« Un gros coup sur la tête »

Après avoir profité de la longue et inédite trêve pour recharger ses batteries et bosser son foncier, Sébastien Peremans se faisait une joie de retrouver ses Haricots pour entamer le nouveau chapitre de ce Belleflamme « new look ». Entretien.

Sébastien, que t’inspire le report de la reprise du basket ?

Je suis fortement déçu. A quelques jours de la reprise, c’est un gros coup sur la tête qu’ont reçu tous les basketteurs du pays. Je m’étais bien préparé durant le mois de juin et début juillet avant de partir en Espagne et j’étais prêt physiquement pour reprendre samedi dernier par un stage. La longue trêve sans basket m’a fait du bien mais, maintenant, cela commence à faire long. De plus, j’étais vraiment impatient de découvrir ma nouvelle équipe et mon nouveau coach mais, pas le choix, cela devra attendre.

Comment vas-tu garder la forme ?

Je vais évidemment continuer de bosser ma condition physique en allant courir, en me rendant à la montagne de Bueren ou au Basic Fit, comme je l’ai fait durant la trêve. Concernant le basket plus spécifiquement, c’est plus compliqué mais j’irai certainement taper la balle sur des terrains extérieurs pour ne pas trop perdre mon jeu. Il est toutefois difficile de se préparer en ne sachant pas vraiment si nous pourrons reprendre les entrainements en septembre.

D’ailleurs, es-tu optimiste à ce sujet ?

J’espère vraiment que la compétition reprendra au mois d’octobre car cela devient vraiment long pour tout le monde et le manque de basket et de compétition peut jouer sur le moral. Le basket est un bon moyen pour décompresser et se changer les idées, chacun a besoin d’une telle soupape en ces temps difficiles. Cela affecterait considérablement de nombreuses personnes si nous devions encore repousser le début du championnat.

Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Ce ne sont pas les entrainements mais bien les matchs, l’adrénaline que procurent les rencontres serrées, les après-matchs pour être avec mon équipe et fêter les victoires. Le contact social me manque beaucoup.