« Les Spurs devaient fermer la salle pour ne pas qu’il entre »

Tant humainement que sportivement, Boban Marjanovic fait l’unanimité. Qu’aurait pu produire le géant des Mavs s’il était arrivé dans la ligue au début des années 2000 ?

« Aux Spurs, on avait des jours off où on ne devait pas s’entrainer même si on le voulait pour prendre un peu de repos, et se couper un peu de basket vu que les saisons sont quand même longues. Et il est arrivé à un point où, parce que Boban n’acceptait pas ça et venait quand même pour faire des heures d’entrainement, les Spurs devaient littéralement fermer la salle pour qu’il ne puisse pas entrer » confie Matt Bonner.

Outre son éthique de travail et ses qualités humaines, Boban apporte également beaucoup sur un terrain. « Il est plus technique que ce que pensent les gens. Il peut dribbler, il a du toucher sur les tirs, une bonne intelligence de jeu… Sa plus grande force, c’est sa taille et sa présence autour du panier. Mais quand on le regarde jouer, ça se voit qu’il passe du temps à travailler tous les aspects de son jeu » affirme Dwight Powell. « Parfois, il balance une passe sans regarder en contre-attaque. C’est arrivé plusieurs fois en match et c’était marrant parce qu’on était en séance vidéo et on savait tous que ça allait arriver. Il commençait à s’excuser : “Je sais, je sais, désolé, passe au prochain clip.” Et Stan Van Gundy commençait à rigoler, et repassait le film. Parfois, il faut donner à ce genre de gars la liberté de s’amuser un peu » ajoute Aaron Gray.

Van Gundy, justement, reconnait la difficulté d’employer l’immense intérieur. « Je me suis toujours demandé si j’aurais dû plus le faire jouer. J’étais tellement inquiet par rapport à la défense, mais vu ce qu’il peut faire en attaque, je pense qu’on aurait peut-être été meilleur en le faisant plus jouer et en essayant de gérer les problèmes défensifs qu’il aurait créés » reconnait l’ancien mentor des Pistons.

Finalement, Marjanovic est victime de l’évolution du basket où les vrais « big men » sont mis sur le côté. « S’il avait joué dix ans plus tôt, Boban aurait été un excellent joueur. Il est juste arrivé dix ans trop tard, et il est malgré tout dans la ligue en train de faire ses trucs. Ne vous y trompez pas, en 2003, il serait une force sur laquelle il faudrait compter » résume Austin Rivers en guise de conclusion.

« C’est pour que vous puissiez écrire des articles »

Ben Simmons va abandonner la distribution pour s’emparer du poste 4 chez les Sixers.

L’Australien laissera sa place à la distribution à Shake Milton. « Il joue vraiment bien. Il peut shooter, il a un gros QI basket, il peut aller au cercle, il peut finir. C’est quelqu’un avec qui vous pouvez jouer, et à qui vous pouvez parler, il va écouter et essayer de le mettre en pratique. Et c’est ce dont vous avez besoin, des joueurs comme Shake. Il est encore en train de se développer, mais il a énormément progressé depuis le premier jour que je l’ai vu jouer. Il va continuer de progresser » a confié Simmons.

Un changement de poste qui ne semble pas perturber le Sixers. « Au bout du compte je suis un joueur de basket. Vous me mettez sur le terrain et je vais faire en sorte que quelque chose se produise. Que ce soit des actions, des paniers, des stops. Je défendrai sur n’importe qui des postes 1 à 5. Je cours, je peux aller au cercle, je score. Je peux faire en sorte que des actions se produisent, que vous me mettiez en 1, 2, 3, 4 ou 5. Je ne vois pas vraiment ça comme un poste ou un intitulé. C’est fait pour vous (les journalistes) tout ça, pour que vous puissiez écrire ça dans vos articles » a-t-il tenu à préciser, espérant que cette adaptation permettra à Philadelphie d’exploiter pleinement son potentiel collectif. « Il faut tenter différentes choses. Il faut essayer des choses voir si elles fonctionnent. Nous ne sommes pas à un stade où nous pouvons être à l’aise. J’essaye encore de m’adapter, de voir là où je suis à l’aise, ce qui est bien pour l’équipe et comment nous allons gagner. Si c’est ainsi, alors je suis à fond pour. Je prends du plaisir sur ce poste, peu importe ce que vous en dites. Mais au bout du compte, quand vous me voyez sur le terrain, je fais des actions.« 

« Un retour à ce que j’étais »

Pas de message, ni de de nom sur le maillot de Jimmy Butler.

« J’ai décidé de ne pas mettre de message sur mon maillot. Cela dit, j’espère que mon nom de famille n’y sera pas non plus. Tout simplement parce que – et j’aime et je respecte tous les messages choisis par la ligue – j’ai le sentiment que sans message et sans nom, c’est un retour à ce que j’étais. Si je n’étais pas ce que je suis aujourd’hui, je ne serais pas différent de qui que ce soi d’autre de couleur. Et je veux que ce soit mon message dans un sens où même si je suis un joueur NBA, tout le monde a les mêmes droits, peu importe la situation, et c’est mon sentiment sur les gens de couleur […] Pour moi l’important ce sont les actions. D’enseigner aux gens autour de moi, et faire ce que je peux » a expliqué le leader du Heat.

« J’évoluerai sur les postes deux et trois »

C’est depuis l’Espagne que Ludo Lambermont nous donne de ses nouvelles.

Pour Ludo Lambermont, la trêve estivale se passe « super bien« . « Je suis parti douze jours avec des amis à Torrevieja et, actuellement, je donne stage à Platja d’Aro avec BDK » nous explique-t-il. « Je rentre en Belgique le 21 juillet et je reprendrai ma préparation en vue de la prochaine saison. Je m’entraine beaucoup avec Dominic Rossi de Corodo et je bosse un peu tous les aspects de mon jeu. Je vais aussi shooter tout seul et je travaille sur mon physique.« 

Resigné par Liège, Ludo se réjouit de démarrer une seconde saison en première division. « J’évoluerai sur les postes deux et trois, comme cela a toujours été le cas. C’est vrai que j’ai dû dépanner aux postes un et quatre la saison passée mais nous ne devrions plus avoir de souci à ce niveau-là lors du prochain championnat » conclut le Liégeois.

Crédit photo: BDK

« Une page se tourne »

Entre passé et avenir, Nico Bousmanne fait le point sur la situation de Theux en deuxième provinciale. Entretien.

Nico, quel bilan fais-tu de cette dernière saison ?

Je pense que ce fut une saison en demi-teinte. Comme trop souvent, nous nous retrouvons dans le ventre mou du classement sans véritablement jouer notre coup dans la compétition. Nous avions bien débuté la saison – notamment avec une victoire chez nous face à Tilff, le futur champion – mais, a contrario, notre début de second tour fut catastrophique avec cinq revers consécutifs. Il faut cependant relativiser car nous étions dans une très forte série avec de superbes équipes comme Tilff – qui mérite amplement son ascension -, Pepinster ou nos amis d’Ensival. Dans cette P2A, tout le monde pouvait faire des résultats, cela a rendu la saison plus intéressante. Notre objectif initial était de terminer dans le Top 5 et nous avons quelque peu échoué. Toutefois, à cause du lockdown, nous ne saurons jamais quel aurait été la conclusion finale.

Comment juges-tu tes prestations ?

A titre personnel, je pense avoir livré une de mes meilleures campagnes. Je prends beaucoup de plaisir dans cette équipe composée non plus de coéquipiers mais d’amis. Tous ceux qui me connaissent savent que, pour moi, l’aspect individuel ne prend jamais le pas sur le collectif. Ce qui m’importe, c’est la victoire, et en groupe. Sur l’ensemble de la saison, notre équipe a bien évolué et il ne nous a pas manqué grand chose lors de la majorité de nos défaites. L’expérience acquise nous sera bénéfique.

Quels furent les moments forts de cette drôle de saison ?

Beaucoup me reviennent en tête. Je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour nos coéquipiers Saïd El Hajjaji et Laurent Caubergh, tous les deux blessés pour de longs mois et que nous espérons revoir en forme pour la prochaine saison. Sur le plan sportif, notre victoire contre Tilff a lancé la saison de la meilleure des manières. Notre victoire en Coupe contre la P4 d’Ougrée reste une première dans ma carrière en seniors car nous n’y avons pas encaissé le moindre point en dix minutes ! J’ai également un regard amusé sur le beaux matchs que nous avons offerts, à domicile, contre Ensival. Malheureusement, nous avions perdu mais les tribunes étaient pleines à craquer d’un public très chaud. C’est toujours un réel plaisir ! Merci à eux d’avoir mis plus d’une fois le feu à notre salle !

Cette saison marquait aussi la fin d’un cycle à Theux ?

En effet, une page se tourne en quelque sorte à Theux puisque notre coach Jonathan Poulin a décidé de prendre du recul et de quitter la direction de notre équipe. Je sais que tout le groupe se joint à moi pour le remercier et lui souhaiter le meilleure pour la suite ! Nous enregistrons aussi les départs d’Arnaud Delhaes, Laurent Stiel et Gilles Fiawoo. Bonne route à eux également et j’espère que Fred Ledain a déjà prévu un fût de Liefmans pour accueillir comme il se doit notre regretté capitaine à Kapel.

Comment s’annonce la suite ?

Mickael Busicchio, bien connu dans le basket verviétois, reprend les rênes de l’équipe et amène avec lui un ancien de la maison theutoise : Corentin Ronkart ! Nous sommes donc tournés vers l’avenir même si la priorité demeure la lutte contre la crise sanitaire ! J’espère que nous pourrons nous retrouver dès septembre dans les buvettes de tous les clubs de la Province.

« On a transféré une ailière et une pivot »

Deux renforts viennent consolider la P2 Dames des USA.

« On a passé je pense une bonne saison cette année avec une super ambiance !« , déclare Alain Hensenne, le coach de la P2 Dames de l’US Awans, dans la newsletter du club. « On a transféré une ailière et une pivot pour la saison prochaine plus le retour de doc dans le groupe. »

En effet, Rachel Liesens et Clarisse Lo Sardo débarquent chez les US. De quoi être ambitieux? « J’ai fait mes tous premiers pas au RBC awans a l’âge de 9 ans ou j’ai été mordue de basket, n’ayant plus d’équipe femme je suis partie à l’avenir jupille 3 ans pour revenir au bercail » rappelle Clarisse dans la newsletter des USA. « La saison 2020-2021 sera, j’espère, remplie de rigolades mais surtout de victoires !« 

Starter pour Panthers !

En vue d’une compétition particulièrement relevée, les Mosanes mettront les bouchées doubles en avant-saison. Sans oublier bientôt un stage exclusivement féminin, à Jupille, dédié à Elia Fontaine. La meilleure marqueuse de notre dernier championnat prend la direction de la Suède et une néo-Namuroise à Bormio. Ce sont les infos d’EMCE.

Une préparation aux petits oignons pour les Liégeoises

A l’évidence, on n’a pas chômé dans les bureaux du Bois St-Jean. Du coup, les Panthers (photo) auront droit à une préparation de saison aux petits oignons. En voici le menu détaillé : contre Boom (d. 16/08, 15 h, Bois), à Boom (j. 22/08, 20 h), aux Kangoeroes Malines (d. 30/08, 17 h), contre Kangoeroes Malines (s. 05/09, 18 h 30, Bois), contre Steinsel (me. 09/09, 19 h 30, Bois), tournoi international au Country Hall avec Namur – Den Helder (s. 12/09, 16 h) et Panthers – Dudelange (s. 12/09, 18 h 15) ; consolation (10 h 30) et finale (14 h 15) le dimanche 13. Au boulot !

Un « stage 100 % filles », à Jupille, en faveur d’Elia Fontaine

Afin de conférer un coup de pouce supplémentaire à Elia Fontaine, les bénéfices engendrés par l’évènement suivant seront versés à son crowfunding. En réalité, il s’agira d’un « stage 100 % filles » (U14 aux U19) qui aura lieu, le vendredi 21 août prochain, dans les installations de l’Athénée Jupille. Et ce, de 9 à 16 heures. On doit cette splendide initiative à Nina Crelot, Pascal Vanderoost, Mike De Keyser, Maël Wuidart et Geoffroy Melot qui « paieront » de leur personne sur le parquet mosan. Infos et inscriptions : vanderoostpascal@gamil.com.

Départ de la top marqueuse et une ex-Namuroise en Italie

Il fallait le prévoir en regard à ses impressionnantes « stats », la meilleure marqueuse de notre dernier championnat de D1 ne s’éternisera pas en Belgique. Autrement dit, Jessica Kellher (23 a, 1,83 m) troque sa vareuse anversoise pour celle de Visal, en Suède. Quant à Julie Wojta (31 a, 1,83 m), elle séjourna deux saisons au hall Octave Henry, de Saint-Servais. La puissante Américaine quitte Guernica pour Campobasso, en Série A italienne. Reste la néo-Namuroise, Lin Schwarz, qui a été reprise dans la sélection suisse U18 partant en stage du 26 au 31 juillet, à Bormio. Un endroit qu’il ne faut plus présenter au duo Bozzi-Waseige…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Liège Panthers

Un ailier de 2,18 mètres et le come-back de D-Wade

Ce sont les rumeurs folles du jour en NBA.

Drafté par les Nuggets, Bol Bol n’a pu encore disputer la moindre minute en NBA à cause de diverses blessures. Le fils de Manute Bol – 2,30 mètres sous la toise – est plus « petit » que son paternel mais culmine tout de même à 2,18 mètres. Disposant d’une palette technique intéressante et d’une bonne mécanique de tir, le géant serait pressenti pour être aligné sur le poste 3 par Mike Malone. Après tout, le pivot des Nuggets – l’incroyable Nikola Jokic – étant le meilleur passeur de l’équipe, la franchise de « High Mile City » n’en est plus à une anomalie près…

Autre rumeur qui enfle ces derniers jours: l’éventuel come-back de Dwyane Wade. La légende du Heat s’entraine quotidiennement et serait dans la forme de sa vie. Un retour en NBA ou un passage par la BIG3 League ? « Je ne sais pas si de plus en plus de gars se mettront à jouer dans ces ligues, mais avoir des plateformes comme la BIG3 League et le TBT est clairement intrigant et ça a l’air sympa d’en faire partie. La camaraderie et l’esprit d’équipe dans le vestiaire sont clairement ce qui me manquent le plus dans le sport. Donc tout est possible » a ainsi déclaré D-Wade.

Le prix du poissard du jour revient à Easy-B. Déjà suspendu pour les cinq premiers matchs qu’il devait disputer avec les Nets, Michael Beasley n’en jouera finalement aucun. Testé positif au Covid-19, l’ancien scoreur fou a déjà fait ses valises. Un come-back qui fait « pschiiit »…

« Il n’a pas dû faire ça depuis l’âge de neuf ans »

Grâce à la « bulle » d’Orlando, LeBron James peut (presque) mener une existence normale.

A Disney, les joueurs NBA sont dans une « bulle », privés de contact avec l’extérieur. Là, sans les fans qui les assaillent au quotidien, les stars NBA peuvent vivre simplement. De quoi étonner Kemba Walker qui, avec les Celtics, partage son hôtel avec plusieurs autres franchises dont les Lakers de LeBron James. « C’est très rare de voir ‘Bron’ marcher seul et être à l’aiseJe me disais qu’il n’a probablement pas dû faire ça depuis l’âge de neuf ans : être capable d’être aussi à l’aise en marchant, ne pas s’inquiéter des gens qui viennent vers lui et le déranger pour lui demander quelque chose. Maintenant, c’est juste normal, vous voyez ? Ce n’est pas ordinaire, mais il peut être à l’aise et se promener confortablement, donc je pense que c’est plutôt cool » a rigolé le meneur de Boston.

« Les Rockets et la défense, ça fait deux »

Qui pour gagner le titre cette année ?

Les joueurs des Rockets ont repris l’entrainement. « Cela s’est mieux passé que je ne l’avais anticipé. Je pensais que des ballons allaient voler partout et que nous allions manquer de souffle. Mais en fait nous avions l’air vraiment bien. Ce qui m’a surpris plus que tout c’est notre défense. Je sais que les Rockets et la défense ça fait deux, mais nous avons été solides défensivement aujourd’hui. Et offensivement nous avons fait circuler le ballon » a commencé Austin Rivers.

« C’était bien. Nous avons augmenté la charge de travail progressivement et nous y sommes allés vraiment à fond. Nous n’avons pas joué très longtemps en 5-contre-5, mais j’ai trouvé que c’était vraiment bien, l’intensité défensive était super élevée » a ajouté Mike D’Antoni. « Beaucoup de joueurs ont été bons. La défense c’est avant tout un travail collectif et l’intensité était bonne de la part de tout le monde, des deux équipes. Lors du scrimmage Eric Gordon est sorti du lot. Il a balancé des bombes. Il avait l’air vraiment bien. Comme toujours Covington a été bon. Beaucoup de gars ont été bons, il y avait beaucoup d’intensité, c’était un bon jour.« 

Les Rockets avaient quelques absents mais sont très ambitieux. « Ca change un peu. Défensivement cela ne devrait rien changer. Offensivement bien sûr nous allons nous appuyer en grande majorité sur ces deux gars. Mettre Eric dans le rythme et dans le groove est très important. Puis c’est bien aussi de permettre aux autres gars d’avoir plus d’opportunités que d’habitude. Nous allons nous ajuster et les réintégrer quand ils reviendront. Mais le basket reste du basket. Nous allons jouer différemment avec eux. Cela ne devrait pas être un problème. Quand ils arriveront, nous augmenterons progressivement leur change de travail en fonction de leurs besoins et j’espère que pour les 8 premiers matchs nous serons prêts. Si ce n’est pas le cas, ça le sera sans aucun doute pour les playoffs » a rajouté le coach du Houston.

« C’est un ajustement de jouer sans James et Russ à l’heure actuelle puisqu’ils sont une part importante de notre attaque. Cela sera un ajustement encore plus important quand ils seront là. Mais c’est bien à certains égards parce que l’énergie est vraiment géniale en ce moment. J’imagine que pour la plupart des équipes d’ici jeudi, vendredi, le niveau d’énergie va un peu baisser en raison du nombre d’entraînements consécutifs. Mais quand nous aurons James et Russ, ce sera un coup de boost. Ce sont de deux cinq meilleurs joueurs NBA. Ils te rendent le jeu très très facile » a embrayé Rivers avant de conclure: « Nous savons tous qu’il y a trois ou quatre équipes qui ont une vraie chance de gagner. Nous avons le sentiment de faire partie de ces quatre équipes.«