Les Porais ont livré une prestation sérieuse pour remporter une belle victoire.
A domicile, Vermierdt (24 points), Gerlache (18), Sumkay (16) et leurs partenaires avaient réglé la mire – 13 triples au total – et prenaient dix longueurs d’avance dans le premier quart-temps et quinze à la pause. Ventat (21), Deprez (14) et les Collégiens tentaient bien de revenir au score en deuxième période mais Ntumba (20) veillait au grain face à son ancien club. Score final : 97-85.
Cruel revers pour les Principautaires qui ont calé au pire des moments à Nivelles.
Ah que cette défaite est douloureuse pour les troupes d’Olivier Macfly et qu’elle risque de hanter encore longtemps les esprits des Principautaires si ceux-ci ne parviennent pas à se maintenir. Dans le Brabant, Bojovic (17 points), Bruwier (10) et leurs coéquipiers menèrent 17-20 après dix minutes et 27-33 à la pause. La reprise était certes en faveur des locaux, mais les Liégeois étaient toujours devant à la demi-heure, 46-48. Mais dans les dix dernières minutes, les Sang et Marine ne parvenaient plus à scorer et laissaient filer échapper la victoire, 61-54.
Crédit photo : Philippe Collin
Les Unionistes ne furent jamais vraiment dans le match à Saint-Hubert.
Au Royal Saint-Hubert, formation dirigée par l’ancien élève du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas, les Unionistes furent rapidement dans les cordes, se retrouvant menés 20-9 après dix minutes et 46-28 à la pause. Pire, le troisième quart ne permettait pas à Linden (12 points) et aux Liégeois de recoller au score et ceux-ci s’inclinaient 86-57.
Antoni Irrera et les Dragons sont allés conquérir une victoire très précieuse à Aywaille.
Antoni, que retenir de ce déplacement au 4A Aywaille ?
A sept, nous nous sommes immédiatement concentrés sur les consignes du coach. Nous avons formé un bloc compact, l’esprit d’équipe était présent, tout le monde la voulait cette victoire. Je retiens vraiment ce fighting spirit retrouvé, il nous avait souvent fait défaut lors des matchs précédents.
Outre cet admirable état d’esprit, qu’est-ce qui explique votre victoire 64-79 ?
Tout est parti de notre défense, solide, avec des transitions rapides et une volonté offensive d’aller plus loin dans les phases. Eric (ndlr : Herben, le coach d’ESL United) a sur trouver à chaque fois une parade tactique face à cette équipe d’Aywaille qui n’a jamais lâché le morceau. De plus, offensivement, nous avons moins galvaudé nos occasions que d’habitude, à l’image de Guillaume Grégoire et de Victor Straeten qui ont respectivement empilé 24 et 22 unités.
Derby plus que particulier ce samedi au Hall du Paire où Pascal Horrion et Jérôme Jacquemin affrontaient leurs anciennes couleurs.
Dans le sillage d’un Francoeur (19 points) immédiatement en réussite et avec une défense posant de sérieux problèmes aux Carriers, les locaux prenaient les commandes de ce derby pour se détacher à 19-10 après dix minutes. Meunier (15 points), Wuidar (11) et les Sprimontois devaient alors sans cesse courir après le score mais jamais ils ne parvinrent à inquiéter les Pepins.
Bien en place défensivement, avec Maucourant (16) et Wintgens (11) se chargeant d’alimenter la marque, les locaux allaient réussir une prestation sérieuse, augmentant sans cesse leur viatique pour s’imposer 76-58 au terme d’un duel que les spectateurs espéraient sans doute plus palpitant.
Crédit photo : DR
Benoit Blanchy et les Buffalos ont peut-être réussi une avancée décisive pour le titre en P2B en remportant le match au sommet contre Verviers.
Benoit, vous venez de vivre deux week-ends plus que fructueux.
En effet, nous venons de sortir deux grosses performances en deux week-ends. Nous nous attendions à jouer contre deux équipes qui mettent énormément d’impact physique… D’ailleurs je pense que nous sommes tous en « gadot » ce dimanche.
Comment êtes-vous parvenus à vous imposer contre Verviers, 87-75 ?
Grâce aux qualités de chacun, nous avons réussi à résister, à être appliqués défensivement et à imposer notre jeu offensif. Notre expérience nous permet de garder la tête froide dans les moments difficiles, de mettre le coup de reins nécessaire pour passer devant et de gérer les fins de matchs afin d’aller chercher ces victoires précieuses et nécessaires dans la course au titre.
Vous voilà avec deux victoires d’avance sur les Porais et les Verviétois.
Un grand pas est franchi mais nous devons rester concentrés jusqu’au bout pour atteindre notre objectif principal.
Raph Allemand et les Grenouilles finirent par émerger à Belleflamme au terme d’un derby passionnant.
A l’ABC Arena, le suspens fut entier pendant la majeure partie de la rencontre. Dès le début des hostilités, Mayele (16) et Clavier (10) répondaient à un Boxus en feu (10 de ses 13 points dans le premier quart) et après dix minutes, c’était l’égalité parfaite : 17 partout. Le second quart voyait Peremans (14) et les locaux continuer de rivaliser avec Malpas (13) et les frères Lesuisse (17 unités à eux deux) pour virer en tête à la pause, 32-30.
A la reprise, les deux équipes continuaient de se rendre coup pour coup mais Leclercq (5) et les Haricots parvenaient à doubler leur viatique, 48-44 à la demi-heure. C’est alors que Raph Allemand (19) et les Grenouilles allaient inverser la tendance en retrouvant leurs standards offensifs. Les Cointois claquaient un 16-26 pour revenir au score et arracher la victoire, 64-70.
L’affiche de P3B entre le Croatia et Union Liège a tourné court, Aussems et Laviolette faisant parler la poudre pour immédiatement atomiser les Unionistes.
Ceux qui espéraient une rencontre à suspens entre le Croatia, candidat au titre en P3B, et l’Union Liège, équipe du haut de tableau, déchantèrent rapidement. Et pour cause ! Avec un Koçur (16 points) efficace d’emblée en l’absence d’Adrien Lozina, une défense totalement hermétique et un Aussems (25) qui prenait rapidement feu pour enchainer les paniers, les locaux avaient plié la rencontre en dix minutes : 30-5. Le reste de la rencontre allait également être en faveur des « Croates » qui profitaient de l’adresse diabolique de Laviolette, auteur de 27 unités dont 7 triples pour remporter une victoire sans appel, 89-49.
Crédit photo : Edo Mundzic
En s’inclinant à Angleur, Nicolas Paulus et les Sucriers ont laissé le leadership de la P2A aux Grenouilles de Cointe qu’ils recevront ce dimanche.
Nico, qu’est-ce qui vous a manqué pour vous imposer à Angleur ?
Je ne désire pas faire de commentaires sur le sujet, l’essentiel est pour nous de tourner la page et d’attaquer la suite. Je tiens simplement à féliciter les Angleurois qui, à sept, on livré un match plein du début à la fin, notamment Armand Kabeya qui est sans doute le joueur le plus dur à jouer de la division. Si nous avions tué le match quand nous en avions l’occasion, nous n’aurions pas pris un 14-0 dans les deux dernières minutes d’un match que nous avons mené tout du long, avec trois exclusions directes et un joueur à cinq fautes. Je peux aussi dire que nos blessés – Sacha De Liamchine et Dylan Saive – nous manquent fortement.
Comment le groupe réagit-il à ce second revers consécutif ?
Tous les efforts pour aller chercher douze victoires d’affilée au premier tour sont annéantis avec ces deux défaites évitables. Il faut repartir de zéro. Mais rien n’est fait, la saison est encore longue. Il y aura d’autres matchs où nous ne dominerons pas, d’autres matchs où nous jouerons mal, d’autres matchs où nous ne comprendrons pas les décisions arbitrales… Il faudra juste les gagner quand même et cela ne pourra venir que du terrain.
Comment allez-vous aborder ce match au sommet contre Cointe ?
Dans la position d’outsider qui est maintenant la nôtre. Et donc avec rien à perdre et tout à gagner. Tout est possible, les Grenouilles vont aussi laisser des matchs d’ici la fin. Faisons en sorte que cela soit déjà le cas dimanche. De plus, nous allons enfin rejouer chez nous. La dernière fois, c’était il y a presque deux mois. Nous avons hâte.
Clément Matisse et les Comblinois visent une quinzième victoire consécutive ce dimanche contre Willebroek.
En s’imposant 72-96 à Ostende, les Comblinois ont empoché une quatorzième victoire de rang. « Nous avons abordé cette rencontre comme toutes les autres et avons fait la différence grâce à notre défense collective en seconde période. Nous étions cinq au rebond et les locaux n’ont pas eu de deuxième chance », résume Clément Matisse.
Le Comblinois semblent bien partis pour décrocher le titre en TDM2A et viseront une quinzième victoire consécutive ce dimanche contre Willebroek. « Nous avons deux orteils en D2 mais pas encore le pied », assure le jeune et talentueux forward du Mailleux.