À l’aube d’une rencontre capitale contre Waregem, Pierre Cornia fait le point sur la situation des Panthers de Liège.
« L’équipe est là où elle devait être selon les plans d’avant-saison. Deux sur six pour entamer le championnat, c’est ce qui était prévu », assure d’emblée Pierre Cornia. « Par contre, c’est dommage d’avoir grillé le joker que nous conférait la victoire contre Namur. »
Depuis l’entame de la saison, les Panthers brillent… par leur inconstance. Capables de performances exceptionnelles, comme contre Namur Capitale, l’un des trois ténors du championnat, elles peuvent aussi passer à côté face à des concurrents directs, offrir une résistance héroïque aux intouchables Castorettes avant de livrer une prestation quelconque à Malines. « Nous ne sommes absolument pas constants dans notre jeu, il n’y a jamais rien de sûr », regrette l’emblématique coach liégeois. « C’est clairement notre axe de progression car nous nous créons des shoots ouverts… Après, il faut aussi les mettre. Pour cela, nous avons rajouté un entraînement de shoot aux filles mais cela n’a pas encore porté ses fruits. »

Une inconstance qui se lit aussi dans les prestations de Da’Nasia Hood, l’Américaine du Petit Country. « Pour l’instant, son apport est un peu décevant », observe Pierre, qui regrette que son intérieure soit arrivée hors de forme. « Je fondais beaucoup d’espoirs sur elle et elle était elle-même ravie qu’on lui confie du leadership. »
Pour l’instant, malgré quelques belles éclaircies, le résultat n’est pas encore celui escompté. « Défensivement, c’est compliqué. Offensivement, elle a de bonnes mains et sait jouer collectivement, mais est encore trop irrégulière », analyse le coach des Panthers. « Mentalement aussi, ce ne doit pas être simple tous les jours. Elle est sans doute un peu seule dans un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle équipe… Quand nos Américaines performaient très bien, c’est quand elles étaient deux. » Et d’ajouter : « Mais elle s’entraîne, est présente, s’est révélée précieuse lors de certains matchs et nous espérons qu’elle pourra performer davantage au fil des semaines. »
D’autant plus que les Sang et Marine vont entamer une séquence si ce n’est décisive, du moins capitale, avec plusieurs matchs à prendre, dont le premier aura lieu ce samedi au Petit Country. « Soyons clairs : nous avons la pression. C’est un match que nous devons gagner », assume Pierre avant de toutefois tempérer. « Ceci dit sans exagérer bien sûr, cela reste du basket. C’est d’ailleurs un luxe de pouvoir se tracasser pour un match de basket, mais cela n’empêche pas de faire les choses sérieusement. »
Après avoir affronté deux cadors, Braine et Malines, les Liégeoises recevront une formation qui n’a gagné qu’à une seule reprise en six rencontres. « Ce ne sera pas facile », met en garde le longiligne entraîneur. « C’est une équipe jeune – plus jeune que nous ! – qui joue sans complexe et qui n’a rien à perdre. »
Pour l’occasion, le Petit Country devrait être plein à craquer, près de 200 Flémallois venant encourager le club partenaire. « Nous savons que nous devons remporter ce match. Le club fait beaucoup d’efforts pour nous soutenir, à nous de lui rendre ça sur le parquet », conclut Pierre.
Plus d’infos sur les Panthers : Liège Panthers
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Crédits photos : Sonia Pecharroman Sorce

