« La suspension de Meunier pourrait nous faire mal »

 

Ils sont nombreux à attendre avec impatience la demi-finale du Mondial entre la Belgique et la France. C’est le cas de Gaetan Hertay qui, d’Espagne, se prête au jeu des pronostics.

 

Gaetan, quel est ton pronostic pour demain?

1-2 pour la Belgique même si j’ai peur que la suspension de Meunier nous fasse mal.

Quel sera le facteur clé de la rencontre?

A ce stade de la compétition, ce sera sans doute l’état de forme qui sera déterminant.

Où vas-tu aller voir le match?

Je le regarderai en Espagne, à Peniscola, au bar de la plage, et en famille.

 

« Etre prêt à aller au charbon »

 

Tilff a réalisé une saison des plus encourageantes pour une première en R2. Jérôme Niedziolka nous parle de sa préparation et du prochain exercice.

 

Polska, comment gères-tu ton intersaison?

Pour l’inter-saison, je privilégie mon fils et ma compagne, plutôt que le basket qui me demande trois à quatre soirs par semaine durant l’année. Je n’ai plus touché un ballon depuis un mois. Je me prepare surtout physiquement, je vais courir trois à quatre fois par semaine, et j’essaie d’aller à la salle de sport, si le temps me le permet. Le préparateur physique (Gilles Berwart) nous a donné un programme, que j’essaie de suivre un maximum.

Quels sont tes objectifs personnels pour la saison qui arrive?

Mes objectifs seront  d’avoir de l’impact sur le jeu, surtout au niveau du rebond, et d’avoir du temps de jeu, parce que les renforts de cette année sont solides. Le coach m’a dit d’être prêt physiquement à aller au charbon, j’essaie de m’entraîner pour.

« Viser le Top 5 »

 

C’est en renfort de choc qu’enregistre Aubel pour sa première saison en troisième provinciale. Damien Gillis quitte l’Etoile Jupille pour venir renforcer un secteur intérieur sacrément solide. Il s’en explique à Liège & Basketball.

 

Damien, qu’est ce qui t’a convaincu de rejoindre Aubel pour la prochaine saison?

Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord l’implosion de l’équipe P4 de cette saison à l’Etoile Jupille et le projet pour cette année qui ne m’a pas convaincu. Je ne voulais pas revivre un exercice identique. L’arrêt du basket de mon ami Patrick Noel, pour qui j’étais revenu à Aubel, en est une autre. Tout comme le fait qu’Aubel monte en P3, que je connais déjà le coach Dany  Sterkendries-qui m’a promis de grosses primes (rires)- et certains joueurs, que Scott Zadar viennent aussi de l’Etoile et qu’il règne une super ambiance au sein de ce groupe.

Quel est ton objectif avec cette équipe?

Etant le plus âgé du groupe, je viens plus pour m’amuser, partager mon expérience que faire des résultats même si je n’aime pas perdre un match. Je pense que nous pouvons jouer le Top 5 et ambitionner une montée la saison suivante.

Qu’est ce qui changera, selon toi, entre jouer en P4 et en P3?

Le niveau sera un peu plus élevé. En quatrième provinciale, il y a deux ou trois équipes qui jouent le titre. En P3, cela sera plus équilibré, plus ouvert.

Qui vois-tu comme équipes dangereuses dans votre future série, la A?

Je ne connais pas toutes les formations, surtout du côté verviétois mais Waremme et Harimalia sont chaque année dans le Top 3. Liège et Saint Louis ont souvent des équipes avec de bons jeunes. De plus, plusieurs clubs ont plusieurs équipes en P3, difficile de dire quelle sera la composition de ces noyaux.

Un mot sur les Diables Rouges?

On ne pouvait pas rêver mieux. Il y a quatre ans, nous pensions être champions du Monde. Cette année, nous n’y croyons pas trop au vu des choix de Martinez mais, au final, le trophée est peut-être bien pour nous.

 

« Tout le monde est impatient de reprendre »

 

A la suite d’un tour final particulièrement réussi, le 4A Aywaille a décroché son ticket pour la troisième provinciale. Une nouvelle saison que les Aqualiens aborderont le couteau entre les dents.

 

C’est désormais en P3B qu’évoluera le 4A Aywaille. « J’ai analysé la série, j’ai fais mes petites recherches. Il y a deux équipes qui descendent de P2 et beaucoup qui ont un joué un rôle important la saison dernière. Nous retrouverons uniquement Belleflamme de P4, champion dans une autre série lors du précédent exercice » commence Nathan Lathouwers. »Cela sera un championnat équilibré et tout le monde aura sa chance. Il y a peu d’équipes ayant joué le maintien, ce qui induit que cette série B est très relevée. Le premier tour nous révèlera surement les favoris. »

Pour sa première saison en P3, Aywaille ne veut pas pour autant faire de la figuration. « Notre montée via le tour final nous a redonné énormément de confiance » poursuit Nathan. « Nous visons d’abord le maintien mais j’estime qu’avec notre groupe, qui varie un peu par rapport à l’année passée, nous pouvons jouer les premiers rôles. »

Et c’est avec enthousiasme et le couteau entre les dents que les Aqualiens aborderont cette nouvelle saison. « Tout le monde est impatient de recommencer. Nous avons prévu une grosse préparation au mois d’août pour arriver fit début septembre » termine-t-il. « Notre buvette nous manque beaucoup et les troisièmes mi-temps s’annoncent fortes en émotions.« 

Stage de basket à Hélécine

 

Le Basket Blub d’Orp-Jauche organise son stage de basketball sous la direction de Jimmy Stas.

 

La dernière semaine du mois d’août, le BC Orp-Jauche organise son stage de basketball. Celui-ci est ouvert aux catégories U8, U10 et U12, tant pour les filles que pour les garçons. Il se tiendra au complexe sportif d’Hélécine, sous la direction de Jimmy Stas, de 9h à 16h.

Pour toutes infos complémentaires, veuillez contacter Marie-Christine Ghenne au 0495/357874. N’hésitez pas à vous inscrire, il reste des places.

« Faire mieux que la saison passée »

 

Pour sa première saison à la tête des Buffalos, Hervé Odeurs a réalisé un exercice de fort bonne facture. Pour Liège & Basketball, il revient sur la saison écoulée et celle à venir.

 

Hervé, quel bilan tires-tu de votre dernière saison?

Je suis évidemment satisfait. L’objectif était de se maintenir, ce que nous avons réussi avec brio il me semble. Toutefois, il me reste quelques déceptions. Perdre autant de matchs serrés, avec l’expérience que nous avons, ce n’est pas facile à accepter.

Que penses-tu des transferts réalisés par le club?

A ce niveau là aussi je suis satisfait, j’ai pu avoir les joueurs qui me semblaient idéaux pour compléter notre effectif.

Que penses-tu de votre future série et quels seront vos objectifs au sein de celle-ci?

La série me semble aussi équilibrée que l’an dernier. Nous n’avons pas d’objectif bien précis, nous prendrons match après match avec l’envie de les gagner tous. Faire mieux que la saison passée serait déjà une bonne chose.

Qui vois-tu champion?

Haneffe. Si les Templiers sont au complet toute la saison, c’est quand même très costaud.

Et qui peut endosser le rôle d’outsider?

Sprimont et Oupeye et, dans une moindre mesure, Verviers et Saint Louis, mais ça dépendra de quels jeunes seront alignés.

« Les Lakers redeviennent compétitifs »

 

Avec ses comparses, Julien Simons anime l’émission « Les Haters » sur 48.FM. Passionné de NBA et des Lakers, il nous livre son opinion sur l’arrivée du King dans la mégalopole californienne.

 

Julien, que penses-tu de départ de LBJ pour les Lakers?

Je suis un fan des Lakers, cette signature de LeBron aux Lakers me ravit donc au plus haut point. Après, d’un point de vue purement journalistique et sportif, LeBron a, selon moi, privilégié l’aspect familial et financier en assurant un un cadre de vie agréable et une stabilité à sa famille tout en préparant doucement son après-carrière.

Cela fait-il des Lakers le rival direct des Warriors?

Côté sportif, les Lakers ont enfin réalisé un gros coup et ils vont très vite redevenir compétitifs! Cette signature va probablement aussi entraîner d’autres arrivées (ndlr: cette interview a été réalisée avant la signature de Cousins à Golden State) qui permettront réellement aux Lakers de venir concurrencer les Warriors à l’ouest. Les Lakers seront à coup sûr en Playoffs. Une demi-finale de conf’ serait déjà pas mal pour une première saison quand on connait le niveau de la concurrence à l’Ouest.

 

Ils l’ont fait, bordel!

 

Magnifique, historique! Les Diables Rouges se sont offert le scalp du grand Brésil et décrochent un ticket pour la demi-finale du Mondial Russe. Une réussite collective impressionnante qui conduit un pays tout entier à une joie indescriptible. Edito. 

 

C’est une page d’histoire qu’ont écrit les Diables Rouges ce vendredi 6 juillet 2018. Vingt-deux ans après l’épopée fantastique des Pfaff, Gerets, Scifo, Ceulemans et compagnie au Mexique, nos compatriotes ont remis le couvert en se qualifiant pour la demi-finale de cette Coupe du Monde russe, provoquant des scènes de liesse dans tout le pays.

Pour ce « match du siècle », nos compatriotes étaient opposés au grand Brésil, favori de la compétition. Pour l’occasion, Roberto Martinez avait décidé de changer sa « compo » et son système. Chadli remplaçait un Carrasco trop friable défensivement, Fellaini remplaçait numériquement Mertens. De Bruyne avançait d’une ligne et ainsi, Marouane, Meunier, Witsel et Chadli formaient, pour la première fois, un losange en milieu de terrain. Choix payants, choix gagnants! Inutile de revenir sur le déroulement d’une rencontre que chaque Belge -ou presque- a suivi avec attention et émotion(s). Au terme d’une exceptionnelle première mi-temps et de cinquante minutes à faire admirablement le dos rond, la Belgique l’emportait 1-2.

Dans le pays tout entier, la joie était immense, l’émotion au summum, la communion au zénith. De Knokke, où ce billet est rédigé, Flamands, Bruxellois et Wallons se mélangeaient, faisant fi des différences linguistiques, pour savourer et fêter ensemble -au son des klaxons- l’exploit retentissant accompli par Hazard et ses gars.

Car s’il est bien une chose -en sus de forger des résultats exceptionnels- que parviennent à faire les Diables, c’est de transcender les clivages communautaires pour faire vibrer à l’unisson une Belgique qui n’attendait que ça. Certes, cet esprit de corps et cette unité nationale s’estomperont sans doute quelque peu lorsque ce Mondial sera terminé. Mais quel bonheur de voir une nation se souder ainsi autour d’une passion et d’espérances communes pour soutenir une équipe qui, au regard de sa composition, est le parfait reflet de notre plat pays: multiculturel, multilingue, multiethnique, magnifique.

Avec cette victoire face au Brésil, ce ticket pour les demi-finales et cette ferveur populaire poussée à son paroxysme, les Red Devils ont déjà réussi leur tournoi. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Avec un prochain match face à la France, notre équipe nationale a l ‘occasion de faire d’une pierre quatre coups. Renvoyer nos chers amis d’outre-Quievrain dans leurs pénates, leur faisant ainsi ravaler leur morgue et leur suffisance habituelles à l’égard de ce pays -le nôtre- qu’ils ont tant de mal à comprendre et respecter, se qualifier pour une finale historique, engrangeant de facto le meilleur résultat de l’histoire de la Belgique, s’offrir une réelle opportunité de faire vibrer encore un peu plus nos compatriotes et de ramener le trophée sur le sol belge.

Come on Belgium!

 

Thiebaut COLOT

Les Belges brillent en 3×3

 

Nos deux équipes nationales -masculine et féminine- ont brillé en 3×3 et se qualifient pour le Championnat d’Europe de la discipline.

 

C’est l’AWBB qui revient sur le beau parcours des équipes nationales belges de 3×3. Pour nos phalanges seniores de 3×3, c’est sans conteste un week-end à marquer d’une double pierre blanche. Imaginez qu’aussi bien notre équipe masculine que notre formation féminine se sont ouvertes les portes des prochains championnats d’Europe. Un Euro 2018 qui aura lieu, en septembre, à Bucarest.

En Roumanie, justement, restons-y car c’est à Constata que les Cats tentaient de se qualifier. Outre Heleen Adams et Jeleesa Maes, on retrouvait Harriet Bende, une Congolaise d’origine passée par Monceau, ou encore, Romina Ciappina (ex-Namur) venant de transiter par l’Allemagne. Les nôtres soufflaient le chaud (Belgique-Russie 13-9) et le froid (Belgique-Autriche 11-14, Belgique-Roumanie 12-17) avant de « climatiser » les Israéliennes à 18-14. Avec, au final, une 5e place synonyme de sésame continental.

Les Lions du 3×3, eux, étaient présents sous le chaud soleil de Poitiers. Pas un problème pour ces habitués de notre D1 que sont Stéphane Moris, Brandy Oveneke et Wen Mokubu. Sans oublier cette réelle promesse qu’est Ayoub Nouhi ayant bouclé le championnat avec la Régionale du Fresh Air. « Même si mon rêve demeure la NBA », aime-t-il répéter. Après s’être pris les baskets dans le parquet face aux Russes (14-22), nos compatriotes signaient deux victoires de rang : 16-13 contre la Biélorussie et 18-17 face à l’Estonie. Un succès d’extrême justesse, mais suffisant pour finir en 4e position et, surtout, pour rejoindre la capitale roumaine d’ici quelques semaines. Cerise sur le gâteau, Wen Mukubu terminait 3e marqueur de la compétition.

Bref, le président Delchef a cent fois raison quand il affirme : « Le 3×3 est devenu une discipline à part entière et non plus un pis-aller pour joueurs en fin de carrière. »

 

Michel CHRISTIANE

« Haneffe est ultra-favori »

 

Après un intérim en tant qu’entraineur de la P3 de Saint Louis, Jérémy Mathieu range sa plaque et rechausse ses sneakers. C’est donc en qualité de joueur que le Collégien évoque la future saison.

 

Jérémy, à qui laisses-tu ta place de coach?

Je redeviens joueur, c’est Fabian Meeus qui reprend l’équipe. J’estime que c’est loin d’être idéal d’être joueur-coach et le terrain me manquait trop.

Que penses-tu de votre future série?

Nous sommes dans la série B de P3 en compagnie, notamment, du BC Belleflamme de Fred Matisse et Olivier Servais. Nous étions ensemble dans la même équipe il y a trois ans, cela va être chouette de se retrouver. Plus globalement, nous avons une série passionnante, surtout qu’il y a peu d’équipes que nous avons rencontré la saison dernière.

Qui pointes-tu comme favoris?

En premier lieu, je mise sur Haneffe avec ses renforts des divisions supérieures. Derrière les Templiers, cela risque de se bousculer pour une place dans les tours finaux. Difficile d’émettre un pronostic si tôt pour leurs poursuivants mais pourquoi pas nous? Comme pour la descente, tout va dépendre des premières rencontres. On verra rapidement qui va se retrouver en fond de classement.

Vous êtes-vous fixés des objectifs précis?

Nous sauver le plus vite possible. Ainsi, nous pourrons terminer la saison en roue libre et créer la surprise dans certains matchs. Nous devons pour cela mieux débuter le championnat que lors du précédent exercice.