Un petit peu de Belgique chez les Wolves

Chris Finch, emblématique coach du Bree de la grande époque, est le nouvel entraineur des Wolves.

Décidément, les techniciens « belges » ont le vent en poupe en NBA. Il y a d’abord eu Nick Nurse – passé par Ostende au début de sa carrière – qui a conduit les Raptors au premier titre de leur histoire. Voici désormais Chris Finch qui prend en main la destinée des Wolves après le licenciement de Ryan Saunders.

Le coach américain, qui fut à la tête de la sélection de Grande-Bretagne pour les JO 2012, était d’ailleurs l’assistant-coach de… Nick Nurse cette année. Il est loin d’être un inconnu en Belgique puisqu’il a coaché Mons-Hainaut mais surtout Bree. Avec les Limbourgeois, Finch avait su développer un style de jeu magnifique et collectif – un peu semblable à celui que pratiquaient les Sacramento Kings au début des années 2000 – et conquis un titre national en 2005.

Ayant ensuite pas mal bourlingué outre-Atlantique, d’abord en G-League puis en NBA, Chris Finch, tacticien hors-pair, reçoit ici une occasion en or de s’inscrire dans le futur d’une franchise qui est à la peine depuis de (trop) nombreuses années.

« Nous méritions de gagner ce match »

Francis Torreborre et Dornbirn ont tenu la dragée haute à Gary Ware et Mattersbürg mais ont craqué sur la fin face à cette formation expérimentée et favorite du championnat.

Bien que déforcés, les Lions de Dornbirn ont bien failli créer l’exploit contre Mattersbürg, favori du championnat. « Nous méritions vraiment de gagner ce match » nous assure Torreborre, encore au four et au moulin (17 points, 7 rebonds et 6 passes) malgré un « traitement de faveur » des visiteurs. « Nous avons dominé toute la rencontre avant de craquer dans les quatre dernières minutes. Cela s’explique par le manque de rotations, nous avons joué à sept car nous comptions deux blessés tandis que notre adversaire pouvait s’appuyer sur douze joueurs. »

Les locaux s’appuyaient sur leur jeunesse, leur fougue et leur vitesse mais, en face, il y avait de beaux bébés dont Gary Ware, bien connu du Country Hall. « Nous avons fait de notre mieux et je suis très, très fier de mes coéquipiers qui se sont très bien battus. Mais l’expérience et le physique de Mattersbürg a finalement pris le dessus » continue Francis. « Mais, au complet, nous l’aurions emporté contre cette équipe qui est favorite du championnat. »

Les visiteurs avaient en tout cas bien préparé leur déplacement avec un « game plan » consistant à priver l’explosif liégeois de ballons. « Ce fut vraiment difficile avec des « double teams », des hedges ainsi que chaque joueur qui défendait sur moi qui était remplacé au bout de quelques minutes » reconnait Francis qui se projette déjà vers les nouveaux défis qui attendent les Lions.

Crédit photo: Walter Zaponig

La « Mayo » n’a pas pris !

Malgré à nouveau une solide prestation de notre Liégeoise, Keltern, le leader allemand, s’est incliné devant son poursuivant immédiat. « Roulez jeunesse » sera sans doute le leitmotiv du duel entre les Belges et les Tchèques tandis que Caroline Bourlioux n’a pas loupé son retour aux affaires. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières font l’affaire

La principale surprise de la fin de semaine est tombée en Allemagne où Keltern (Mayombo 10 p), le leader féminin, a mordu la poussière (72-69) sur le terrain de Wasserburg, son dauphin. Toujours pas de match pour Herner et, donc, pour Bully car la formation du cru est confrontée à un « cas covid » positif. Dimanche, Lattes/Montpellier (sans Allemand) s’est fait peur (79-77) devant les promues de Charnay. En Grand-Duché, plus rien n’arrête les Conternoises de Faby Fuger. Cette fois, elles n’ont accepté aucune comparaison (76-44, Mathieu 18 p) avec le Sparta Bertrange.En hommes, les Lions de Dornbrin (Torreborre 17 p, 6 a) ont été piégés (69-78) par Mattersbürg où Gary Ware (ex-Liège) y allait de 11 points et 14 rebonds. Il a donc plus que de beaux restes. De Zeeuw, lui, était repris en équipe nationale, Van Ounsem (Bordeaux) était au repos tout comme Kohajda (Valladolid). En cause, les sélections d’équipiers de Justin avec la Suède, les Pays-Bas, l’Estonie et même la Guinée Equatoriale.

Lions : un « bouquet final » contre les Tchèques tourné vers l’avenir

Dès le coup de sifflet final contre le Danemark, Jacques Stas laissait entendre que Dario Gjergja pourrait donner davantage de temps de jeu à ses « Lionceaux ». A l’image d’ailleurs de Tchèques s’étant ramassés (94-74, Peterka 18 p) devant la Lituanie. « Il nous manque six joueurs expérimentés et nous avons décidé d’aguerrir nos meilleurs jeunes en vue des tâches à venir », souligne Ronen Ginzburg dans les médias du pays, « Les Belges ne possèdent aucun élément d’exception, mais un collectif et un caractère impressionnants. » On épinglera encore que la sélection de la Tchéquie n’a plus gagné depuis… février 2020.

D1 dames : les Panthers ont fait le boulot et Bourlioux signé son retour

C’est sans l’ombre d’un problème (76-49) que les Panthers (Henket 19 p) ont imposé leur loi à des Waregemoises sans trop de répondant, ni d’envie. Il en est de même pour Courtrai (Gaspar 8 p) qui étrillait Laarne dès le quart temps inaugural (25-6, 10e) pour aboutir à 89-37. Excellente nouvelle à Lummen où Bourlioux ne ratait pas sa reprise (11 p, 6 r) pour des Limbourgeoises tombant trop court face à Namur (Baggio 2 p, Range 22 p, 16 r) : de 43-46 (30e) à 58-71, sur le gong. Sans oublier que Boom (Van Buggenhout 26 p) a remporté de justesse (78-76) le derby anversois aux dépens de Malines (Lindstrom 33 p) et de sa légion étrangère.

La télé crève l’écran

Si vous télétravaillez, ça tombe bien car le duel opposant nos « Lions » aux Tchèques débutera dès 15 h 30. Rendez-vous dès lors sur VOOsport World 4 ou sur la Eèn.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rutronik Keltern

Les tontons flingueurs !

Plusieurs superstars ont sorti les flingues cette nuit.

Trae Young (35 points et 15 passes) avait choisi la solution offensive cette nuit pour guider Atlanta vers la victoire, 123-115 contre Denver.

https://www.youtube.com/watch?v=UjPGlhxtz3I

Giannis et son lieutenant Middleton ont compilé 70 points, 26 rebonds et 10 passes pour aider les Bucks à se remettre à l’endroit, 128-115 contre les Kings.

37 points et 12 rebonds pour Vucevic, 29 et 7 pour Evan Fournier, le tandem européen du Magic était en forme hier contre Detroit. Orlando en a profité pour s’imposer 105-96.

Les 27 points et 15 rebonds de KAT furent supplantés par les 25 et 14 de Randle. Victoire des Knicks 103-99.

Le Boucher est clutch

Tant au scoring qu’en défense sur Joel Embiid, Chris Boucher fut décisif cette nuit pour les Raptors.

Toronto a battu Philadelphie 110-103 et doit grandement cette victoire à Chris Boucher auteur de 17 points dans les 14 dernières minutes du match et précieux en défense sur Embiid.

https://www.youtube.com/watch?v=TDZzKE1tPtk

New Orleans, c’est le Barça !

Les Pelicans ont réussi une folle remontada pour vaincre Boston.

Cette nuit, les Pelicans ont réussi la plus belle remontada de l’histoire de la franchise. Avec Zion (28 points et 10 rebonds) et Ingram (33 pions) « on fire » et malgré la stupide exclusion de JJ Reddick, New Orleans a remonté un déficit de plus de 20 points pour s’imposer au caractère et en prolongation, 120-115.

https://www.youtube.com/watch?v=0ANBRi2BPyg

Ajay Mitchell, clap première

Le jeune prodige liégeois sera en équipement pour affronter la République Tchèque ce lundi.

« Je suis très reconnaissant de cette opportunité. Cela va être une expérience incroyable et je veux en profiter un maximum ! », nous avait confié Ajay Mitchell en début de semaine.

Invité de dernière minute, Ajay Mitchell n’avait logiquement pas été repris face au Danemark. Les Belges ont fait le taf face à des Danois déforcés et ont validé leur billet pour le prochain Euro. Les troupes de Dario Gjergja – qui a vu Bako reprendre le chemin de l’ASVEL – peuvent aborder sans pression la joute face aux Tchèques mais avec toutefois la ferme intention de l’emporter pour terminer à la première place de leur groupe.

Pour cette rencontre importante sans être cruciale, Dario Gjerja a dévoilé les douze joueurs sélectionnés. Et, beau cadeau, Ajay Mitchell pourra revêtir son équipement. Ce lundi sera la première « cape » du jeune prodige de Limburg qui profite de la mise au repos de Tabu pour intégrer le groupe de douze. La belle histoire continue pour le fiston de Barry…

Les Nets sont les rois des affiches

Tous les gros matchs tombent dans l’escarcelle des Nets.

Ce sont cette fois les Clippers qui en ont fait les frais, 108-112. Le grand artisan du succès de L.A. fut James Harden (37 points, 11 rebonds et 7 passes). L’ancien Rocket s’est montré décisif pour contraire Leonard (29 points et 13 rebonds) à une faute offensive en toute fin de rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=BJXSS1xYBkM

« Retrouver notre beau sport est la plus belle des ambitions »

Comme tous ses coéquipiers, Thibaut Julémont défendra toujours les couleurs de Pepinster la saison prochaine.

Comme tous ses partenaires, Thibaut Julémont reste fidèle au mythique club verviétois. « Le projet du club est de reprendre avec le même noyau, il était logique pour moi de prolonger. Sachant que je n’aime déjà pas l’inachevé mais alors quand ça n’a même pas réellement commencé, c’est encore pire » rigole l’ailier. « Concernant les ambitions, je laisse les dirigeants du club les fixer. Personnellement, je trouve que c’est difficile à jauger vu que nous avons connu quelques changements l’année dernière et que nous allons repartir avec un nouveau style de jeu. J’espère juste gagner le plus de matchs possible. » Et d’ajouter, avec une infinie justesse: « Retrouver notre beau sport et prendre un max de plaisir, cela reste la plus belle des ambitions au regard de la période actuelle. »

Crédit photo: RBC Pepinster

« Pas du genre à vivre maison-boulot-dodo »

Pour Liège & Basketball, Stephane Mossay évoque ce second confinement, le basket-ball, la célèbre vidéo du Lay Flop et ses souhaits pour un futur toujours incertain. Interview.

Steph, comment vis-tu ce second confinement ?

Il devient assez pesant car je ne suis pas du genre à vivre selon le triumvirat maison-boulot-dodo. Mais je ne suis pas à plaindre car, heureusement pour moi, je suis plus qu’heureux à la maison. Cela ne doit pas être le cas de tout le monde et ça, ça doit être encore plus compliqué à vivre…

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que les salles de basket résonnent vides ?

Tout, tout simplement tout ! Enfin, non, peut-être pas tout… Les entrainements avec seulement dix ou quinze minutes de « cinq contre cinq », ça me manque moins – clin d’oeil à mon coach (rires). Plus sérieusement, tout me manque, aussi bien les entrainements que les après-entrainements, les matchs et, évidemment les après-matchs (rires). Je me rends compte que plusieurs basketteurs constatent que cela ne leur manque pas de trop mais moi, c’est tout le contraire.

Consommes-tu davantage de basket à la TV et en ligne depuis que tu ne peux plus crosser tes adversaires ?

C’est surtout via internet que je « bouffe » du basket et un peu par Netflix… Mais, surtout, j’invite tous les jeunes et moins jeunes à visionner une vidéo – que je regarde tous les jours ! – qui apprend à ne pas commettre une énorme erreur en match. Il s’agit de la vidéo de Lay Flop, réalisé par l’incroyable Nicolas Lemaire des Buffalos. Un conseil: regardez-la pour passer un bon moment.

Qu’espères-tu pour l’avenir ?

On parle beaucoup des jeunes et de l’importance pour eux de reprendre rapidement pour leur bien-être psychologique et physique et je suis tout à fait d’accord ! Mais nous aussi, les vieux (rires), nous en avons énormément besoin. J’espère simplement que nous pourrons reprendre le plus vite possible avec, évidemment, des mesures pour protéger chaque participant, que ce soit les joueurs, les coachs, les T2, les arbitres, les bénévoles à la tables et les autres bénévoles.