En Coupe AWBB, les Theutois se sont inclinés 37-55 contre Enghien.
En Coupe AWBB, la formation d’Enghien s’était déplacée au complet à Theux pour y affronter une équipe locale à qui il manquait plusieurs cadres. Comme souvent lors d’un match de reprise, les joueurs peuvent éprouver logiquement quelques difficultés à régler la mire en attaque. Ce fut le cas des Theutois qui ne parvenaient à inscrire que 13 unités en première période, voyant les visiteurs mener 13-26 à la pause.
En deuxième mi-temps, les débats s’équilibraient. Solot (9 points), Bousmanne (8), Collin (7), Barbay (6) et leurs coéquipiers rivalisaient avec leurs invités grâce à leur solidité défensive mais ne parvenaient toutefois pas à renverser le cours du match et s’inclinaient 37-55.
Avec une défense hermétique et une attaque prolifique, les Brasseurs n’ont fait qu’une bouchée de la P1 de Mont-sur-Marchienne en Coupe AWBB.
Pour recevoir la P1 de Mont-sur-Marchienne, LAAJ ne pouvait s’appuyer que sur sept joueurs. Les visiteurs comptaient huit longueurs d’avance au moment d’entamer les débats mais n’en possédaient déjà plus que cinq après dix minutes, 18-23. Dans le second quart, Cordonnier (14 points), Lambot (15) et les Jupillois serraient les rangs derrière pour effacer leur retard et virer en tête à la pause, 43-35.
Au retour des vestiaires, Vaes (22 unités) continuait à perforer la défense visiteuse et les Brasseurs déroulaient leur basket pour définitivement faire le break à la demi-heure, 73-51. Dans le dernier quart, les protégés de Jérôme Jennès dressaient les barbelés et n’encaissaient que deux paniers et un lancer-franc pour signer une très large victoire, 95-56.
Robin Cornet et les Grenouilles ont démarré positivement leur parcours en Coupe de Belgique en s’imposant 59-69 à Han.
Robin, comment se passe la reprise à Cointe ?
Nous avons eu deux sessions d’entrainement la semaine dernière qui se sont bien passées. L’équipe est au complet pour la reprise, c’est positif.
Comment analyses-tu votre prestation victorieuse à Han ?
Nous avons réussi là-bas une très belle première mi-temps à l’issue de laquelle nous comptions 19 points d’avance. Les locaux ont ensuite durci le jeu en deuxième mi-temps. C’est difficile de tirer des conclusions de ce match mais il y avait une bonne intensité et ça doit faire du bien à tout le monde d’avoir éliminé les excès.
Lola Paulus revient sur l’expérience vécue au Championnat d’Europe U20 et analyse la campagne olympique des Belgian Cats avant un quart de finale explosif contre l’Espagne.
Pour le deuxième été d’affilée, Lola Paulus accompagnait une sélection nationale, les U20 belges, pour une compétition européenne en qualité d’assistante-coach. « Ma première année en équipe nationale était déjà très enrichissante mais cette année l’a été encore plus », sourit la jeune Comblinoise. « Tout d’abord tactiquement car travailler aux côtés de Fred Dussart pendant deux mois est une réelle chance. Son esprit tactique mais aussi sa manière de fédérer et son exigence sont impressionnants. Je pense que c’est cela qui m’a le plus marqué : son exigence. Je vais retirer beaucoup d’enseignements de cela. Ensuite, il y a l’analyse de l’équipe adverse dans les moindres détails. Mais aussi que pour gagner, il faut former une équipe sur et en dehors du terrain. Et ça, les Cats le montrent aussi. »
La transition est toute trouvée. Celle qui a décidé de relever le défi hutois après avoir brillé à la tête de la R1 des Liège Panthers est une observatrice attentive de la campagne olympique des Belgian Cats. « Pour moi, elles ont pris le premier match contre l’Allemagne à la légère », avance Lola. « La préparation fut incroyable et je pense qu’au fond d’elles, naturellement, elles ont pensé que cela allait passer tout seul. Malheureusement, à ce niveau-là, ça ne fonctionne pas comme ça. »
Toutefois, contre les USA et ensuite contre le Japon, nos héroïnes des parquets furent à la hauteur des attentes placées en elles par tout un peuple. « Contre les Etats-Unis, on les a retrouvées ! Avec comme ADN leur énorme défense et leur jeu collectif, elles se sont retrouvées petit à petit et on a même pu y croire un peu », sourit la nouvelle coach de la R1 de Huy. « Contre le Japon, tactiquement, ce fut vraiment monstrueux. Les Cats ont construit un mur défensif : triple switch, ice defense, stunt… Et elles ont réussi à mettre les Japonaises en difficulté sur leurs shoots à distance. Pour moi, si les Nipponnes ont eu un si faible pourcentage de réussite, c’est grâce à la défense belge et non pas à cause d’un mauvais match de leur part. C’était vraiment impressionnant ! » Et d’ajouter : « Quand on joue en défense ainsi, ça ne peut qu’aller offensivement. Toutes les joueuses sont en confiance et quand Elise (ndlr : Ramette) et Maxu (ndlr : Lisowa) mettent leurs shoots, personnes ne peut les battre. Elles ont été incroyables, et c’est peu de le dire. »
En dominant le Japon de 27 points, les Belges ont décroché leur billet pour Paris et les quarts de finale. La logique aurait voulu que nos compatriotes rencontrent la France. « Pour moi, la France est la meilleure équipe du tournoi. Les Française ont récupéré Williams et Johannes par rapport au dernier Championnat d’Europe (ndlr : où les Cats les avaient battues) et il s’agit des deux meilleures joueuses françaises », remarque Lola.
Toutefois, à la surprise générale, les Française s’inclinaient dans la soirée contre l’Australie et les Belgian Cats héritaient finalement de l’Espagne, invaincue lors de la première phase de la compétition. Une aubaine pour Vanloo et compagnie ou un mauvais tirage ? « Hors USA, la France a la plus grosse équipe de ce tournoi. En plus de cela, notre rivalité avec l’Espagne est moins forte que celle avec la France. Les individualités ibériques seront moins difficiles à arrêter mais cela demeure une magnifique équipe, qui joue intelligemment et possède une sacrée expérience », nuance la coach de Huy. « Toutefois, si les Cats abordent ce match comme celui de ce dimanche contre le Japon, avec un tel impact défensif, tout est possible. Il faudra limiter les Espagnoles à 60 points – elles sont à 74 points de moyenne depuis le début de la compétition – et avoir confiance offensivement. Autrement dit, il faudra rééditer la même performance que face au Pays du Soleil Levant… Mais l’opposition sera toute autre. Et de conclure avec un grand sourire : « Les Cats ont intérêt à gagner, je serai à Bercy pour les demi-finales. »
Les Belgian Cats ont réussi un authentique exploit en battant le Japon, finaliste au JO de Tokyo, pour dérocher leur ticket pour les quarts de finale du Tournoi Olympique à Paris.
Face aux Japon pour l’ultime match de la phase des poules, les Belgian Cats savaient qu’elles devaient s’imposer d’un écart de minimum 27 points pour se qualifier directement pour les quarts de finale du Tournoi Olympique. « On aurait préféré autre chose. C’est vrai que ça nous a mis un petit coup derrière la tête de savoir qu’il fallait absolument gagner de 27 points », reconnaissait Rachid Meziane à BeBasket après l’exploit des Cats. « Ce n’est jamais facile sur un tournoi olympique. Ça nous a mis un peu « down » mais on était en mission. Il y avait beaucoup de détermination, certaines joueuses se sont sublimées comme Elise Ramette qui a sorti un match offensif comme jamais dans sa carrière. »
Les Belges ont effectivement réussi un authentique exploit en s’imposant de… 27 points contre les finalistes aux JO de Tokyo, 85-58. « Je ne réalise même pas tellement la tâche était difficile. J’ai l’impression qu’on revient de l’enfer ! Je suis super heureux. On a vraiment abordé chaque possession comme s’il y avait 0-0. On a plutôt bien suivi notre plan de jeu, on a été très solides défensivement, on a plutôt bien pilonné à l’intérieur aussi. La motivation était là, l’envie aussi. Encore une fois, on a été porté par un public exceptionnel », savourait le coach de la Belgique. « On revient de l’enfer et je vais prendre le temps qu’il faudra pour savourer ça avant de se remettre dans la suite de la compétition. Les filles se sont accrochées à cet objectif de qualification. Je suis très heureux pour elles car une olympiade, ce n’est pas que deux mois de préparation. Pour certaines, c’est 3-4 ans de préparation. Qu’elles puissent se récompenser de cette façon, j’en suis content. »
Du côté des joueuses, l’émotion était palpable. C’est vraiment incroyable, mais je voulais y croire. On savait qu’il nous restait une petite chance, et on voulait se battre. Je me suis battue pour les gens, les fans… Quitte à sortir, on voulait sortir la tête haute », assurait Emma Meesseman (30 points, 11 rebonds et 5 contres) au micro de la RTBF. « Au cours du match, on a senti que c’était possible, et on l’a fait ! Quand on ne se met pas trop de pression et qu’on profite du match, on réussit à développer notre jeu. »
« Moi, je suis dans un rêve éveillé, c’est incroyable ce qu’on a fait ! On a joué en équipe, on n’a rien lâché. C’est énorme. Je ne trouve pas les mots, mais on l’a fait. C’est ça, les Belgian Cats« , concluait Julie Vanloo pour la télévision belge.
En quart de finale, ce seront les Espagnoles que les Belges affronteront. Une formation ibérique que les Belges avaient battue l’été dernier en finale de l’Euro pour monter sur le toit de l’Europe et décrocher leur première médaille d’or.
En AWBB, les Wawas se sont inclinés contre une P1.
Qui dit reprise dit souvent manque d’adresse. C’est bien logique après plus de deux mois éloignés des parquets et les Wawas en ont fait les frais contre Fraire-Philippeville. Face à cette P1 qui comptait 8 longueurs d’avance au coup de sifflet initial, Stassen (10 points), Corvers (8), Leenman (8) et leurs coéquipiers ont quelque peu souffert pour alimenter le marquoir, s’inclinant 50-63.
La P1 d’Esneux Saint-Louis United est allée s’imposer chez la R2 de La Rulles 67-70.
Si tôt dans la préparation, et bien qu’il s’agisse d’une compétition officielle, les effectifs ne sont pas au complet et peu d’enseignements peuvent être tirés. Cependant, c’est toujours plus agréable de lancer sa saison par une victoire, encore plus chez un adversaire d’une division supérieure, comme l’ont fait Peeters (17 points) et les Dragons.
Avec huit points d’avance au moment d’entamer la rencontre, les protégés de Christophe Pirau avaient un beau à jouer chez les Luxembourgeois et ont matérialisé leurs efforts par une belle victoire, 67-70. Pourtant, les Dragons avaient connu un retard à l’allumage, laissant les locaux revenir à 16 partout après dix minutes. Mais Jacquemotte (6) et ses coéquipiers allaient reprendre l’avantage dans le second quart-temps tandis que Van De Putte (14) et Charmetant (6) ne tremblaient pas sur la ligne des lancers en fin de match pour permettre à leur formation d’empocher les trois points.
C’est pour l’intérêt que le club me porte. J’ai eu assez vite le coach en ligne et le courant est tout de suite très bien passé. Je pensais finir ma carrière à Liège, avec le RSW Liège Basket. Cela aurait été une belle fin… Mais vu ce qu’il s’est passé, j’ai dû me retourner et analyser mes options en Belgique. Et ma meilleure option, c’est Denain.
Quelles sont tes envies et ambitions pour ce nouveau défi et ce retour en France ?
Gagner le plus de matchs possible et esssayer d’atteindre les Playoffs. Il faudra prendre match après match et voir où nous nous situons car ll faut savoir qu’il y avait quand même sept équipes qui étaient en ProA quand j’y étais qui sont désormais dans ce championnat ProB. Le niveau va être elevé.
La ProB, est-ce un championnat que tu suis ?
Oui, c’est un championnat que je suis avec des joueurs comme Loïc Schwartz et Quentin Serron qui y sont passés. C’est un championnat attractif et bien suivi. Par exemple, la salle de Denain compte 3000 places et affiche un taux de remplissage de 97% ! Cela change quand même de la Belgique, je trouve. Je suis vraiment excité par ce challenge.
Que comptes-tu apporter à ton nouveau club ?
Mon expérience de shoot mais aussi l’expérience acquise à Ostende, notamment. Nous aurons une équipe à moitié composée de jeunes, à moitié de joueurs plus expérimentés. J’aspire à aider à encadrer les jeunes et à tirer tout le monde vers le haut pour réussir la meilleure saison possible.
Héroïques Belgian Cats qui ont réussi leur pari de battre le Japon de 27 points pour décrocher leur ticket pour Paris et les quarts de finale du Tournoi Olympique.
Avant ce dernier match de poule, la mission était double pour les Belgian Cats. Vaincre le Japon pour terminer à la troisième place du groupe C et tenter de gagner par 27 points d’écart ou plus pour passer devant la Chine dans le classement des meilleurs troisièmes – compte-tenu de l’incertitude qui plane encore dans le groupe B – et se qualifier ainsi directement pour les quarts de finale.
Emmenées par une Emma Meesseman (30 points à 67% aux tirs, 11 rebonds, 4 assists et 4 contres) à nouveau en mode patronne, les Cats défendaient le plomb, les Japonaises ne parvenant pas à trouver la cible, pour prendre le contrôle de la partie et compter douze longueurs d’avance après dix minutes, 19-7. Hayasahi (13 points), Mawuli (12 unités) et les Nipponnes trouvaient enfin un peu d’adresse dans le second quart-temps mais à la pause, les Belges tenaient le bon bout, 39-23.
A la reprise, Vanloo (5 points et 6 passes décisives) et ses coéquipières continuaient leur travail de sape, limitant les bonnes séquences adverses. Derrière l’intouchable Meesseman, Rachid Meziane pouvait s’appuyer sur Ramette (16 points, 4 assists et 2 interceptions), Lisowa (12 points, 4 rebonds et 3 passes décisives), Delaere (12 points, 3 rebonds et 4 assists) et Massey (4 points, 7 rebonds et autant de passes décisivespour apporter leur écot en attaque. Alors qu’il restait cinq minutes à jouer, Ramette faisait rugir la salle de plaisir en plantant une bombe qui faisait passer les Cats à 27 longueurs d’avance, 71-44. Il fallait tenir et les Belges, portées par un public en feu, y parvenaient non sans s’occasionner une ultime frayeur face à des Japonaises refusant de céder un pouce de terrain. Au bout d’une magnifique prestation, les Belgian Cats pouvaient laisser éclater leur joie et leurs larmes, s’imposant 85-58. Dans l’allégresse et en osmose avec leur public, nos compatriotes concluaient leur exploit par un clapping dont elles ont le secret.
Elles l’ont fait, bordel ! Ce dimanche à Lille, Linskens (6 points, 10 rebonds et 3 interceptions) et ses coéquipières ont sans doute écrit une des plus belles pages de leur histoire, réussissant le fol exploit de se qualifier directement pour les quarts de finale du Tournoi Olympique où elles affronteront vraisemblablement la France. Avec ce qu’elles ont montré face aux Etats-Unis et au Japon, les Belges peuvent rêver à continuer d’écrire leur légende…
Maxime De Zeeuw ne visera rien d’autre que le titre en TDM1 cette saison avec le Mailleux.
Après Donovan Walasiak et Gaël Hulsen, les dirigeants comblinois ont frappé très fort en attirant Maxime De Zeeuw et Maxime Depuydt pour renforcer un effectif qui aura fière allure. Les deux nouveaux venus ne sont pas venus en pré-retraite, ils sont là pour faire passer le Mailleux dans une autre dimension. « Comblain est ne équipe qui depuis plusieurs saisons grandit dans la région et ici avec la disparition de Liège Basket est le plus grand club liégeois. Une équipe avec de belles valeurs familiales et avec un excellent public également », analyse Maxime De Zeeuw sur les réseaux sociaux comblinois.
Le grand Max aura la lourde tâche de remplacer François Lhoest et formera une raquette injouable avec Iaro. De quoi afficher de réelles ambitions. « L’objectif est de gagner le titre tout simplement », prévient l’ancien taulier des Belgian Lions.