« L’envie de jouer avec des potes dans un club où je me sens bien »

La saison prochaine, Jérôme Thelen portera encore les couleurs de Pepinster mais en… P2! Le pivot pepin explique son choix à Liège & Basketball. Interview.

Jérôme qu’as-tu décidé pour la prochaine saison?

J’ai décidé de rester à Pepinster mais j’évoluerai en P2 et plus en TDM2.

Pourquoi ce choix?

Après une discussion avec Pascal Horrion et un moment de réflexion, j’ai pris la décision de ne pas continuer avec le groupe de TDM2. J’ai eu d’autres propositions intéressantes qui ne sont finalement pas concrétisées. L’envie de jouer avec des potes et près de chez moi dans un club où je me sens bien ont finalement pris le pas sur l’envie de continuer à un niveau supérieur.

« Nous n’avons pas à rougir de notre prestation »

A Kontich, Sprimont n’a pas créé la surprise mais a affiché un bien meilleur visage que ces dernières semaines. A domicile, Ninane n’est pas parvenu à prendre la mesure de Geel, dauphin des Wolves au général.

Ce samedi, Sprimont et Ninane défiaient les deux équipes de tête de la TDM2B. Sortant de prestations calamiteuses, les Carriers ont affiché un bien meilleur visage, ne s’inclinant que 92-76. « Le score final est forcé » prévient d’ailleurs Gaetan Hertay. « Nous avons manqué d’un petit shoot en plus à certains moments pour revenir à hauteur des locaux et leur avons laissé trop de deuxièmes chances avec des rebonds offensifs. Mais nous avons eu une meilleure mentalité, nous aurions mérité mieux. Nous n’avons pas à rougir de notre prestation. » A souligner l’explosion offensive de Jérôme Wuidar avec 32 points! « C’est mon record en TDM2 » nous précise le shooteur des Carriers.

A domicile, Ninane a subi la loi de Geel, dauphin de Kontich au classement. Si l’attaque locale – Collette (19 points) et Fassotte (17 pions) en tête – se montrait à la hauteur, c’est en défense que les Calidifontains ont craqué, concédant 109 unités. Un revers 91-109 qui n’est pas dramatique pour Ninane, en bonne voie pour se maintenir. « Geel possède une équipe composée de très bons joueurs avec des qualités physiques actuellement supérieures aux nôtres. Nous avons joué ce match à huit et plusieurs d’entre-nous se sont rapidement trouvés avec des fautes, cela ne nous a pas facilité la tâche » analyse Gérald Henrard. « Ce qui est certain c’est que nous devrons élever notre niveau de jeu en défense d’ici la fin de saison pour espérer encore gagner des matchs et nous mettre définitivement à l’abri.« 

Le « Viking » reste à Liège

Liège continue de construire son effectif en vue de la prochaine saison avec la prolongation de Justin Kohajda, véritable révélation des Principautaires.

Depuis le début de saison, Justin Kohajda abat un boulot colossal dans la raquette liégeoise. Le pivot passé par Ostende et Limburg s’est vu récompenser de ses bonnes prestations. « VOO Liège Basket est heureux de vous annoncer la prolongation de Justin Kohajda pour deux saisons ! Justin surnommé par certains de nos supporters le viking est un poste 5 qui mouille sa vareuse à chaque match ! Solide, combatif, auteur de quelques double-double cette saison, Justin est le type de joueur important dans un projet tel que celui de notre Club. Nous sommes très heureux de ce nouveau contrat qui ajouté à la prolongation de Brieuc, Ludovic, James et Thomas nous offre une stabilité pour grandir ! Félicitations Justin ! » communique Liège sur sa page Facebook.

Une décision que salue Liège & Basketball – dont les débuts ont coïncidé avec un large focus sur l’intérieur liégeois – , fervent défenseur du colosse originaire de Saive.

Crédit photo: Philippe Collin

« Des « entraineurs » contactent la moitié de la Province depuis décembre »

A Esneux, Sainte Walburge a coulé, 88-67. Un revers guère dommageable pour les Sang et Marine – tous leurs concurrents directs se sont également inclinés – mais qui a entrainé la démission de Pascal Goffin. Ce dernier nous explique les raisons de sa décision et en profite pour livrer un éclairage plus vaste sur les maux dont souffrent actuellement le basket liégeois.

A Esneux, Sainte Walburge a coulé dans le deuxième quart face à la paire Bassini/Iliaens (presque 40 points à eux deux), s’inclinant finalement 88-67. A l’issue de la rencontre, Pascal Goffin, appelé au chevet de l’équipe après la démission d’Yves Dehousse, a décidé de jeter l’éponge. « Cela fait deux ou trois semaines qu’il y a moins d’envie, pas de jouer mais d’écouter. Ce sont tous de super gars et de super joueurs mais cinq ou six ont déjà la tête ailleurs. Il ne le font pas exprès mais c’est humain, il est difficile de rester concentré pendant 40 minutes quand on sait que son avenir est ailleurs » nous confie Pascal en mettant le doigt sur un problème plus général. « Depuis début décembre, des « entraineurs » contactent la moitié de la Province. Comment veut-on que les joueurs réagissent…? Nous recommençons, comme il y a quelques années, à affoler les compteurs financiers. La chute de plusieurs grands clubs n’a pas servi de leçon et cela recommencera.« 

Au-delà de la question financière, celle de la campagne de transferts commencée avant même la fin du premier tour commence à exaspérer bon nombre d’acteurs du milieu et a, forcément, une incidence sur la vie des groupes, le déroulement de la seconde moitié de championnat et les prestations des uns et des autres. « Lorsque votre groupe vous porte en sauveur en deux semaines et que dans le même laps de temps n’existe plus sur le banc, il est temps de passer à autre chose. Il y a plus important dans la vie que se disputer pour le basket » continue Pascal n’hésitant pas à faire son mea culpa. « Je regrette de m’être énervé à Esneux et j’en ai fait par au comité de Sainte Walburge.« 

Celui qui réalise un boulot formidable à Harimalia termine par un regret et une mise en garde. « Je suis attristé de voir disparaître des équipes liégeoises régionales à cause d’associations de clubs et des salaires donnés à certains. Il n’y aura bientôt que deux ou trois clubs à ce niveau. Et quand l’argent se fera rare, il sera trop tard pour reconstruire…« 

Du côté de Sainte Walburge, la volonté de maintenir l’équipe est toujours d’actualité. « ll reste quatre matches et nous allons travailler en interne pour terminer la saison avec la P1 » nous confirme Christian Camus.

« Nous étions hyper détendus »

Belleflamme s’est offert un petit hold-up pour célébrer sa seconde victoire de la saison, à Malines 74-75.

Dimanche, Belleflamme se rendait à Malines. La première période était à sens unique et voyait les Kangourous prendre le large. Mais Maxime Clavier (15 points) et ses coéquipiers n’abdiquaient pas et grapillaient leur retard avant que Piron (16 pions) n’offre la victoire aux Haricots, 74-75.

« C’était un match très bizarre. Nous étions hyper détendus, peut-être grâce à l’énorme soirée de vendredi soir » glisse, malicieux, Maxime Clavier. « Et finalement, nous avons joué libérés et malgré quinze points de retard, nous avons réagi pour nous imposer et réaliser un petit hold-up. »

Une victoire qui ne change rien à la situation des Liégeois mais qui mérite d’être savourée. « Après toutes nos courtes défaites, il était temps que la pièce tombe enfin de notre côté! Cette victoire fait du bien même si elle ne change rien à notre situation. » Par contre, le résultat des Haricots fait les affaires de Sprimont et Ninane et même Comblain dans la course au maintien dans cette compacte série de TDM2.

Crazy game à la Bulle!

A domicile, les Liégeois sont passés par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel contre Ciney lors d’un match qui aura vu une remontada, des exploits individuels, un buzzer par la planche, un tip-in décisif, du sang-froid sur la ligne de réparation, un joueur à 42 points et un duel homérique.

Après un large revers (71-95) concédé contre Loyers vendredi, Liège semblait tenir le bon bout contre Ciney en menant 55-39 à la pause et même de 19 points dans le dernier quart. Mais les visiteurs, drivés parfaitement par Absil dont c’était l’anniversaire, n’abdiquaient pas et profitaient des ratés des locaux et de leur réussite de loin pour grappiller leur retard et décrocher la prolongation, 86 partout.

Dans celle-ci, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Sur un tip-in après un des rares lancés ratés, Ciney faisait 98-101 à quelques secondes de la fin de la partie. Néanmoins, James Potier parvenait, après un rebond offensif, à balancer un avé maria « on the buzzer » qui rentrait via la planche. 101 partout et direction une seconde prolongation!

Dès le début du second over-time, Potier (30 points) prenait son équipe sur son dos et enchainait tirs à distances et pénétrations en puissance pour placer les Liégeois aux commandes. Ciney faisait le dos rond et limitait la casse grâce à Antoine Malliar (42 points), omniprésent. Malheureusement, le jeu local devenait trop stéréotypé et brouillon, les mauvais choix (balles perdues, retour en zone) se succédaient et Ciney en profitait ainsi que de son avantage de taille face au small ball local pour revenir à égalité et prendre ensuite une avance suffisante. Score final de ce match complètement fou: 112-119.

Sans ses intérieurs (Skrejla et Meunier en excès de faute), Liège n’est jamais parvenu à contenir Malliar. « J’ai rarement vu un gars aussi complet à ce poste là! Il a juste du mal contre des gars plus costauds et avec plus d’expérience que lui. Mais sinon, il au au top » souligne Jérôme Absil, passé – tout comme son coéquipier Bully – par Liège en jeunes. « Cette victoire est un vrai hold-up! Nous gagnons à l’usure et à l’expérience. Les Liégeois avaient pourtant bien mieux démarré la rencontre en étant plus agressifs et en affichant davantage d’envie que nous. En seconde période, nos adversaires ont eu un peu de mal à s’adapter à nos changements défensifs et ont eu un moins bon pourcentage aux shoots.« 

Quant aux prolongations, c’était comme un nouveau match où chaque équipe eu, tour à tour, la baraka. « Quand tu reviens de moins quinze, que tu as couru après le score pendant tout le match et que tu passes devant à quelques instants de la fin de la partie, si tu vas en prolongation, tu as l’ascendant psychologique » rappelle à juste titre le meneur de Ciney. « Les deux équipes étaient criblées de fautes, Liège a terminé sans pivot et pratiquement sans la moitié de l’équipe. La clé pour les locaux aurait été de faire sortir Malliar ou moi – qui avions quatre fautes depuis le troisième quart – afin de changer la donne. Nous nous en tirons avec le mérite de ne pas avoir lâché mais Liège aurait largement mérité cette victoire. »

A noter que cette fin de dimanche n’était définitivement pas liégeoise, la P3 locale subissant elle aussi une impressionnante remontada pour s’incliner 71-72 contre La Spéciale Aywaille d’un Morgan Wey (30 points) on fire (reportage à découvrir mercredi).

Crédit photo: Philippe Collin

« Mon poste est et restera le poste 1 »

Pour Liège & Basketball, Tom Malempré explique son choix de rejoindre Liège Basket la saison prochaine.

Tom, pourquoi avoir choisi de rejoindre Liège Basket la saison prochaine?

J’ai choisi Liège car c’est l’endroit où je vais le plus progresser et apprendre car je suis toujours dans ma formation.

Tu évolueras en double affiliation?

Oui, c’est tout à fait cela. Je jouerai pour la D1 de Liège et la R1 de Waremme comme plusieurs jeunes qui sont dans le même cas.

Ton avenir se situe à la distribution?

Mon poste est et restera le poste 1. J’y joue depuis toujours et je n’envisage pas d’en changer.

« Les scores offensifs ici, ce n’est pas un mythe! »

A Saint-Louis, Esneux a fait trembler les filets pour dominer allègrement Hasselt, 99-72.

Vendredi, les Dragons avaient, dans le cadre de leur partenariat avec le matricule 2663, pris leurs quartiers au Collège. Un déménagement fructueux puisque Tom Ventat et ses partenaires ont fait feu de tout bois pour dominer Hasselt de la tête et des épaules. « Notre coach nous a dit que nous jouions à Saint-louis mais que nous devions jouer comme Esneux. Finalement, c’est la première fois que nous marquons autant. Pour ma part, on remet ça quand on veut; les scores offensifs ici, ce n’est pas un mythe » rigole le meneur profitant de la double affiliation.

Si les paniers pleuvaient, le suspens, lui, fut aux abonnés absents. « Nous avons pris les Limbourgeois à la gorge et ne les avons jamais laissés espérer revenir à notre hauteur. Nous avons affiché une excellente mentalité et un beau collectif avec plusieurs gros « runs » pour casser les visiteurs » souligne Tom.

Un succès qui confirme qu’Esneux est bien la meilleure équipe liégeoise cette année et qui donne un petit coup de pouce à ses voisins en enfonçant encore un peu plus la tête des Limbourgeois sous l’eau.

« Une défense spécifique pour déstabiliser l’adversaire »

A Quaregnon et sans deux pions essentiels, Sainte Walburge a renoué avec la victoire, 68-86. Reportage.

Ce vendredi, les Sang et Marine espéraient renouer avec la victoire à Quaregnon. Un espoir qui se matérialisait au coup de sifflet final, 68-86. « Une belle victoire d’autant plus que nous nous sommes déplacés sans Alija Kabangu et Tariq Bouchaouir. Nous n’étions que huit, dont nos trois jeunes, pour ce long déplacement à Mons un vendredi après une journée de travail. C’est toujours mieux de pouvoir, dans ces cas là, revenir avec les trois points » sourit Kevin Snakers. « Nous avions également une revanche à prendre car nous avions été battus chez nous par cette équipe après une mauvaise prestation et en ayant laissé filer la partie dans les dernières minutes.« 

Ce scénario ne se reproduisait heureusement pas pour les Sang et Marine. « Nous avons directement très bien commencé! Nous avons joué une défense spécifique pour déstabiliser l’adversaire et cela a très bien fonctionné » poursuit l’ailier. Après dix minutes, Sainte Walburge menait 11 à 29 et encore 23-47 à la pause.

« Ce furent deux très bons quart-temps collectifs qui nous ont permis d’avoir une belle avance en seconde période. Nous avons bien géré les échanges pour remporter une victoire qui fait du bien au moral après ces derniers amers revers. Il n’y a plus qu’à continuer cette bonne dynamique jusqu’à la fin de saison » conclut Kevin.

« Je serai désormais moins impliqué comme joueur »

Quentin Desert a le vent en poupe! Après avoir remporté les Coupes de la Province en Dames comme coach et en Hommes comme joueur et avant de fêter son titre en P3A, le sniper de Stavelot vient d’accepter le poste d’entraineur de Verviers en R1 pour la prochaine saison. Entretien.

Quentin, tu seras le prochain coach de Verviers en R1. Comment cela a-t-il abouti?

SFX m’a contacté car le coach actuel (ndlr: Antoine Braibant) ne restera pas à l’issue de cette saison. Quand j’ai reçu cette proposition, je dois bien avouer que j’ai hésité car cela signifie que je serai désormais moins impliqué comme joueur.

Qu’est-ce qui t’a convaincu d’accepter?

C’est une équipe très jeune qui pratique un basket que j’affectionne et qui ne demande qu’à manger du ballon. Tous les ingrédients sont réunis pour relever le défi.

Quels sont tes objectifs pour ce nouveau challenge?

Je veux que le groupe retrouve le plaisir de jouer et, surtout, gagner. Ce sera notre tout premier objectif.

Tu n’as pas choisi les joueurs qui composeront ton effectif. Cela posera-t-il un problème?

Non, du tout. Certes je n’ai pas choisi les joueurs mais j’ai décidé de les reprendre tout de même, cela signifie que cela me convient.

Garderas-tu ton équipe Dames de Spa avec qui tu viens de remporter la Coupe de la Province?

Malheureusement non, je ne garderai pas les Dames. J’ai passé une saison géniale avec les filles et je ne regrette pas du tout d’avoir fait ce choix là l’année dernière.