Robin Malpas : dites 33 !

Avec un Cornet montrant la voie d’emblée et un Malpas inarrêtable, les Grenouilles se sont imposées au petit trot contre Vieux Campinaire.

Sur les hauteurs de Liège, Robin Cornet (11 points) montrait la voie à ses coéquipiers en enfilant les sept premiers points de Cointe. Robin Malpas (33) lui emboîtait le pas et les Grenouilles creusaient déjà l’écart, 30-16 après dix minutes. Boxus (13) et les locaux pouvaient ensuite gérer les échanges tranquillement pour remporter une victoire au petit trot contre Vieux Campinaire. Score final : 88-65.

Court revers pour Proesmans, Matumuini et les jeunes Haricots contre Natoye

Les Haricots n’ont pas réussi à mater Natoye.

A domicile, Proesmans (17 points), Matumuini (13) et leurs partenaires tenaient bien le choc en début de rencontre. 12-13 après dix minutes, 27-31 à la pause, tout semblait possible pour les Haricots. Mais le troisième quart était en faveur des troupes de Laurent Costentiello qui creusaient l’écart, 39-51 à la demi-heure. Le baroud d’honneur des locaux dans la dernière ligne droite n’y changeait rien, Belleflamme s’inclinait 60-67.

Les papys font de la résistance

Le duel entre Prayon et Grâce-Hollogne était l’occasion de constater que malgré les années qui passent, Seb Maio, Xavier Selicki, Laurent Bollaers, Jérôme Sauveur ou encore Benoit Blanchy demeurent des équations pratiquement insolubles pour les défenses.

Si certaines équipes se dinstinguent par la jeunesse et la fougue de leurs éléments, Trooziens et Buffalos alignent, eux, quelques gaillards à l’expérience longue comme un jour sans pain. Ce duel entre Prayon et Buffalos était l’occasion parfaite d’admirer quelques figures emblématiques du basket liégeois et de constater que si les années s’ajoutent, le talent demeure.

Avec la patriarche Maio en capitaine/coach (16 points) et Xavier Selicki (10) précis derrière l’arc, les locaux tenaient parfaitement le choc dans le premier quart-temps, 20-21. Dans le second, les Trooziens limitaient les dégâts alors que Bollaers (20) et Sauveur (14) offraient un viatique intéressant à leurs couleurs, 34-42 à la pause.

A la reprise, Blanchy (24) et Thiry (26) passaient la surmultipliée et les Buffalos faisaient le break, 46-67. Les locaux ne baissaient pour autant pas les bras et rivalisaient dans le dernier quart sans toutefois inquiéter une équipe de Grâce-Hollogne qui continue sur sa formidable lancée. Score final : 72-98.

« Nous n’avons mené qu’une seule fois : c’est ce qu’on peut appeler un hold-up ! »

Parfait hold-up des Spadois de Jean-Louis Pire qui ont infligé aux Abeilles d’Harimalia leur seconde défaite de la saison.

Jean-Louis, comment s’est déroulé votre déplacement à Spa ?

Ce fut un match un peu bizarre. Nous savions que les locaux étaient premiers à égalité avec le Croatia Oupeye et le BC Réveil. Nous sommes donc venus à Spa sans pression mais avec une grosse envie de bien faire. En première mi-temps, nous ne fûmes pas très bons, commettant des erreurs en défense tout en ayant un mauvais pourcentage aux shoots.

Vous etiez menés 36-27 à la pause.

Exact. A la mi-temps, nous avons rectifié certains aspects de notre défense et nous savions que tout était encore possible. Grâce à une grosse défense, nous sommes progressivement revenus au score, jusqu’à 41-40 à la fin du troisième quart.

Le dernier quart s’annonçait palpitant.

Au début de celui-ci, les Abeilles reprirent quelques longueurs d’avance, un arbitre ayant exclu un de mes joueurs alors que, selon l’avis de tous, une anti-sportive aurait suffi. Nous sommes cependant restés concentrés malgré cette injustice et sommes parvenus à égaliser à 51 partout à moins d’une minute de la fin de la partie. Les locaux ne parvinrent alors plus à marquer alors que François Wirzfield plantait une bombe à 0,8 seconde du coup de sifflet final.

Vous n’étiez pourtant pas au bout de vos peines !

Nous pensions que c’était fini. Mais l’arbitre décida de remettre deux secondes au chrono. Les locaux avaient la rentrée et un de mes joueurs était sanctionné d’une faute alors que le chrono n’avait pas changé. Heureusement, notre adversaire ne réussit qu’un seul de ses deux lancers. Voilà ce qu’on peut appeler un hold-up ! Nous n’avons mené qu’une seule fois !

Comment allez-vous aborder la dernière ligne droite de cette saison ?

Nous allons essayer de maintenir notre quatrième place et de continuer à être la meilleure défense de la série. Cet objectif me tient à coeur.

« Je ne veux pas faire la saison de trop même si j’adore ce groupe »

Après une période de flottement, les Fromagers ont renoué avec la victoire contre US Awans. Michel Derouaux revient sur cette rencontre et sur sa décision de ne plus entrainer Herve-Battice à l’issue de cette saison.

Michel, comment avez-vous construit cette victoire contre Awans, 82-71 ?

Il nous manquait trois de nos intérieurs face à un pivot adverse (ndlr : Mehdi Ajlani) très solide. Nous avons pu faire la différence grâce à notre intensité et à un très gros pourcentage à trois points en première période. Nous avons compté jusqu’à vingt-cinq longueurs d’avance avant de craquer dans les trois dernières minutes, laissant les Awansois diminuer l’écart. C’est une victoire qui fait du bien après une série de défaites alors que cette équipe n’est pas habituée à perdre.

Comment expliques-tu votre coup de mou au mois de janvier ?

Nous avons débuté la saison avec l’euphorie du titre en réussissant un super début de championnat. Nous étions un peu l’équipe surprise au premier tour alors qu’au second, nous sommes attendus. Nous sommes repartis sur de bonnes bases pour terminer la saison.

Petite surprise, tu ne coacheras plus la P2 de Herve-Battice la saison prochaine. Pourquoi ?

Je ne veux pas faire l’année de trop, c’est l’unique raison car j’adore ce groupe.

Enorme double-double de Kohajda et folle victoire du Brussels après trois prolongations !

Rencontre tout simplement incroyable entre le Brussels et Mons vendredi soir et énorme double-double du Liégeois Justin Kohajda.

Les spectateurs – dont certains Liégeois – présents à Neder vendredi en ont eu pour leur argent, les protagonistes de ce duel bataillant pendant 55 minutes pour faire émerger un vainqueur. Après trois prolongations, au terme d’une lutte homérique, les Bruxellois finirent, essoufflés, épuisés mais radieux, à arracher la victoire 114- 110.

Le grand bonhomme de cette rencontre fut le Liégeois Justin Kohajda qui compila un monstrueux double-double : 20 points et 18 rebonds ! Le pivot eu même l’élégance absolue de ne pratiquement rien rater, convertissant 10 de ses 12 tentatives.

Les anciens Sang et Marine Louis Hazard et Terry Deroover s’illustrèrent également. L’ailier planta 17 points et prit 8 rebonds tandis que le meneur ajoutait 11 points et 3 passes.

Franck, Nzisabira et les Carriers s’inclinent contre Oostkamp

Deuxième quart fatal pour les Sprimontois contre Oostkamp.

Les Carriers pourront regretter longtemps leur deuxième quart-temps. Alors que le marquoir affichait 23-24 à l’issue des dix minutes inaugurales, les Sprimontois allaient concéder un 10-22 qui permettait aux visiteurs de mener 33-46 à la pause. Franck et Nzisabira (18 points chacun) ainsi que Van Den brule avaient beau se démener, les locaux ne parvenaient pas à boucher le trou et s’inclinaient 73-96.

Grosse défense d’Antoine et des Etoilés à Capelle

Parole à la défense pour ce match de première provinciale entre Henri-Chapelle et l’Etoile Jupille.

La première mi-temps était à couteaux tirés, les deux équipes se répondant du tac au tac. Lahaye et Delhaes (15 points chacun) rivalisaient avec Antoine et Beauduin (15 points chacun eux aussi) et à la pause, le marquoir affichait 33-31.

A la reprise, les Etoilés durcissaient encore leur défense pour recoller au score et passer devant, se forgeant un viatique décisif, 43-52. Tandler (12) avait beau se démener face à son ancien club, les Jupillois ne craquaient pas et s’imposaient 55-64.

Crédit photo : PP Photography

Admirable Blondiaux qui replace la Vaillante dans la course au tour final en P3C

Avec un Blondiaux en feu, les Jupillois ont remporté le choc du week-end en P3C en venant à bout de Fléron.

Superbe exploit des Jupillois qui se sont payés Fléron, troisième du général en P3C ! Les locaux pouvaient compter sur un excellent Blondiaux (28 points) pour mettre le feu aux poudres d’entrée de jeu afin de leur permettre de se détacher à 29-20 à l’issue du premier quart. Rassenfosse sonnait la révolte et les Fléronnais parvenaient à refaire une partie de leur retard, 46-41 à la pause.

A la reprise, le scénario du premier quart se répétait mais en version défensive. Leroy (10), Makindo (11) et les Jupillois défendaient le plomb et repartaient de plus belle, 69-53 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Lonhienne (19) enfilait les perles mais Remacle (12) et les Brasseurs tenaient bon pour valider leur superbe victoire 86-75.

Avec ce succès, les Jupillois se replacent dans la course au podium – et donc au tour final – en P3C. A égalité avec Huy (5 revers), Thirionnet et ses potes ne comptent désormais plus qu’une seule défaite de plus que leur adversaire du jour.

« Nous voulons être champions. Ce sera au terrain de décider si nous le méritons ou pas »

En s’imposant contre Ensival, Damien Aussems et le Croatia continuent leur lutte à distance avec le Réveil pour le titre en P3B alors qu’Harimalia a perdu des plumes contre Spa.

Damien, comment avez-vous forgé cette victoire 91-79 contre Ensival ?

Nous avons réussi une bonne première mi-temps mais en étant plus permissifs en défense que les semaines précédentes, malheureusement. Les Ensivalois ont fini par prendre feu à trois points en deuxième mi-temps mais nous avons su garder la tête froide et mettre les paniers qu’il fallait pour assurer la victoire.

Comment abordez-vous ce dernier tiers de saison alors que vous affichez le même bilan que le Réveil et comptez une défaite de moins qu’Harimalia qui s’est fait surprendre à domicile par les Bobelins ?

Les matchs de vérité vont arriver mais nos ambitions ne changent pas : nous voulons être champions. Ce sera au terrain de décider si nous le méritons ou pas.

Crédit photo : Edo Mundzic