Marie Peeters revient sur la victoire des Panthers à Lummen avant la réception des Spurs de Courtrai, autre équipe invaincue.
Marie, comment avez-vous abordé ce déplacement à Lummen au sortir d’une magnifique victoire contre Namur Capitale, l’un des trois cadors du championnat ?
Toute la semaine, nous avons répété qu’il ne fallait pas tomber dans le piège de Lummen. Après avoir réussi un très bon match contre Namur Capitale, ce déplacement dans Limbourg pouvait paraître facile… Du coup, autant le coach que nous les joueuses ont insisté durant toute la semaine sur la nécessité de ne pas prendre cette équipe de haut, qu’il s’agissait d’une équipe composée de jeunes joueuses dont la fougue peut faire des dégâts. Nous étions dès lors bien conscientes de ces paramètres et pourtant notre début de match fut compliqué.
Comment l’expliques-tu ?
Nous jouions sur un faux rythme face à des adversaires en surpression. Nous subissions : défense passoire avec un manque de communication alors que la balle ne tournait pas en attaque et que nous ne parvenions pas à trouver nos options. Il n’y avait pas d’âme dans l’équipe, nous ne nous reconnaissions pas du tout.
Vous avez pourtant réussi à trouver les ressources nécessaires pour éviter la sortie de route. Que retiens-tu de cette victoire 57-74 ?
La réaction au quatrième quart. Quand c’était égalité à la mi-temps, je me suis dit que ce n’était pas possible de perdre ce match, que nous allions faire la différence et passer devant au troisième quart. Sauf que nous n’avons pas réussi à faire ça. Et quand j’ai regardé le marquoir alors qu’il ne restait plus que sept minutes de jeu et que les locales étaient devant, j’ai eu un sursaut d’orgueil. Il était impensable que mes coéquipières gagnent contre Namur sans moi et perdent avec moi à Lummen ! Je me suis un peu réveillée – je n’avais pas encore shooté du match – et j’ai essayé de prendre le match à mon compte pour remotiver tout le monde. Et là, j’ai constaté une autre dynamique, l’équipe tournait beaucoup mieux et était bien moins permissive en défense. Et la différence s’est vite fait ressentir puisque nous menions de dix-sept unités à trois minutes de la fin !
Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?
L’expérience. Nous avons été capables de réagir et de faire le nécessaire dans les moments cruciaux. Lummen est vraiment une très jeune équipe. Nous sommes également une équipe jeune mais nous avons aussi pas mal d’expérience avec plusieurs joueuses qui évoluent en D1 depuis pas mal d’années ainsi que notre Américaine qui a du vécu.
Comment juges-tu votre début de saison ?
Le début de saison est bon au final. Même si nous nous sommes fait peur à Lummen, la victoire est tout de même là. Contre Namur, ce fut un match très positif et encourageant. Deux sur deux pour commencer, c’est très positif et j’espère que la semaine prochaine nous réussirons la passe de trois.
Un troisième match qui aura lieu ce samedi 28 septembre à 18h15 au Petit Country contre Courtrai, une formation elle aussi invaincue.
Ce sera évidemment une autre paire de manches qu’à Lummen ! Courtrai est une très bonne équipe, avec de très bonnes joueuses qui jouent bien ensemble. Ce sera, je crois, un beau match. J’espère que contrairement à ce qu’il s’est produit à Lummen, nous parviendrons à jouer notre jeu dès le début.
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