« Je vais laisser Pop coacher les Spurs »

Brooklyn ne devrait pas faire une « offre qui ne se refuse pas » à « Pop ».

« Il y a une histoire qui raconte que le propriétaire des Nets a prévu de faire une offre qui ne se refuse pas à Gregg Popovich, et ce serait vraiment une offre qui ne se refuse pas. Ça va sans doute circuler encore davantage dans les jours qui viennent mais je ne suis pas sûr que ce soit vrai » déclarait Gérald Brown voici quelques jours.

Une rumeur que Sean Marks, un ancien des Spurs, a tenu à déballonner illico presto. « Pop a un boulot et voilà ce que je vais répondre. Évidemment, on sait que c’est un incroyable entraîneur, et pour être franc, il est encore meilleur comme leader. Mais je vais laisser Pop coacher les Spurs. Il leur doit bien ça, et ils lui doivent bien ça. Je suis certain qu’il est très heureux là-bas » a précisé le GM des Nets.

« Il me rappelle Dirk, LeBron et Larry Bird »

Quand Mark Cuban aime, ile ne compte pas et multiplie les marques d’affection.

Mark Cuban était fan de Dirk Nowitzki et voue la même admiration à Luka Doncic. « Est-ce qu’il me rappelle plutôt Dirk Nowitzki, LeBron James ou Larry Bird ? En réalité, il a un petit peu de tous ces gars. Son QI basket est fantastique, il a cette capacité à prendre le contrôle d’un match. Il y a bien évidemment ses qualités à la passe. Il peut aussi prendre de tirs à longue distance.Puis le plus important, il a surtout ce désir de travailler le plus dur possible. Il est prêt à tout pour être le meilleur possible » a déclaré le boss des Mavs.

« Regarder mon palmarès, mes perfs et mon art »

Kyrie Irving goûte peu à la critique et continue sa melonite aigüe.

Peu de joueurs s’avèrent aussi clivant que Kyrie Irving, tant pour les fans NBA que pour ses propres coéquipiers. Agacé par les critiques, le meneur a tenu à mettre les choses au point.

« Si cela concerne ma carrière, il faut simplement regarder mon palmarès, mes performances, mon art. J’ai tellement créé depuis plus de 10 ans désormais. Donc il faut arrêter de jouer avec moi. Il ne faut pas jouer avec moi par rapport à ce que je fais quotidiennement. Je vais toujours sur le parquet pour créer » a affirmé Irving. « Pour le reste, je suis loin de ma famille 7 mois sur 12. Et je prends le temps pour défendre mes valeurs, pour faire de l’activisme. Je suis présent pour mettre la lumière sur Breonna Taylor (une femme tuée par la police, ndlr), il faut dire son nom, et tous les autres. Ma vie est plus grande que seulement prendre un ballon et tirer.« 

Thibodeau, le coach idéal pour relancer les Knicks ?

Tom Thibodeau se rapproche inexorablement des New York Knicks. Mais est-il le coach idéal pour la franchise de Big Apple ?

La « short list » des Kniks se réduit à peau de chagrin et « Thibs » y trône tout en haut. Pour Nate Robinson qui l’a connu à Chicago, Thibodeau est le coach idéal pour relancer la franchise de Big Apple. « Il est vraiment courageux, il représente tout ceux que les fans des New York aime dans le basket. Il a cet ADN en lui. Il apporte cette dureté, cette ténacité dans son coaching. Et ce chaque soir, à chaque fois qu’il coache. Il donne tout et c’est ce que les Knicks veulent. Il va aussi s’arranger pour récupérer les joueurs qui lui vont. Je pense que les fans des Knicks ont besoin de changements. Il faut que la franchise prenne des gars comme Thibs pour qu’ils donnent un autre souffle à cette organisation. Il faut commencer par ça, et s’ils le font, je pense que tout ira bien pour eux. Thibs, c’est un des meilleurs coachs que j’ai eus honnêtement. Il étudie le jeu, mais c’est aussi un professeur. Il est comme Maitre Yoda. Il sait de quoi il parle, est impliqué dans ce qu’il fait. Il regarde beaucoup de films. Il prône la défense en premier, et si vous défendez, vous avez la balle en attaque. C’est la récompense. J’ai beaucoup appris de lui au fil des ans quand j’étais à Boston avec lui (il était alors assistant chargé de la défense ndlr) pendant un an, et ensuite à Chicago, pour un an aussi. S’il y a une personne qui peut changer les Knicks, c’est probablement lui » explique le meneur de poche.

Si « Thibs » est exigeant, il fait aussi le maximum pour mettre ses joueurs dans les conditions optimales pour réussir. « Il prépare les matchs avec assiduité. Il s’assure que tout le monde dans l’équipe connait les systèmes, aussi bien en attaque qu’en défense, mais aussi les tendances de l’autre équipe. Il aide ses joueurs à devenir de vrais étudiants du jeu eux aussi. Si vous ne regardez pas autant de vidéos que lui et que vous n’êtes pas prêt, il va vous le faire savoir. Je respecte ça, et j’aime ce qu’il apporte. Il demande à ce que vous pesiez sur les rencontres. Peu importe ce que vous savez faire, il vous demandera de le faire. Et il faut que vous connaissiez chaque position aussi, les systèmes de l’autre équipe, si les gars vont à droite ou à gauche… Il s’attend à ce que vous connaissiez tout ça » continue Robinson. « Si vous galérez avec Thibs, c’est que vous ne voulez pas écouter ce qu’il vous dit et suivre ses instructions. Je suis une sorte de feu-follet, et pourtant je me suis intégré. Si je peux le faire, tout le monde peut le faire. Si ce n’est pas le cas, vous n’aimez pas le basket et vous ne savez pas comment vous ajuster. Et il faut alors vous regarder dans le miroir et faire le point. Parce que lui, il va être prêt. Et il va s’assurer que son équipe et ses joueurs rencontrent du succès. Si vous ne le suivez pas et que vous ne faites pas ce que vous devez faire, c’est de votre faute. Il faut se demander : “Qu’est-ce que je fais de mal ?” Parce que Thibs va tout faire pour que ses gars puissent aller sur le terrain et être performant. »

Le réveil des Knicks aurait-il sonné ?

Les White Tigers continuent de grandir

Le très jeune club continue de grandir.

Alors que la P2 Dames – qui a survolé son championnat de troisième provinciale pour sa première année d’existence – fait figure de favorite pour la nouvelle saison qui se rapproche furieusement, le jeune club continue de grandir et alignera une seconde équipe en seniors : une P4, masculine cette fois. Les Whites Tigers – dont les nouveaux équipements ressemblent à s’y méprendre avec ceux des Nets – aligneront également une équipe U17 filles qui jouera aussi dans le championnat U19.

« Barry Mitchell était impossible à bouger »

Aussi bien comme joueur que comme coach désormais, Jérôme Louwette a marqué le basket liégeois.

Jérôme, quel fut l’adversaire le plus coriace avec lequel tu as bataillé ?

Barry Mitchell à l’époque où il jouant en D3. Il était impossible à bouger.

De tous tes coéquipiers, lequel était le plus fort ?

Sacha Massot. Malgré ses 2,06 mètres, il sait tout faire.

Et le plus drôle ?

Sans hésitation, Rodrigue Monbaliu avec qui j’ai passé trois années magnifiques à la Vaillante Jupille en D3 et D2.

Quel fut ton coach préféré ?

Serge Polet et Thibaut Petit qui est venu me chercher à Waremme à seize ans pour me donner ma chance en D2 et D1 à Huy.

Quelle est ta salle favorite ?

Celles de la Vaillante et de Comblain.

Quel déplacement redoutais-tu le plus ?

Je n’en redoutais aucun mais je détestais faire 150 bornes pour aller disputer une rencontre.

« L’expérience et le shoot redoutable de Cédric Skelton »

Après une saison marquée par les blessures, Dison-Andrimont et Arnaud Porcu repartiront au front avec un groupe pratiquement identique et renforcé par deux Pepins pour tenter de créer la surprise en troisième provinciale.

La saison:

« Nos résultats furent un peu décevants car nous avions un groupe solide et expérimenté bien renforcé par trois jeunes que nous avions transférés. Mais comme souvent, nous avons connu énormément de blessures. Par exemple, mon frère et Thomas Lahaye n’ont pratiquement pas joué de la saison et Thomas Villanucci s’est aligné blessé une grande partie de l’année. Au complet, nous pouvions rivaliser avec toutes les équipes mais n’étions souvent que sept – neuf maximum – alors que nous étions initialement un groupe de quinze joueurs. »

Le classement des Disonnais:

« Nous terminons à une place située en-deçà des attentes du coach et de la team. Chaque année, nous visons le Top 5 avec la volonté d’ennuyer les favoris. Mais nous n’y sommes pas parvenus cette fois. »

La P3B:

« Une belle série avec Verlaine en ultra-favori. Les jeunes de Bellaire m’ont impressionné et Flémalle est toujours aussi costaud. Ce championnat était agréable même si nous aurions préféré disputer davantage de derbies.« 

Ses performances:

« Je suis content d’avoir tenu une saison sans grosse blessure car mon travail de nuit, le coaching en jeunes et les matchs du soir sont parfois difficiles à enchainer. Mais pour mes prestations, j’étais en-dessous de ce que je peux amener à l’équipe. »

Les moments forts:

« Le match à Verlaine. Nous étions seulement sept mais nous avions mené une grande partie de la rencontre avant de malheureusement craquer dans les dernières minutes. Un autre moment fort fut le « buzzer beater » du milieu du terrain sur une interception de notre jeune joueur Bastien contre Blegny. Enfin, comme chaque année, c’est l’ambiance de la team qui est à retenir avec quelques fêtes-apéros d’après-match avec tous ceux qui nous suivent. D’ailleurs, avec cette fin de saison exceptionnelle, nous avons terminé avec un resto et toute la team pour encourager Stavelot et Ensival pour la finale de la Coupe.« 

Ses coups de cœur:

« Chaque année, j’adore retrouver cette belle bande d’amis. Même si on peut vite se prendre la tête en match, dès qu’il est fini, nous oublions tout. Les entrainements sont agréables et nous avons sortis quelques beaux matchs. C’est pourquoi nous gardons confiance en notre coach pour la prochaine saison et que le groupe reste pratiquement incomplet. »

Ses regrets:

« J’en nourris rarement, j’aurais seulement aimé voir plus souvent notre équipe au complet et je regrette que ce satané virus nous prive de deux mariages: ceux de Cédric Skelton et de Thomas Villanucci. Mais ce n’est que partie remise.« 

Le groupe:

« Nous avions perdu pas mal de joueurs et les nouveaux nous ont beaucoup apporté. Cédric Skelton a amené son expérience et son shoot redoutable. Les jeunes Renaud et Antoine ont tout donné pour une première saison en P3. Pour Renaud, le meilleure reste à venir. Enfin, Bastien qui nous a rejoint de l’autre P3 a fait un excellent boulot tandis que des gars comme Boulou, Bax, Khalid et Mike ont sorti de belles prestations après avoir repris après plusieurs années éloignés de terrains.« 

L’avenir:

« Nous conservons la même ossature. Je vais avoir la joie de rejouer avec mon pote et témoin de mariage qui vient nous rejoindre en provenance de Pepinster accompagné de Nabil Lebhar qui est vraiment une belle personne. Ils vont nous amener encore davantage d’expérience.« 

« Welcome to the Bubble »

Comment est la vie d’un joueur NBA dans la « bulle » d’Orlando ? La réponse en vidéo avec les trois premiers épisodes du « vlog » de Matisse Thybulle, le rookie des Sixers.

Nous partageons ici les trois premiers épisodes du « vlog » de Matisse Thybulles: « Welcome to the Bubble ».

« Beaucoup appris grâce aux anciens de Belleflamme et Ninane »

Les exceptionnelles années à Sprimont, les anciens de Belleflamme et Ninane, les énormes talents que sont Flagothier, Donnay et Hertay, un retour aux valeurs d’antan et l’humour de Gilles Vrancken : Fred Delsaute se confie à Liège & Basketball. Entretien.

Fred, quels furent tes adversaires les plus coriaces depuis que tu effraies les défenses des différentes divisions nationales et régionales ?

Collectivement, à l’époque de la D2, Gembo et Waregem étaient très solides chaque saison. Individuellement, Van de Vondel, Souveryns, Loubry, les frères Foucart, Hendricks étaient impressionnants. Je pourrais en citer bien plus, la liste est longue (rires).

Parmi les nombreux joueurs que tu as cotoyé dans tes différentes équipes, lequel était le plus fort ?

Là aussi, il y a énormément de joueurs que je pourrais citer. J’ai beaucoup appris grâce aux anciens de Belleflamme, notamment Pluys, Breugelmans, Hornaerts, et ceux de Ninane : Hawley, Kurtzweg, Offerman, Tihon et Kalut. Il m’est vraiment difficile de faire un choix. A l’heure actuelle, je suis obligé de mentionner Gaëtan Hertay, Jérôme Flagothier et Greg Donnay avec qui j’ai passé mes meilleures saisons et qui ont vraiment un énorme talent.

Et le plus drôle ?

Gilles Vrancken. Ce gars a toujours un mot à dire, que cela soit à l’entrainement ou en match.

Quels coachs ont tes faveurs ?

Je remercie tous les coachs que j’ai pu côtoyer car tous m’ont apporté des choses différentes. Les plus marquants resteront Bernard Deplus grâce à qui j’ai débuté en seniors, Yvan Fassotte qui m’a permis de jouer en division deux, et, évidemment, Pascal Horrion grâce à qui les années à Sprimont furent exceptionnelles.

Quelle est ta salle favorite ?

Celles de Sprimont et de Spa même si je garde de très bons souvenirs de celle de Ninane.

Et celle où tu redoutais le plus de te rendre ?

C’était certainement l’ancienne salle de Neufchâteau. Dans notre Province, c’est celle de Comblain.

Quels souhaits désires-tu formuler pour le basket liégeois ?

Ce n’est pas propre au basket liégeois mais plus au basket belge en général. Ce serait bien de retrouver les valeurs d’antan avec, notamment, des montées et des descentes logiques selon les résultats de la saison. Je crois que pas mal de choses mériteraient d’être repensées même si cela n’est pas du tout évident.


Un jeudi très allemand

On vous propose aujourd’hui un crochet par Bamberg où il ne fait pas bon d’être anversois avant de poser ses valises à Cologne avec une assistant-coach à nulle autre pareille. A Neufchâtel, Daniel Goethals perd le meilleur pivot du championnat helvète tandis qu’un ancien Côtier passe d’Unicaja Malaga à Belgrade. Ce sont les infos d’EMCE.

Sale temps pour les Anversois de Bamberg : Lee viré à son tour

Quelques jours après le limogeage de Roel Moors, c’est l’Américain, Paris Lee (25, 1,83 m) qui subit cette fois le même sort à Brose Bamberg. Il faut bien avouer que l’ailier US n’a pas eu le même impact sur le jeu outre-Rhin que dans la cité portuaire. Et s’il pointait le bout de ses sneakers à… Göttingen ? Autre ex-renfort étranger de notre championnat, Marko Simonovic (34 a, 2,03 m, Ostende 2006) quitte Unicaja Malaga et s’apprête à défendre les intérêts de l’Etoile Rouge de Belgrade.

Va et vient chez les Unionistes de Daniel Goethals

S’il a vu son staff technique renforcé, Big Dan perd un joueur précieux. Explications : le coach français, Arnaud Ricaux, débarque ainsi à Neufchâtel et s’occupera plus spécifiquement du centre de formation. Amusant, il a drivé, en 2017, le Spart Bertrange (G-D) à la place de notre compatriote, Philippe Giberti. En revanche, James Padgett (28 a, 2,03 m), élu meilleur pivot du dernier championnat suisse en date, quitte les Unionistes pour le Maccabi Rahanana (D2 israélienne).

Gaël Hulsen avait une assistant-coach pas comme les autres

Faut-il rappeler que Gaël Hulsen et les Rhein Stars se sont ouvert les portes de la Pro B allemande ? A Cologne, le Liégeois disposait d’une assistant-coach vraiment pas comme les autres. Pour preuve, Katharina Arnold (32 ans) peut s’enorgueillir d’un CV sortant de l’ordinaire. Après avoir été joueuse, le Rhénane a été arbitre de 2012 à 2015, a rallié un important bureau d’agent de joueurs durant 3 mois mais a, surtout, été la responsable événementielle des… Philadelphia 76ers lors de l’exercice 13/14. Rien que ça !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BBL