Les Cats doivent enchainer contre le Monténégro

Les Belges devront composer avec la fatigue ce vendredi contre le Monténégro.

Face aux rugueuses portugaises, les cadres de la Belgique ont répondu présentes : Emma Meesseman (19 points, 11 rebonds et 6 assists), Julie Vanloo (13 points, 6 rebonds et 5 assists), Julie Allemand (10 points et 3 assists) mais aussi Kyara Linskens (9 points et 8 rebonds) et Antonia Delaere (6 points et 4 assists). Les remplaçantes ont elles aussi apporté leur écot à l’image de Mununga (4 points et 4 rebonds), Nastja Claessens (8 points), Ine Joris (3 points, 2 rebonds et 1 steal) et Mecky Massey (4 points et 2 rebonds), démontrant que face à un adversaire de moindre calibre, Mike Thibault peut aussi se reposer sur son banc.

Après avoir parfaitement entamé leur Euro, les Cats seront de nouveau à pied d’oeuvre moins de vingt-quatre heures plus tard pour affronter le Monténégro. Une formation intrinsèquement moins forte que la Belgique mais dont les joueuses voudront sans nul doute réussir un coup face aux championnes en titre. Pour s’imposer, les Belges devront composer avec la fatigue et proposer une défense de fer afin de développer leur jeu rapide sans oublier de servir leurs intérieures. Le début du match est fixé à 20 heures et sera retransmis sur Tipick et Auvio.

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Entrée en matière réussie pour les Cats qui dominent le Portugal

Les Belges ont nettement pris le dessus sur une rugueuse équipe portugaise.

Au complet, les Cats entamaient leur Euro avec une heure de retard suite à un problème d’électricité survenu un peu plus tôt dans la journée dans l’enceinte tchèque. Cela n’empêchait pas Julie Vanloo (13 points, 6 rebonds et 5 assists) de réussir une excellente entame de rencontre. Un début de match stoppé à plusieurs reprises suite à de l’eau tombant sur le parquet, cassant ainsi le rythme d’une partie qui avait débuté sur un tempo élevé. Rodrigues (13 points), da Costa (8 points et 5 rebonds) et leurs coéquipières, menées 9-0, revenaient au score et rivalisaient avec les Belges en axant leur jeu, avec un certain bonheur, sur le tir derrière l’arc. Après dix minutes, le marquoir affichait 15-14.

Dans le second quart-temps, les Cats appliquaient les consignes de Mike Thibault en mettant davantage la balle à l’intérieur. Emma Meesseman (19 points, 11 rebonds, 6 assists, 2 steals et 1 block en 25 minutes) rayonnait, compilant déjà 12 points, 9 rebonds et 5 assists à la mi-temps et les Belges prenaient l’avantage pour mener 40-25 à la pause.

Au retour des vestiaires, Julie Allemand (10 points et 3 assists), Kyara Linskens (9 points et 8 rebonds), Antonia Delaere (6 points et 4 assists) et leurs coéquipières déroulaient leur basket. Nastja Claessens (8 points), Ine Joris (3 points, 2 rebonds et 1 steal) et les remplaçantes tiraient leur épingle du jeu et la Belgique prenait le large au tableau d’affichage : 66-36 à la demi-heure.

Dans la dernière ligne droite, les Portugaises musclaient encore davantage et inutilement leur jeu. Heureusement, aucune blessure n’était à déplorer dans le camp belge. Mike Thibault pouvait faire tourner son effectif, toutes les joueuses montant au jeu et onze d’entre elles apportant leur écot au score. Au final, les Cats remplissaient parfaitement leur premier devoir en s’imposant 81-52.

Le résume en vidéo est disponible ici.

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« Apporter toute son expérience et tant d’autres qualité humaines et sportives »

Les Dragons perdent un sniper et en accueillent un autre.

Après avoir remporté la Coupe AWBB et dominé la R1, les Dragons vont retrouver la TDM2. Les protégés d’Olivier Macfly ne pourront plus compter sur Jordan Kaluanga – qui arrête – ni sur Julien Mathy – qui rejoindra le triumvirat Comblain-Ninane-LAAJ – la saison prochaine et ont donc décidé d’attirer le sniper d’ESL United, Lucas De Sutter. Une super pioche pour des Haricots qui réalisent une saison pour l’instant absolument parfaite.

Les Dragons ont eux choisi de rapattrier un ancien de la maison qui milite cette année en première régionale avec les Herbagers. Le club aubelois ayant décidé de scratcher son équipe première, le longiligne forward, coach cette année de la P2 d’ESLU, revient au Collège.

« Convaincu de rejoindre nos rangs tout en comprenant notre politique jeune et dans la continuité, nous sommes finalement très heureux de pouvoir compter sur Simon Ferette au sein de notre R1, en lieu et place du numéro 3 actuel », annoncent les communicants d’ESL United. « Poste 2 de 27 ans ayant notamment transité par contre TDM2, coach de notre P2.2 depuis cette saison, Simon viendra apporter toute son expérience et tant d’autres qualité humaines et sportives dans un groupe désormais complet. »

« Le maintien atteint avec des U18 première année »

Christian Camus revient sur la saison vécue par les Sang et Marine en R2 et sur les prochains défis à venir.

Chris, quel bilan dresses-tu de cette saison 2024-2025 ?

Le bilan est super positif : notre objectif, le maintien, est atteint avec des U18 première année (2008 et 2009) qui ont donc 16 et 17 ans. C’est juste dommage que quelques anciens n’aient pas suivis. Je félicite toutefois Marius Grégoire qui a repris le rôle d’ancien (rires).

Qu’as-tu pensé du championnat en lui-même ?

Il était assez fort avec Mons-Hainaut, Maffle et d’autres équipes. C’était vraiment top pour l’apprentissage des jeunes.

Quel fut le moment fort à retenir de cette saison ?

Sans aucun doute la victoire d’un point à Quaregnon – équipe R2 renforcée par trois joueurs de TDM2 – lors du dernier match de championnat. L’équipe qui remportait la victoire se sauvait…

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Mon souhait est de nous maintenir au plus vite en R2 et de continuer à bien former nos jeunes… qui étaient, quand même, les U18 et U21 nationaux les mieux classés de toute la province de Liège en 2024-2025.

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« Il ne faut pas avoir peur des autres équipes et afficher nos ambitions »

C’est ce soir que les Belgian Cats débuteront leur Euro en affrontant le Portugal. Un tournoi que Julie Allemand et ses coéquipières abordent avec de vraies ambitions.

Championnes d’Europe en titre, les Belges veulent prolonger l’état de grâce et reconduire leur titre lors d’un Euro plus ouvert que jamais en l’absence de quelques joueuses de valeurs, notamment dans les rangs de l’équipe de France et de la Roja. « Nous sommes quand même championnes en titre. Nous avons décroché une médaille d’or au dernier championnat d’Europe, en 2023. Donc, il ne faut pas avoir peur des autres équipes et afficher nos ambitions », rappelle Julie Allemand à la RTBF. « On sait très bien que nous ne sommes plus considérées comme la petite Belgique. On sait aussi qu’on sera l’équipe à battre et que nos adversaires nous respectent et même nous craignent un peu avec notre full roster. » Et d’ajouter, avec enthousiasme : « Personnellement, je crois sincèrement que nous sommes bien parties pour décrocher une nouvelle médaille. »

Un discours qui transpire la confiance et l’ambition pour la meneuse liégeoise ravie de retrouver l’équipe nationale après avoir loupé les derniers Jeux Olympiques pour cause de blessure. Julie Allemand devrait d’ailleurs se régaler dans le jeu up-tempo que développe les Cats sous l’impulsion du coach américain Mike Thibault.

Un début de tournoi est toujours un moment important : gagner est indispensable, tant pour entamer la compétition en confiance que se rapprocher de la première place du groupe afin d’avoir un tirage plus clément pour les matchs à éliminations directes. C’est le Portugal, pays qui participe pour la première fois à l’Euro, qui attend les Cats en match d’ouverture. « Ce sera l’underdog par excellence, qui n’aura strictement rien à perdre. Les Portugaises ont réussi à se qualifier pour cet Euro et elles ont aussi obtenu de bons résultats lors de leurs derniers rencontres. C’est donc un adversaire à prendre très au sérieux« , prévient Julie Allemand à la RTBF. «  nous d’être prêtes dès le premier match et puis d’essayer de continuer à grandir tout au long du tournoi. Il faudra rester concentrées lors de chaque match et surtout ne sous-estimer personne. C’est à ce prix que nous pourrons réaliser un beau parcours dans ce tournoi et espérer ainsi aller jusqu’au bout. »

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« On y va pour gagner la médaille d’or »

Les Belgian Cats sont ambitieuses pour cet Euro avec une volonté clairement affichée : reconduire leur titre de championnes d’Europe.

Les Belgian Cats sont bien arrivées en République Tchèque où elles disputeront le premier tour de l’Euro. Les Belges ont réussi leur préparation, remportant six victoires en sept rencontres. « Nous sommes probablement l’une des équipes qui a joué le plus de matches de préparation. Je pense que nous en avions besoin. Vous savez, il est parfois difficile de trouver le juste équilibre entre les matches et les entraînements. À un moment donné, on peut avoir l’impression qu’il y a trop de matches. Mais je pense que cela nous apprend aussi beaucoup de choses qu’on doit savoir sur nous-mêmes. Donc je suis plutôt satisfait », confie le coach Mike Thibault au micro de la RTBF.

Contrairement à d’autres nations, la Belgique sera au complet, Julie Allemand, Julie Vanloo et Kyara Linskens ayant fait le choix de privilégier l’équipe nationale plutôt que la WNBA qu’elles ont quitté en cours de route. « Cela a toujours été clair pour moi d’être avec les Cats », assure Julie Allemand à la RTBF. « Je suis resté en contact permanent avec elles, sans leur mettre la pression. Il fallait que ce soit leur décision. C’est leur leur gagne-pain ! C’est comme ça qu’elles gagnent leur vie, vous savez, en jouant professionnellement. Jouer en WNBA est un rêve pour elles. Mais jouer pour l’équipe nationale est aussi un rêve ! Elles ont donc dû essayer de trouver un équilibre et essayer de faire les deux. C’est un grand plus pour nous d’avoir nos joueuses WNBA de retour mais nous avons aussi pu travailler sur certaines choses au cours des deux dernières semaines. Je me sens donc bien avant le début de la compétition », résume le coach de Belgian Cats à la RTBF.

Championnes d’Europe en titre, les Belges veulent prolonger le rêve. « On a une équipe pour courir. On est jeune. On veut tout faire pour être agressives et courir. J’ai un bon sentiment », avance Julie Vanloo à la télé francophone. « On y va pour gagner la médaille d’or. Mais chaque tournoi est différent. On doit d’abord espérer que personne ne se blesse et que l’équipe reste en pleine forme. On veut défendre notre titre. C’est notre objectif », conclut Mike Thibault pour la RTBF.

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« Une excellente saison à laquelle nous ne nous attendions pas »

Yoann Hertay et les Limbourgeois ont encore réussi une saison d’excellente facture.

« Ce fut vraiment une excellente saison à laquelle nous ne nous attendions pas », sourit Yoann Hertay avant de rappeler que les Limbourgeois avaient perdu Yannick Moray et Oskar Giltay. « Nous ne les avions pas remplacés. Nous pensions donc vivre une saison difficile et, au contraire, elle fut plus que réussie. »

Les Limbourgeois ont caracolé toute la saison dans le trio de tête de leur série et se sont qualifiés pour les Playoffs. « Le championnat était assez équilibré, beaucoup d’équipes étaient compétitives et cela s’est joué à rien pour le classement final », analyse le meneur avant de livrer le moment le plus fort vécu cette saison : le chemin du retour du match de Waterloo dans le car. « Nous avions été battus là-bas et étions deuxièmes mais Flénu jouait lorsque nous étions dans le car et nous suivions tous le match en live. Et nous avons ainsi appris tous ensemble que nous terminions finalement à la première place du classement suite au revers des Borains. »

La saison prochaine, Yoann sera toujours à Tongres pour y distiller des assists, notamment à son frère Gaëtan. L’effectif limbourgeois aura toujours un fort accent liégeois puisque si un Principautaire s’en va, c’est un autre qui le remplacera. « J’espère que nous vivrons une saison aussi réussie que celle-ci malgré la perte de Julien Walravens (ndlr : le scoreur part en Suisse pour un an). Mais nous le remplaçons par Romain Fassotte », conclut l’expérimenté distributeur.

« Je suis fier de mon équipe »

Gauthier Liégeois revient sur la saison contrastée vécue à Aubel et évoque son futur à Cointe.

Gauthier, quel bilan fais-tu de cette saison 2024-2025 ?

Je suis fier de mon équipe car peu d’équipes auraient pu faire ce que nous avons fait cette année, c’est à dire tenir bon entre janvier et avril en sachant qu’on ne s’entrainait plus et qu’on ne recevait plus rien du club. Au niveau des résultats ce fut compliqué, nous avons fait de notre mieux malgré les conditions.

Qu’as-tu pensé du championnat de R1 ?

Ce fut un championnat très chouette. C’est une des rares années avec aucune équipe en dessous et aucune équipe injouable. Tout le monde pouvait gagner contre tout le monde. Il y avait pas mal de derbies aussi et les équipes étaient fair-play, ce qui compte également.

Quels furent les moments forts vécus cette saison ?

En janvier, nous savions que nous allions être relegués et à partir de là, nous avons gagné quelques matchs – trois sur cinq je crois – qui nous ont permis de pousser jusqu’en avril.

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine avec Cointe en TDM2 ?

Reprendre du plaisir. Inconsciemment, cette année ne fut pas évidente du tout. En plus, avec mes études, je n’ai souvent pu m’entrainer qu’une fois par semaine. La saison prochaine, je vais pouvoir m’entrainer non-stop avec le groupe. Là je cours beaucoup pour bien me préparer car nous allons avoir une équipe bien balancée et il va falloir se battre pour faire sa place. J’ai surtout envie de réussir une bonne saison, prouver que j’ai encore le niveau de cette division et surtout prendre du plaisir avec une équipe que j’appécie, composée de gars que je connais depuis des années.

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Williams superstar, le Thunder a une victoire du titre

A Oklahoma, Jalen Williams, Shai Gilgeous-Alexander et leurs coéquipiers sont venus à bout de combatifs Pacers pour prendre l’avantage dans ces Finals et se rapprocher du titre.

Malgré un Haliburton (4 points, 7 rebonds et 6 assists) blessé et diminué, Siakam (28 points, 6 rebonds et 5 assists), McConnell (18 points, 4 rebonds et 4 assists) et les Pacers ont refusé d’abdiquer et ont poussé les locaux dans leurs derniers retranchements. Il a fallu que Jalen Williams (40 points, 6 rebonds et 4 passes) et Shai Gilgeous-Alexander (31 points, 10 assists et 4 contres) sortent le grand jeu pour que le Thunder arrache la victoire, 120-105.

Les protégés de Mark Daigneault prennent ainsi l’avantage dans ces Finals et mènent désormais 3-2 alors que la série retourne à Indianapolis. Dans la nuit de jeudi aura lieu la sixième confrontation qui verra soit les représentants d’OKC être sacrés soit les Pacers pousser le duel jusqu’au Game 7.

Crédit photo : OKC Thunder

« Jouer le titre avec mon équipe de P4 que je rejoins comme joueur »

Mika Berger dresse le bilan de la saison des Alleurois en P1.

Mika, quel bilan fais-tu de cette saison en première provinciale avec Alleur ?

Le bilan n’est pas celui que nous espérions vu notre descente. Nous avons eu de nombreux matchs en main pour nous sauver mais nous n’avons jamais su terminer correctement.

Quels furent les moments forts vécus cette saison ?

Il y a eu plusieurs moments forts mais pas spécialement des bons. Toutefois, nous avons quand même vécu de beaux après-matchs.

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine ?

Elles sont de jouer le titre avec mon équipe de P4 que je rejoins comme joueur. J’aspire à prendre du plaisir et à passer une très bonne saison sur le terrain et en dehors.