« Il ne joue pas pour les chiffres, il se fiche des stats »

Nikola Jokic n’est vraiment pas une superstar comme les autres.

Champion NBA, triple MVP, six fois All-Star, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques de Rio : Nikola Jokic a déjà tout gagné et s’est assuré une place de choix dans le classement des meilleurs joueurs de l’histoire. De quoi, à l’instar d’autres superstars, faire gonfler son égo et le pousser à la recherche permanente de records statistiques ? Pas vraiment…

Face à Porto-Rico, le leader de la Serbie fut, à nouveau, au four et au moulin avec 14 points à 72% aux tirs, 15 rebonds, 9 passes décisives et 2 interceptions en seulement 23 minutes ! Une fois le match plié, le Joker n’est plus remonté au jeu, faisant ainsi fi de la possibilité de conclure la rencontre en triple-double malgré les encouragements du public.

« On a entendu des fans crier et demander le retour de Nikola Jokic, mais je pense qu’il est fatigué d’entendre parler des statistiques. Il est si dominant et, je peux le dire, il ne joue pas pour les chiffres », assure Bojan Bogdanovic. « Je pense qu’il se fiche des stats », a ajouté Nikola Milutinov pour clore le débat.

Nikola Jokic, un champion d’exception, tout simplement…

Crédit photo : FIBA

Les Cats ont joué les Américaines les yeux dans les yeux

Les Cats se sont montrées admirables face aux favorites du Tournoi Olympiques. Les Belges ont joué les yeux dans les yeux avec les Américaines, ne s’inclinant que 87-74 contre l’armada US.

Pas de round d’observation entre les championnes du monde et les championnes d’Europe et un début de rencontre à cent à l’heure ! Si les Américaines prenaient immédiatement l’avantage, 4-0, Linskens (10 points et 5 rebonds) et Meesseman (24 points, 4 rebonds et 3 passes) assuraient pour la Belgique. Les hostilités étaient lancées. La capitaine des Cats se montrait déjà incontournable et la défense belge tenait le choc malgré des belles actions de Stewart (26 points, 7 rebonds et 4 passes décisives) et Wilson (23 points et 13 rebonds). Les deux équipes se répondaient du tac-au-tac. Avec Griner (7 points), les Américaines faisaient mal au rebond offensif mais Julie Vanloo (11 points, 4 rebonds et 5 assists) réalisait une folle séquence à sept points pour mettre les Belges devant au marquoir sous les encouragements d’un public qui semblait déjà avoir choisi son camp. Leurs adversaires réagissaient mais Delaere (16 points, 5 rebonds et 8 passes) rétablissait l’égalité à la toute fin du premier quart-temps, 23 partout.

Transfigurées par rapport au match précédent contre l’Allemagne, nos compatriotes ne pouvaient empêcher les favorites du tournoi de prendre six longueurs d’avance mais réagissaient ensuite, Massey (3 points et 2 rebonds) volant un ballon que Vanloo convertissait en pénétration, 31-27. Delaere écopait d’une faute très légère – la troisième des Cats qui semblaient dubitatives sur l’arbitrage – et Stewart – la Kevin Durant féminin – et ses coéquipières recreusaient l’écart, 35-27. Une certaine fragilité au rebond et l’absence de shooteuses fiables empêchaient les Belges de recoller au score, les Américaines dépassant pour la première fois la barre des dix points d’écart, 40-29. En transition, les stars de WNBA sont redoutables et le démontraient face à des Belges pourtant combatives. Après Meesseman toujours aussi régulière, c’était Delaere qui trouvait la mire à distance pour faire 44-36. Pas gâtées par le corps arbitrales, Lisowa (8 points) et les chouchoutes du public lillois laissaient leur coeur sur le parquet et avec une telle débauche d’énergie, gardait tous leurs espoirs à la pause, 46-38.

Déjà admirables en première mi-temps, les Cats – qui connaissaient le résultat des Allemandes contre le Japon et savaient dès lors l’importance de limiter les dégâts face à la ribambelle de stars US – se devaient de livrer une seconde mi-temps encore plus exceptionnelle. Poussée par un public en feu dans le stade Pierre Mauroy, la tâche s’annoncait tout de même très compliquée face à une équipe américaine aussi puissante dans la raquette qu’adroite de loin et létale en transition. Meesseman scorait inside et les Belges avaient l’opportunité de revenir à deux points mais Ramette (4 points et 2 assists) montrait à nouveau ses limites offensives – tout l’inverse de ce qu’elle fait dans sa propre partie de terrain – en ratant un panier tout cuit. Meessema par deux fois, puis Vanloo en contre-attaque ramenaient les Cats 50-46 ! Après quelques ratés, Massey stoppait la mauvaise série belge depuis la ligne de réparation alors Griner galvaudait du même endroit, 53-47. Les protégées de Rachid Meziane serraient les dents et parvenaient à rester au contact, 60-53 à la demi-heure.

En l’absence de Julie Allemand, le jeu offensait reposait trop sur les prouesses de Meesseman et Vanloo mais toutes les Cats se mettaient au diapason pour tenter de rivaliser avec les Américaines, 61-53. Malgré un exploit de Ramette, les WNBAers se montraient particulièrement efficaces sur les transitions offensives, 68-55. Après un temps-mort du sélectionneur de la Belgique, Linskens et ses coéquipières avaient la farouche volonté de contracarrer les plans américains. Delaere plantait deux bombes pour relancer nos compatriotes 68-61 ! Mais chaque erreur se payait cash et Stewart convertissait deux contre-attaques pour recreuser l’écart, 75-61. Meesseman, Lisowa puis Delaere ramenaient la Belgique à dix longueurs, les Cats refusant de craquer, malgré un arbitrage peu en faveur des Cats, Rachid Meziane écopant pour la cause d’une faute technique. Ionescu (6 points, 3 rebonds et 4 assists) à 9 mètres et sans défense fixait le score à 87-74 sous les huées du public.

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On a retrouvé les Cats !

Malgré des coups d’éclat de Julie Vanloo, la métronome Emma Meesseman et une identité retrouvée, les Cats sont menées 46-38 par l’armada américaine.

Pas de round d’observation entre les championnes du monde et les championnes d’Europe et un début de rencontre à cent à l’heure ! Si les Américaines prenaient immédiatement l’avantage, 4-0, Linskens (8 points et 3 rebonds) et Meesseman (12 points et 3 passes) assuraient pour la Belgique. Les hostilités étaient lancées. La capitaine des Cats se montrait déjà incontournable et la défense belge tenait le choc malgré des belles actions de Stewart (15 points) et Wilson (10 points et 10 rebonds). Les deux équipes se répondaient du tac-au-tac. Avec Griner (6 points), les Américaines faisaient mal au rebond offensif mais Julie Vanloo (9 points, 3 rebonds et 3 assists) réalisait une folle séquence à sept points pour mettre les Belges devant au marquoir sous les encouragements d’un public qui semblait déjà avoir choisi son camp. Leurs adversaires réagissaient mais Delaere (7 points et 3 passes) rétablissait l’égalité à la toute fin du premier quart-temps, 23 partout.

Transfigurées par rapport au match précédent contre l’Allemagne, nos compatriotes ne pouvaient empêcher les favorites du tournoi de prendre six longueurs d’avance mais réagissaient ensuite, Massey volant un ballon que Vanloo convertissait en pénétration, 31-27. Delaere écopait d’une faute très légère – la troisième des Cats qui semblaient dubitatives sur l’arbitrage – et Stewart – la Kevin Durant féminin – et ses coéquipières recreusaient l’écart, 35-27. Une certaine fragilité au rebond et l’absence de shooteuses fiables empêchaient les Belges de recoller au score, les Américaines dépassant pour la première fois la barre des dix points d’écart, 40-29. En transition, les stars de WNBA sont redoutables et le démontraient face à des Belges pourtant combatives. Après Meesseman toujours aussi régulière, c’était Delaere qui trouvait la mire à distance pour faire 44-36. Pas gâtées par le corps arbitrales, Lisowa (4 points) et les chouchoutes du public lillois laissaient leur coeur sur le parquet et avec une telle débauche d’énergie, gardait tous leurs espoirs à la pause, 46-38.

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Jokic marche sur Porto-Rico, la Serbie réussit le premier carton des JO !

Dans le sillage d’un Jokic en quasi triple-double, les Serbes n’ont laissé aucune chance aux Porto-Ricains.

Face à la Serbie, Alvarado (2 points) et Waters (5 points) n’ont pas eu leur rendement habituel. Et si Ortiz (19 points et 6 rebonds) et Romera (10 points et 5 rebonds) ont tenté de prendre le relais de leurs deux leaders offensifs, cela s’est avéré largement insuffisant face à des Serbes emmenés par un Nikola Jokic au four et au moulin : 14 points à 72% aux tirs, 15 rebonds, 9 passes décisives et 2 interceptions en seulement 23 minutes !

Pour compenser une adresse en berne derrière l’arc (28%), Petrusev (15 points et 9 rebonds), Jovic (10 points) et les Serbes ont insisté inside et dominé le rebond (54 prises) pour rapidement prendre l’avantage, 24-12 après dix minutes. Bogdanovic (13 points), Micic (13 points et 7 assists) et leurs coéquipiers continuaient sur leur lancée et à la pause, le marquoir affichait 52-35.

Au retour des vestiaires, Avramovic (12 points et 4 passes décisives), Milutinov (11 points et 9 rebonds) et leurs partenaires s’en donnaient à coeur joie pour définitivement tuer tout suspens, 79-51. Les Serbes alourdissaient l’addition dans les dix dernières minutes pour s’imposer 107-66 et réussir le premier carton de ces Jeux Olympiques parisiens.

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Les Américains évitent le piège tendu par les Soudanais du Sud

Sans pouvoir rivaliser autant qu’en préparation, les Soudanais du Sud ont toutefois bien résisté à l’armada américaine.

Face à la jeune nation du Soudan du Sud, Steve Kerr avait retenu la leçon de la préparation et décidait de se passer des services de Joël Embid – très mauvais contre la Serbie – et de titulariser Anthony Davis (8 points, 7 rebonds, 3 passes et 2 contres) et Jayson Tatum (4 points et 5 rebonds) afin de switcher sur tous les écrans. Il fallait cependant attendre l’entrée des remplaçant Kevin Durant (14 points), Derrick White (10 points) et Bam Adebayo (18 points et 7 rebonds) pour voir les Américains creuser l’écart, 26-14 après dix minutes .

Dans le second quart, Lebron James (12 points, 7 rebonds, 5 assists mais encore 6 balles perdues) et ses coéquipiers continuaient sur leur lancée mais Carlick Jones (18 points et 7 passes décisives), Bul Kuol (16 points et 5 rebonds) et les Soudanais du Sud parvenaient à limiter les dégâts. A la pause, c’était 55-36

Au retour des vestiaires, Anthony Edwards (13 points) et Devin Booker (10 unités) compensaient la maladresse de Stephen Curry (1 sur 9 aux tirs) mais les Soudanais du Sud se montraient admirables en défense et s’offraient même le luxe de remporter le troisième quart-temps. A la demi-heure, l’écart avait légèrement diminué, 73-57. Dans la dernière ligne droite, les Américains parvenaient à augmenter leur viatique au fur et à mesure pour finalement s’imposer 103-86.

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Lauren Jackson et Diana Taurasi un peu plus dans la légende

Les deux légendaires superstars continuent d’écrire leur formidable histoire olympique.

Comme les Belges, les Australiennes ont raté leur entrée en matière dans ce très dense tournoi olympique en s’inclinant 62-75 face au Nigéria, nation qui remportait la première victoire de son histoire aux JO. Une rencontre qui a permis à Lauren Jackson de compiler 6 points, 2 rebonds, 1 contre et 1 interception et de devenir la joueuse la plus âgée de l’histoire du Tournoi Olympique à 43 ans et 79 jours. L’intérieure qui a ,notamment glané 3 Euroleague et 2 titres WNBA ainsi que des titres en Australie, Espagne et Russie et de nombreux trophées individuels est par ailleurs détentrice grand nombre de points marqués (581), de tirs de champ marqués (214), de rebonds (281) et de contres (42) aux Jeux Olympiques où elle a déjà remporté trois médailles d’argent et deux de bronze.

Lauren Jackson a dépassé l’Espagnole Laia Palau – 41 ans et 332 jours – qui fut également dépassée le lendemain par l’iconique Diana Taurasi. L’Américaine (2 points, 3 rebonds et 1 interception en 14 minutes) a contribué à la large victoire des USA sur le Japon et est devenue, à 42 ans et 48 jours, la deuxième joueuse plus âgée de l’histoire de la compétition. La Californienne, triple championne NCAA, triple championne WNBA et quintuple lauréate de l’Euroleague vise une sixième médaille d’or olympique !

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« Retrouver les caractéristiques qui font notre force »

Les Cats veulent retrouver leur ADN face à l’armada américaine.

Battues par les Allemandes, les Cats voient le chemin vers les quarts de finale du Tournoi Olympique devenir bien plus ardu. « L’Allemagne a peut-être joué son meilleur match depuis longtemps et nous c’est l’inverse, on n’a pas été bons le jour J. Certains sportifs n’ont pas cette chance de pouvoir se reprendre et sont directement éliminés des Jeux. Nous avons la chance de pouvoir encore redresser la situation, à nous de la saisir », tempère toutefois Rachid Meziane dans des propos rapportés par 7sur7.

Le sélectionneur belge sait qu’une victoire contre le Japon dans le troisième match de poule est désormais indispensable mais espère également que sa formation sera en mesure de bousculer l’armada américaine ce jeudi soir, comme ce fut le cas à Courtrai en février dernier. « On a déjà montré que nous étions capables de le faire, à nous de nous remettre dans les mêmes conditions et de jouer avec ambition. On va tenter de les surprendre, mais il faudra retrouver les caractéristiques qui font notre force », prévient le technicien français.

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« On peut réussir de grandes choses en formant un groupe solidaire et uni »

Retour sur la formidable épopée vécue en Hongrie par les basketteurs de l’Université de Liège aux European Universities Games 2024 où ils ont décroché une historique cinquième place.

Pour la troisième fois, les équipes de basketball de l’Université de Liège ont participé aux European Universities Games 2024. « C’est la troisième année que nous avons la chance de participer à des compétitions européennes officielles et le plaisir reste intact », sourit Tom Ventat, étudiant en sciences des données. « Nous y vivons des moments inoubliables, sur et en dehors du terrain, qui ne se reproduiront bientôt plus. »

Cette année, les « p’tits Belges » ont terminé à une superbe cinquième place. « Autant lors de l’édition précédente nous étions déjà parvenus à un résultat historique, autant cette année, j’ai du mal à imaginer que nous puissions faire mieux un jour… Même si je veux y croire », souligne celui qui évolue au poste de meneur de jeu à Neufchâteau, en deuxième division nationale. « Finir à la cinquième place d’une compétition d’un tel niveau, c’est juste inimaginable. »

Il faut dire que tous les pays n’abordent pas ce tournoi avec les mêmes moyens, ambitions et effectifs. « Nous sommes dix joueurs parmi lesquels un joueur de D2 confirmé, quelques gars évoluant en nationale, d’autres en régionale et certains au niveau provincial. Le tout avec un énorme déficit de taille », explique celui qui a longtemps porté les couleurs du Collège Saint-Louis de Liège. « Nous montions sur le parquet pour affronter des équipes entières de gars évoluant en D2 ou D3 dans des championnats bien plus relevés, où ces mêmes gars disposent de contrats professionnels. »

A titre d’exemple, Zagreb, la formation qui a éliminé l’ULg en quart de finale avant de décrocher la médaille d’argent, alignait quatre joueurs de D1 Croate ! « Rien que ça », rigole Tom. « C’est la preuve qu’au basket, on peut réussir de grandes choses en formant un groupe solidaire et uni. »

Les moyens diffèrent parfois de façon spectaculaire. « Les joueurs de Bologne, qui ont terminé juste devant nous au classement final, sont tous payés 1000 euros pour participer au tournoi, sans compter le vestimentaire et les primes. Nous, c’est quasiment ce que nous payons chacun », pointe le jeune distributeur. « Nous remercions évidemment Liège Sports, l’AWBB et notre université pour le coup de pouce qu’ils nous donnent chaque année depuis maintenant trois ans mais quand on compare, on se rend compte que la Belgique est à des années lumières de ses voisins européens. » Le déficit abyssal des finances de l’état belge et les nouvelles mesures d’austérité qui s’annoncent ne risquent cependant pas d’inverser la tendance…

Pour driver cette sélection liégeoise, c’est Kevin Reyserhove, par ailleurs entraineur de la TDM2 du RBC Ninane, qui s’est logiquement imposé. « Il est notre coach depuis deux ans et est loin d’être étranger aux incroyables résultats acquis », constate Tom. « Tout comme nous, il paie son voyage et s’investit sans compter dans sa tâche. Je pense que nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons de l’avoir, nous ne le remercierons jamais assez. »

Avec de la passion et du cœur, de l’envie et de la solidarité, en faisant les choses sérieusement sans se prendre au sérieux, les Liégeois ont soulevé des montagnes et placer l’Université de Liège sur la carte du basket européen. Bravo !

Pour découvrir le point de vue du coach : « Fier d’être Belge » — #Liégeois (liegeois-magazine.be)

« Nous sommes capables de les mettre en difficulté »

Les Cats sont-elles capables de rééditer leur performance de février dernier où elles avaient fait trembler les Américaines ?

Face aux Allemandes, les Belges n’ont malheureusement pas brillé. Rapidement menées, les Cats, privées de leur cheffe d’orchestre Julie Allemand pour tout le reste du tournoi, n’ont pas réussi à trouver la solution et ont dû s’avouer vaincues, 69-83. Un revers qui complique évidemment les chances d’Emma Meesseman – à la hauteur de l’évènement avec 25 points à 60% aux tirs et 5 passes décisives – et de ses coéquipières de rejoindre les quarts de finale du Tournoi Olympique. « C’était une journée compliquée lundi, mais nous voulons inverser la tendance. On a encore deux chances à saisir pour atteindre les quarts de finale », analyse Antonia Delaere, peu à son avantage face aux Teutonnes avec 3 points à 11% aux tirs, 5 rebonds et 3 balles perdues, dans des propos rapporté par 7sur7.

Ce jeudi, les Belges ont rendez-vous avec Team USA, une formation qu’elles avaient bien failli battre (défaite 79-81) voici quelques mois à Courtrai. « Les Américaines présentent une autre équipe qu’à Anvers. On fera du mieux possible, en retrouvant notre identité. Elles sont très fortes offensivement, il faudra répondre présent défensivement. Offensivement, on devra miser sur notre vitesse. Nous sommes capables de les mettre en difficulté », souligne celle qui est une titulaire indéboulable des Cats. « Cela va peut-être nous permettre de jouer plus libérées et c’est peut-être le bon moment pour les affronter. Mais il y aura aussi de la pression, car nous ne pouvons pas nous permettre de nous incliner avec une grosse différence de points. Il faudra entamer ce match avec l’idée que nous pouvons gagner, à l’image de ce que nous avions montré en février. »

Ce duel sous haute tension avec des Américaines qui ont écrasé le Japon débutera à 21 heures et sera bien évidemment retransmis en direct sur la RTBF.

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Kawamara impressionne jusqu’en NBA !

Du haut de ses 172 centimètres, Yuki Kawamara a disséqué la défense française, passant tout proche d’offrir au Japon une victoire historique. Une performance de choix qui a séduit les dirigeants de Memphis Grizzlies qui ont invité le meneur nippon à leur training camp.

Tout n’est pas qu’une question de taille sur un parquet, il aussi question de qualités technique, de coeur, d’audace et de QI basket. C’est ce qu’a prouvé Yuki Kawamara contre la France mardi en claquant 29 points, 6 rebonds et 6 passes décisives ! Du haut de ses 172 centimètres, le Nippon a donné des sueurs froides aux Français, forçant la prolongation.

Une performance de choix – l’une des meilleures depuis le début des Jeux Olympiques – qui a largement séduit, notamment les dirigeants des Grizzlies qui ont convié Kawamara au training camp de la franchise de Memphis. A 23 ans, le meneur japonais sort d’une saison à 20.9 points et 8 passes de moyenne avec les B-Corsairs de Yokohama et tentera ainsi de saisir la chance de décrocher un two-way contract NBA.

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