« Quelques tours de piste pour marquer la reprise »

Après avoir profité de ses vacances, Maxime Princen a retrouvé ses nouveaux coéquipiers de Cointe. Interview.

Max, comment s’est passée ton intersaison?

Bien. J’ai profité de la liberté de ne pas avoir de contrainte à l’école et au basket pour faire tout ce dont j’avais envie.

Le basket t’a-t-il manqué durant la trêve estivale?

Non, pas vraiment car j’allais assez régulièrement jouer à la plaine de Cointe.

La reprise s’est bien déroulée?

Oui, on est toujours heureux de recommencer la saison, c’est indéniable. La reprise a eu lieu la semaine dernière avec Cointe par quelques tours de piste (rires).

« Un premier entrainement assez éprouvant »

Après plusieurs saisons réussies avec le Haut-Pré, David Bernard s’est lancé un nouveau défi du côté de l’Etoile Jupille.

David Bernard ne sera plus en rouge et noir mais bien en noir et jaune, il faudra s’y faire. Le meneur de poche, terriblement efficace à l’interception notamment, se sent déjà comme un poisson dans l’eau aux Argilières. « Mon intégration est très bonne pour le moment. Je connaissais déjà pas mal mes nouveaux coéquipiers et nous avons déjà eu l’occasion de partager une grosse soirée » rigole-t-il.

Ayant quitté le confort d’Ougrée, David sait que le challenge qui lui tend les bras est attractif. « J’ai essayé de garder un peu de condition physique durant cette intersaison – en tout cas davantage que les étés précédents (rires) – en allant courir quelques fois » nous explique-t-il. « J’ai également disputé quelques games à la plaine de Cointe.« 

De quoi savourer un peu plus la reprise? « C’est toujours une joie de reprendre la saison même si le début est moins amusant avec la préparation physique et un premier entrainement assez éprouvant » conclut le meneur dans un grand éclat de rire.

« Ca joue pas mal à la plaine de Cointe »

Heureux de retrouver ses coéquipiers de Spa, Pierrick Van Den Brule nous parle de son incapacité à stopper le basket durant l’été, de son intérêt pour les tournois de « 3×3 » et de son poids de forme. Entretien.

Pierrick, comment s’est déroulée ton intersaison?

Elle s’est très bien passée. J’ai vraiment beaucoup joué au basket après mes examens. J’étais, avec Romain Nicaise notamment, à la plaine de Cointe un jour sur deux. Ca joue pas mal là-bas et nous avons vu passer des gars comme Robin Malpas, Thibaut Boxus, Emma Mampuya, Makengo et j’en passe et des meilleurs…

Tu as aussi pas mal tourné à des tournois de « 3×3″…

Exact, à Belleflamme, Spa, Alleur et dernièrement à Anvers où je me suis vraiment bien amusé. Même si le niveau était énorme dans la métropole flamande, nous avons affronté des gars de D1 et D2. C’est ainsi que l’on apprend donc je ne regrette pas du tout cette expérience.

Tu sembles séduit par le concept du « 3×3 »?

Les « 3×3 » sont très intensifs, il n’y a que très peu de moments d’arrêt et, en plus, on ne doit pas faire les aller-retours du terrain: j’adore ça! C’est impossible pour moi de ne pas jouer pendant deux mois, j’adore trop le basket. Les tournois « 3×3 » sont aussi l’occasion de jouer avec des mecs qui seront mes adversaires dans quelques semaines – comme Jérôme Wuidar de Sprimont que nous affronterons deux fois en Coupe – ou avec d’anciens coéquipiers – comme Pierre Lejeune, actuellement à Sprimont et avec qui j’ai disputé plusieurs saisons à Pepinster, ou Maxime Clavier avec qui j’ai joué en championnat inter-universitaire. Bref, je ne m’arrête pas, le basket me manque trop.

Du coup, tu dois te réjouir de retrouver le chemin de l’entrainement?

Bien sûr, je m’en réjouis mais je me réjouis encore davantage de retrouver mes coéquipiers. Nous avons un mois d’août plutôt chargé avec pas mal de matchs. Pour ce qui est des entrainements, je me réjouis moins car nous avons droit à un préparateur physique cette année et, à mon avis, il va très vite remarquer que je ne suis pas à mon poids de forme… Un poids que je n’ai plus jamais atteint ces quatre ou cinq dernières années (rires). Nous verrons bien lors du test physique mais l’objectif reste d’être prêt pour le premier match de championnat.

Le futur est déjà là!

Remco Evenepoel a conclu sa première participation à une classique Wolrd Tour par une… victoire! Le futur est en marche.

Remco Evenepoel a remporté samedi la Classica San Sebastian. Pour sa première participation à une classique World Tour, le petit prodige belge a ébloui son monde en empochant la victoire en solitaire au nez et à la barbe de Greg Van Avermaet (deuxième), Izaguirre (quatrième), Mollema (cinquième) et Valverde (dixième).

« Quel phénomène » s’exclame Nicolas Gustin. « Remco Evenepoel, tu fais déjà partie des grands » s’enflamme John Vanoost sur les réseaux sociaux. Difficile de contredire l’entraineur de Saint Louis et le joueur de Huy tant la pépite de Deceuninck-Quick Step justifie avec brio les énormes attentes placées en lui. Plus jeune coureur au départ de l’épreuve, Evenepoel devient à 19 ans le plus jeune lauréat d’une classique World Tour. Le futur est en marche!

Du renfort suédois pour les dames de Pepinster

Avec Crystel Bittar, du renfort suédois pour les dames de Pepinster.

Giovanni Bozzi, le nouveau coach des Pepines, a toujours affirmé qu’il espérait deux renforts… européens. Une première étape est franchie avec l’engagement de Crystel Bittar (21 ans, 1,70 m), une jeune internationale suédoise. Après avoir distribué le jeu dans son pays (Solna et AIK Basket), elle évoluait, la saison passée, à Nymburk (n°4 en Tchéquie). Du moins jusqu’à début février de cette année avec une moyenne de 5,3 points et 2 rebonds par rencontre.

Michel CHRISTIANE

« Du shooting pendant mes temps de midi »

De retour du sud de la France, Jérémy Horrion retrouvera ses coéquipiers de LAAJ ce dimanche. Interview.

Jérémy, comment fut ton intersaison?

Assez tranquille. J’ai axé celle-ci sur la récupération en prenant soin de mon corps avec plusieurs séances chez le kiné afin de soigner les quelques douleurs résiduelles liées à la dernière saison. A côté de cela, j’ai continué à un peu m’entrainer pour me maintenir en forme et réalisé quelques séances de shooting durant mes temps de midi.

Es-tu impatient de retrouver les parquets?

Oui, j’ai hâte de retrouver le terrain et mes coéquipiers ce dimanche pour disputer une nouvelle saison. Je n’ai pas encore recommencé car j’étais en vacances dans le sud de la France et je ne suis rentré que ce vendredi. De toute façon, je me suis luxé un doigts et déchiré les ligaments il y a une dizaine de jours et je viens tout juste de retirer l’attelle que les médecins m’avaient placée. Mais même si la mobilité de mon doigt n’est pas encore au top, cela ne me tiendra pas longtemps éloigné des parquets (rires).

« La Colombie attendait cela depuis si longtemps »

Une semaine après la conclusion finale emballée sur les Champs Elysées, il est temps de revenir avec Nicolas Gustin sur cette passionnante édition du Tour de France.

Le Tour de France s’est achevé dimanche dernier par un sprint victorieux de Caleb Ewan sur la plus belle avenue du monde. L’Australien offrait ainsi un nouveau bouquet à l’équipe Lotto, particulièrement en vue lors de cette édition. L’autre équipe belge, Deceuninck-Quick Step fut également parmi les formations les plus impressionnantes avec, notamment, Alaphilippe, vainqueur d’étapes à deux reprises, longtemps maillot jaune et finalement cinquième du général et super-combatif du Tour.

Pour le maillot jaune, c’est Egan Bernal qui, devant de nombreux supporters ayant fait le déplacement jusqu’à Paris, faisait frémir de plaisir tout un pays. « La Colombie attendait cela depuis longtemps!« , s’exclame Nicolas Gustin. « Il va falloir être costaud pour déloger Bernal de son trône dans les années à venir.« 

Un vainqueur inédit, des coups de panache et des coups du sort, des Belges dans la lumière, un réel suspens: ce Tour de France aura ravi les amateurs de la petite reine. « Ce fut le plus beau de ces dix dernières années » nous confirme Nico. « En tant que Belge, je ne peux que me réjouir des victoires d’étapes de légende, des compatriotes dans les échappées et des équipes belges à l’offensive. Quatre bouquets pour Lotto, deux et de nombreux jours en jaune pour QS et Wanty qui fut constamment à l’attaque. Que du bonheur.« 

Cette édition fut animée par un homme, un mousquetaire des temps moderne dont l’épopée en jaune a émoustillé les fanas d’un cyclisme généreux, fait de bravoure et de panache, de sacrifices et d’exploits. « Ce tour fut différent grâce à un homme: Alaphilippe! » corrobore le joueur de Huy. « S’il n’avait pas résisté aussi longtemps, Ineos aurait sûrement obtenu le leadership plus tôt et aurait contrôlé la course comme à l’accoutumée. Mais cette fois, il y a eu du suspens jusqu’à la fin! Et pour finir, il n’y a qu’à regarder les noms des vainqueurs d’étapes – Nibali et Quintana par exemple – pour s’apercevoir qu’on a eu droit à un beau spectacle. » Vivement l’année prochaine!

« Je suis rentré un peu plus tard que prévu à la maison »

Jean-Pierre Darmont a repris le chemin de l’entrainement avec son nouveau club de Sainte Walburge. Entretien.

Jipé, comment fut ton intersaison?

Très chouette. J’ai profité de mes enfants et travaillé dans notre nouvelle maison. Nous n’avons donc pas su partir en vacances… C’est un peu dommage même si j’ai pu profiter de la piscine de mes parents pendant les fortes chaleurs. Nous sommes toutefois allé à Disney avec ma fille.

As-tu profité de l’été pour bosser des points spécifiques ou as-tu simplement « entretenu la machine »?

J’ai disputé les interclubs de tennis et deux ou trois tournois depuis la trêve et j’ai repris la muscu il y a trois semaines.

Le basket t’a-t-il manqué?

Je dois bien avouer qu’au début, j’étais vraiment heureux d’avoir fini saison et pas pressé de recommencer. Mais je suis vraiment heureux de ma décision de rejoindre Sainte Walburge et d’évoluer avec une belle bande de potes, du sérieux sur le terrain et pour un coach pour qui je voulais jouer.

Comment s’est passée la reprise des entrainements?

Très bien mais je suis rentré un peu plus tard que prévu à la maison car l’après-entrainement a duré longtemps (rires).

Nouvelle victoire des Belges en U18

Les Young Lions ont décroché une nouvelle victoire, face à l’Islande cette fois, avec encore Ajay Mitchell en tête d’affiche.

Après avoir dominé l’Irlande, les gars de coach Lynch ont récidivé face à l’islande. Face aux shooteurs du pays de Bjork, Ajay Mitchell s’est à nouveau montré à son avantage: 20 points pour le Liégeois. Le fils du légendaire Barry a reçu le précieux concours de Tom Mark qui a noirci la feuille de stats: 10pts, 10rbds, 8asts, 5stls, 6blks!

Les Belges l’ont emporté 91-80 et ne compte toujours qu’une maigre petite défaite dans la compétition.

Weekend chargé pour les protégées de Pierre Cornia

Weekend chargé pour les protégées de Pierre Cornia.

Dès ce week-end, les U20 filles seront concernées par le championnat d’Europe (Division A) de Klatovy, en République Tchèque. En bordure de la frontière allemande, les protégées de Pierre Cornia s’expliqueront successivement avec la Lituanie (s. 20 h 15), la Hongrie (d. 20 h 15) et la Biélorussie (l. 15 h 15).

Michel CHRISTIANE