« Les matchs et les 3e mi-temps me manquent »

Dorian Muller se rappellera longtemps de sa première saison à Spa. Interview.

Dorian, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?

Ce fut une année assez compliquée, que ce soit pour le sport ou pour la vie quotidienne.

Quels sont tes espoirs pour 2021 ?

J’espère de tout coeur que la vie reprenne comme avant et que nous puissions pratiquer notre sport sans problème(s).

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que l’accès aux salles de basket est interdit ?

Ce sont les matchs et les troisièmes mi-temps avec l’équipe qui me manquent le plus.

Crédit photo: PP Photography Amateur

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

« C’est sur un terrain que je m’exprime le mieux »

Quentin Remy fait le bilan d’une année contrastée et se projette dans un avenir qu’il espère radieux.

Quelle année singulière vécue par Quentin Remy entre un titre en P2 et une montée en P1 avec Tilff et un départ à Ninane pour y évoluer en deuxième régionale. « 2020 fut une année qui a rimé avec tout sauf avec basket. Elle avait déjà mal commencé avec la mort tragique du ‘Black Mamba' » assène le longiligne intérieur. « J’ai pu profiter des premiers week-ends sans basket pendant le premier confinement, cela m’avait fait du bien. Mais après deux semaines, cela commençait à devenir long. »

Heureusement pour l’ancien Porais, il garde le coaching comme exutoire. « Depuis septembre, j’ai toujours le coaching de mes petits U12 de Tilff, cela me permet d’avoir encore un pied dans le basket et de vivre ma passion » nous confirme-t-il. « J’en profite aussi pour travailler mon maniement de ballon main gauche qui s’améliore de plus en plus. Mais 2020, dans son ensemble, m’a frustré. »

Cette saison devait marquer le début d’un nouveau chapitre pour « Q » qui quittait son club de toujours pour rejoindre les voisins de Ninane. « Mon chemin tilffois s’est terminé sur le premier confinement et mon aventure calidifontaine a débuté avec le second alors que notre nouveau groupe montais en puissance et que je commençais à tisser des liens forts avec tous mes coéquipiers et le staff » déplore-t-il. « Ce n’est que partie remise pour 2021 même si j’ai quelques doutes sur une reprise du championnat avant mars 2021. »

Une nouvelle année qui trimballe avec elle son lots d’espoirs et de désirs. « Les miens sont assez simples: pouvoir rechausser mes baskets, enfiler ma vareuse et simplement jouer. Le jeu est ce qui me manque le plus, comme la sensation de monter sur le terrain. C’est au final sur l’aire de jeu que je m’exprime le mieux. Les troisièmes mi-temps et le perfect draft dans le vestiaire me manquent aussi beaucoup » conclut celui qui espère voir les Celtics champion NBA cette année pour demeurer la franchise la plus titrée all-time.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

Harden rhabillé pour l’hiver par Shaq

Shaq a fait du Shaq en taillant un beau costume en cachemire à James Harden.

« Quand James Harden explique qu’il a tout donné pour la ville de Houston, ce n’est pas vrai… Il a réclamé Dwight Howard ? Les dirigeants lui ont donné. Il a réclamé Chris Paul ? Les dirigeants lui ont donné. Il a réclamé des shooteurs autour de lui ? Ils lui ont donné. Il a réclamé son pote Russell Westbrook ? Ils lui ont donné ! Alors quand il dit qu’il a tout donné, c’est faux. En playoffs, sur les 5 derniers matchs où les Rockets risquaient une élimination, il est à 1 victoire, 41% au tir, 24% à 3 points, 32 passes décisives pour 27 pertes de balle. J’étais comme lui. Je me plaignais tout le temps, et mon père, qu’il repose en paix, m’a dit un jour : « Et toi, t’as fait quoi pour l’équipe ? » Harden n’a jamais pris ses responsabilités quand il le devait. Quand t’es le franchise player et que tu gagnes autant de millions, c’est à toi de te montrer dans les moments importants, et il ne l’a jamais fait. Maintenant il est parti, et je sais que beaucoup de gens à Houston sont heureux. Il a sa petite superteam, et il doit gagner le titre cette saison » a déclaré Shaquille O’Neal sur le plateau de TNT.

La désinformation russe épinglée par Shengelia

L’ancien du Spirou a épinglé un média russe.

Depuis plusieurs années, la Russie a fait de la désinformation un cheval de bataille afin de faciliter sa propagande et déstabiliser des régimes rivaux. Un goût prononcé pour les Fake News qui se retrouve désormais dans la presse sportive, le site russe Sports-Express ayant affirmé que Shengelia en était venu aux mains avec Mike James, plus en odeur de sainteté dans le club cher à l’ex-KGBG.

Une contre-vérité qui n’a pas du tout plu à l’ancien intérieur du Spirou. « C’est triste de devoir sortir du silence pour commenter cela, mais je le dois. Avoir une plateforme médiatique ne signifie pas que vous pouvez publier tout ce que vous entendez ou pensez être arrivé. C’est triste de lire quelque chose sur vous qui n’est même pas proche de la vérité. Je ne me suis jamais battu avec un coéquipier de toute ma vie et c’est pourquoi je vous conseille d’essayer de confirmer les choses avant de mentionner des noms et de mettre en jeu des réputations » a recadré Shengelia sur son compte twitter, comme le rapporte Basket Europe.

Sans Allemand mais avec Meesseman

La sélection des Belgian Cats pour le prochain voyage au Portugal est connue.

Les Cats se rendront à nouveau au Portugal début février pour y disputer deux nouvelles rencontres de qualification. Un périple lusitanien qui se fera sans Julie Allemand, blessée mais avec Emma Meesseman, absente lors de la dernière fenêtre internationale.

La sélection: Julie Vanloo (Saragosse) , Marjorie Carpreaux (Castors Braine), Antonia Delaere (IDK Euskotren), Hanne Mestdagh (Namur Capitale), Kim Mestdagh (Schio),  Heleen Nauwelaers (Tenerife), Becky Massey (Wavre Sainte-Catherine), Jana Raman (Estudiantes Madrid), Billie Massey (Wavre Sainte-Catherine),  Emma Meesseman (Ekaterinburg),  Serena Lynn-Geldof (Cadi La Seu), Ann Wauters.

Ajay Mitchell, le meilleur liégeois !

Face à une équipe de Liège encaissant un terrible 15-0 d’entrée, Ajay Mitchell en double-double et Limburg se sont aisément imposés, 85-55.

Le meilleur Liégeois ce dimanche n’était autre qu’Ajay Mitchell. Le jeune meneur de Limburg a compilé 13 points et 10 passes pour un double-double du plus bel effet. C’est d’ailleurs sur un panier de l’ancien joueur d’Alleur que les locaux faisaient 15-0 après plus de cinq minutes de jeu ! Un mutisme offensif de Liège couplé à un laxisme défensif qui tuaient tout suspens d’emblée, enlevant à ce derby une bonne dose de sa saveur.

Ioarochevitch (19 points et 10 rebonds), dans la lignée de sa prestation de vendredi à Charleroi, tentait bien de sonner la révolte et Liège parvenait à revenir à six longueurs des troupes de Sacha Massot au début du second quart mais ce n’était qu’un feu de paille et Limburg reprenait quinze unités d’avance trois minutes plus tard. A la pause, le marquoir affichait 50-32 et la messe était dite pour Gorgemans (13 points et 4 rebonds) et ses coéquipiers qui buvaient le calice jusqu’à la lie au cours d’une seconde période anecdotique. A l’issue des quarante minute, le score était de 85-55 et les Liégeois pouvaient être déçus de n’avoir pas su rivaliser avec leurs hôtes. d’un jour.

Liège devra rebondir dès vendredi prochain, à domicile, contre des Limbourgeois qui réalisent un bon début de saison.

Crédit photo: BC Limburg

Arik Smith, de la big erreur à la délivrance !

En FIBA Europe Cup, Arik Smith a bien failli couler les chances de Mons avant de finalement offrir le ticket pour la suite de la compétition aux Borains.

Dans la bulle pour la FIBA Europe Cup, les Montois devaient faire avec un règlement spécifique prenant en compte l’average dans les confrontations directes et au total. De quoi parfois créer des surprises et perturber les joueurs, comme Arik Smith, peu habitué à ces subtilités.

Bien que les coachs montois l’avaient expliqué au préalable, Smith semblait avoir oublié que face à Iraklis, Mons devait soit gagner d’au moins trois point pour terminer premier ou perdre de moins de cinq points pour figurer par les meilleurs quatrièmes.

A quatre secondes du terme, l’Américain faisait faute alors que son équipe menait 66-65. “Quand on a vu depuis le banc qu’il défendait comme un malade, nous nous sommes rendus compte qu’il n’avait pas tout compris. Les arbitres eux-mêmes, qui étaient au courant de la situation, étaient presque désolés de devoir siffler faute. Nous en avions parlé avec le staff la veille. Il était préférable de perdre de justesse que de risquer la prolongation. Quand le joueur d’Iraklis a manqué son deuxième lancer-franc à 3 secondes du terme (Ndlr : score à la fin du temps réglementaire : 66-66), nous étions en réalité déçus parce que nous aurions préféré en rester à une défaite 66-67 qu’aller risquer de tout perdre par la suite » expliquait Thierry Wilkin à la DH.

Heureusement, dans la prolongation, c’est grâce à un panier d’Arik Smith que Mons parvenait à décrocher sa qualification grâce à un revers 75-79. Tout est bien qui finit bien, ouf !

Anvers et Alost victorieux

Samedi, Anvers a vaincu Malines et Alost s’est imposé à Louvain.

Dans le sillage de Fall-Faye (16 points), Kesteloot et Gibbs (19 unités) chacun, Anvers a profité d’un excellent troisième quart pour s’assurer la victoire contre Malines, 84-72.

Louvain n’a pu vraiment rivaliser avec des Okapis qui, tout en contrôle, se sont imposés 59-81.

« Nous sommes altruistes »

James Harden s’est livré sur son arrivée à Brooklyn, les chances de succès des Nets et de son association avec Kevin Durant et Kyrie Irving ainsi que sur ce qu’il peut apporter à sa nouvelle franchise et sa relation avec Steve Nash.

« Un joueur élite, un coéquipier élite et un leader élite, simplement un gars qui est prêt à faire tout ce qu’il faut pour empiler autant de victoires que possible, prêt à se sacrifier » a assuré James Harden au site des Nets au moment de se de se définir. L’ancien MVP a tout de même tenu a tempérer l’ardeur des fans concernant le titre. « Mon arrivée à Brooklyn n’est pas une garantie de titre. Mais je pense que le fait de me donner une chance est très très important. Quand j’étais plus jeune, je voulais être payé, je voulais pouvoir prendre soin de ma famille, c’était très très important pour moi. Désormais à ce stade de ma carrière, l’important c’est de me donner une chance de faire quelque chose que je n’ai pas encore accompli dans cette ligue. C’est pour ça que je suis là à Brooklyn. Cela ne sera pas facile, mais avec ce roster, le coaching staff et cette organisation, je pense que nous avons une véritable chance. »

Pour Harden, son association avec Durant et Irving va fonctionner, notamment grâce à ses qualités de passeur. « Alchimie, sacrifice, et nous sommes tous des joueurs élites. Cela dépendra des matchs et de ce qui se passe au cours de la rencontre, cela va déterminer qui a le ballon et qui fait les actions. Nous sommes altruistes, des passeurs, et nous jouons au basket de la bonne façon. C’est tout ce qui importe » affirme-t-il avant d’évoquer son atout numéro un. « Pour moi c’est mon playmaking. Nous avons deux scoreurs élites. Mon boulot ici, évidemment ce sera de scorer quand c’est nécessaire, mais mon playmaking permettra à nos shooteurs d’avoir des shoots, à nos intérieurs de finir près du cercle, et rendre toute notre équipe meilleure. Je pense que c’est un aspect de mon jeu qui va exceller dans cette attaque et tant que je rends mes coéquipiers meilleurs, peu importe le nombre de points que j’inscris. Je pense que tout le monde sait que je peux beaucoup scorer et c’est là que le sacrifice entre en jeu. Certains soirs je serai le facilitateur, d’autres je vais devoir beaucoup scorer. C’est la beauté d’être polyvalent et de pouvoir faire plus d’une seule chose. Pareil avec Kevin, pareil avec Kyrie. Chaque soir ce sera différent. »

Le néo-Net s’est déjà entretenu avec son coach Steve Nash, à défaut d’avoir pu échanger avec KD et Irving. « J’ai discuté avec lui aujourd’hui, c’était excitant. Il a la mentalité d’un meneur de jeu. C’est un des meilleurs meneurs de l’histoire. Nous avons parlé de l’attaque, il m’a expliqué les positions où il me voit et où on peut utiliser mes qualités de playmaking. C’était excitant » confie-t-il, enthousiaste. « Nous n’avons pas encore parlé (ndlr: avec les deux autres stars de la franchise). Pour nous cela prendra peut-être un peu de temps, ou pas. Je pense que nous sommes tous intelligents. Nous sommes très altruistes et nous savons ce qui est en jeu. L’important c’est que les coachs nous mettent en position, que nous communiquions et que nous nous mettions sur des spots sur le terrain où nous pouvons être efficaces et nous aider mutuellement. Nous sommes très bons pour créer, pour créer des bons shoots pour nous et pour nos coéquipiers. C’est une question de flow. On ne peut pas prédire comment cela se passera. Kyrie pourrait scorer sur 10 possessions de suite. KD pourrait scorer sur 10 possessions de suite. Ils sont plus que capables de le faire et cela ne me pose aucun souci parce que nous allons gagner et ça ira. Demain nous verrons, ce sera fun et je suis excité. »

Kohajda score et Valladolid renoue avec la victoire !

Grâce à un Justin Kohajda prolifique au scoring, le Real Valladolid renoue avec la victoire chez la lanterne rouge.

Le Real Valladolid a stoppé la mauvaise spirale en renouant avec la victoire, 80-93 chez la lanterne rouge. « Ce sera un match piège, assurément. Il ne faudra surtout pas sous-estimer nos adversaires car, dans cette ligue particulièrement, tout le monde est capable de battre tout le monde. Nous devons retrouver le dynamisme et le collectif que nous avions déjà montré auparavant et, surtout, frapper les premiers et rester constants » avait prévenu le pivot liégeois avant la rencontre.

Joignant le geste a la parole, « Le Viking » a compilé 16 pions et 4 rebonds en 23 minutes – et obtenu la meilleure évaluation de son équipe – pour guider sa formation à la victoire dans une partie maitrisée de bout en bout.

Crédit photo: Real Valladolid