Francis Torreborre a décidé de répondre à l’appel d’Alleur et de venir aider les All Blacks qui vivent un début de saison difficile en deuxième régionale.
Francis, pourquoi avoir décidé de venir donner un coup de main à la R2 d’Alleur ?
La réponse est simple : c’est mon club de coeur. J’ai vécu des moments incroyables là-bas en tant que joueur. André Trinon, le Président du club, est quelqu’un que je respecte énormément et grâce à lui je m’entretiens toujours l’été car il me prête les clés de la salle. Il y a un vécu commun aussi, puisque j’ai joué pour son fils Vincent (ndlr : actuellement à la tête de l’équipe de développement du Spirou Charleroi), un coach que j’admire toujours autant. Pour moi c’était logique de venir aider mon club de coeur et d’accepter la proposition d’André.
Comment abordes-tu cet exercice forcément un peu particulier ?
J’essaie de l’aborder de la meilleure façon possible. L’équipe est en un peu en difficulté avec une seule victoire depuis le début de saison et le groupe est un peu down à cause de toutes ces défaites. J’essaie de redynamiser le groupe avec mon énergie et ma rage de vaincre. Parfois c’est difficile car j’oublie qu’on est dans le monde amateur, que chacun a sa vie, et que chacun n’a pas le même degré d’exigence que moi. Mais je crois que je ne m’en sors pas trop mal, les gars m’aiment encore bien donc ça va (rires).
Pour ton futur professionnel, quel genre d’offre attends-tu ?
En toute honnêteté, je n’en sais rien. Je prends le temps de regarder, avec mon agent, ce qui se présente. Et dès qu’il y aura une opportunité concrète dans une ligue intéressante, je l’accepterai directement. Là j’ai envie de jouer, et c’est aussi pour ça que j’ai accepté de rejoindre Alleur. Cela me permet de conserver un certain rythme. On verra bien où le vent me mènera.
As-tu une destination que tu souhaites privilégier ?
Non, j’espère juste que ce sera dans un pays chaud (rires). Plus sérieusement, tant que je peux vivre une belle expérience, voyager, découvrir de nouvelles cultures et mentalités, ce sera très bien.
Marine Minguet et Jules Vaesen, un couple de jeunes basketteurs liégeois, a bouclé avec brio l’Ironman de Cascais, une épreuve terriblement exigeante. Récit d’une aventure hors normes.
3,8 kilomètres de natation, 180 kilomètres à vélo et 42,195 kilomètres – soit un marathon – de course à pied : c’est le programme colossal d’un Ironman. Une épreuve terriblement exigeante qu’ont réussi Marine Minguet et son époux Jules Vaesen il y a quelques jours à Cascais, au Portugal.
« Lors de l’apparition du Covid, j’ai commencé à beaucoup courir et j’avais terminé mon premier marathon à Rome. J’ai ensuite acheté mon premier vélo de route pour essayer de suivre un peu Jules, mon mari, qui roulait déjà beaucoup », se souvient Marine. « Même si Jules est bien plus fort que moi dans cette discipline, j’ai fini par accrocher et il a fait preuve d’énormément de patience pour m’aider à progresser petit à petit. »
Contaminée par la passion de la Petite Reine, cette jeune kiné débute le triathlon au point de boucler, il y a deux ans et déjà à Cascais, son premier Ironman 70.3, soit un demi Ironman. « Ce jour-là, j’ai pu regarder les participants au full Ironman qui avait lieu le même jour. Même si j’ai immédiatement promis à ma maman de ne jamais me lancer dans un truc pareil, je dois bien avouer que cela m’a fascinée », confesse Marine. « D’une part, je me disais qu’il fallait être fou. D’une autre part, j’avais terriblement envie de me lancer dans l’aventure. »
La Liégeoise n’avait que très peu d’expérience et venait de boucler son premier half en 6 heures et 12 minutes. Elle se fait la promesse de s’inscrire à un Ironman complet le jour où elle aura bouclé un demi en moins de 6 heures. Après le 70.3 des Sables d’Olonne terminé en 6 heures et 5 minutes, Marine finit celui de Knokke en 5 heures et 50 minutes. Un mois plus tard, elle s’inscrit au full Ironman de Cascais. « Ma tante vit ici, j’adore l’endroit. Et puis je trouvais ça cool de participer à mon premier complet là où j’avais couru mon premier semi », sourit-elle.
Marine se lance alors dans une préparation franchement costaude, suivie, comme depuis le début, par Fabrice Cuipers, lui-même sacrément bon triathlète. Elle s’aligne sur le triathlon de l’Alpe d’Huez en juillet pour 2,2 kilomètres de nage, 120 kilomètres de vélo avec 3200 mètres de dénivelé positif et 20 kilomètres de jogging en altitude. « C’était un sacré challenge car le vélo reste la discipline où j’ai le plus à apprendre, surtout en montage. J’ai donc énormément bossé sur ma monture pour terminer cette magnifique course dans les Alpes », sourit-elle. Elle conserve ensuite un gros volume d’entrainement à vélo tout en augmentant celui de la course à pied. Entre le boulot, les entrainements et les obligations, Marine jongle avec un planning chargé. « Cela n’a pas été rose tous les jours mais j’ai eu la chance de partager ça avec Jules tout du long. Même si nous ne nous sommes pas toujours entrainés ensemble, nous nous comprenions et nous soutenions beaucoup », continue-t-elle. « Les dernières semaines furent difficiles, surtout que les journées commençaient à raccourcir et que cela devenait long cette presque année de préparation avec l’objectif en tête en permanence. »
Arrive enfin l’échéance tant attendue. Hyper enthousiaste quelques jours avant l’épreuve, Marine voit le stress prendre un peu le dessus le jour J. « Je voyais les bouées dans la baie de Cascais qui me paraissaient si loin. J’avais peur d’avoir un souci dans l’eau », confie-t-elle. « Le speech du speaker sur la plage et l’arrivée in extremis de mes proches pour un dernier encouragement m’ont même fait verser une larme avant de démarrer. » Une fois le départ donné, Marine était reboostée. « Je voulais prendre un maximum de plaisir. »
Après un passage dans l’eau réussi même si légèrement plus lent que prévu, Marine enfourche son vélo. « Je savais que je devais m’économiser, j’ai donc débuté calmement. Croiser plusieurs fois mes proches qui avaient apporté de magnifiques pancartes et avaient de l’énergie à revendre m’a donné encore davantage le sourire », souligne Marine, qui, au moment d’entamer la dernière partie de la compétition se sentait bien. Le marathon est divisé en trois boucles de 14 kilomètres. « Jules, qui terminait son deuxième tour, m’a rattrapée à la fin de ma première boucle. Nous nous parlions, nous motivions et nous promettions d’aller au bout », poursuit Marine. « Deux kilomètres plus loin, mon estomac n’était plus d’accord. J’étais obligée de ralentir et même de marcher pour calmer les spasmes. Je ne parvenais plus à m’alimenter et fus malade quelques fois. »
Frustrée mais pas dépitée, Marine s’accroche pour les 26 derniers kilomètres, encouragée sa famille et par son chéri qui vient de boucler l’épreuve. Le dernier tour est long. « J’ai vécu les derniers kilomètres comme un robot : un pied devant l’autre et on avance. J’ai finalement atteint la ligne d’arrivée et entendu la fameuse phrase : « Marine, you are an Ironman ». Cela a été riche en émotions ! » explique-t-elle. « Je suis très heureuse d’avoir atteint mon objectif, d’avoir vécu ce moment entouré de tous mes proches qui m’ont poussée de toutes leurs forces et d’avoir tenu bon. » Et d’ajouter : « Sur une distance aussi longue, on ne peut pas tout prévoir et j’en fait l’expérience. Malgré tout, j’ai vécu mon plus beau moment sportif, la consécration de beaucoup de travail. »
Un exploit partagé avec son mari, avec qui efforts et amour se mélangent. « Partager ça à deux, c’est une chance. Nous vivons les mêmes choses – même si on ne les perçoit pas toujours de la même façon ou au même moment – et les comprenons », affirme Marine. Si la préparation était difficilement physiquement, ce fut surtout mentalement que ce fut compliqué pour la jeune Liégeoise. « Me sentir quotidiennement soutenue par mon mari qui savait exactement ce que je ressentais, c’était le plus beau dans cette aventure. J’ai adoré prendre le départ avec lui, le croiser en vélo et courir avec lui mais il était surtout dans ma tête tout du long », dévoile celle qui a également pu compter sur le soutien indéfectible de ses proches. « J’avais une équipe de supporters déchaînés qui ne nous laissaient pas l’opportunité de douter. Ce fut une énorme chance. »
Le répit sera de courte durée pour Marine qui, après avoir mis le basket entre parenthèse, va retrouver ses coéquipières d’Alleur – « elles m’ont aussi beaucoup soutenue » – d’ici quelques semaines. Avant, sans doute, de se fixer un nouvel objectif haut en couleurs !
N. B. : Jules Vaesen a bouclé cette dantesque épreuve en 11 heures et 45 minutes, Marine Minguet a terminé en 13 heures et 57 minutes.
En R2A, belle victoire des Porais contre Musson, 87-70.
Contre Musson, Thiry (18 points), Herman (17) et les Porais prenaient la rencontre par le bon bout pour s’en assurer le contrôle, 21-14 après dix minutes et 42-33 à la pause. Au retour des vestiaires, Piret (16), Henrioulle (11) et les locaux continuaient sur leur lancée pour faire le break à la demi-heure, 66-52. Les locaux terminaient efficacement la partie pour s’adjuger une victoire nette et sans bavure, 87-70.
Alban Angelucci analyse le début de saison des Métallos de Flémalle en deuxième provinciale.
Alban, comment évalues-tu votre début de saison alors que vous pointez à quatre victoires en cinq rencontres ?
Notre préparation avait pour but de créer un collectif et de trouver des automatismes dans cette équipe fortement remaniée à l’entre-saison. L’objectif a été pleinement atteint avec des résultats très positifs au point d’amener peut-être un peu d’excès de confiance nous faisant trébucher lors de notre premier match de championnat. Même si nous étions fortement déforcés et sans enlever le moindre mérite à Belleflamme, cette défaite nous fait prendre conscience qu’il ne faut prendre aucun match à la légère. Ceci étant, je suis convaincu que cela a été un mal nécessaire car suite à cela, il y a eu une grosse remise en question de chacun d’entre nous et un changement radical dans notre mentalité et notre manière d’aborder les matchs. Je suis très fier de la maturité de mes joueurs suite à ce revers. Quant à l’ambiance dans le groupe, j’ai rarement connu cela… L’alchimie a très vite opéré.
Comment juges-tu votre progression ?
Le jeu que nous proposons n’a rien à voir avec ce que nous proposions début août. Depuis lors, nous ne cessons d’élever notre niveau semaine après semaine… avec un match référence à Tilff. Chacun commence à prendre conscience de son rôle et cela nous rend collectivement plus forts. Les joueurs ont dû s’adapter à mes attentes et inversément. Je pense que nous avons trouvé le bon équilibre et déjà pu exprimer notre identité.
Que penses-tu de la série dans laquelle vous évoluez, la P2A ?
Le top de la P2 n’a rien à envier à la P1. Ceci dit, il faudra éviter les matchs pièges car personne n’est à l’abri d’un faux pas ! Notre calendrier a venir va être passionnant avec trois matchs officiels compliqués, à savoir : un déplacement en Coupe à Grâce-Hollogne suivi d’un déplacement difficile en championnat dans la salle de Bellaire puis la venue du Croatia. Ces trois matchs vont nous apporter des réponses sur notre réel niveau… J’espère que la mini trêve que nous vivons ne viendra pas casser notre rythme mais, au contraire, de permettre de soigner les blessures. Je suis prudent mais confiant car j’ai conscience du potentiel de cette équipe et de ses qualités intrinsèques.
Les Ninanais ont explosé dans le second quart-temps face à une équipe d’Hansbeke renforcée.
A domicile, les Calidifontains pouvaient s’appuyer sur un Samuel Bodson (18 points) intenable en début de rencontre pour rivaliser avec leurs invités, 26-28 après dix minutes. Dans le second quart, les visiteurs, qui présentaient une équipe renforcée par rapport au début de championnat, fermaient la porte en défense. Les Ninanais ne trouvaient plus le chemin de l’anneau et pire, ne parvenaient pas non plus à endiguer les assauts adverses. Les protégés de Kevin Reyserhove encaissaient un terrible 10-27 et étaient renvoyés dans les cordes, 36-55 !
Au retour des vestiaires, Gillotay (11) remuait ses troupes mais les visiteurs faisaient bloc et réussissaient à encore augmenter quelque peu leur viatique, 50-73 à la demi-heure. Van Michel (9) et les Ninanais tentaient de terminer sur une note positive mais ne pouvaient contester la victoire à leurs opposants. Score final : 69-91.
En P3A, les Ansois se sont imposés 65-75 à Stavelot.
Solheid (16 points) et les locaux résistaient dix minutes, 15-16, avant de voir Daniako (18), Discry (15) et les Ansois prendre l’avantage, 28-40 à la pause. A la reprise, Delvoye (7) et les Stavelotains parvenaient à réduire quelque peu l’écart avant que Salmon (14) et les visiteurs ne bouclent positivement la rencontre pour assurer la victoire, 65-75.
Les Dragons ont réussi à s’extirper du piège capellois pour rejoindre les quarts de finale de la Coupe AWBB.
Avec dix longueurs d’avance au moment d’entamer ce huitième de finale Coupe AWBB, Remacle (16 points) et ses coéquipiers voulaient créer l’exploit. Mais Remy (14 unités) mettait déjà le feu derrière l’arc et après dix minutes, les Dragons étaient revenus à 29-25. Akinbodu (18), Domken (15) et les locaux serraient les rangs derrière pour reprendre un peu d’air au marquoir. A la pause, c’était 48-42.
Au retour des vestiaires, toujours très prolifiques derrière l’arc (12 bombes au total), De Sutter (21) et les visiteurs appuyaient sur le champignon pour refaire leur retard et passer devant, 65-71 à la demi-heure. Les Capellois ne baissaient pas les bras mais Claessens (15) et les Liégeois parvenaient à tirer leur épingle du jeu pour s’imposer 88-97 et rejoindre les quarts de finale de la compétition.
En R2B, les jeunes Sang et Marine ont mordu la poussière contre Beez.
Toujours en phase d’apprentissage, les jeunes Sang et Marine étaient rapidement renvoyés dans les cordes par les Namurois qui prenaient le contrôle de la partie pour mener 11-24 après dix minutes et 23-49 à la pause.
A la reprise, Lacrosse (14), Langhor (12) et les Liégeois affichaient une belle réaction pour réduire l’écart, 40-60 à la demi-heure, avant de faire jeu égal avec leurs invités. Score final : 62-82.
Quel début de saison des protégés de Didier Longueville, toujours invaincus après un quart de saison ! A Stavelot, les Dragons se sont appuyés sur une défense de fer pour faire la différence. Si le début de rencontre était à l’avantage d’Erler (11 points) et des Stavelotains, 16-12, Delvaux (9), Klontz (7) et les visiteurs allaient renverser la situation en dressant les barbelés derrière.
Ne concédant que six petites unités aux locaux dans le second quart-temps, les Liégeois avaient repris l’avantage à la pause, 22-29. A la reprise, Longueville (21) et ses coéquipiers continuaient sur leur lancée, n’autorisant que neuf points aux Stavelotains pour creuser l’écart, 31-46 à la demi-heure. Le dernier quart était plus équilibré mais ne changeait rien au résultat final, les Dragons s’imposaient 46-60 pour conserver leur brevet d’invincibilité.
Victoire étriquée des Pepins contre Royal Anciens 13, 73-70.
Pas de répit pour les braves ! En période de vacances, les protégés de Vincent Aldenhoff étaient sur la brèche pour recevoir la solide équipe de Royal Anciens 13. Menés 20-22 après dix minutes, Jacoby (23 points) et les Pepins signaient un excellent second quart-temps pour prendre l’avantage à la pause, 46-34.
Etincelants avant la mi-temps, les locaux connaissaient une reprise bien plus délicate, encaissant un 9-16 qui permettait aux visiteurs de recoller au score avant l’ultime ligne droite, 55-50. Toussaint (13) Gillet (9) et leurs partenaires refusaient de laisser filer la victoire et faisaient bloc pour assurer l’essentiel, 73-70.