« Je suis à peu près au même poids »

Jokic n’est plus positif au Covid-19 et vient d’arriver dans la « bulle » floridienne.

Ca y est, Jokic a évacué le virus de son organisme et a pu rejoindre ses coéquipiers à Orlando. « Le résultat du test était plus ou moins étrange car je me sentais vraiment bien. Tout allait normalement.Et quand ils me l’ont annoncé, j’étais un peu surpris car je suivais ma routine habituelle. J’ai ensuite appelé tout le monde, et ils m’ont dit que tout allait bien, et que ma santé était le plus important » raconte-t-il avant de rebondir sur sa perte de poids. « Je n’ai pas perdu tant de poids que ça. Je suis à peu près au même poids que lorsque la saison s’est arrêtée. Qu’est-ce que je vais être capable de faire ? Franchement, je n’en sais rien. Je suis simplement heureux d’être là, à Orlando, avec mon équipe. Peut-être que je vais surprendre tout le monde. Peut-être que je ne vais pas être bon. On verra…« 

« Mon appart était plus petit que ma chambre d’hôtel »

Certains joueurs NBA sont des « divas », d’autres ont le sens des réalités.

Plusieurs joueurs se plaignent déjà des conditions de la « bulle » mise en place par la NBA pour que la saison puisse aller à son terme. Giannis ne fait pas partie de ce contingent. « Je suis extrêmement reconnaissant de ma situation. Je ne suis donc pas en position de me plaindre. Bien évidemment, peu importe où tu en es dans ta vie, tu peux toujours te plaindre de quelque chose. Il y a toujours un problème. Mais je fais mon maximum pour ne pas me concentrer sur ça » a-t-il expliqué à ESPN. « Puis pour être franc, mon appartement en Grèce quand j’étais plus jeune, avec mes 4 frères, était plus petit que ma chambre à l’hôtel. Donc je fais de mon mieux pour apprécier le moment. »

« C’est déchirant pour moi »

Victor Oladipo jette l’éponge pour cette saison.

« Je veux vraiment jouer, et en tant que compétiteur et coéquipier, c’est déchirant pour moi », explique-t-il à The Athletic. » J’ai l’impression d’être à un bon moment ma rééducation et de me rapprocher de plus en plus d’être à 100 %. Avec toutes les variables, la manière dont je dois augmenter ma charge de travail à cinq-contre-cinq, le risque accru de blessure des tissus mous qui pourrait retarder ma rééducation, et à la configuration exacte de la bulle qui n’est pas totalement connue, je n’arrive pas à être à l’aise avec l’idée de jouer. Je dois être intelligent et cette décision n’a pas été facile, mais je crois sincèrement que continuer sur la voie que je suis en train de suivre et être en pleine santé pour la saison 2020-21 est la bonne décision pour moi.« 

En effet, la pandémie mondiale a empêché le leader des Pacers d’effectuer parfaitement sa revalidation, comme peuvent s’en douter les nombreux kinés que compte le contingent des basketteurs liégeois.

« Le tendon du quadriceps lui-même n’est pas inquiétant – ce sont les autres tissus mous qui l’entourent. Les recherches montrent que dans un délai d’environ deux ans, au retour d’une blessure importante et d’une chirurgie majeure, les joueurs sont plus susceptibles de se blesser à cause d’un manque au niveau du quadriceps. C’est beaucoup demander à Vic de revenir en trois semaines pour jouer du cinq-sur-cinq et les playoffs » explique le préparateur physique d’Indiana. « Les tissus mous doivent s’adapter. La seule façon dont ils peuvent s’adapter, c’est en se renforçant. C’est une préoccupation pour tout le personnel médical, pour chaque joueur qui participera à la reprise. Nous ne sommes pas inquiets pour le tendon, c’est autre chose qui pourrait arriver, d’autant que la fenêtre de huit semaines dont on disposera après la saison est très courte. »

« Je n’ai pas 40 ans. J’ai deux fois 20 ans »

Joueur le plus âgé de la ligue mais jeune dans sa tête, Jamal Crawford est prêt à faire des dégâts.

Après une année loin des parquets NBA, Jamal Crawford s’apprête à faire son grand retour – avec les Nets – et devenir le joueur le plus âgé de la grande ligue. « Ma femme a changé ma manière de manger il y a quelques années et ça a eu un effet énorme Je suis simplement resté passionné par le basket. Je n’ai pas 40 ans. J’ai deux fois 20 ans » a-t-il déclaré au Post pour expliquer sa longévité.

Au sein d’un effectif surprenant, le rôle du vétéran n’est pas encore arrêté. « Je n’ai aucune idée de mon rôle, mais peu importe. Je ferai de mon mieux, et je suis simplement reconnaissant aux Nets de m’offrir cette opportunité » sourit ce dribbleur hors-pair.

Iggy les bons tuyaux

A Miami, on kiffe Iggy.

« Il a le respect ultime de tout le monde. Depuis le premier jour où il est arrivé dans le vestiaire, vu tout ce qu’il a fait ces cinq dernières saisons à Golden State. Il est très classe et il respire l’expérience. J’adore être à ses côtés et l’avoir avec nous » confie Erik Spoeltra à Forbes au sujet d’Andre Iguodala. « J’adore voir nos jeunes le prendre en exemple. Ils voient à quoi ressemble un gagnant. Un véritable gagnant. C’est un professionnel, quelqu’un de constamment curieux et qui continue de progresser malgré son immense expérience.« 

« Nous avons saisi la balle au bond »

Pas de vacances en Grèce cette année pour Greg Kesikidis qui se réjouit de retrouver la « compet' » avec la « Bien Belle Equipe » d’Alleur.

« Le basket me manque, bien entendu mais moins les rentrées tardives d’après-entrainement(s) » rigole Greg Kesikidis. « Dès que nous avons reçu l’autorisation de jouer en extérieur, nous avons saisi la balle au bond et nous avons aussi un peu joué en salle ensuite. Nous avons joué entre amis, entre équipiers et en famille. En théorie, il ne reste plus qu’un petit mois avant la reprise officielle, j’ai hâte de retrouver la compet’ avec la « Bien Belle Equipe » !« 

Forcément, le Covid a impacté la période estivale du mentor de Steph Curry. « Il y a toujours beaucoup d’hésitations pour les vacances. J’ai annulé les annuelles prévues en Grèce, nous verrons si nous bougerons un peu en Belgique ou vers les pays frontaliers mais il est clair que je ne souhaite pas m’aventurer trop loin » nous précise-t-il, à l’instar de nombreux Belges.

« C’est un marsupilami ce mec! »

Maxime Clavier fait un petit tour d’horizon des adversaires rencontrés, coéquipiers fréquentés et salles visitées. Interview.

Max, quels sont les adversaires les plus féroces avec qui tu as déjà croisé le fer?

Il y en a plusieurs… Vanhove d’Hasselt était un joueur vraiment très dur à défendre et impressionnant. Le grand Piette de Neufchâteau était simplement inarrêtable et Sturam est un joueur imprévisible et redoutable.

Lequel de tes coéquipiers t’impressionnait le plus?

Ircylle Makengo, sans hésitation. C’est un marsupilami ce mec! Il sait tout faire, il faut constamment faire attention pour éviter une perte de balle, il va tout le temps au rebond offensif. C’est vraiment le meilleur gars avec qui j’ai joué.

Et celui qui te faisait le plus rigoler?

C’est compliqué de déterminer le plus drôle… Quand j’allais jouer avec la P1, Pierre Lejeune me faisait beaucoup rire. Et Julien Mottard aussi est drôle même si, parfois, ses blagues laissent à désirer (rires).

Quel fut ton coach favori?

Mon père, sans hésitation! Il n’y a pas meilleur pour moi! Roland Renaville, que j’ai eu en sélection était aussi excellent.

Quelle est ta salle préférée?

Celle de Belleflamme. Après vingt-deux ans, j’en connais tous les recoins (rires).

Et celle que tu redoutes le plus?

Aller à Comblain est toujours compliqué. L’ambiance, la petite salle et l’aspect derby sont particuliers à gérer.

Quels souhaits formules-tu pour le basket liégeois?

Je n’en ai pas spécialement. J’espère simplement que les Liégeois vont réaliser une bonne saison et concurrencer les Flamands – comme Comblain va essayer de le faire.


« Etre fit pour cette nouvelle saison »

La saison passée, Thomas Orban a su élever son niveau d’un cran pour compenser nombreuses blessures qui ont frappé Theux. Le pivot veut continuer dans cette voie pour une nouvelle saison qui s’annonce palpitante.

« Notre première partie de championnat s’est plutôt bien déroulée. Les résultats étaient conformes à nos attentes mais, malheureusement, nous avons ensuite dû faire face à d’énormes blessures qui nous ont impactés. Comme nous sommes un groupe très soudé, les blessés étaient tout de même présents aux matchs pour encourager l’équipe et, dans l’ensemble, notre saison fut plutôt positive » résume Thomas Orban. « Je ne regarde jamais le classement, je jouer pour m’amuser et surtout pour faire la fête après les matchs. Néanmoins, nous avons tout de même perdu beaucoup de rencontres « prenables » au deuxième tour, ce qui explique notre classement final.« 

Au sein de la P2A, la lutte faisait rage à chaque match et Thomas a abattu un solide boulot dans la raquette des Theutois. « La série était vraiment costaude avec de très belles équipes, des jeunes talents sympas à découvrir et des formations plus expérimentées. Tous nos adversaires avaient le niveau contrairement à la saison précédente lors de laquelle seules quatre ou cinq équipes étaient au-dessus de lot. Nous avons battu les premiers et nous sommes inclinés contre les derniers, cela résume bien la physionomie de ce championnat » continue-t-il. « Concernant mes prestations, je dois énormément à mes coéquipiers et au coach car ils m’apportent beaucoup sur le terrain et en « fête ». J ‘ai un caractère très dur envers moi-même, je veux toujours bien faire et j’en perds parfois mon basket. Suite aux nombreux blessés, mes coéquipiers et mon entraineur m’ont beaucoup parlé pour me mettre en confiance et je pense avoir élevé mon niveau de jeu. J’espère encore l’élever d’un cran – surtout au niveau mental – la saison prochaine pour apporter encore plus à l’équipe.« 

Il y eut trois tournants dans la saison de Theux. « La blessure de Saïd El Hajjaji a été très difficile a avaler, tout comme l’arrêt du coach sans même avoir pu en discuter tous ensemble. De plus, notre « capi » change de club et nous n’avons pas pu faire une énorme fête au dernier match de championnat » nous confie Thomas. « J’ai apprécié chaque moment passé avec mes « fratés », ce sont des gars en or, l’entente entre nous est au top et personne ne peut rêver mieux comme équipe de potes.« 

Le pivot nourrit bien quelques regrets mais est surtout résolument tourné vers cette nouvelle saison qui approche à grands pas. « J’aurais tellement voulu jouer contre Ensival et prendre notre revanche. L’ambiance là-bas aurait été tellement terrible ! Vivement la nouvelle saison – pour laquelle il faut bien se préparer – qui s’annonce très, très costaude. Il faudra absolument être fit » conclut Thomas.

« J’arrête le coaching mais l’aventure ne prend pas fin »

Après quatre ans à la tête de Blegny, Nathan Gabriel troquera sa plaquette et ses marqueurs pour des baskets et un maillot. De quoi aider les Miniers à ne plus perdre trois fois sur le buzzer en une saison?

« Au niveau des résultats, nous pouvons être satisfaits. Nous voulions nous maintenir pour notre première saison en P3, c’est le cas. Nous terminons là où nous espérions terminer en début de saison – hors de la zone rouge – mais peut-être méritions nous d’être un peu plus haut dans le classement » ose Nathan Gabriel. « Nous aurions pu et dû accrocher quelques victoires supplémentaires en gérant mieux nos fins de match ou en tuant ceux-ci lorsque nous en avions l’opportunité. Nous perdons quand même neuf matchs de six points ou moins dont trois au buzzer…« 

Un paramètre à prendre en compte dans l’homogène P3B. « Verlaine était au-dessus du lot – j’en profite pour féliciter deux anciens coéquipiers de Gaulois Ombret, Maxime Brauwers et Romain Raymackers, pour leur super championnat – et les autres équipes – dont plusieurs avec des jeunes talentueux – se tenaient et le niveau était assez bon » souligne Nathan. « Nos trois défaites au buzzer nous ont marqués mais malgré les revers, les absences et les blessures, les joueurs n’ont rien lâché et sont allés chercher de belles victoire pour assurer le maintien. »

Cette dernière saison à la tête de cette équipe fut difficile pour le jeune coach. « Ce fut sûrement la plus compliquée pour moi » reconnait-il. « Dès le début de saison, nous apprenions que deux joueurs ne reprenaient pas. Après cina ou six matchs, Florian Tossens se blessait pour le reste de la saison. Nous avons également ensuite perdu Victor Zinnen. En tenant compte des vacances, du travail et des autres petites blessures, nous n’étions régulièrement que quatre ou cinq aux entrainements et six ou sept aux matchs. Cette situation liée au fait que c’était ma quatrième et dernière saison à la tête de cette équipe a beaucoup joué sur ma motivation mais j’ai tout de même passé de bons moments.« 

Si Nathan imaginait sans doute une autre fin pour sa dernière année sur le banc, un nouveau défi se fait jour. « J’arrête le coaching mais l’aventure avec cette équipe ne s’arrête pas pour moi vu que je vais désormais jouer avec les Miniers » conclut-il avec le sourire.

« Avoir des piliers expérimentés »

Avant de rejoindre Ensival, Maxime Erkenne revient sur la belle saison vécue avec Pepinster en P2A.

Maxime, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Nous avons réalisé une très bonne saison au vu de l’effectif assez jeune que nous possédions. La grosse différence par rapport à la saison précédente fut le présence de nouveaux piliers plus expérimentés qui savaient nous encadrer et nous gérer. Cependant, il nous est tout de même arrivé de perdre assez bêtement des matchs par manque de lucidité.

Vous terminez dans le top 3 de votre série tout en étant parvenus à vous hisser dans le dernier carré de la Coupe de la Province.

Nous pouvons être contents de notre place au sein d’une série assez relevée. Mais nous pouvons tout même nourrir quelques regrets car sans de « bêtes » faux-pas à certains moments, nous aurions pu finir à la place dont nous rêvions. Il faut cependant rester les pieds sur terre: nous étions cinq ou six joueurs à disputer seulement notre deuxième saison en seniors.

La P2A a semblé particulièrement attractive cette année.

C’était une série très relevée et avec beaucoup de très bonnes équipes guère simples à affronter. C’était assez plaisant de jouer dans une série où toutes les équipes – ou presque – pouvaient rivaliser entre elles. Cela rajoutait de la difficulté et c’est d’autant plus gratifier de nous retrouver dans le trio de tête.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense avoir évolué cette saison. J’ai surtout essayé de développer mon jeu au maximum pour ne pas forcément rester dans une optique de shooter à trois points. Cela fut parfois compliqué mais je suis heureux d’avoir pu évoluer dans une équipe comme la nôtre car c’était assez plaisant de me retrouver avec mes potes des U21 et de me faire tirer par des joueurs plus expérimentés. J’espère continuer de la sorte et continuer à progresser.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Du côté collectif, notre beau parcours en Coupe restera un excellent souvenir même si nous gardons tous un goût de trop peu quant à notre demi-finale contre Ensival. Néanmoins, peu de gens nous attendaient à ce stade de la compétition et nous pouvons être fiers de notre parcours. Plus personnellement, je garde en mémoire le match à Trooz où j’ai pu planter quelques tirs décisifs en fin de rencontre.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Jouer avec des gars plus expérimentés et ayant évolué plus haut. Nous nous entendions tous bien, ce qui n’est pas donné à toutes les équipes constituées de beaucoup de jeunes qui débutent dans le monde des « grands » (rires).

Nourris-tu certains regrets?

Celui de ne pas avoir terminé la saison. A l’arrêt du championnat, nous nous apprêtions à jouer l’un des matchs les plus importants de notre saison en recevant Ensival. C’était le derby qui pouvait changer le championnat et nous relancer dans la course au titre tout en nous offrant l’occasion de prendre notre revanche de la demi-finale. C’était assez dommage de terminer ainsi, surtout que c’était mes derniers matchs avec cette équipe.