« Des matchs pareils donnent envie de jouer jusqu’à 75 ans »

A l’ABC Arena, Jean-Pierre Darmont fut compétitif pour aider Belleflamme à prendre l’avantage sur Quaregnon où se rendront les Haricots ce mercredi pour le Game 2.

Jipé, quelle victoire pour votre entrée en lice dans ces Playoffs de R1 !

Oui, un super match avec une ambiance des grands soirs. Nos supporters ont été fantastiques !

Une victoire dûe à votre excellente défense ?

Notre défense fut excellente, oui, mais c’est surtout notre esprit d’équipe qui nous a permis d’émerger. Nous fûmes vraiment très complets collectivement avec un Mayele énorme.

Un match pareil ne remet pas en question ta volonté de raccrocher ?

C’est clair qu’avec des matchs comme ça, on a envie de jouer jusqu’à 75 ans. Mais il faut faire des choix, malheureusement. Il n’y plus qu’à gagner pour encore jouer le plus de matchs possible.

« Le sexy rouleau compresseur capellois »

Enfin, Mike Laboureur et les Capellois ont officiellement été sacrés champions en P2B après une vingt-et-unième victoire contre Pepinster, 91-75. Un superbe accomplissement pour un groupe qui a assumé son statut tout au long de la saison.

Enfin ! Enfin, les Capellois sont champions en P2B après une vingt-et-unième victoire, 91-75 dans le derby contre Pepinster. « C’est certain que c’est une forme de délivrance d’être officiellement sacrés même si depuis la victoire à Saint-Michel, le titre nous tendait les bras », nous confie Mike Laboureur. « Notre erreur à Belleflamme (ndlr: seule défaite de Kapel) nous a rendu un peu plus de motivation et, surtout, donné l’opportunité de pouvoir fêter ce titre à la maison. »

Même si cette saison n’est pas encore totalement achevée, elle ne peut être qualifiée que de réussie pour Henri-Chapelle. « Les derbies sont toujours des rencontres particulières et nous avons eu la chance de disputer ceux-ci devant un public présent en nombre. Et ça, ça nous avait manqué », reconnait le pivot au moment de jeter un premier coup d’oeil dans le rétroviseur. « Je suis surtout heureux de ce titre pour l’équipe, pour nos fidèles supporters qui nous accompagnaient chaque semaine et, bien sûr, pour le le club. Avec une mention toute particulière pour l’organisation de cette fête du titre qui fut magistrale ! »

Dominateurs tout au long de la saison, les Capellois ont assumé leur statut. « Comme l’avait très joliment dit un journaliste : c’est le sexy rouleau compresseur capellois (rires). Nous formons un groupe dans lequel chaque individualités a quelque chose à apporter », sourit Mike. « Dans chaque secteur de jeu, nous avons la chance d’avoir des joueurs capables de faire la différence. Et puis, les années d’expérience sont là, sans parler de la puissance ou des kilos… C’est selon (rires). »

Bonus : le reportage de Védia à découvrir ici.

Alors, Castors champion ?

Eliminées en coupe de Belgique par Kangoeroes, les Brainoises tenteront de se racheter en décrochant le titre aux dépens de ces mêmes Kangoeroes. Et ce, devant plus d’un millier de spectateurs. Quant à l’ancienne Namuroise, Nene Sow, elle rejoindra l’université d’Utah. Ce sont les infos d’EMCE.

Playoffs : « On repart à zéro », Fred Dusart avant la venue de Malines

Vendredi passé, les Brainoises (photo) créaient une certaine sensation en revenant victorieuses du Winketkaai sur le score tout aussi inattendu de 69 à 82. Bref, les Malinoises sont désormais obligées de venir s’imposer à deux reprises dans le chaudron brabançon. Chaudron qui pourra accueillir exceptionnellement plus de 1000 spectateurs et dont les trois quarts des places avaient déjà trouvé acquéreurs lundi midi. A noter encore que la rencontre de ce soir (20 h 30) sera retransmise sur Rtbf Audio avec Pierre Robert au micro. Sur le plan sportif, Billie Massey confie : « En encaissant plus de 80 points à domicile, nous n’étions nulle part lors du match aller. C’est bien évidemment en défense que nous devons rectifier le tir. » Quant à Fred Dusart, il met en garde ses protégées : « Pour moi, les compteurs sont ramenés à zéro et n’oubliez pas que les Kangoeroes sont venues s’imposer chez nous en coupe de Belgique. » Attention, aussi, à l’éventuel réveil offensif de Wilson !

La géante Namuroise (1,97 m) recrutée par la réputée université d’Utah

A 21 ans, la longiligne Nene Sow culmine quand même à 197 centimètres au-dessus du niveau du parquet. Notre compatriote a porté le maillot de Namur Capitale et excelle, depuis peu, en basket 3 x 3. Elle pourra désormais peaufiner sa technique tout en gagnant en expérience puisqu’elle vient d’être recrutée par la réputée université d’Utah. Le genre de périple qu’elle ne risque sans doute pas d’oublier de sitôt…

La pépite (remoucastrienne) du mardi

Ainsi donc Philippe Gilbert a fait ses adieux « professionnels » à la Redoute. « Qui avait des airs de stade de football », comme le précisait très justement Rodrigo Beenkens. La semaine dernière, la célèbre famille remoucastrienne s’est trouvée sous les projecteurs de la presse internationale. Dans l’Equipe de ce week-end, Christian laissait entendre que, grâce à son pochoir géant, plus de 700 « Phil » avaient été tracé sur le bitume de la côte aqualienne. Dimanche au journal de 13 h de la Rtbf, le journaliste de service effectuait le dépouillement en cette journée d’élection : « Ce matin, nous avons été les compter et il y en a un peu plus d’une centaine. » Où il est prouvé que le frère ainé du cycliste ne pédale jamais dans la demi-mesure… Pendant ce temps, un activiste du climat polluait à nouveau l’arrivée d’une classique.

Michel Christiane

Crédit photo : Royal Castors Braine

« Intensité, collectif et plaisir chez une belle équipe de la division »

Face à un Fred Delsaute toujours saignant, les Carriers de Jérôme Jacquemin se sont imposés de justesse, 75-77. Interview.

Derby particulier entre Pepinster et Sprimont au Hall du Paire. Dès le début des échanges, Nzisabira (15 pions), Meunier (14 unités) et les Carriers semblaient supérieur et se forgeaient un viatique intéressant, 13-22 après dix minutes et 31-42 à la pause.

A la reprise, Delsaute (17 points), Pirson (20 pions) et Maréchal (11 unités) trouvaient la mire et recollaient à 63-64 à la demi-heure. Le dernier quart était aussi disputé qu’indécis mais Romain Fassotte (13 points) et les Sprimontois ne galvaudaient pas leur chance de victoire et s’imposaient sur le fil, 75-77.

Jérôme, quelles sont tes impressions à l’issue de ce derby à Pepinster ?

Nous avons très bien commencé des deux côtés du terrain. Dans le troisième quart, nous avons un peu relâché en défense et les Pepins ont haussé leur niveau en mettant notamment quelques gros shoots. De quoi encaisser plus de trente points en dix minutes.

Néanmoins, vous avez su réagir pour éviter le pire.

Il fallait resserrer derrière et les gars l’ont bien fait. A quelques minutes de la fin, nous nous sommes fait peur en perdant quelques ballons et en ratant quelques tirs mais, au final, la pièce est tombée de notre côté.

Que retiendras-tu de ce match ?

C’est une chouette victoire pour nous contre une belle équipe de la division. Globalement, les gars ont su jouer avec beaucoup d’intensité et de collectif et, surtout, ils ont pris du plaisir sur le terrain.

« Humainement et sportivement, c’est une perte énorme pour l’ensemble du club »

Une fois n’est pas coutume, l’effectif P3 de l’Union Liège sera profondément remanié avec, déjà, trois arrivées confirmées et cinq départs actés. Le noyau P1 restera, lui, identique.

La stabilité est l’une des caractéristiques de l’Union Liège. Avec un groupe qui n’a guère changé au fil des années, l’équipe A du matricule 68 s’est hissée au top de l’élite provinciale. L’équipe B, elle, a connu davantage de changements mais a toujours conservé une ossature identique. Or, cette formation est désormais à la croisée des chemins avec un exode massif de ses cadres. Maxime Horevoets, Antoine Vankerkhoven, Gabriel Correa prendront la direction d’Aubel, Dorian Schauwers celle de l’US Awans tandis que Simon Vankerkhoven effectuera son retour à LAAJ, en P2. « Humainement et sportivement, c’est une perte énorme pour l’ensemble du club », concède Sébastien Dethioux, logiquement affecté par la situation. « Mais je dois accepter le souhait de ces garçons de changer d’air après une saison aussi difficile. J’espérais que nous repartirions tous ensemble en ajoutant peut-être un joueur supplémentaire pour faire mieux mais ils en ont décidé autrement. »

Habitués à truster les premiers rôles en P3 depuis déjà plusieurs saisons, les Unionistes ont cette année éprouvé davantage de difficultés à concurrencer les équipes du top en P3C même si, avec un bilan de 13 victoires en vingt-trois matchs, les Unionistes sont au pied du podium. « Quand tu ajoutes à ce groupe Maxime Horevoets, Corentin Heldenbergh, Rémi Caro et que tu récupères Simon Vankerkhoven, l’objectif se devait d’être à minima un top 3 », contextualise Sébastien. « Pour expliquer cet échec, nous pourrions bien entendu nous cacher derrière les diverses absences à répétition (blessures, vacances, travail, …), derrière une préparation d’avant-saison assez faible mais ne nous leurrons pas ; à aucun moment, nous n’avons réussi à mettre en place un niveau de jeu satisfaisant et cela s’est fortement ressenti sur nos résultats. Avec un tel constat, en tant que coach, je ne peux que plaider coupable ! »

Avec une telle vague de départs, la question du futur de cette équipe se pose inéluctablement. « Quand j’ai accepté de reprendre la seconde équipe du club, c’était dans le but de pouvoir y faire de la post-formation – avec quelques joueurs d’expérience pour encadrer les plus jeunes – afin de préparer l’avenir mais aussi pour renforcer l’équipe fanion quand le besoin s’en fait sentir en créant des véritables ponts entre mes deux teams », rappelle l’emblématique entraineur de l’Union. « L’équipe actuelle – à l’exception de Nicolas Linden mais qui fait partie intégrante de la P1 – ne comprenait plus de joueurs en âge d’être en double affiliation. Le souhait est donc de revenir à ce projet initial en dénichant des jeunes qui souhaitent parfaire leur formation. »

Forcément, qui n’avance pas recule et Sébastien se refuse à rester les bras ballants. « Comme j’espérais initialement ajouter un joueur au groupe actuel, j’en surveillais quelques uns cette saison. La donne ayant quelque peu changé, j’ai pris contact avec ces joueurs dont certains ont déjà marqué leur accord pour nous rejoindre », nous informe-t-il alors que trois arrivées sont actées. « Je cherche maintenant un ou deux jeunes prometteurs désireux de venir s’intégrer dans notre projet. » Les trois nouveaux unionistes sont officiellement connus. Il s’agit de Gilles Lerho, un 99 qui arrive en provenance de Theux, d’ Ismael Mesbahi (99) d’Awans et de Lucas Vanderheyden (2003) de Dison-Andrimont.

Fort heureusement, la P1 de l’Union restera elle identique, évitant au comité de cet ancestral matricule de devoir batailler sur différents fronts. « Avec cette équipe, la situation est bien plus paisible, les dix joueurs ayant accepté de rempiler pour une saison supplémentaire », sourit Sébastien. « Comme tous les coachs de la province, je cherche cependant à renforcer ma raquette avec un véritable poste 5 (ndlr : dont il y a pénurie). Et, pour le reste, nous complèterons cette équipe avec nos joueurs en double affiliation. »

Malempré et Bruwier ont raison des Calidifontains

Au Hall Freddy Winkin, Tom Malempré et Romain Bruwier ont guidé Liège vers la victoire, 79-82.

Au Hall Freddy Winkin, Allemand (17 pions) et les locaux se tiraient la bourre avec les Liégeois de Romain Bruwier (29 unités), 12 partout après cinq minutes. Les cinq suivantes étaient à l’avantage des visiteurs qui faisaient 18-25 à l’issue du premier quart. Dans le second quart, les paniers se faisaient plus rares et les Ninanais en profitaient pour recoller à 31-33 à la pause.

Samuel Bodson (14 points) et les Calidifontains passaient devant à la reprise, 35-33, mais Snakers (14 unités) veillait au grain et permettait aux Sang et Marine de repndre le contrôle de la partie. A la demi-heure, le marquoir affichait 51-58. Dans la dernière ligne droite, Waonry (8 points) et ses partenaires poussaient pour revenir mais Liège pouvait compter sur Tom Malempré (26 pions) pour assurer une victoire sur le fil, 79-82.

Crédit photo : RSW Liège Basket

« Une saison mouvementée, nous pensions lutter pour le maintien »

Pour Liège & Basketball, Justine Kasongo revient sur la saison et le titre surprise conquis par Herve-Battice en P1. Entretien.

Justine, comment juges-tu votre saison ?

Nous sommes une équipe avec de gros caractères, ce qui n’est pas toujours facile à gérer. Cela fut donc électrique quelques fois, avec des hauts et des bas. La saison a été mouvementée.

En début de championnat, le titre était-il un objectif ?

Chaque année, nous nous disons que l’objectif de la saison est la Coupe. Mais nous avons été éliminées en quart de finale par Spa. Le coach avait annoncé dès le départ que son ambition à lui était de terminer dans le Top – avec sûrement le titre dans un coin de sa tête. Pour les joueuses, par contre, ce n’était pas du tout dans les esprits. Avant de commencer la saison, en checkant les autres équipes comme Spa, Aubel ou La Villersoise et au vu de notre première défaite face aux White Tigers, nous nous disions même que nous allions jouer le maintien.

Quels furents les moments forts de cette saison ?

Nous avons gagné deux semaines d’affilée dans les dernière minutes après une remontada d’une quinzaine de points, contre La Villersoise et Spa. Ces deux victoires nous ont vraiment donné un coup de fouet. La victoire acquise au match retour contre Villers alors que nous étion peu nombreuses était complètement inattendue. Notre phrase de début match avait été : « Bon, on essaie de ne pas être ridicules et de ne pas nous prendre quarante points. » Et, au final, nous sommes rentrées directement dans la partie et cela a roulé. Cette victoire a fait un bien fou au moral.

Selon toi, qu’est-ce qui explique vos excellents résultats ?

Nous sommes amies en dehors du terrain, nous nous connaissons par coeur. Je pense que c’est grâce à cette amitié. C’est évidemment aussi grâce au duo de coachs. Malgré les victoires, la saison n’a pas été un long fleuve tranquille mais finalement, nous avons su trouver notre équilibre d’équipe.

Vous ne monterez pas, quelles seront vos ambitions la saison prochaine ?

Ce sera une saison de transition car l’équipe va être remaniée. Certaines joueuses arrêtent, d’autres redescendent en P2 et des jeunes intégreront l’équipe. Je pense que l’objectif principal sera que la sauce prenne. Mais connaissant l’esprit compétitif du coach, l’ambition sera certainement quand même de viser le haut du classement.

Matisse et Roland assurent une nouvelle victoire du Mailleux

Dans une rencontre inégale, d’excellents Matisse et Roland ont guidé Comblain vers la victoire, 98-78 contre Geel.

Dans leurs installations, Goémé (15 points) et Matisse (23 pions) assuraient offensivement tout comme leurs adversaires pour faire 28 partout après dix minutes. Le second quart était aussi équilibré mais bien moins offensif et, à la pause, c’était l’égalité parfaite, 34-34.

Changement total de décor à la reprise avec un Mailleux flamboyant offensivement. Roland (23 unités) et les locaux plantaient 40 points pour faire 74-64. Dans la dernière ligne droite, Princen (13 pions) et les Comblinois assuraient des deux côtés du terrain pour s’imposer méritoirement 98-78.

Braine – Malines 15-0 !

A Braine, le champagne est au frais car les Brabançonnes wallonnes peuvent reconquérir les écussons nationaux dès demain soir. En cause, le très convaincant succès décroché dans le repère des Kangoeroes. A l’étranger, Brindisi renoue enfin avec la victoire… sans De Zeeuw. Ce sont les infos d’EMCE.

Playoffs dames : Castors (déjà) à 40 minutes d’un nouveau sacre

Comme on pouvait s’y attendre, les Malinoises (Morrison 22) démarraient la première manche basket au plancher en s’isolant à 20-15. Dès cet instant, elles souffraient de l’étrange « transparence » de Wilson. Une aubaine pour les Brainoises (King 27) répliquant à 35-46 (20e) et même à 39-57. Soit, un 19-42 qui allait s’avérer déterminant puisque le marquoir anversois se stabilisait définitivement à 69-82. Autrement dit, les Castors peuvent redevenir championnes de Belgique dès mardi (20 h 30) à l’occasion d’un game 2 se disputant à l’ombre de la célèbre Butte. On y reviendra bien entendu demain.

Hors frontières : nos « Suisses » en triomphateurs, De Zeeuw en spectateur

Dans les playoffs russes féminins, Ekaterinbourg s’est ressaisi en piégeant les Kourskiennes de Petit à 71-63. L’épisode 3 est fixé à mardi (17 h) sur le parquet du Dynamo. Ca y est Fuger est en vacances. En cause, le faux-pas (70-78) de Contern des œuvres de Dudelange. Dommage, cet arbitre complètement à l’ouest. Au rayon masculin, Hulsen (9) et Air Termoli ont coiffé sur le fil (76-72) Teate Basket. En Suisse, Bavcevic et Torreborre n’ont pas fait dans la dentelle contre leurs rivaux respectifs. Pour preuve, Vevey explosait (95-41 après 29-5 à la 10e) Villars-sur-Glâne alors que Winterthur prenait la mesure (89-80) de St-Jean Vernier. Quant à Brindisi, il renouait enfin avec la victoire (96-87) au détriment de Trieste et de cette vieille connaissance d’Adrian Banks (9). A noter que De Zeeuw a suivi la rencontre en spectateur ( ?).

Louvrier et Steinsel en finale pour le titre « luxo » contre Dudelange

A l’instar des Conternoises, les Steinselois d’Etienne Louvrier sont la grande révélation de la saison. Revenu du diable vauvert, ils sont qualifiés pour la finale. Restait à connaitre leur adversaire à l’occasion de la belle opposant Esch à Dudelange. Suspense garanti et cardiaques interdits car on transitait successivement par 67-67, 80-80 et 88-88, à la 40e. La première prolongation aboutissait à 95-95 et il fallait attendre la 50e minute pour voir le T71 (enfin) émerger à 101-105. On en redemande même si le trio arbitral réussit à faire l’unanimité… contre lui.

Michel Christiane

Crédit photo : Kangoeroes Malines

Thielen insaisissable, Ans peut regretter 10 premières minutes trop laxistes

A Flénu, les Ansois d’un efficace trio Thielen/Beaujean/Mossay ont fait jeu égal pendant trente minutes et ne peuvent que regretter un premier quart-temps bâclé.

Pour ce premier match de Playoffs, les kilomètres ingurgités par les Ansois pour se rendre à Flénu semblaient leur avoir coupé les jambes et les avoir privés de leurs réflexes défensifs. En dix minutes, les visiteurs concédaient déjà un large écart, 32-15. Dans le second quart-temps, Thielen (24 pions) se montrait insaisissable et ses coéquipiers étaient davantage efficaces derrière. A la pause, c’était 54-37. La seconde période était équilibrée mais jamais Théo Beaujean (17 points), Stéphane Mossay (18 unités), Julien Moran Garcia (10 pions) et leurs partenaires ne parvenaient à faire totalement douter les locaux qui s’imposaient 94-79.