Où a été prise cette photo ?

Avec un Oli Troisfontaines très à son avantage, les Ostendais poussent Ténériffe à la belle pendant Julie Allemand s’apprête à recevoir Orenbourg pour une grande première. C’est vintage et ça vient d’arriver : John « Van Crom » aux commandes des Anversoises (D1) à… 76 piges. Ce sont les infos d’EMCE.

Ligue des Champions : « Ostende mérite sa victoire »

En dépit d’un Kupsas posant question et d’un arbitrage surréaliste, les Côtiers ont dicté leur loi (75-69) aux Espagnols de Ténériffe. Un succès auquel, « notre » Olivier Troisfontaines n’est d’ailleurs pas étranger. Au coup de sifflet final, le coach ibérique se voulait beau perdant : « La victoire de nos adversaires n’est pas volée. Ils étaient nettement plus frais que nous. La multiplication de nos récents déplacements commence à se faire sentir. Ce n’est pas une excuse mais nous avons souffert, en outre, des ennuis physiques de Huertas qui est loin d’être à 100%. » La qualification se décidera, donc, mardi prochain à Santiago Martin, l’antre emblématique des Canariens.

Euroligue : grande première pour les Lyonnaises d’Allemand

Les Rhodanniennes écriront aujourd’hui (20 h) une page importante de leur histoire en disputant leur premier quart de finale d’Euroligue. Pour l’occasion, Julie Allemand et les siennes offriront l’hospitalité aux Russes d’Orenbourg (3e de leur groupe). Et ce, devant maximum 1000 spectateurs pour les raisons que l’on connait. A ce propos, trois rencontres de C1 ne se joueront pas ce soir : Venise – Riga, Schio – Sopron et, comme annoncé hier, Ekaterinbourg – Montpellier. Thibaut a pu ainsi fêter son anniversaire tout à son aise…

Incroyable : « Van Crom » reprend Anvers (D1 dames) à… 76 ans !

J’ai dû me pincer quand j’ai pris connaissance de l’information. On le sait, les Anversoises sont loin de répondre à l’attente en D1. Les dirigeants métropolitains ont décidé d’arrêter les frais à ce niveau et, dans la foulée, de se séparer de leur coache. Pour la remplacer, ils ont étonné tout leur monde en faisant appel à John Van Crombruggen déclinant quand même… 76 printemps au compteur. Pour rappel, le Louvaniste avait pris la place d’Yvan Fassotte (devant démissionner pour raisons de santé) sur le petit banc de Liège Basket en février 2001. Dès son arrivée, « Van Crom » s’était étonné des limites de ce gaffeur fait basketteur qu’était Bryan Heinle… qui habite toujours les environs de Bruges.

Terrains extérieurs : ce club fut un pionnier régional

Après un cliché en pleine campagne remicourtoise et un autre dans le centre urbain sérésien, place aujourd’hui à une photo prise dans la banlieue verdoyante d’une cité faisant désormais peine à voir. Ceci dit, le basket y occupa toujours une place prépondérante. Et tout particulièrement au sein de ce club qui a fait figure de pionnier en la matière. Quant à l’indice, il devrait vous permettre de lever une bonne partie du mystère : les funérailles de Pierre Rapsat, inconditionnel pepin, ont eu lieu dans l’église se dressant au fond du document.

Michel CHRISTIANE

« Nous avons montré que nous avons de l’amour-propre »

En P2A, Prayon a effectué une superbe remontée pour venir « mourir » à un tout petit point de Theux, 67-66. Thomas Broset et ses coéquipiers joueront gros ce vendredi contre Henri-Chapelle et ce dimanche à Angleur.

A Theux, Prayon loupait complètement son début de rencontre, se retrouvant largement mené. « Ce ne fut pas notre meilleure prestation mais nous avons eu une belle réaction en seconde période » remarque Thomas Broset. « Nous avons montré que nous avons de l’amour-propre en effaçant un retard de dix-sept unités. Si nous avions eu un meilleur pourcentage aux lancers, nous aurions pu gagner car, même lorsque nous étions à la rue, nous obtenions des lancers. Mais il nous a été impossible de les convertir pour rester accrochés et ne pas devoir cravacher pour revenir dans le dernier quart. » Prayon avait d’ailleurs un lancer à trente secondes du terme pour revenir à égalité mais, à l’image du match, la balle ne voulait pas rentrer et Theux l’emportait 67-66.

Avec huit victoires, Prayon n’est pas encore sauvé en P2A et doit toujours se méfier de Grivegnée, même si la marge (trois succès) de Marichal et de ses coéquipiers reste conséquente. Ce week-end, deux chocs attendent les troupes de Jean-Luc Selicki. Ce sera d’abord la réception, vendredi, d’Henri-Chapelle. Des Capellois qui réalisent un excellent second tour avec en point d’orgue leur récente victoire contre Pepinster. Dimanche, Trooz ira à Angleur pour défier des Liégeois qui viennent sans doute de priver Ensival du titre. Tout un programme!

« Nous annulons l’average! »

Face à Woluwé, Comblain a réussi l’excellente opération du week-end en s’imposant 83-71, équilibrant ainsi son bilan tout en annulant l’average face aux Bruxellois. Rémy Collard revient sur la prestation réussie du Mailleux. Interview.

Rémy, comment s’est déroulée la rencontre face à Woluwé?

Nous avons mené du début à la fin en imposant directement notre intensité, comme nous l’avions fait à Sprimont la semaine dernière. Nous avons tous apporté quelque chose dans cette victoire et nous prenons du plaisir sur le terrain.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous n’avons presque jamais traversé de mauvaises passes, hormis à la fin du troisième quart et eu début du quatrième. Nous nous sommes faits un peu peur mais nous avons réussi à rattraper le coup dans le money time!

Cette victoire 83-71 vous permet d’équilibrer votre bilan.

Oui, en en plus nous avions perdu de douze points là-bas et avons gagné vendredi de douze unités chez nous. Cela annule l’average!

« Nous avons changé d’approche en défense »

A domicile, Harimalia a bien failli créer l’exploit contre Stavelot, ne s’inclinant que 74-76 face à l’équipe de l’année. Ce samedi, Benjamin Peters et ses coéquipiers se déplaceront avec des ambitions à Jupille. Interview.

Benjamin, qu’as-tu pensé de votre prestation contre Stavelot?

Le groupe a réalisé une très bonne prestation malgré la défaite, sans doute la meilleure de la saison en terme d’envie. En défense et depuis quelques semaines, nous avons changé d’approche et force est de constater que nous matchs sont bien meilleurs.

Que vous a-t-il manqué pour valider l’exploit?

Il a manqué trois points (rires). Sinon, pas grand chose, peut-être un peu de lucidité en fin de partie mais il faut reconnaitre que Stavelot est une très belle équipe qui va sans doute rapidement monter au plus haut niveau de la Province.

N’est-ce pas frustrant de passer si près de la victoire?

Forcément, il y a un peu de déception mais je suis vraiment très fier de l’équipe, tant dans l’approche que dans l’implication. Avoir su mettre une si bonne équipe dans les cordes est un autre motif de satisfaction. De plus, nous avons pu nous consoler avec la victoire de la troisième mi-temps (rires).

Ce samedi, vous irez à la Vaillante pour l’affiche du week-end en P3A.

Nous sommes très motivés pour reprendre l’hégémonie de la basse Meuse (rires).

Huy fait coup double!

A l’inverse du Haut-Pré, Ans et Huy se sont imposés ce week-end. Une excellente opération en vue des Playoffs pour les Ansois et pour le maintien face à deux concurrents directs pour Huy.

A Neufchâteau, le Haut-Pré a tenu un quart-temps, 22-18, avant de laisser filer les visiteurs à 47-30 à la pause. Si le troisième quart était davantage favorbable à Francken (19 pions), Steph Grandry (15 unités) et leurs partenaires, ceux-ci craquaient complètement dans la dernière ligne droite pour s’incliner 109-63.

A Dinant, Ans a parfaitement démarré la partie pour se détacher à 15-24 après dix minutes puis 27-51 à la pause. Une bonne victoire pour le duo Mossay/Delsaute (50 points en cumulés).

Dans un match capital pour le maintien à Andenne dimanche, Huy a su émerger, 66-70. Emmenés par la paire Swolfs/Rousseaux (35 points à eux deux), les Hutois ont empoché trois précieux points. Et les troupes de Lio Bosco ont récidivé ce mardi en venant à bout de Genappe, 57-54. Huy n’occupe désormais plus une place descendante, laissant cet « honneur » à Ressaix et Andenne.

« Le match a vraiment été tout seul »

Contre Dison, Hannut a assuré les affaires courantes.

La réalité du classement fut respectée lors de la confrontation entre Hannut et Dison, les locaux l’emportant 76-54. « Le match s’est déroulé sans trop de problèmes. Nous avons mené directement et Dison n’est jamais revenu. Nous avons imposé notre rythme d’emblée en convertissant de nombreuses contre-attaque tout en profitant de notre précision hors de la raquette. Nous étions bien en place derrière et le match a vraiment été tout seul » nous résume Virgile Materne.

Les Hesbignons – qui ne veulent pas monter – sont désormais troisièmes à une longueur du duo Ensival/Jupille. Ce week-end, les Hesbignons iront défier des Blue Rabbits qui viennent de renoncer aux Playoffs.

Franck Renna et Ninane voient la vie en rose

Avec sa nouvelle coupe de cheveux, difficile de ne pas remarquer le retour aux affaires de Franck Renna. Le shooteur de Ninane, encore à court de rythme, revient sur la précieuse victoire de ses coéquipiers contre Ressaix.

Franck, cette victoire contre Ressaix était importante!

Oui, elle fait du bien après le faux-pas contre Haneffe. Ce match était important et nous avons répondu présents dès le début.

Comment expliques-tu un si large écart (98-77)?

Nous avons joué en équipe et nous nous sommes bien battus. Tout le monde a apporté tant en attaque qu’en défense. Simon Affano et Brice Masy ont pris le contrôle du rebonds (18 prises) et se sont donnés à fond comme à chaque match.

Tu n’as pas encore eu l’occasion de monter au jeu mais tu as pu revêtir ton maillot et revenir dans le groupe. Un coup de boost pour ton moral?

Effectivement, je n’ai pas joué, je ne suis pas encore prêt. Les sensations reviennent bien mais le cardio n’est pas encore là (rires). Après six mois de rééducation et de travail, cela fait du bien de pouvoir shooter, prendre part au jeu, être impliqué. Rejouer avec Brice et Simon m’avait beaucoup manqué.

Dessart s’était mis sur son 31!

Ce week-end, Ensival s’est un peu loupé! Les Ensivalois ont éprouvé de réelles difficultés à revenir victorieux de LAAJ avant de s’incliner à Angleur dimanche. Une défaite qui sonne sans doute le glas des ambitions de titre des troupes de Christian Randaxhe. Un trophée qui semble plus que jamais tendre les bras à Tilff qui s’est imposé à Aubel et a vu Pepinster trébucher à Henri-Chapelle.

A LAAJ, Ensival s’est imposé en jouant mal, 84-96. Une « qualité » indispensable quand on brigue un trophée ou une montée. « C’était un match catastrophique à tous les niveaux: au shoot, lay-up, défense… Nous n’étions nulle part alors que les jeunes d’en face avaient un pourcentage affolant » analyse, lucide, Vincent Louis. « Je crois que c’est notre plus mauvaise prestation en championnat et le match le plus pénible à jouer.« 

Néanmoins, les Ensivalois ont su émerger. « Vers le milieu du troisième quart, les Brasseurs furent forcés d’évoluer à quatre car ayant deux joueurs à cinq fautes. Nous avons commencé à mettre un peu de rythme et Jean-Yves Dessart nous a permis de faire le trou avec ses 31 points. Un match difficile, contre quatre gars, c’est vraiment perturbant et l’envie n’est pas la même » ajoute l’ailier.

Le dimanche, Ensival s’en sortait moins bien à Angleur, 84-64. Dans le même temps, Tilff s’imposait à Aubel, 76-87 alors que Porais et Ensivalois avaient appris la veille le revers de Pepinster à Henri-Chapelle, 76-64. Désormais, les troupes de Patrick Maquinay sont plus que jamais favorites pour le titre avec deux victoires d’avance sur leurs plus proches poursuivants – Pepinster et Ensival – qui batailleront durement pour la place de dauphin.

« Ce sera l’occasion d’affronter mon papa »

Au terme de cette saison, Maxime Pluys quittera Spa – qu’il espère maintenir en P1 – pour prendre la direction de l’Etoile Jupille. Entretien.

Maxime, ce fut un choix difficile de quitter Spa pour l’Etoile Jupille pour le prochain championnat?

Effectivement, ce ne fut vraiment pas un choix facile parce que je m’amuse super bien à Spa cette saison. Le groupe est top mais le projet de l’Etoile pour la prochaine saison m’a convaincu. L’équipe sera assez compétitive et j’aime beaucoup la compétition. C’est un nouveau défi pour moi et j’espère bien le relever. Ce sera aussi l’occasion d’apprendre encore davantage avec un super coach et j’ai également la chance de connaitre déjà certains joueurs.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Elles seront de viser le haut du classement, d’acquérir encore de l’expérience, d’apporter ce que je dois apporter à l’équipe afin de remporter un maximum de matchs et, bien sûr, de m’amuser et de prendre du plaisir sur le terrain.

Tu n’évolueras donc pas sous les ordres de ton papa.

Non, aller à l’Etoile, ce sera l’occasion de jouer contre mon père qui reprendra les Bobelins. Ce sera la première fois où il sera dans le camp adverse et cela promet un match excitant.

Pas de déception de ne pas évoluer sous ses ordres?

Bien entendu, je n’ai rien contre mon père, nous ne sommes pas du tout en dispute (rires). Je n’exclus pas qu’un jour il pourra me recoacher mais la saison prochaine, nous serons adversaires!

Avant de pencher à la prochaine saison, il reste une dernière ligne droite crucial à réussir avec Spa.

Oui, cette fin de saison est super importante pour le maintien de Spa en P1. Nous avons de gros matchs que nous devons absolument gagner. Et nous ferons le nécessaire pour maintenir Spa en première provinciale!

Wey braque la Bulle!

Au terme d’une folle remontada, La Spéciale Aywaille d’un tout grand Morgan Wey (30 points) a arraché la victoire à Liège Basket, 71-72. Ce jeudi, les Aqualiens recevront Saint Vith pour une rencontre tardive.

La rencontre dominicale entre Liège et La Spéciale Aywaille démarrait avec une heure de retard suite au match complètement fou opposant la R1 locale à celle de Ciney. La paire arbitrale officiant lors du match de régionale acceptait avec gentillesse de siffler la rencontre de provinciale, aucun arbitre ne montrant le bout de son nez.

Face à des locaux en quasi auto-gestion, Aywaille éprouvait de réelles difficultés. Maladroits au possible, dépassés en défenses, les Aqualiens subissaient la première période. Alors que Wey (12 de ses 30 points en première période pour aller avec ses 15 rebonds) tentait de maintenir son équipe à bout de bras, Jamar (14 points), Tasquin (8 pions), Rassenfosse (14 unités) et leurs coéquipiers faisaient admirer leur précision (9 triples dont 6 en première période) et leur combativité. A la pause, le marquoir affichait 46-31 sous le regard du couple Joly/Tibolla, partagé entre les enfants « liégeois » de l’une et le long passé aqualien de l’autre.

La reprise voyait les visiteurs se montrer plus agressifs en défense et insuffler davantage de rythme dans la partie. L’écart se réduisait quelque peu mais Liège tenait bon. C’était 56-47 à la demi-heure.

Le dernier quart était étouffant! Aywaille poussait pour revenir mais ratait de nombreux lancers. L’avance des locaux fondait lentement mais inexorablement. Revenu à une unité de Liège, les Aqualiens se trouaient sur un rebond défensif et permettaient à Liège de repartir à plus quatre à un peu plus d’une minute de la fin de la partie. Au caractère, les visiteurs revenaient à une unité des locaux et, à 32 secondes du terme, Morgan Wey plantait un panier tête de raquette pour faire passer – pour la première fois! – ses couleurs devant au marquoir, 71-72. Vanlaar (4 points et une grosse dizaine de rebonds), Lété (3 lancers cruciaux), Koch (11 unités), Moreau (9 points) et leurs partenaires ne vacillaient pas en défense et arrachaient la victoire au terme d’un véritable hold-up!