C’est avec de jolis souvenirs plein la tête que Romain Wathelet quittera la P2 d’Alleur pour l’ambitieuse P2 de Pepinster.
Romain, pourquoi avoir décidé de rejoindre Pepinster pour la prochaine saison ?
Loïs Voigt m’avait déjà approché un peu avant cette saison mais j’avais déjà donné ma parole à Alleur et je tenais à respecter mon engagement. Fin janvier, le coach pepin m’a recontacté pour me reparler du projet de Pepinster et là, j’ai pris le temps d’y réfléchir sérieusement. L’objectif annoncé m’a tout de suite parlé : viser un Top 3 la saison prochaine. C’est un défi ambitieux et motivant. Cela montre une vraie volonté de construire quelque chose de solide. Et puis, il faut le reconnaitre : à ce moment-là, avec Alleur, nous étions en mauvaise posture en P2B. Nous avons cependant réussi à nous sauver de justesse grâce aux deux dernières victoires de la saison, mais ce ne fut pas évident. Alors, avoir une opportunité de repartir sur un projet plus structuré, avec des ambitions claires, cela m’a forcément attiré. J’ai toutefois hésiter : le trajet entre Ougrée et Pepinster est plus long que celui pour aller à Alleur, et c’est un aspect à prendre en compte au moment de s’engager pour toute une saison. Mais j’ai pensé être encore jeune, avoir de l’énergie et surtout envie de sortir de ma zone de confort. En outre, avoir l’occasion de jouer dans une salle de D1 est un facteur qui a compté. Cela offre une autre dimension à l’environnement, cela motive. Enfin, les transferts annoncés à Pepinster sont vraiment intéressants. On sent qu’il y a la volonté de construire un groupe compétitif. Je suis convaincu que nous pouvons faire quelque chose de bien ensemble.
Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?
Ce qui me plaît, c’est qu’à Pepinster il y a deux entrainements par semaine. C’est tout ce que je cherchais pour continuer à progresser. A Alleur en P2, nous avions moins de possibilités à ce niveau-là. J’aurai l’occasion de m’impliquer davantage, de bosser plus : cela me motive à fond. Je veux vraiment prouver que j’ai ma place en P2. Cette saison m’a permis de prendre confiance, mais je sais que je peux encore faire mieux. Et pourquoi pas, à terme, viser une montée en P1 si l’opportunité se présente. Je suis conscient que cela demandera du travail mais j’ai envie de m’en donner les moyens. Sur le plan personnel, je veux surtout progresser défensivement. Je pense avoir déjà un bon apport en attaque, je sais ce que je peux apporter à un collectif dans ce domaine. Mais maintenant, je veux vraiment me concentrer sur mon impact défensif. Etre plus solide, plus fiable, apporter de l’énergie des deux côtés du terrain. C’est ça qui fera la différence à long terme.
Quels souvenirs garderas-tu d’Alleur ?
Malgré une saison compliquée, je garderai de très bons souvenirs. Les deux dernières semaines resteront à part : les victoires contre Harimalia et Stavelot ont été capitales pour assurer notre maintien en P2. Nous avons su répondre présents quand il le fallait dans un contexte pas évident. C’était un vrai soulagement mais aussi une belle récompense pour le groupe. La saison en elle-même fut un peu en dents-de-scie. Nous n’avons pas retrouvé le même jeu que la saison précédente et avons connu pas mal de hauts et de bas… Mais une chose n’a jamais changé : l’ambiance dans l’équipe. L’état d’esprit est toujours resté positif. Nous étions soudés, nous nous sommes toujours soutenus, même dans les moments plus difficile. Nous formions un vrai groupe, sur le terrain mais aussi en dehors. Et c’est justement, au-delà du sportif, ce que je retiens le plus : les moments partagés en dehors des matchs et des entrainements, les débriefs, les fous rires, les discussions… C’est ça aussi, le basket. C’est ce qui rend une aventure inoubliable.