aux Jeux Olympiques pour aider les Belgian Cats à écrire l’histoire.

Crédit photo : FIBA

« La famille basket est plus unie que jamais »

La province de Liège, terreau fertile pour la culture et le sport.

Aux Ardentes, le spectacle était autant sur scène avec la ribambelle de stars venues performer dans ce grand rassemblement devenu l’un des plus importants festivals urbains au monde mais aussi sur le tarmac avec des parties endiablées de 3×3« Depuis de nombreuses années, je travaille aux Ardentes pour aider un de mes meilleurs amis qui est un des organisateurs et programmateurs du festival », explique Maxime Mercenier, Président du RBC Visé. « Depuis le déménagement à Rocourt, l’idée est de proposer une animation basket 3×3 dans le magnifique stade extérieur situé en plein milieu du site. »

Un cadre hors du commun pour mettre en avant une discipline en plein essor. « Cette année, j’ai organisé et coordonné ce projet avec Olivier Macfly, qui officiait également comme deejay », continue Maxime. « Nous avons rassemblé un groupe d’une dizaine de personnes afin de proposer du spectacle durant quatre jours. »

Il y avait du beau monde pour taquiner la balle orange, dont de nombreux membres de la Team Liège 3×3 fondée par Olivier Troisfontaines. Le coach Ludo Humblet a ainsi pu compter sur « Oli3F » himself, Maxime Depuydt, Marjorie Carpréaux, Francis Torreborre, Stéphane Moris, Lionel Colson, Pierrick Van Den Brule ou encore Romain Bruwier et Clément Matisse. « Malgré la pluie qui nous a empêchés de jouer vendredi et un problème de terrain dimanche, les autres sessions furent une réussite totale avec une atmosphère incroyable mêlants matchs entre pros, matchs contre les festivaliers, concours de dunks et freestyles de danse improvisés. Le tout dans une ambiance de feu grâce à Macfly aux platines », sourit le Président visétois.

« Nous avons montré que la famille basket est plus unie que jamais et que nous faisons de grandes choses ensemble », ajoute-t-il. « Nous avons pu faire découvrir notre sport et la spécificité du 3×3. Le projet continuera de grandir afin de répondre aux exigences du festival qui trône au sommet de ceux de musique urbaine en Europe. » Et de conclure : « Les Liégeois peuvent être fiers d’avoir un festival de si gros calibre sur leurs terres. Quels que soient les goût musicaux de chacun, il faut profiter de cet évènement et se rendre compte de ce qui est accompli par l’équipe des Ardentes. »

Crédits photos : Orizon Photographie

« Une amélioration continue depuis deux ans »

Nicolas Gerads analyse la saison du RBC Awans en P2A.

Nicolas, que retiens-tu de cette saison en P2A ?

Globalement, nous avons livré une saison correcte. Notre parcours en Coupe n’était pas si mal et finir dans le Top 4 en championnat est correct même si j’espérais mieux vu notre deuxième tour. Je retiens surtout le groupe qui s’est formé au fil de la saison, cela s’est ressenti dans les résultats. Une amélioration qui dure depuis deux saisons et qui, je l’espère, ne va pas s’arrêter là.

Comment analyses-tu votre bilan sportif ?

Vu notre deuxième tour, je suis assez mitigé car je suis convaincu que nous aurions pu briguer la deuxième place derrière l’intouchable équipe d’Harimalia. Cependant, les Dragons d’Esneux Saint-Louis furent plus constants que nous et, malgré leur jeune âge, plus matures sur le terrains que beaucoup d’autres concurrents. Dans l’ensemble, tout le monde est à sa place mais je reste sur ma faim.

Quels furent les moments forts vécus avec ce groupe ?

Disputer tout le premier tour sans Thibaut et réussir à gagner contre Tilff sans Lionel ont sans douté créé un déclic chez certains, leur prouvant que nous pouvions briguer quelque chose sans nos pions majeurs. Cela a pu nous aider lorsque nous fûmes au complet au deuxième tour. Le plus important demeure d’avoir su former, petit à petit, un groupe proche d’être une famille. A notre niveau, c’est ce qui prime sur tout le reste.

« J’ai toujours essayé de traverser ces cycles, ces décennies en donnant tout pour le maillot »

Sixièmes et dernières olympiades pour l’emblématique ailier de la Roja, Rudy Fernandez.

Véritable légende vivante en Espagne, autant apprécié dans la péninsule ibérique que détesté dans le reste de l’Europe, Rudy Fernandez peut se targuer d’une carrière exceptionnelle, aussi bien en NBA que sur les parquets européens. Avant de prendre une retraite bien méritée, l’ailier disputera à Paris ses sixièmes Jeux Olympiques !

C’est à Athènes qu’il participa à ses premiers JO. « C’était compliqué car en 2004 j’étais très jeune, avec très peu d’expérience. J’ai vécu ma première année avec l’équipe senior, avec des joueurs de l’envergure de Pau [Gasol] ou Juan Carlos [Navarro], Roberto Dueñas, Carlos Jiménez, Felipe [Reyes] et maintenant je fais partie des vétérans qui essaient d’inculquer ce que ils m’ont inculqué en 2004. Surtout, le respect pour ce maillot, le sacrifice pour elle. J’ai toujours essayé de traverser ces cycles, ces décennies en donnant tout pour le maillot« , explique-t-il dans un long entretien accordé par Marca et rapporté par Basketeurope.

A la surprise générale, les Espagnols ont remporté le dernier championnat d’Europe. De quoi les placer parmi les prétendants à un podium à Paris ? « Non, je suis très honnête avec vous. L’autre jour, nous avons regardé un peu le match Australie-États-Unis et c’est difficile. Tout le monde met en avant les États-Unis, mais cela va être difficile car il y a de très bonnes équipes qui savent rivaliser dans ce type de tournoi. Ça va être difficile. Nous essaierons d’être l’équipe que nous sommes toujours, de donner le meilleur de nous-mêmes jusqu’au bout. Si cela n’aboutit pas, nous repartirons la tête haute. Et si nous y arrivons, nous vous réserverons peut-être des surprises« , a répondu Fernandez avant de souligner que « tout le monde et toutes les équipes le savent : affronter l’Espagne n’est pas aussi simple que le disent les statistiques ou les rankings.« 

Crédit photo : Philippe Collin

Préparation parfaite des Cats

Les Belgian Cats ont réussi une préparation parfaite et peuvent envisager les Jeux Olympiques avec de vraies ambitions.

Toute la Belgique se plaît à rêver d’une médaille olympique pour les Belgian Cats après leur triomphe lors du dernier championnat d’Europe. Pourtant, à l’entame de cette préparation, Rachid Meziane devait composer sans Julie Allemand, en pleine revalidation après sa blessure à la cheville, et sans Julie Vanloo, retenue aux USA où elle évolue en WNBA avec les Washington Mystics. Cela n’a pas empêché les Belges de remporter six victoires – dont certaines impressionnantes dans les chiffres – en autant de rencontres.

Derrière la métronome Meesseman, Delaere et Linskens ont assumé leur statut, Mununga et Lisowa montant en régime. Le collectif offensif et défensif des Cats semble toujours aussi performant et bien huilé alors que Julie Vanloo a rejoint le groupe samedi et que Julie Allemand a retrouvé les terrains contre le Japon. Tous les voyants semblent au vert pour ces Belgian Cats qui veulent continuer à écrire l’histoire du sport belge.

Crédit photo : FIBA

Jokic, Bogdanovic et les Serbes dominent la Grèce de Giannis

Duel de préparation au sommet entre la Serbie et la Grèce, deux candidats à une médaille à Paris.

Pour affronter la Serbie, les Grecs étaient privés de leur distributeur Nick Calathès. « Je n’aime pas les excuses. Tout le monde sait qui est Nick (Calathès) et ce qu’il fait pour notre équipe, mais nous avons beaucoup de joueurs qui peuvent intensifier leur action. Nous n’avons pas fait aussi bien que je l’aurais souhaité aujourd’hui. Nous étions hésitants. Je crois que les Serbes en voulaient plus que nous« , confiait le coach de Grèce après la rencontre.

Sans leur meneur, les Grecs ont pu compter sur Giannis Antetokoumnpo (17 points, 6 rebonds et 4 assists) qui ne pouvait toutefois pas empêcher les Serbes de faire la course en tête. Dans le sillage de Nikola Jokic (16 points, 8 rebonds et 6 assists) et de Bogdan Bogdanovic (19 points à 100% derrière l’arc), les Serbes ont maitrisé cette rencontre en offrant parfois de sublimes séquences collectives à leurs fans. En tête du début à la fin, les Serbes alourdissaient l’addition dans le dernier quart-temps pour s’imposer méritoirement, 94-72.

Crédit photo : Philippe Collin

« On m’a accordé une grande place »

Romain Wathelet fait le bilan de sa première saison au sein de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. Entretien.

Romain, que retiens-tu de cette saison disputée avec Alleur en P2A ?

J’ai enfin vécu ma première vraie saison en P2 et j’ai été directement intégré par le groupe et par le coach. On m’a accordé une grande place alors que je savais que j’avais encore beaucoup de travail à abattre à tous les niveaux.

Comment analyses-tu votre bilan sportif ?

Nous avons réussi une bonne saison dans l’ensemble. Nous avons gagné les matchs que nous devions gagner et même quelques autres contre des équipes qui rivalisaient avec nous. Nous avons terminé avec un bilan correct de treize victoires et autant de défaites dont une ou deux de un ou deux points qui furent râlantes.

Quels furent les moments fort de cette saison 2023-2023 ?

L’entente sur le terrain mais aussi en dehors entre les jeunes et les moins jeunes. En début de saison, je savais que la « Bien Belle Equipe » avait une relation hors basket exceptionnelle… Mais je n’aurais jamais cru que c’était à ce point-là. J’ai réussi à m’intégrer au mieux et c’est pour cela que j’ai décidé de continuer à Alleur la saison prochaine.

Et ton plus beau souvenir ?

C’est sans doute un des derniers matchs, contre Harimalia. Malgré une première mi-temps compliquée avec trois fautes personnelles, j’ai su demeurer calme pour pouvoir reprendre confiance en deuxième mi-temps et finir avec plus de quinze points à mon compteur personnel. Ceci dit, je pense que la saison toute entière est, en elle-même, un souvenir inoubliable. J’en profite pour remercier tout le club d’Alleur de m’avoir accueilli de la sorte, de continuer à me faire confiance pour la saison qui arrive et de m’offrir l’opportunité de reprendre le coaching avec les U16 provinciaux. C’est un nouveau challenge en plus pour moi et j’espère qu’il se passera à merveille.