« Les Comblinois vont casser la baraque cette année ! »

Pas encore fixé sur sa prochaine destination sportive, Justin Kohajda a repris le chemin des parquets avec la TDM1 de Comblain.

Justin, tu as repris l’entrainement en compagnie de la TDM1 de Comblain ?

Oui, pour me remettre en jambes avant de repartir à l’étranger fin août.

Avec ton expérience du haut niveau, comment juges-tu la reprise comblinoise ?

Super ! Ludo Humblet a l’air d’être un coach passionné et c’est formidable pour un groupe pareil. Les Comblinois vont casser la baraque cette année ! C’est tout le mal que je leur souhaite.

Où joueras-tu cette saison ?

Je ne sais pas encore où je vais me retrouver. C’est en train de bouger donc j’espère avoir des news avant fin août, évidemment.

Quel nouveau défi recherches-tu ? Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?

J’ai envie de m’épanouir sportivement là où je signerai et, comme chaque année, de continuer à progresser et à emmagasiner de l’expérience.

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Van Dessel flambe mais les Abeilles s’inclinent à Uccle en Coupe AWBB

Revers d’Harimalia à Uccle en Coupe AWBB.

Après leur magnifique saison, les Abeilles vont découvrir l’élite provinciale mais aussi la Coupe AWBB. Samedi 3 août, la formation désormais coachée par Pascal Goffin se rendait à Uccle avec un effectif où manquait encore quelques joueurs cadres.

Dans le sillage de Van Dessel (29 points), Jonniaux (12) et Servais (17), les Abeilles allaient offrir une belle résistance aux pensionnaires de deuxième régionale, trouvant assez facilement la mire. C’est en défense que les résidents de la Basse-Meuse souffraient davantage, laissant les Bruxellois scorer 101 points.

Au final, les visiteurs s’inclinaient 101-86 non sans avoir démérité. Les prochaines semaines permettront au groupe champion de P2A la saison dernière d’affiner les automatismes pour une saison qui s’annonce particulièrement excitante.

Gobert benché, exploit français et retrouvailles entre les USA et la Serbie en demi-finale !

Exploit des Français qui sortent les Canadiens du Tournoi Olympique pour retrouver l’Allemagne en demi-finale tandis que les Américains ont déroulé face au Brésil pour rejoindre la Serbie dans le dernier carré.

A l’entame de ce quart de finale entre le Canada et la France, les pronostics penchaient nettement en faveur du pays à la feuille d’érable. Les Canadiens avaient bouclé le premier tour de la compétition avec trois victoires probantes alors que les Français avaient, eux, gagné sans convaincre contre le Brésil et le Japon avant de montrer de criantes limites contre l’Allemagne, qualifiée quelques heures plus tôt aux dépens de la Grèce. Les derniers jours avaient également été secoués par une joute verbale par médias interposé entre Evan Fournier et le sélectionneur Vincent Collet.

Le coach de l’équipe de France posait d’ailleurs un choix fort en sortant Evan Fournier (15 points et 3 passes décisives) et Rudy Gobert (1 rebond et 1 balle perdue) du cinq de base afin d’y inclure Isaia Cordinier (20 points, 3 rebonds et autant d’interceptions) et Gershon Yabusele (22 points et 5 rebonds), les deux meilleurs joueurs de la rencontre. Si l’ancien joueur des Knicks put toutefois passer pas mal de temps sur le parquet et réussir une bonne prestation et un tir d’anthologie, le pivot des Wolves, lui, dû se contenter de trois minutes.

Avec ce cinq plus équilibré signant la fin de l’association Wembanyama (7 points à 20% aux tirs mais 12 rebonds, 5 passes décisives, 3 steals et 1 contre) / Gobert qui ne fonctionnait guère, les Français démarraient au quart de tour en étouffant les Canadiens et leur armada NBA. Défense intransigeante, jeu rapide, extra-passes, chantier dans la raquette : tout y était pour les tricolores qui menaient 23-10 après dix minutes et 45-29 à la pause !

Au retour des vestiaires, Jamal Murray (7 points à 23% et 5 rebonds) se montrait toujours aussi emprunté mais l’inévitable Shai Gilgeous-Alexander (27 points, 5 rebonds et 4 passes décisives) sonnait la révolte et les Canadiens réduisaient une partie de leur retard, 61-50 à la pause. Barrett (16 points, 3 rebonds et autant d’assists) et ses partenaires poussaient pour recoller au score, il s’agissait pour Mathias Lessort (13 points, 5 rebonds et 1 block) et les Français de tenir, ce qu’ils parvenaient à faire avec intelligence et une pointe de réussite – ce tir à 10 mètres de Fournier ! – pour valider leur belle victoire, 82-73. Les protégés de Vincent Collet retrouveront les Allemands en demi-finale pour un duel qui s’annonce explosif !

Ce dernier quart de finale semblait le plus déséquilibré entre l’ogre américain et le Brésil. Une impression rapidement confirmée malgré la nouvelle performance de choix de Bruno Caboclo (30 points et 6 rebonds). Face aux Brésiliens, Embid (14 points et 7 rebonds), Davis (13 points, 8 rebonds et 3 assists) et Adebayo (9 points et 7 rebonds) faisaient un chantier dans la raquette et Team USA prenait immédiatement l’avantage et le large, 33-21 après dix minutes. Booker (18 points dont 5 sur 7 derrière l’arc) réussissait sa meilleure prestation du tournoi et les protégés de Steve Kerr tuaient tout suspens à la pause, 63-36.

Au retour des vestiaires, Huertas (9 points et 5 assists) et les Brésiliens parvenaient à faire jeu égal avec leurs illustres adversaires avant que James (12 points et 9 passes décisives), Durant (11 points, 4 rebonds et 3 passes), Edwards (17 points et 5 rebonds) n’en remettent une couche dans la dernière ligne droite pour s’imposer 122-87. Les Américains retrouveront des Serbes revanchards en demi-finale du Tournoi Olympique.

Crédits photos : FIBA

Jokic taille patron, les Teutons et les Serbes confirment leurs ambitions

Les Allemands ont évincé la Grèce pour décrocher leur ticket pour les demi-finales. Les Serbes ont fait de même face aux Australiens mais ont eu besoin d’une prolongation pour y parvenir.

Quart de finale « vieux continent » entre l’Allemagne championne du monde et la Grèce, nation historique du basketball. Dans le sillage de son leader double MVP NBA Giannis Antetokounmpo 22 points) et Papanikolaou (10 points et 9 rebonds), les Grecs démarraient idéalement cette rencontre. Grâce à une excellente défense, les Héllènes prenaient les devants, 11-21 à la pause. Wagner (18 points) et les Teutons resserraient les boulons derrière et retrouvaient leurs standards offensifs dans le second quart-temps pour recoller au score. A la pause, c’était l’égalité parfait, 36 partout.

A la reprise, Schröder (13 points et 8 passes décisives) et ses partenaires continuaient sur leur lancée pour prendre l’avantage au marquoir et se forger un viatique intéressant à la demi-heure, 59-52. Walkup (12 points) et les Grecs devaient réagir mais butaient sur la défense allemande. Theis (6 points et 8 rebonds) et ses coéquipiers enfonçaient le clou et s’imposaient 76-63. La Manschaft est la première équipe qualifiée pour les demi-finales parisiennes.

Ce quart de finale s’annonçait prometteur entre une équipe serbe ouvertement candidate à une médaille derrière son triple MVP NBA Nikola Jokic (21 points, 14 rebonds, 9 assists, 4 interceptions et 2 contres !) et des Boomers au jeu rugueux et à l’intensité jamais démentie. A l’instar des Teutons, les Serbes connaissaient un retard à l’allumage et étaient cueillis à froid par Mills (26 points) et Giddey (25 points) on fire, 17-31 après dix minutes et 42-54.

Au retour des vestiaires, et les Serbes serraient la vis derrière pour grignoter leur retard et même passer devant, 57-65 à la demi-heure. Le dernier quart était passionnant, les deux équipes se rendaient coup pour coup. A 9 secondes du coup de sifflet final, Micic (14 points et 6 assists), qui venait de louper un lancer-franc, pensait avoir offert la victoire à la Serbie en convertissant son deuxième lancer. Mais c’était sans compter l’inusable Patty Mills qui arrachait la prolongation d’un tir dont il a le secret.

Dans le temps additionnel, Exum (12 points) et les Aussies prenaient l’avantage avant que Jokic n’assume son statut et ne prenne les choses en main pour faire passer la Serbie devant, laissant à Bogdanovic (17 points, 5 rebonds et 6 passes) le soin de conclure depuis la ligne de réparation. Les Serbes s’imposaient ainsi 95-90 au bout du suspens pour décrocher leur place pour les demi-finales olympiques où se profile un gros duel avec Team USA.

Crédits photos : FIBA

Mills un peu plus dans la légende, Jokic au four et au moulin, les Serbes en 1/2 !

Quart de finale à suspens entre la Serbie et l’Australie qui aura nécessité 45 minutes à haute intensité pour voir la bande à Nikola Jokic émerger et obtenir son billet pour les demi-finales.

Ce quart de finale s’annonçait prometteur entre une équipe serbe ouvertement candidate à une médaille derrière son triple MVP NBA Nikola Jokic (21 points, 14 rebonds, 9 assists, 4 interceptions et 2 contres !) et des Boomers au jeu rugueux et à l’intensité jamais démentie. A l’instar des Teutons, les Serbes connaissaient un retard à l’allumage et étaient cueillis à froid par Mills (26 points) et Giddey (25 points) on fire, 17-31 après dix minutes et 42-54.

Au retour des vestiaires, et les Serbes serraient la vis derrière pour grignoter leur retard et même passer devant, 57-65 à la demi-heure. Le dernier quart était passionnant, les deux équipes se rendaient coup pour coup. A 9 secondes du coup de sifflet final, Micic (14 points et 6 assists), qui venait de louper un lancer-franc, pensait avoir offert la victoire à la Serbie en convertissant son deuxième lancer. Mais c’était sans compter l’inusable Patty Mills qui arrachait la prolongation d’un tir dont il a le secret.

Dans le temps additionnel, Exum (12 points) et les Aussies prenaient l’avantage avant que Jokic n’assume son statut et ne prenne les choses en main pour faire passer la Serbie devant, laissant à Bogdanovic (17 points, 5 rebonds et 6 passes) le soin de conclure depuis la ligne de réparation. Les Serbes s’imposaient ainsi 95-90 au bout du suspens pour décrocher leur place pour les demi-finales olympiques où se profile un gros duel avec Team USA.

Crédit photo : FIBA

Les Teutons premiers qualifiés pour les demi-finales !

Malgré un petit retard à l’allumage, les Allemands ont dominé les Grecs 76-63 pour se hisser en demi-finale des Jeux Olympiques.

Quart de finale « vieux continent » entre l’Allemagne championne du monde et la Grèce, nation historique du basketball. Dans le sillage de son leader double MVP NBA Giannis Antetokounmpo 22 points) et Papanikolaou (10 points et 9 rebonds), les Grecs démarraient idéalement cette rencontre. Grâce à une excellente défense, les Héllènes prenaient les devants, 11-21 à la pause. Wagner (18 points) et les Teutons resserraient les boulons derrière et retrouvaient leurs standards offensifs dans le second quart-temps pour recoller au score. A la pause, c’était l’égalité parfait, 36 partout.

A la reprise, Schröder (13 points et 8 passes décisives) et ses partenaires continuaient sur leur lancée pour prendre l’avantage au marquoir et se forger un viatique intéressant à la demi-heure, 59-52. Walkup (12 points) et les Grecs devaient réagir mais butaient sur la défense allemande. Theis (6 points et 8 rebonds) et ses coéquipiers enfonçaient le clou et s’imposaient 76-63. La Manschaft est la première équipe qualifiée pour les demi-finales parisiennes.

Crédit photo : FIBA

« Aujourd’hui, personne ne pourrait défendre sur Jordan »

Avec les règles en faveur des attaquants, Jordan serait sans doute encore plus encore indéfendable dans la NBA actuelle.

Comme joueur avec les Bulls et comme coach avec les Warriors, Steve Kerr a participé aux deux campagnes les plus victorieuses en NBA. « Quand je repense à cette équipe des Bulls, je me dis qu’elle était en fait bâtie pour jouer aujourd’hui. A l’exception du volume de tirs à 3-points, même si je pense que cette équipe en était capable » assure-t-il. « En revanche, quand on parle de la polyvalence nécessaire en défense aujourd’hui… Si vous envoyez sur le terrain, Ron Harper, Michael Jordan, Scottie Pippen, Toni Kukoc et Dennis Rodman, c’est la défense de 2020. Ces cinq gars peuvent défendre sur n’importe qui.« 

Si les Warriors pouvaient compter sur d’incroyables talents offensifs, les Bulls avaient, eux, Michael Jordan. « Offensivement, aujourd’hui, personne ne pourrait défendre sur Michael Jordan. On ne peut que l’imaginer, mais avec le jeu écarté et les règles… » avance Kerr. Difficile de ne pas lui donner raison.

« Une chance incroyable d’être dans ce groupe »

Louka Vaes se confie sur la reprise avec LAAJ et sur sa double affiliation avec la TDM2 de Cointe.

Louka, comment se passe la reprise à Atlas ?

La reprise se passe bien. Evidemment il y a des absents mais c’est normal, c’est le début de la préparation.

Comment envisages-tu cette nouvelle saison en R2 avec LAAJ ?

Rien qu’avec le match contre Mont-sur-Marchienne, nous avons pu voir que nous mettons beaucoup plus de rythme. Nous avons eu davantage de contre-attaques que lors des matchs de l’année dernière et avons su mettre une intensité constante tout le match. Même défensivement, il y a des différences par rapport à la saison dernière. C’est positif.

Tu seras également en double affiliation avec la TDM2 de Cointe. Que souhaites-tu retirer de cette expérience ?

Déjà l’année passée, cette double affiliation avec Cointe était prévue. Cela fait une semaine que je participe aux entrainements des Grenouilles et je peux déjà affirmer que c’est un groupe génial. Tous les gars sont géniaux et marrants mais derrière ça il y a un énorme travail. Tout le monde est investit à 100%. Pour moi et Maurice (ndlr : Médart), c’est super. Nous devons être très concentrés. Je me donne à 100% à chaque entrainement et je profite de la chance que j’ai d’être dans ce groupe-là car je ne sais pas si je retrouverai une team pareille. C’est incroyable et je sens que je vais prendre un maximum d’expérience cette saison, m’amuser et emmagasiner tous les conseils que je reçois.

Crédit photo : Orizon Photographie

« Avec le même impact défensif que face au Japon, tout est possible »

Duel au sommet pour ce quart de finale qui verra les Belges affronter l’Espagne, invaincue depuis le début du Tournoi Olympique. Un défi de taille pour les Belgian Cats qui semblent avoir retrouvé leur identité et qui confirment qu’impossible n’est pas belge, une fois !

En dominant le Japon de 27 points, les Cats ont réussi un joli exploit qui leur a assuré leur ticket pour Paris et les quarts de finale du Tournoi Olympique. « Maintenant, on va à Paris ! Incroyable », s’exclamait Emma Meesseman (30 points, 11 rebonds et 5 contres) au micro de la RTBF. « On va sentir un peu plus la ferveur olympique, puisqu’on va aller dans le village. J’espère que ça va aider ! C’est un petit miracle d’être là, je vais donc profiter et ne pas me mettre à rêver. »

En quart de finale, ce seront Espagnoles que les Belges affronteront. Une formation ibérique que les Cats avaient battue l’été dernier en finale de l’Euro pour monter sur le toit de l’Europe et décrocher leur première médaille d’or. « J’espère que le public belge répondra présent à Paris pour continuer à nous sublimer et nous transcender. Sur un quart de finale, tout est possible. À nous d’aller trouver cette euphorie-là, ce qui fait notre panache, notre « Belgian Cat Show » comme les joueuses aiment bien le dire », soulignait Rachid Meziane à BeBasket.

En dominant le Japon de 27 points, les Belges ont décroché leur billet pour Paris et les quarts de finale. La logique aurait voulu que nos compatriotes rencontrent la France. « Pour moi, la France est la meilleure équipe du tournoi. Les Française ont récupéré Williams et Johannes par rapport au dernier Championnat d’Europe (ndlr : où les Cats les avaient battues) et il s’agit des deux meilleures joueuses françaises », remarquait Lola Paulus.

Toutefois, à la surprise générale, les Française s’inclinaient dans la soirée contre l’Australie et les Belgian Cats héritaient finalement de l’Espagne, invaincue lors de la première phase de la compétition. Une aubaine pour Vanloo et compagnie ou un mauvais tirage ? « Hors USA, la France a la plus grosse équipe de ce tournoi. En plus de cela, notre rivalité avec l’Espagne est moins forte que celle avec la France. Les individualités ibériques seront moins difficiles à arrêter mais cela demeure une magnifique équipe, qui joue intelligemment et possède une sacrée expérience », nuance la coach de Huy. « Toutefoissi les Cats abordent ce match comme celui de ce dimanche contre le Japon, avec un tel impact défensif, tout est possibleIl faudra limiter les Espagnoles à 60 points – elles sont à 74 points de moyenne depuis le début de la compétition – et avoir confiance offensivement. Autrement dit, il faudra rééditer la même performance que face au Pays du Soleil Levant… Mais l’opposition sera toute autre. Et de conclure avec un grand sourire : « Les Cats ont intérêt à gagner, je serai à Bercy pour les demi-finales. »

Nul doute que les supporters belges devraient à nouveau donner de la voix pour porter leurs favorites vers un autre exploit alors que toute la Belgique se met à rêver d’une demi-finale historique. La tâche s’annonce toutefois ardue face à des Espagnoles invaincues au premier tour. Mais impossible n’est pas belge, une fois !

Crédits photos : FIBA

Reprise victorieuse pour les Blue Rabbits face au Landen d’un prolifique Sebo Lussadissu

Reprise positive pour les Blue Rabbits qui ont vaincu Landen en match de préparation.

Après deux années compliquées en P1, les Blue Rabbits veulent reprendre goût à la victoire en deuxième provinciale. Pour démarrer leur préparation, les protégés de Gaël Colson recevaient Landen et ses Liégeois Lussadissu (17 points), Bondue (9) et Parent (3).

La première mi-temps voyait les deux équipes se rendre coup pour coup et évoluer dans un mouchoir de poche. A la pause, le marquoir affichait 34-35. A la repris, Lamarche (15 points), Lacroix (10), Pirson (9) et les locaux parvenaient à se montrer plus réalistes des deux côtés du terrain pour empocher une première victoire, 74-66.

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