« A huis clos, nous perdons des milliers d’euros »

Liège Basket débutera son championnat un peu plus tard que d’autres clubs. Une décision logique tant la situation actuelle impacte la santé économique des cercles de l’élite. Les Principautaires bénéficieront ainsi de deux semaines de préparation supplémentaires et pourraient bien être la belle surprise d’une saison qui sera, quoi qu’il advienne, particulière.

Liège Basket débutera sa saison un peu plus tard que d’autres clubs, sauf si tous optent pour la même option. « Les nouvelles mesures visant à lutter contre le Corona Virus imposent le huis-clos. Ne pouvant accueillir nos abonnés et partenaires, VOO Liège Basket a décidé de reporter le match du 13 novembre contre Alost » peut-on lire dans le communiqué officiel du club principautaire qui précise que la nouvelle date du match contre les Okapis sera communiquée dans les plus brefs délais. « De même, Limburg United reporte son match contre nous, prévu initialement le 6 novembre. »

Une décision logique vu le manque à gagner que représente une rencontre à domicile sans spectateur ni repas VIP, chaque club ayant le droit de décider de disputer ou de reporter les deux premiers matchs de championnat. « A huis clos, nous perdons des milliers d’euros » nous confiait vendredi Christophe Muytjens. « Ce n’est tenable pour personne sauf les rares clubs qui ont peu ou pas de VIP ou ceux qui ont reçu un subside spécifique pour passer la crise du Covid. »

Les troupes de Lionel Bosco disposeront donc de deux semaines supplémentaires pour peaufiner leurs automatismes et soigner les petits bobos inhérents à la préparation. Avec un noyau pléthorique, cohérent et talentueux, Liège pourrait être la belle surprise d’une saison qui sera, quoi qu’il advienne, particulière.

A noter que dans La Meuse, le Directeur de Liège Basket va plus loin concernant la situation actuelle du basket professionnel et, alarmiste, met la ligue face à ses responsabilités demandant une annulation de la compétition si le huis clos devait se prolonger.

Crédit photo: P. Ciraolo