Les Sparks se replacent dans la course aux Playoffs

Les Californiennes restent sur cinq victoires de rang et remontent au classement.

En allant s’imposer 99-101 à New York, les Sparks ont conquis une cinquième victoire de rang. Une bonne dynamique marquée par la hausse du temps de jeu de Julie Allemand, désormais incontestable meneuse titulaire des Californienne et régulièrement plus gros temps de jeu de l’effectif.

Cinq victoires qui permettent aux Sparks d’opérer une remontée au classement. Actuellement dixièmes, les Purple and Gold ne sont qu’à une victoire des Aces et des Mystics, huitièmes et septièmes, et à deux victoires du Fever, sixième. Malgré plus de défaites que les Valkyries, les Sparks peuvent espérer se qualifier pour les Playoffs en continuant de surfer sur leur bonne dynamique.

Crédit photo : LA Sparks

Julie Allemand délivre un paquet de caviars dans la victoire de prestige des Sparks au Liberty

Cinquième victoire de rang pour les Californienne après le succès étriqué à New York.

Les deux mégalopoles US s’affrontaient cette nuit à Brooklyn. Deux franchises qui vivent une saison différentes : le Liberty occupe la seconde place du classement WNBA tandis que les Sparks, dixièmes, sont lancées dans un run pour attraper les Playoffs.

Les deux équipes bourrées de talent(s) se sont livrées à un formidable duel, passionnant, riche en suspens et en actions d’éclats. Sabrina Ionescu (30 points, 8 rebonds, 6 assists et 4 steals) a brillé, tout comme Natasha Cloud (22 points et 9 assists) et Jonquel Jones (14 points, 8 rebonds et 4 assists) pour le Liberty tandis que Marine Johannès (9 points à 2 sur 6 aux tirs derrière l’arc) s’est déjà montrée plus impactante et que notre compatriote Emma Meesseman n’était pas encore qualifiée.

La victoire est revenue aux Californiennes, 99-101 on the buzzer, dont les points sont venus de Rickea Jackson (24 points), Dearica Hamby (17 points et 10 rebonds), Azura Stevens (17 points et 11 rebonds) et Kelsey Plum (20 points, 4 rebonds et 8 assists). Julie Allemand, plus gros temps de jeu de l’effectif de Los Angeles, a endossé le costume de patronne avec 4 points, 6 rebonds et 10 (!) passes décisives ! Dans une rotation réduite à huit joueuses, Julie Vanloo a contribué à cette victoire avec 3 points à 50% from downtown.

Les Los Angeles Sparks semblent être dans une excellente dynamique et remontent au classement grâce à cette cinquième victoire consécutive.

Crédit photo : LA Sparks

Bières et clopes à la mi-temps pour les Bulls

Finalement, Michael Jordan et les Bulls n’étaient pas si différents de certains joueurs amateurs.

« The Last Dance », le docu sur la dernière saison de Jordan aux Bulls sera prochainement sur Netflix et fait saliver tous les amateurs de basket. MJ a peur que les téléspectateurs le trouvent « horrible ». « Quand les gens vont voir ces images, je ne suis pas sûr qu’ils seront capables de comprendre pourquoi j’étais aussi intense, pourquoi j’ai fait ces choses-là, pourquoi j’ai agi comme ça et pourquoi j’ai dit ces choses-là » a avoué « His Hairness » à The Athletic. Faisant référence à une discussion avec Scotty Burrell, Jordan continue. « Quand vous verrez ces images, vous allez penser que je suis un gars horrible. Mais il faut vous rendre compte que si je le traitais comme ça, c’est parce que j’avais besoin qu’il soit dur au moment des playoffs quand on allait affronter des équipes comme Indiana, Miami, New York… Je devais savoir que je pouvais compter sur lui. »

Dans le documentaire dont les premiers épisodes sortiront le 20 avril, on peut découvrir MJ déclarer que : « gagner, ça a un prix. Le leadership a un prix. Donc j’ai bousculé des gens qui ne voulaient pas l’être. J’ai défié des gens qui ne voulaient pas être défiés. J’ai gagné ce droit parce que les coéquipiers qui sont arrivés après moi n’ont pas enduré c que j’ai enduré. Une fois que tu rejoignais cette équipe, il fallait jouer selon le standard de mon jeu. Je n’allais pas accepter moins. Si cela voulait dire que je devais te bouger un peu le cul, je le faisais. Demandez à tous mes coéquipiers. Michael Jordan ne leur a jamais demandé de faire quelque chose que lui ne faisait pas. »

D’autres passages ont également fuité, notamment une scène plus cocasse dans l’intimité des vestiaires que décrit Jonathan Abrams de Bleacher Report, qui a pu voir accès à l’épisode 6 du documentaire. Un échange à découvrir ci-dessous:

« Une caméra filme à l’intérieur du vestiaire, alors que Michael Jordan est perché sur une table et ouvre une bouteille de bière Miller Lite après la 60e victoire de Chicago cette saison ».

« Après une dure journée de travail, je choisirais du Gatorade, mais là, je ne crois pas ».

Scottie Pippen s’en mêle.

« On ne pensait qu’à ça pendant tout le quatrième quart-temps, à de la bière fraîche ».

Pippen se rend alors compte qu’il y a une caméra.

« Je ne sais pas pourquoi vous nous filmez. On ne veut pas que vous nous filmiez quand on ne boit pas ». 

Au fond du vestiaire, Ron Harper a un point de vue différent.

« Je me fous de ce que vous filmez ». 

Michael Jordan rigole.

« S’ils étaient venus filmer il y a 10 ans, ils auraient vu moitié des gars en train de boire un pack à la mi-temps. Quand je suis arrivé dans cette équipe, les mecs buvaient et fumaient une clope à la pause. Et vous savez quoi ? Ce sont les coaches qui leur filaient les clopes putain ! ».

Quatre à la suite pour les Sparks d’excellentes Allemand et Vanloo

Les deux Belges ont brillé face au Sun.

Après un début de rencontre mitigée dans le Connecticut, les Sparks étaient menées 27-22. Les Californiennes réagissaient alors, virant en tête d’une petite unité à la pause, 44-45, avant de dérouler en seconde mi-temps pour s’imposer 86-101 face à la formation coachée par Rachid Meziane, champion d’Europe avec les Belgian Cats en 2023.

Une rencontre dans laquelle nos deux Belges ont brillé. Julie Allemand, plus gros temps de jeu des Sparks avec 32 minutes, a compilé 12 points (à 80% aux tirs), 8 rebonds, 4 passes décisives et 1 interception. Julie Vanloo a, elle, disputé 16 minutes, le temps de scorer 9 points avec un très précis 3 sur 4 derrière l’arc.

Crédit visuel : Los Angeles Sparks

« Un championnat qui a tenu toutes ses promesses avec du suspense jusqu’au bout »

Avant le début de la prochaine saison, Thibaut Remacle revient sur le dernier exercice vécu par des Capellois qui ont animé la course au titre en première provinciale.

Thib, quel bilan fais-tu de cette saison 2024-2025 ?

Le bilan est bon. Nous voulions être playoffables et c’est un pari réussi. Nous avons même joué le titre jusqu’à cinq journée de la fin, avec deux chocs contre Saint-Louis et Wanze en fin de saison alors que ce n’était pas prévu.

Qu’as-tu pensé de ce championnat de P1 ?

Ce fut un championnat qui a tenu toutes ses promesses avec du suspense jusqu’au bout. Cela devait être chouette pour le spectateur neutre.

Quels furent les moments forts vécus avec Henri-Chapelle ?

Il y en a eu pas mal : notre victoire au buzzer contre l’Etoile, la suspension de Mourad alors qu’il faisait énormément de bien à notre collectif, le double match contre Saint-Louis et Wanze et particulièrement ce dernier devant une si grande assemblée et avec un final haletant. Il y en a eu d’autres mais je retiendrai ces trois-là.

Quelles sont tes envies pour la nouvelle saison qui débutera dans quelques semaines ?

Faire mieux, évidement. Il ne reste pas beaucoup de possibilités : terminer à la première ou à la deuxième place (rires). Nous allons récupérer nos douze joueurs pour nous remettre au travail et tenter de faire mieux que cette saison.

Ajay Mitchell dans la All-Summer League Second Team

Le Liégeois a réussi une excellente Summer League.

Peu de temps après avoir remporti une bague de champion avec le Thunder face aux Pacers en Finals. Ajay Mitchell était à Salt Lake City puis à Las Vegas pour y disputer la Summer League. Une Summer League remportée par les Hornets et dont Kyle Filipowski (29,3 points à 56% aux tirs et 7,7 rebonds) fut élu MVP. Ajay Mitchell figure lui dans la All-Summer League Second Team en compagnie de Kon Knuepel, Ron Holland II, KJ Simpson et Isaac Jones.

Crédit photo : OKC Thunder

Les Lions à Ostende

Du 15 au 17 août, les Belgian Lions disputeront à Ostende un tournoi pour préparer l’Euro.

Au COREtec Dôme d’Ostende, les Belgian Lions seront rassemblés pour une préparation de choix en vue de l’EuroBasket 2025. Les Belges y disputeront un tournoi de préparation face à la Grande-Bretagne (le vendredi 15 août à 20 heures) et face à la Bosnie-Herzégovine (le dimanche 17 août à 16 heures). Ce sera le seul tournoi des Belgian Lions avant leur départ pour le championnate d’Europe.

Crédit photo : AWBB

« Le moment le plus intense et satisfaisant que j’ai eu à vivre sur un terrain de basket.

Adrien Bastin revient sur les Playoffs de R2 remportés avec Verviers ainsi que sur le match de gala du coach Michel Nihon. Entretien.

Adrien, que retiens-tu de ce dernier match de la finale de R2 et qu’est-ce qui vous a permis de remporter cette victoire décisive ?

La finale disputée contre Belgrade est assurément le moment le plus intense et satisfaisant que j’ai eu à vivre sur un terrain de basket. Le buzzer final a été, je pense pour tout le club et l’équipe, une délivrance absolue. C’était unique ! Toute l’équipe a sur garder son sang froid jusqu’au bout et même distancés de sept points à deux minutes de la fin de la rencontre, nous sommes restés soudés. Ensuite, je pense que nous avons eu le brin de chance qui n’avait jamais tourné en notre faveur sur plusieurs matchs durant la saison, moment idéal pour que la pièce tombe enfin de notre côté.

Plus globalement, comment avez-vous vécu ces Playoffs et qu’est-ce que ceux-ci représentent pour vous ?

Les Playoffs étaient pour nous le rendez-vous immanquable de la saison : nous ne nous en étions pas cachés en début d’exercice. Nous les avons vécus avec passion et détermination, le groupe était prêt et, au fil des matchs, nous avons senti que l’engouement était de plus en plus important, avec des supporters toujours plus nombreux. Nous avons su répondre présent dans les moments forts lors des deux belles disputées et c’est en grande partie grâce au soutien des supporters.

Si tu jettes un oeil dans le rétro, comment analyses-tu votre saison ?

Bien que nous avions le groupe pour atteindre notre objectif, notre saison ne fut pas un long fleuve tranquille. Le groupe a beaucoup changé durant la saison avec de multiples abandons – malgré les bons résultats. Nous n’avons pas été épargnés par les blessures non plus. Dans ces conditions, nous pouvons être réellement fiers de ce que nous avons accompli. Le groupe s’est constamment soudé davantage après chaque difficulté rencontrée. C’est ce qui nous a permis d’arriver en Playoffs plus unis que jamais.

Tu as participé, pendant la finale, à un match de gala pour honorer la carrière au coaching de Michel Nihon, avec d’autres coéquipiers avec qui tu avais à l’époque réussi le doublé Coupe-championnat P2. Comment s’est déroulé cette soirée et que ce que cela signifiait pour vous tous de vous réunir auprès de Michel pour ce moment symbolique ?

J’avais à coeur de participer à cet événement – malgré le timing avec la finale – car j’ai vécu une magnifique aventure avec ce groupe. Tous les joueurs ont répondu présent et nous retrouver tous ensemble sur le terrain en l’honneur de Michel était vraiment unique. C’était assez marrante de voir qu’après autant d’années, nous avions toujours autant d’automatismes sur le terrain. Encore merci à Michel pour les belles années que nous avons passées ensemble.

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« Objectif Top 6 »

Robin Cornet revient sur la première saison des Grenouilles en TDM2 et préface la prochaine.

Cointe en TDM2, c’est tellement mieux ! « Pour une première saison en TDM2, je pense que notre bilan est bon », analyse Robin Cornet. « Avec une ou deux victoires de plus, nous aurions terminé cinquièmes. Heureusement que nous avons commencé par un zéro sur six pour avoir eu fini le 12 avril sans Playoffs (rires). »

Une fois que les Cointois ont trouvé leur rythme de croisière, il furent dangereux face à chaque adversaire. « C’était un championnat assez homogène où chaque équipe pouvait aller gagner contre tout le monde ou, au moins, accrocher son opposant pendant trente minutes », assure l’expérimenté intérieur qui a vécu des moments forts sous la vareuse verte. « Je garde en mémoire notre première victoire à Quaregnon où, pendant tout le match, nous entendions que nous étions derniers avec zéro victoire. A la fin du championnat, nous regardions cette équipe dans le rétroviseur. Et comment oublier notre week-end à Athènes pour les deux matchs d’Euroleague ! »

Après une première saison positive viendra celle de la confirmation. « Nous chercherons à assurer le maintien le plus rapidement possible pour pouvoir passer à un entrainement par semaine et aurons l’objectif du Top 6 », conclut Robin.

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Victoire des Julie et des Sparks dans la capitale

Les Californiennes ont vaincu les Mystics à Washington.

Dans la capitale américaine, les Californiennes loupaient leur début de rencontre, se retrouvant menées 26-16 après dix minutes. Julie Allemand (8 points, 2 rebonds, 4 assists et 2 interceptions), Julie Vanloo (3 points, 1 rebond et 2 passes décisives) et leurs coéquipières réagissaient parfaitement dans le second quart-temps en claquant un 9-24 pour reprendre l’avantage, 35-40 à pause.

A la reprise, le scénario du début de rencontre se répétait avec des locales plus en vue qui effaçaient leur retard et recollait au score, 67 partout à la demi-heure. Nouvelle réaction de Jackson (22 points et 4 assists), Hamby (24 points et 14 rebonds) et des visiteuses qui parvenaient à rafler la mise, 86-93.

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