« Deux joueurs pourraient rechausser leurs baskets »

Pour Liège & Basketball, Thibault Wéry fait le bilan de la saison de Giants Braives en P3 et évoque les futurs objectifs de sa formation.

Alors que les Giants visaient ouvertement à remonter directement en P2, ils terminèrent finalement à une honorable cinquième place en P3C. « Notre bilan est correct mais je regrette de ne pas avoir gagné début janvier contre Union Liège où nous méritions amplement la victoire ainsi que, peut-être, la défaite de Villers car là nous avons perdu quatre matchs de suite » nous résume Thibault Wéry. « J’ai trouvé la série assez relevée par rapport au championnat précédent (ndlr: avec l’équipe de Villers que coachait Thibault) avec beaucoup de matchs compliqués à jouer.« 

Fait marquant de cette saison 2018-2019, la retraite de Mathieu Hamaite. « Comment ne pas le mettre en avant? » s’interroge son entraineur. « Un super gars avec une mentalité exemplaire. »

Il manquera assurément à Braives la saison prochaine. « Nous repartirons à huit joueurs, j’espère donc surtout ne pas connaitre de blessures… Mais peut-être que deux joueurs pourraient décider de rechausser les baskets pour nous aider » conclut Thibault.

« J’ai transmis le virus du basket à mon épouse »

Pour sa première saison à la tête de la TDM2 de Spa, Bruno Dagnely peut être fier de travail accompli. Pour Liège & Basketball, l’entraineur spadois dresse le bilan de l’exercice écoulé et évoque les prochains défis des Bobelins.

Bruno, comment vas-tu?

Je vais bien et je prépare déjà la prochaine saison.

Avant d’évoquer le futur, revenons un peu sur le passé. Quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?

Notre bilan est bon, voire très bon. Au début de saison, beaucoup d’observateurs nous présentaient comme l’équipe descendante car trop jeune, nouveau coach inexpérimenté à ce niveau et j’en passe…

Au final, vous avez obtenu votre maintien sans trop vous tracasser et réalisé de belles séries de victoires.

Je suis très fier des résultats et de l’ambiance dans l’équipe. Greg Jamar et moi, lorsque nous avons pris à bras-le-corps le chantier de reconstruire une équipe, espérions pouvoir vivre une bonne saison avec une équipe en devenir. Nous y sommes parvenus grâce à l’implication totale du club, du staff et des joueurs.

De quoi es-tu le plus fier?

D’avoir transmis le virus du basket à mon épouse (rires). Cela me permet d’être constamment avec elle en vivant ma passion.

As-tu des regrets?

Non, aucun. Juste quelques pincements au coeur en voyant partir certains joueurs… mais également beaucoup de bonheur de garder la majorité d’entre-eux et de pouvoir accueillir François Lodomez et Axel Dejond.

Quels moments forts de cette saison retiendras-tu?

Notre victoire à Neufchâteau, notre fête avec De Pinte, notre impuissance face à Leuven. Mais aussi d’avoir vu grandir des joueurs, de jouir de la confiance du club et des joueurs. Beaucoup de choses diverses en somme.

Venons-en désormais au futur. Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?

Nos objectifs seront de nous sauver, de proposer un beau basket et de permettre à tous de s’exprimer. Bref, travailler, trouver du plaisir, s’amuser. C’est la recette pour renverser des montagnes.


« Une fierté de faire partie du « noyau dur » des Templiers »

Figure emblématique d’Haneffe, Benoit Tassin fait le bilan de la saison des Templiers et évoque les futurs objectifs poursuivis par sa formation. Interview.

Benoit, que penses-tu de la saison écoulée?

Elle fut longue et difficile. Nos résultats ne furent clairement pas à la hauteur de nos attentes. Nous pourrons toutefois noter que nous avons joué un tour complet sans meneur et plus de dix matchs à six. Mais nous nous sommes maintenus en deuxième régionale et c’est le principal.

De quoi es-tu le plus fier?

Il y aura toujours cette fierté de faire partie du « noyau dur » des Templiers qui a donné tout ce qu’il pouvait pendant l’ensemble de la saison.

Des regrets?

Un regret majeur oui, celui de nous être maintenus grâce aux défaites de nos concurrents directs et pas grâce à nos victoires. Je fus vraiment déçu après le dernier match de constater que c’était Kain qui nous avait sauvé et pas notre prestation.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Il y en a plusieurs… Parmi ceux-ci, notre défaite à Cointe en Coupe AWBB après deux prolongations dans un match de haut niveau. Notre victoire à Schaerbeek lors de notre premier match à six et en étant toujours derrière de treize points à trois minutes du terme. Enfin, la ferveur de nos supporters pour les deux derniers matchs à la maison m’a marqué.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Je ne vais pas trop me mouiller mais, en ramenant Jonathan et Stefan qui connaissent tous les deux la maison, nous pouvons espérer faire mieux que cette année. Mon objectif sera de prendre match après match sans me mettre de pression. Toutefois, il est clair que nous courrons après les Playoffs depuis trois saisons et que les accrocher reste malgré tout l’envie du groupe.

« Golden State doit forcer un game 6 »

Ce soir, c’est le grand soir dans le Nord! Toronto reçoit Golden State pour un game 5 potentiellement décisif. Les Raptors sont à 48 minutes du premier titre de leur histoire. Un scénario que Stefan Lantin refuse d’envisager.

Passionné de NBA, Stefan Lantin accumule les nuits blanches pour suivre les Finals dont le résultat actuel surprend de nombreux observateurs. A 3-1 et avec ce cinquième match à la maison, les Raptors peuvent boucler l’affaire en remporter le premier titre de leur jeune histoire. « Golden State doit gagner et décrocher un game 6 à l’Oracle Arena » prévient Stefan qui mise une pièce sur les Warriors.

Alors que l’incertitude autour d’un retour de KD plane encore et toujours, Stef livre les clés de cette rencontre. « Il faudra un gros jeu d’équipe des Warriors et pas seulement un festival de Curry » annonce-t-il. « Il faudra aussi que Leonard soit davantage muselé par Thompson ou Green, que McKinnie soit au top et que Kerr améliore son coaching. Enfin, les « Dubs » devront sortir un super troisième quart-temps, comme ils en avaient l’habitude!« 

« Fier de retrouver la régionale avec mon club »

Stéfan Germay n’est pas celui dont on parle le plus mais son rôle fut capital pour guider les Wawas vers le titre en première provinciale. Pour Liège & Basketball, cette figure emblématique de Waremme revient sur le formidable doublé réalisé par sa formation et les prochains objectifs à l’échelon supérieur.

Stefan, comment juges-tu votre saison?

Elle a été fantastique avec le doublé Coupe-Championnat. Les observateurs diront que c’est logique vu notre effectif mais ce n’est jamais simple d’atteindre ses propres objectifs, surtout ceux-là. L’équipe a su rester concernée de semaine en semaine.

De quoi es-tu fier?

Je suis fier de retrouver la régionale avec mon club. Nous l’avions quittée sans le mériter. Personnellement, je suis content d’avoir su m’adapter à un style de jeu que je n’avais encore jamais connu.

Nourris-tu quelques regrets tout de même?

Un seul, celui de n’avoir pas terminé invaincus à domicile. Nous avons relâcher la pression une semaine trop tôt après le gain du titre.

Quel fut le moment fort de ta saison?

Notre victoire en Coupe. Tout est possible sur un match et nous avons su répondre présents, bien aidés par notre kop!

Vous voilà en R2. Avec quelles ambitions?

Nous allons probablement viser les Playoffs et nous verrons où cela nous mène. Mais il faudra d’abord recréer un groupe vu les importants changements dans notre effectif.

« Une sacrée fiesta pour notre maintien »

Précieux pour Ans pour décrocher le maintien en P2, Benjamin Mignon évoluera la saison prochaine en première provinciale avec SFX. Mais avant cela, Benjamin se remémore les dix derniers mois vécus avec son équipe.

« La saison écoulée fut, comme prévu, compliquée. Néanmoins, le maintien fut acquis et donc notre saison réussie » nous résume Benjamin Mignon. « Je suis fier de la mentalité du groupe lorsque nous étions au plus bas. Nous avons su nous relever à chaque fois.« 

Un moment fort dépasse tous les autres. « Notre victoire lors de l’avant-dernière journée de championnat » rigole Benja. « Cette victoire a scellé notre maintien et s’est suivie d’une sacrée fiesta au café de Cédric Grifnaie. Je pense que Dominique Clémente s’en souviendra pendant quelques années encore!« 

« Alex Brassine a connu une énorme progression »

Depuis plusieurs années, l’US Awans tournait autour de cette montée en P2 désirée par tout un club. Cette saison, au terme d’un championnat palpitant et plein de rebondissements, les troupes d’Eric Herben ont décroché leur ticket pour la deuxième provinciale en même temps que le titre de champion en P3C. Pour Liège & Basketball, Greg Hubert revient sur la saison écoulée, les moments forts et les facteurs du succès des Awansois, analyse le niveau de la troisième provinciale et annonce le noyau et les futures ambitions de sa formation.

Greg, quel bilan dresses-tu de la saison qui vient de s’achever?

Le bilan est plus que positif. Nous courrions après cette montée depuis plusieurs saisons et, finalement, nous l’avons décrochée de la plus belle des manières avec un titre de champion!

Pourtant, le début d’exercice fut loin d’être idéal.

Exact. Nous avons connu un départ compliqué et deux blessures qui nous ont privé de deux joueurs – Rémy Porignaux et Olivier Monteforte – pour la suite de la saison. Nous sommes toutefois parvenus à accrocher les victoires qu’il fallait face à de très bonnes équipes. Je pense que le déclencheur s’est produit à La Spéciale Aywaille d’où nous sommes sortis vainqueurs après un match épique, la blessure de Remy et de gros problèmes de fautes avant une troisième mi-temps d’anthologie.

Quelles furent les recettes de votre succès?

Tous les joueurs ont apporté leur pierre à l’édifice avec des valeurs sûres qui ont toujours répondu présentes. Alex Brassine a connu une énorme progression, a souvent mis les shoots qui faisaient du bien et atteint un très bon niveau de jeu au fur et à mesure de la saison en s’affirmant de plus en plus. Matt Collings et Jonathan Laloux qui nous ont rejoint après le match à Aywaille nous ont également aidés à nous sortir de mauvais pas.

De quoi es-tu le plus fier?

Des réactions que nous avons eues après notre début de saison compliqué ainsi qu’en fin de saison lorsque La Villersoise a repris provisoirement la tête du championnat.

Des regrets?

Si je devais avoir une déception, ce serait celle d’avoir été battu à deux reprises par les gars de Michel Bisschop.

« Nous pouvons tirer notre épingle du jeu »

Quels furent les moments forts pour vous cette année?

Ils furent légion, tant à l’entrainement qu’en match mais la célébration du titre figure au-dessus de tout le reste après une longue et stressante saison. Je dois aussi tirer mon chapeau à Eric Herben qui a réussi à nous supporter et nous recentrer sur nos objectifs alors que, dans notre équipe, la bonne ambiance a souvent débordé sur les moments plus sérieux (rires).

Le championnat de P3C fut assez passionnant tout au long de la saison. Comment juges-tu le niveau de la troisième provinciale?

Le niveau de la P3 est assez relevé avec des équipes très solides. La jeunesse de La Villersoise, le mélange de jeunesse et d’expérience de nos amis d’Alleur et la cohésion de l’Union Liege rendaient ces équipes dangereuses. Et les formations plus expérimentées comme Aywaille, Harimalia ou Braives pouvaient battre n’importe qui dans un bon jour et au complet.

Vous voilà enfin en deuxième provinciale. Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?

Nous conservons pratiquement le même effectif en n’enregistrant qu’un seul départ, celui de Yorick Davin qui rejoindra son frère à Haneffe. Nous accueillons un nouveau renfort en la personne de Jean-Luc Meiseronne qui viendra densifier notre secteur intérieur et qui s’est déjà très bien intégré dans notre collectif. Il faudra s’adapter à la différence de niveau, tant physique que technique, mais je pense que nous avons les moyens de tirer notre épingle du jeu et de nous sauver le plus rapidement possible afin d’éviter de subir la pression en fin de championnat. Cette prochaine saison s’annonce en tout cas excitante avec plusieurs derbies possibles!

Obradovic, la recette du succès

Zeljko Obradovic, entraineur du Fenerbahçe Istanbul et détenteur de neuf – 9! – Euroleague a livré sa vision du coaching et la recette pour driver idéalement une équipe. Inspirant!

Difficile de présenter un plus beau palmarès que celui de Zeljko Obradovic. L’entraineur serbe a obtenu, comme joueur, une médaille d’argent au JO de Séoul en 1988 et un titre de champion du monde en 1990. Devenu ensuite entraineur, Obradovic a connu un succès incroyable partout où il est passé, raflant tout de même neuf Euroleague et de multiples titres en Espagne, Italie, Grèce et Turquie. Un parcours remarquable qui s’explique en partie par la vision développée par le Serbe. « Lorsque je traite avec mes joueurs, il y a une chose importante à ne pas oublier : nous sommes tous des êtres humains. J’essaie de leur montrer du respect. Ils savent que s’ils ont un problème avec quoi que ce soit dans leur vie, je suis là pour les aider. Les meilleurs amis que j’ai dans la vie ce sont mes joueurs. Nous vivons tellement d’heures ensemble et il est impossible que ça se passe autrement. Pour cette raison, j’aime écouter mes joueurs et avoir des conversations avec eux à propos de tout » explique-t-il. « En tant qu’entraineur, vous devez connaitre vos joueurs et savoir comment réagir en fonction de toutes les situations. Étant sur le banc, vous devez comprendre comment sont vos joueurs. Ce sont 12 personnes différentes qui réagissent différemment à une même situation. Vous allez peut-être devoir être dur avec l’un et parler d’une toute autre manière à l’autre. Ce qui est important au bout du compte, c’est qu’ils comprennent que tout ce que je veux, c’est qu’ils soient meilleurs et que l’équipe soit meilleure. »

Obradovic estime nécessaire de s’en tenir à certaines règles et à afficher une certaine cohérence. Surtout, il ne déroge jamais à son principe numéro un: l’équipe avant tout. « Il y a toujours une ligne directrice que ne doit pas être franchie : ne soyez pas égoïste. Les joueurs qui veulent faire quelque chose de bien pour eux doivent aussi le faire pour l’équipe. Si je vois un joueur égoïste, je réagis immédiatement. Soit le je le sors du jeu (lors d’un match) ou je coupe l’entraînement. Chaque joueur doit savoir que dans mon équipe, être égoïste est impossible. Je suis très clair à ce sujet. Au début de chaque saison, je vais m’asseoir avec mes joueurs et je leur dis : « Les gars, nous avons des règles. Nous devons être une équipe, penser de la même manière et être sur la même page. Si vous avez un problème avec ça, la porte est là-bas. » C’est très simple mais en début de saison c’est crucial » continue-t-il. « Pourquoi jouez-vous au basket ? La réponse devrait être : l’équipe. Toujours l’équipe. »

« Profiter des arrivées de Renotte et Bronne »

La première saison de Verlaine en troisième provinciale fut une franche réussite. Jérôme Louwette fait le bilan de l’année vécue par sa formation et préface le prochain championnat. Interview.

Jérôme, satisfait de la saison vécue à la tête de Verlaine?

Oui, je suis très satisfait de la première saison du club en P3. nous terminons à une belle quatrième place en ayant battu les deux premiers.

Des regrets?

Non, aucun.

Comment juges-tu le niveau de la P3?

Le niveau n’est pas trop mauvais, surtout pour les quatre ou cinq premières équipes où il y a souvent des joueurs qui ont évolué plus haut ou des jeunes qui jouent dans d’autres équipes.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Avec les arrivées d’Olivier Renotte et David Bronne, nous devrons essayer de faire mieux que cette saison, mais tout dépendra des séries. J’espère aussi qu’Etienne Gérard changera d’avis et poursuivra l’aventure une dernière année avec nous.

« Nous aurons l’occasion de prendre le mini-van »

La saison prochaine, Romain Nicaise n’affrontera plus son ancien club de Ninane mais en découdra avec Pepinster et SFX.

« Je suis un peu déçu de n’avoir que deux derbies la saison prochaine… Mais cela nous fera un peu visiter les quatre coins de la Belgique et nous donnera l’occasion de prendre le mini-van et de faire la fête » rigole Romain Nicaise de Spa. « En TDM2A, je vois les jeunes du centre de formation des Giants comme favoris. Je suis d’ailleurs étonnés qu’ils soient descendus. D’autres équipes semblent également assez fortes et qui sait ce qui peu se passer sur un championnat. Nous serons peut-être surpris!«