A mi-saison, les Wawas sont engagés dans une lutte pour le maintien en R2A. Thomas Parent fait le bilan du premier tour et préface la seconde partie de championnat qui s’annonce décisive. Interview.
Thomas, que retiens-tu de cette défaite 57-65 contre Fraire-Philippeville ?
Il y a forcément de l’amertume. Une fois de plus, nous avons laissé échapper une victoire qui était à notre portée. Quand nous nous retrouvons à +10, nous devons être capables de tuer le match.
Que vous a-t-il manqué pour conclure le premier tour par une victoire ?
Il nous manque encore de la constance dans notre hargne, notre joie et notre folie collective pour faire basculer définitivement une rencontre. Il y a toujours un élément, un quelque chose qui nous fait sortir mentalement du match.
Quel bilan fais-tu de cette première moitié de championnat bouclée avec trois victoires en douze matchs ?
Je suis évidemment déçu. Au vu du travail fourni, de notre progression et de la manière dont nous accrochons quasiment tous les matchs, je pense sincèrement que nous méritons mieux. Paradoxalement, je nous trouve plus compétitifs que la saison dernière, mais ça ne se reflète pas dans les résultats. Et au final, ce sont eux qui comptent.
Quels seront vos objectifs au deuxième tour ?
A la fin d’une saison, seuls les chiffres restent. Personne ne se souvient de la manière, mais bien uniquement du nombre de victoires. Bien jouer et être compétitifs pour finir par descendre, ça n’aurait aucun sens. Pour ce deuxième tour, je nous souhaite de gagner des matchs au mental, au caractère, peu importe le contexte ou la manière : tout faire pour rendre les joueurs, le club et les supporters fiers et heureux.

