« Nous allons pouvoir prendre notre tenue de bain »

Ce samedi, la piscine d’Outremeuse abritera deux affiches avec les chocs entre les P2 et les P3 d’Union Liège et Alleur.

Tant en P2B qu’en P3C, Alleur et l’Union Liège figurent sur le podium. Inutile de préciser que les déplacements des deux équipes d’Alleur a la psicine d’Outremeuse font figure d’affiche du week-end. « La salle, c’est un avantage, nous allons pouvoir prendre notre tenue de bain avec nous » rigole Greg Kesikidis. « Blague dans le coin (sic), la salle de l’Union est particulière mais ses dimensions sont fort semblables aux nôtres, nous allons pouvoir déployer notre jeu rapide et en transition.« 

Tant en P2 qu’en P3, les « Unionistes » se caractérisent par une haute intensité et agressivité défensive. « Il semblerait que notre adversaire possède une excellente défense grâce à son intensité. Nous allons essayer de mettre les Liégeois en difficulté en provoquant des fautes. Nous espérons que les refs seront vigilants. Samedi, nous viserons la victoire et rien d’autre!« , conclut l’artilleur – enfin, l’un d’entre-eux – de la « Bien Belle Equipe ».

« C’est toujours particulier de rencontrer l’Etoile »

Superbe affiche ce samedi à Liers entre Saint-Louis et l’Etoile Jupille, deux équipes du quatuor de tête en première provinciale.

Avec un bilan de sept victoires en huit matchs, Saint-Louis occupe virtuellement la tête du classement en compagnie d’Ensival. Mais avec sept victoires en neuf matchs, c’est l’Etoile Jupille qui est actuellement renseignée comme leader de P1 au général. Ce samedi, ces deux talentueuses mais opposées formations se rencontrent.

Une petite opposition de styles entre les très jeunes locaux et les expérimentés Jupillois. Plusieurs membres de la P1 du Collège ont récemment, avec la P2, sorti les ténors jupillois de la Coupe. Cette affiche devrait donc être particulièrement disputée. « Cela fait deux ans que je n’ai plus joué contre l’Etoile mais il est vrai que ce sont toujours des matchs particuliers quand on rencontre cette équipe » concède Romain Hamaide. « Je m’attends à une partie avec énormément d’intensité.« 

Si Saint-Louis veut sortir vainqueur, il faudra appliquer une certaine recette. « Il va falloir que tout le monde soit prêt à 100% car, pour battre les Jupillois, il faudra être soudés » avance le jeune Collégien. « Nous devrons aussi être solides en défense et empêcher les deuxièmes chances adverses tout en étant patients devant en allant chercher nos intérieurs. »

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Nous sommes capables de créer la surprise à Flénu »

Après un week-end de repos, Mike Archambeau et Ans ont la patate et veulent créer la surprise samedi à Flénu. Interview.

Mike, ce week-end de libre a-t-il fait du bien à la team?

Oui, un week-end de libre pour se décontracter avant de commencer une semaine sérieuse pour préparer le match contre Flénu.

Vous vous déplacerez en effet à Flénu samedi. Penses-tu que vous pouvez créer la surprise chez l’un des favoris de la série?

Flénu a l’air particulièrement bien en jambes ces dernière semaines, nous rendre là-bas ne sera donc pas facile. Mais créer la surprise à l’extérieur serait un grand « plus » pour nous. Et nous en sommes tout à fait capables si nous maitrisons les joueurs clés adverses et que nous jouons de façon décontractée et fluide devant.

« Cette fois, c’est la bonne! »

Trois rencontres de TDM2 samedi avec la réception des Spurs -leaders de la série – par Verviers et les déplacements de Belleflamme et Sprimont à Willebroek et Anderlecht. Analyse.

Pour Verviers, malgré des progrès notables, le bilan chiffré est toujours vierge. Et la réception de Courtrai risque bien de prolonger la série de défaites des Verviétois. Face aux Spurs, leaders de la série et ne comptant qu’un seul revers, Malempré et ses coéquipiers devront profiter de leur petit terrain et compter sur leur adresse et leur vitesse pour tenter de forger l’exploit.

Pas d’exploit à proprement parler pour Belleflamme qui se rendra à Willebroek, formation du ventre mou, mais qui doit absolument prendre des points. « Je ne connais pas du tout cette équipe mais je crois que si nous voulons nous imposer, nous devrons encore une fois nous battre les uns pour les autres » avance Maxime Clavier. « Chaque match est un combat physique, nous sommes prêts. »

« Peur que cette trêve casse notre dynamique »

Les Haricots ont pu compter sur un week-end de repos afin de recharger leurs batteries. « Je ne suis franchement pas content de cette « trêve » car nous jouions bien depuis trois semaines et j’ai peur que ce week-end de repos casse notre dynamique » nous confie l’ailier des Verts. « C’est triste car avec un peu de chance, nous pourrions être à quatre victoires. On a perdu après prolongation, de deux points et puis d’une unité. Cette fois, c’est la bonne!« 

Du côté de Sprimont, le week-end de congé a été bien accueilli. « Un petit break fait toujours du bien mais nous devons absolument gagner pour nous relancer » souligne Robin Malpas en évoquant le déplacement des Carriers à Anderlecht. « Je ne connais pas cette équipe et ne sais donc pas du tout à quoi m’attendre. Mais nous sommes en D3, il faudra d’office jouer dur comme à chaque match. Il faudra retrouver de l’envie et une cohésion de groupe qui nous avaient complètement manquées à Comblain. »

« Un public bruyant venu en nombre »

Dans le derby choc entre Spa et les White Tigers, se sont les pensionnaires de première provinciale qui finirent par émerger et qui validèrent ainsi leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe de la Province.

C’est devant une belle assistance que se déroulait ce huitième de finale entre Spa et les White Tigers. Si les Spadoises évoluent avec brio en première provinciale (9 victoires en autant de rencontres), les joueuses de Terence Gabriel restent invaincues (hormis un forfait administratif) en troisième provinciale et possèdent l’expérience des divisions régionales. « Il n’y avait pas vraiment de favori pour cette rencontre et nous avons pu le constater lors de la rencontre: les deux équipes se valent » souligne Quentin Desert.

Stoffels (5 points) et ses coéquipières comptaient dix points d’avance au coup d’envoi de ce derby et filaient rapidement à 12-26. Les Bobelines ne paniquaient pas et réduisaient progressivement l’écart. A la pause, Moray (18 points) et ses partenaires menaient de cinq unités. En seconde période, les Spadoises continuaient de grappiller leur retard pour finir par émerger et s’imposer méritoirement 59-56.

« Je suis satisfait. Il y a encore des choses à travailler mais les filles ont appliqué les consignes et se sont battues, c’est donc positif » avance l’entraineur spadois. « La rigueur défensive fut la clé de ce match car nous ne marquons que 59 points mais nous n’en encaissons en réalité que 46. Nous pouvons également remercier le public qui était venu en nombre et a fait du bruit dans les moments importants.« 

« Un réel match à six points! »

Un peu à la surprise générale, la Vaillante Jupille occupe – ex-aequo avec Spa – la deuxième place en P3A et carbure au super depuis quelques semaines. A quelques jours du choc à Harimalia, troisième au général, Romain Thirionet analyse le début de saison de ses couleurs, les succès des Jupillois et le déplacement périlleux chez les Abeilles. Entretien.

Romain, êtes-vous satisfaits de votre début de saison?

Plus que satisfaits! Comment ne pas l’être? Cela faisait deux ans que nous obtenions des résultats en dents de scie avec de belles prestations gâchées par des défaites très décevantes… L’année passée, presque toutes nos défaites étaient de moins de dix ou quinze points. Cette saison, la pièce tombe de notre côté. Nous sommes dans une relativement bonne dynamique et cela fait plaisir, c’est certain.

Ce samedi, vous irez à Harimalia, troisième du général.

C’est un réel match à six points! Plus que les conséquences sur le classement en cas de victoire, le fait est que nous n’avons jamais réussi à nous imposer sur ce terrain. La longueur de celui-ci, le public fort exclu du jeu ou encore la perspective des panneaux sont des éléments totalement opposés à ce que nous connaissons chez nous.

Que devrez-vous faire pour goûter pour la première fois aux joies de la victoire dans les installations des Abeilles?

Nous devrons encore afficher une mentalité exemplaire, un vrai esprit d’équipe – que nous possédons déjà en ce moment – et retrouver un peu plus de réussite dans nos tentatives extérieures. En tout cas, avec notre P2 qui nous succèdera ce soir-là, il risque d’y avoir une très belle ambiance! En espérant fêter deux victoires pour nos couleurs.

« De gros matchs de Thomas Peeters, Letesson et de mon brother »

Le week-end dernier, le 4A Aywaille a renoué avec ses valeurs pour remporter un match capital pour le maintien à Atlas. Ce samedi, Yorick Godin et ses coéquipiers recevront Cointe pour un nouveau match à six points.

Dimanche dernier, les Aqualiens se rendaient à Jupille pour une rencontre sans doute déjà décisive pour le maintien. « Nous sommes mal rentrés dans cette rencontre mais nous nous sommes directement repris en travaillant plus dur en défense et en organisant notre attaque » nous confie Yorick Godin. « Thomas Peeters a de nouveau fait un gros match, tout comme Letesson et mon « bro ». Pierre van Laer était venu nous dépanner car nous avions trop de blessés et il s’est bien débrouillé. »

Grâce à cette victoire 70-77 à Atlas, Aywaille revient à hauteur d’Awans, de Huy et de Cointe au général. Des Grenouilles qui se rendront au 4A ce samedi pour un nouveau match à six points! « Espérons que notre esprit d’équipe qui était bien présent dimanche dernier prospèrera » prie le pivot aqualien.

Pour l’équipe B du 4A, la situation est toujours aussi délicate. Seule équipe à ne pas avoir empoché la moindre victoire et bonne dernière au classement de la P3C, Aywaille recevra Braives ce samedi. Encore en rodage avec leur nouvel entraineur, les Giants seront-ils fébriles face aux troupes de Vincent Darmont?

« La consigne était claire: gagner! »

Après un début de saison idéal, Haut-Pré marquait quelque peu le pas. Ougrée a profité de la venue de Huy pour renouer avec la victoire et se repositionner à la sixième place en P4D. Simon Maréchal revient sur cette victoire salutaire et sur la situation de sa formation. Interview.

« Cette victoire face à Huy fait un bien fou au moral de toute l’équipe!« , s’exclame Simon Maréchal. « La courte défaite – 63-64 – face à l’US Awans nous avait laissé sur notre faim, il fallait réagir. Avant l’entame de la rencontre, la consigne était claire: il fallait la victoire! « 

Le match tardait à réellement démarrer, c’était 2-4 après près de quatre minutes de jeu. « Comme le coach le craignait, nous nous sommes laissés endormir par le jeu des Hutois » nous précise Simon. Après ce départ laborieux, Haut-Pré commencait enfin à développer son basket et à créer des espaces grâce à une bonne circulation de balle pour mener 13-10 à l’issue de premier quart.

Au début du second quart, les locaux musclaient leur défense mais se retouvaient dès lors en problème de fautes, trois gaillards étant comptés trois. « Nous retombions alors dans nos travers : discuter les décisions arbitrales » déplore celui qui officie également comme arbitre. Grâce à son adresse de loin, Haut-Pré bouclait toutefois la mi-temps avec un confortable viatique : 33-18.

La reprise était en faveur des locaux qui poussaient leur avance à 48-29 à la demi-heure avant de baisser pavillon dans la dernière ligne droite. « Nous avons alors cruellement manqué de réussite et n’avons proposé qu’un basket de qualité très moyenne » reconnait Simon. « Nous avons fini comme nous avons commencé (rires). » Rien de dramatique, l’avance accumulée suffisant à offrir au Haut-Pré sa cinquième victoire de la saison, 53-40.

Simon, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur dans cette rencontre?

La clé de cette rencontre fut la rotation du ballon pour créer des espace ainsi que notre réussite aux tirs longue distance aux bons moments.

Que penses-tu de votre début de saison?

Nous sommes très agréablement surpris de notre très bon début de saison! Notre première défaite, prévisible, à Theux en Coupe contre la P2, n’a pas eu, à première vue, d’incidence sur le moral collectif. Toutefois, au fur et à mesure des semaines, un manque d’envie s’est fait ressentir dans notre effectif. Notre seconde défaite face à Liège Basket nous a laissé un goût très amer en bouche. Un stress assez inexplicable nous a envahi et nous a fait perdre les pédales. Il s’agit là d’un de nos petits défauts. Après le match – à oublier – à l’Amicale, un regain d’énergie, de motivation et d’envie de gagner s’est fait ressentir, pour le plus grand plaisir de notre coach.

Quels sont vos objectifs cette saison?

Evidemment, notre objectif est de récolter un maximum de victoires. Nous ferons de notre mieux pour y parvenir et ainsi satisfaire notre éternel insatisfait d’entraineur – que nous aimons quand même (rires).

« Etre coachée par son mari n’est pas toujours facile »

Avec un bilan de huit victoires et une seule défaite, Belleflamme domine – avec Ensival et Fonds-de-forêt – la P2A Dames. Un début de saison idyllique pour Audrey Mossay-Mathy – pour qui le basket est une histoire de famille – et ses coéquipières.

Avec un bilan de huit victoires et une seule défaite, Belleflamme trône, en compagnie d’Ensival et de Fonds-de-forêt, en tête du classement de la P2A Dames. « Notre excellent début de saison, malgré une première défaite il y a dix jours, est dû à une équipe bien balancée à tous les niveaux et à un coach qui est toujours derrière nous et qui ne lâche rien » nous confie Audrey Mossay-Mathy. « A tous les postes, nous sommes costaudes. Nous avons aussi du banc, c’est très important et cela fait notre force. »

A la tête de Belleflamme, on retrouve Jean-Luc Mathy, le mari d’Audrey. « Etre coachée par son mari n’est pas toujours facile » reconnait-elle. « Certaines mauvaises langues pourraient dire que je joue car l’entraineur est mon mari. De plus, ce n’est pas toujours simple de faire la part des choses entre entre basket et après basket. »

Le basket, c’est une histoire de famille chez les Mathy. « Mes deux plus grands jouent en régionale à Belleflamme et mes deux plus petits évoluent également dans ce club » nous apprend Audrey. « L’esprit d’équipe et de compétition de ce sport nous passionne. » Et de conclure : « Le basket, c’est une grande famille. »

« La différence de division a été flagrante au retour des vestiaires »

En Coupe de la Province, il n’y a pas eu de miracle pour Oupeye à Esneux. Reportage.

« Ce match aurait du se dérouler chez nous mais, pour raison administrative, c’était notre troisième match en déplacement » nous précise Dan Gilon. Pour affronter les dragons, le coach d’Oupeye était privé de Demoulin, Collard, Bei et Arnolis.

En première période, Oupeye, qui comptait dix points d’avance, tenait le choc. A la pause, le marquoir affichait 46-43. « Ensuite, le manque de rotations – avec la blessure de Marino – pesait face à cette belle équipe de P1. La différence de division fut flagrante au retour des vestiaires » concède Dan à l’issue de ce revers 82-59.

« Mes gars ont tout donné mais la logique a été respectée » note le coach d’Oupeye. « Bonne continuation à Hubert Gillotay. Nous allons désormais nous concentrer sur le championnat pour continuer notre belle série en espérant voir l’infirmerie se vider.«