« On va fermer la porte, il y aura moins de vent »

A domicile et dans une ambiance des grands soirs, les Porais ont pratiquement assuré leur maintien en P1 en venant à bout d’une équipe du Haut-Pré accrocheuse malgré la perte de David Bernard et Stéphane Grandry en cours de match. Reportage.

Pour ce match à rejouer – il avait été arrêté à neuf minutes de sont terme alors que les porais menaient largement suite à la lourde blessure du seul arbitre présent – entre Tilff et le Haut-Pré, il y avait foule ce mercredi soir. Les gradins étaient complets et la salle se remplissait davantage au fil des minutes, la R1 locale recevant Loyers juste après pour le game 2 des Playoffs. Le début de rencontre était très moyen des deux côtés avec peu d’adresse hormis une bombe de Laffalize, beaucoup de ballons perdus et, déjà, de nombreux rebonds offensifs laissés à l’adversaire. Si les Porais surent corriger cet aspect-là, ce ne fut pas le cas des Sérésiens, trop laxistes. Après huit minutes, les protégés de Giovanni Bozzi étaient menés 18-10 et passaient en zone pour réduire l’écart au quart-temps, 18-15.

Dès le début du second quart, Mottard et Romain Chiappe plaçaient Tilff sur du velours. Les visiteurs perdaient trop de ballons et laissaient toujours trop de rebonds offensifs aux locaux. Dans le dur, le Haut-Pré s’en remettait à Borremans pour éteindre l’incendie, 27-20. Mais Liebens, sous les encouragements du public, faisait mouche par deux fois derrière l’arc et l’écart montait à 37-23.

Dès le début de la seconde période, David Bernard se blessait et devait être transporté par ses coéquipiers hors du terrain. Si le Bélier brabançon maintenait la tête d’Ougrée hors de l’eau, Gilles Philipkin avec deux paniers et un gros contre tentait de l’y repousser. Sans leur meneur titulaire, les Sérésiens n’abdiquaient pas. D’un triple de Laffalize en transition et d’un nouveau panier de Borremans, le Haut-Pré revenait à 49-42. Degée ne profitait pas d’une très légère volontaire d’Iliaens et, à la demi-heure, le marquoir affichait 52-44.

Guère verni, Giovanni Bozzi voyait Stéphane Grandry sortir sur blessure dès l’entame du dernier quart. Borremans plantait un tir primé « couillu » pour faire 56-51 mais les rotations du Haut-Pré ne se montraient guère impactantes. Après un airball d’un de ses joueurs, l’ancien mentor du Spirou Charleroi lâchait avec le sourire : « On va fermer la porte, il y aura moins de vent. » A six minutes du terme, la partie semblait définitivement basculer dans le camp des Porais mais un temps-mort du Haut-Pré remettait les visiteurs en ordre de marche. Iliaens plantait un tir très difficile pour ramener ses troupes à 64-59 à la trente-huitième mais Tilff gérait bien les derniers ballons. Une ultime pénétration de Laffalize n’y changeait rien, les locaux s’imposaient 73-62.

Une victoire qui permet aux Porais d’envisager sereinement le maintien alors que le Haut-Pré semble désormais malheureusement condamné.

« Rentrer un tel tir est évidemment le rêve de tous les basketteurs »

C’est par un « buzzer beater » décisif que Kevin Loupart a offert la victoire à Herve-Battice contre Ans, 59-58. Les Fromagers pourraient être sacrés champion de P3B en cas de résultat positif ce samedi à Hamoir. Entretien.

Kevin, que retenir de cette victoire sur le fil 59-58 contre Ans, troisième en P3B ?

Je retiens surtout la bonne mentalité affichée en seconde période qui était à l’opposée de notre première mi-temps où nous étions davantage spectateurs qu’acteurs. Nous n’avons rien lâché jusqu’à la dernière seconde et avons fait preuve de caractère pour récupérer nos douze points de retard.

Vous avez remporté cette victoire grâce à ton tir décisif « on the buzzer ». Qu’est-ce que cela fait de planter le panier de la gagne ?

Rentrer un tel tir est évidemment le rêve de tous les basketteurs. Nous jouons pour de tels moments et c’est évidemment une grande fierté pour moi d’avoir pu permettre à mon équipe de l’emporter. Cela dit, cela n’aurait pas servi à grand chose si mes coéquipiers n’avaient pas rentré de gros tirs juste avant pour nous permettre de recoller au score. C’est avant tout une belle victoire collective.

Est-ce la première fois que tu plantes un « buzzer beater » pour la victoire ?

C’est la première fois que je me retrouve dans une situation où j’ai la possibilité de tenter le tir de la gagne. En général, c’est plutôt à mes coéquipiers qu’on confie cette responsabilité (rires).

Comment juges-tu votre saison alors que vous êtes de plus en plus proches du titre ?

Notre saison est plus que positive. Nous sommes en excellente posture grâce à cette victoire pour être sacrés dès la semaine prochaine, à condition de battre Hamoir. La défaite contre Huy me reste tout de même en travers de la gorge car nous aurions déjà pu être champions. C’est une des saison où j’ai pris le plus de plaisir tant sur le terrain grâce aux nombreuses victoires qu’en dehors grâce à ce super groupe.

« Bien placés pour tenter de finir dans le Top 4 »

Et trois victoires de plus dans la besace des Miniers qui iront dimanche à Wanze.

Les Miniers ont réussi leur semaine en venant à bout de Neuville 33-80 et d’Oupeye 47-65. « Nous avons dû jouer un lundi de Pâques à 21 heures à Neuville, c’est inhumain », rigole Olivier Henry. « Mais le boulot fut fait. Contre Oupeye, nous avons fait la différence grâce à notre vitesse en profitant que nous adversaires du jour n’étaient que six. Nous voilà bien placés pour tenter de finir dans le Top 4. »

Contre Harimalia, les protégés de Pilou Henry ont enchainé avec brio pour remporter une troisième victoire en quelques jours, 78-45. Dimanche, les Miniers iront à Wanze pour tenter de réussir la passe de quatre face aux Sucriers.

« Gio Bozzi a été mon capitaine, mon mentor et mon coach à l’époque de Pepinster »

Belle victoire que celle acquise par Spa contre le Haut-Pré samedi dernier, 81-64. Une rencontre forcément particulière pour Michel Pluys qui retrouvait Giovanni Bozzi. Interview.

Michel, que retiens-tu de votre victoire contre le Haut-Pré ?

Avant tout notre solidarité défensive. Après avoir été secoués à l’intérieur en première période, le groupe a su réagir collectivement en appliquant les consignes. Cela nous a permis de courir et de nous procurer des shoots ouverts que nous avons rentrés. C’est très plaisant de coacher un groupe avec une telle mentalité et, de plus, toujours à l’écoute.

Rencontre spéciale puisque le Haut-Pré était coaché par Giovanni Bozzi.

Retrouver Gio est un réel plaisir. A l’époque de Pepinster, il a été mon capitaine, mon mentor et mon coach. Il y a beaucoup de respect entre nous, c’est toujours un plaisir de le croiser.

Braine – Malines 15-15 !

Une évidence, les finalistes féminines éprouvent les pires difficultés à imposer leurs vues à domicile. Qu’en sera-t-il à l’occasion de la belle décisive ? Pendant ce temps, Petit et Koursk n’ont jamais été aussi proches d’un couronnement en Russie. Rendez-vous jeudi en fin d’après-midi. Ce sont les infos d’EMCE.

Playoffs : quand les Kangoeroes poussent les Castors à la photo finish

« C’est d’abord en défense que nous devons rectifier le tir », déclarait Billie Massey (19 p, 9 r) à l’entame de la manche retour de cette finale féminine. La Malinoise d’adoption ne s’était pas trompée puisque les Kangoeroes (Morrison 21 mais Wilson 2) sont parvenues à limiter les Brainoises (Lisowa 17) à moins de 60 unités. Rien n’était fait à la pause (31-31), ni à 54-54 au cours d’un thriller irrespirable. C’est en toute fin de partie que les Anversoises faisaient la différence et l’emportaient méritoirement 59-66. N’est-on toutefois pas en droit d’attendre davantage des renforts étrangers du cru ? Moralité : les antagonistes se reverront dès vendredi soir (20 h 30) au « Gaston Reiff » pour la manche décisive dans une ambiance de folie. Bonne nouvelle, elle sera également retransmise sur Audio.

Russie : Petit et ses Kourskiennes reprennent l’avantage sur Ekaterinbourg

Vu les circonstances, le Dynamo Koursk est en position de force pour rafler le titre russe à Ekaterinbourg. Hier, on disputait le game 3 à Koursk sur un strict pied d’égalité à 1 – 1. Les ouailles de Thibaut Petit entraient d’emblée dans le match et s’octroyaient une substantielle avance à 58-45, au cap de la demi-heure. Il suffisait dès lors aux Kourskiennes de contrôler la suite et la fin des échanges pour estampiller leur suprématie à 72-58. Bref, les troupes du technicien waremmien ne sont plus qu’à quarante minutes du sacre. On a saura plus déjà demain jeudi sur le coup de 17 heures…

Louvain 2022/2023 en marche : une signature et une prolongation US

On connait l’approche quasi chirurgicale d’Eddy Casteels en matière de recrutement. Faut dès lors croire que l’Américain, Brevin Pritzl (26 a, 1,91), lui a particulièrement tapé dans l’œil. Après son écolage à l’université du Wisconsin, celui-ci découvrit le basket européen en Serbie (auteur de 42 pts sur un match) puis, cette saison, à Naested (5e du championnat danois, 16,6 pts de moyenne). Pendant ce temps, le discret mais efficace, Nick McGlynn (25 a, 2,03 m, ex-Dudelange), sera toujours « Brasseur » l’an prochain. La gestion tant sportive que financière du club louvaniste constitue un modèle du genre. Respect !

La télé crève l’écran

Monaco crée la sensation au cours des playoffs de l’EuroLigue. D’où l’importance de la venue aujourd’hui (21 h) sur le Rocher. A suivre sur VOOsport World 2. Amusant : le club de la Principauté est dirigé par un président russe et par un vice-président… ukrainien.

Michel Christiane

Crédit photo : KM

« Une aprem incroyable »

A Loyers, les Porais ont connu un retard à l’allumage avant de livrer une bien meilleure seconde période. Ce mercredi, la R1 de Tilff disputera le Game 2 de ces Playoffs contre les Namurois tandis que la P1 jouera un match capital pour le maintien au sein de l’élite provinciale.

A Loyers, les Porais ont bu le bouillon en première période. « Nous n’étions bons ni devant, ni derrière. Nous n’étions pas prêts à aller au combat contre une équipe qui compte d’impressionnants gabarits », déplore Quentin Pincemail.

Le passage au vestiaire s’avérait salutaire pour les visiteurs qui remontaient sur le terrain avec de meilleures intentions. « J’ai alors vu une autre équipe avec des gars qui se battaient comme des malades au rebond, qui allaient au charbon et qui couraient en transition », sourit cet enfant du club. « Nous sommes revenus à dix points mais sans jamais vraiment inquiéter les Namurois pour la victoire. »

Les Porais s’étaient déplacés avec deux cars puis sont tous revenus à Liège-Bastogne-Liège pour faire une belle fête avec plein de gens du club. « Une aprem incroyable », se félicite Quentin Pincemail.

Ce mercredi, Balbourg, Vermierdt et leurs coéquipiers accueilleront Loyers pour le match retour de ces Playoffs avec une équation simple à résoudre : gagner ou partir en vacances. Cette rencontre sera précédée d’un match capital pour le maintien de la P1 locale qui recevra le Haut-Pré Ougrée.

« A l’avenir, le RSW Liège Basket jouera à Huy »

C’est une certitude, les Sang et Marine quittent le Country Hall pour Huy où ils y disputeront déjà les Playoffs.

« C’est maintenant officiel, à l’avenir, le RSW Liège Basket jouera à Huy (Avenue de La Croix Rouge, 4) ! Nous tenons à remercier les instances communales de la ville de Huy, la Régie ainsi que le club de l’Union Huy Basket pour leurs aides communes ! » annonce Liège Basket sur les réseaux sociaux. « Nous y jouerons donc la saison 2022-2023. Nous y aurons le parquet, les tribunes, un espace VIP, des loges business avec vue directe sur le parquet, … Bref tout ce dont nous avons besoin pour vous accueillir et (re)créer le chaudron hutois ! »

« J’aurais bien joué cinq minutes de plus »

Un buzzer de l’autre bout du terrain, un Ansois à 40 points, 3 prolongations, un score NBA : le match retour de Playoffs R1 entre Ans et Flénu restera dans les annales !

Les spectateurs présents à Alleur où se disputait le Game 2 des Playoffs de R1 entre Ans et Flénu se rappeleront longtemps du spectacles auquel ils ont assisté ! Bien décidés à ne pas partir en vacances si vite face à un adversaire taillé pour la montée, Thielen (40 points et tout simplement indéfendable par les visiteurs) et ses coéquipiers subissaient pourtant à nouveau les dix premières minutes et se retrouvaient menés 21-34. Dans le second quart, Mossay (17) et les locaux réduisaient l’écart. A la pause, le marquoir affichait 48-55. A la reprise, Desiron (8 unités), Dumont (8 également) et les Ansois continuaient leur travail de sape pour recoller à 74-75 à la demi-heure. Le dernier quart était âprement disputé. Menés de trois longueurs à deux secondes du terme, les Ansois s’en remettaient à Theo Beaujean (22 pions) qui envoyait un « Avé Maria » depuis son camp. Le ballon montait dans les airs, traversait tout le terrain et… transperçait le filet. Les locaux explosaient de joie, c’était parti pour une prolongation, 94 partout !

Une première prolongation qui ne suffisait pas à départager les deux équipes qui se lançaient dans une seconde. Dans celle-ci, Moran Garcia (20 points) et les Ansois continuaient de se montrer héroïques face à Falmagne (28 pions) et aux favoris. Ces cinq minutes supplémentaires voyaient les deux équipes être encore à égalité. Il fallait finalement une troisième prolongation pour faire craquer les valeureux Ansois qui s’inclinaient 125-130 au terme d’un match complètement fou !

« Honnêtement, pour moi c’est encore plus difficile de terminer la saison comme ça. Aujourd’hui je me rends compte que je n’ai plus vingt ans mais hier j’aurais bien joué cinq minutes de plus », nous confie Stéphane Mossay. « J’aurais tout donné avant le match pour finir la saison de cette manière mais je suis un compétiteur et je n’aime pas perdre après trois prolongations et me lever ce matin en trois temps (rires). »

Une rencontre tout simplement incroyable. « J’aurais préféré que la victoire tombe de notre côté. Mais je suis super fier du groupe et notamment des jeunes qui ont assuré. Personne n’aurait pu imaginer que nous pouvions faire ce résultat » conclut Stéphane avant d’aller soigner ses articulations meutries et ses muscles endoloris.

« Michel Nihon nous a façonné une toute belle équipe pour accrocher les Playoffs »

La saison prochaine, Thomas Antoine renforcera la raquette de l’Etoile Jupille. Entretien.

Thomas, pourquoi avoir décidé de retourner à l’Etoile Jupille ?

J’ai décidé de retourner à l’Etoile car c’était, de mon point de vue, le projet le plus intéressant et sportivement. Je vais avoir l’occasion d’évoluer à un bon niveau avec d’excellents potes – notamment Tom et Alex puisque nous cherchions à rejouer ensemble – et avec un seul entrainement par semaine à 19h30. De plus, l’Etoile a également signé Adrien Dheur qui est, tout comme Alex et Tom, un excellent ami.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Michel Nihon est en train de nous façonner une toute belle équipe et j’espère que nous répondrons aux attentes en accrochant les Playoffs. Mais, personnellement, j’ai aussi envie de reprendre du plaisir sur le terrain avec une cohésion d’équipe, un esprit de groupe et des troisièmes mi-temps d’exception – en espérant que le Covid nous laisse un peu tranquilles.

Cela fut une décision difficile à prendre que celle de quitter Belleflamme ?

Oui, ce n’est pas de gaieté de coeur que je quitte Belleflamme mais ma place n’était plus là-bas pour l’année prochaine. Le club a toujours mis le fruit de sa formation en avant et il a toujours eu raison de le faire. Je suis persuadé que le projet fonctionnera rapidement et je continuerai à suivre cela à distance. Je souhaite déjà le meilleur aux Haricots.

Quels souvenirs emporteras-tu avec toi ?

Je me rappellerai longtemps de ce mois de janvier 2020 où nous fûmes invaincus avec la P1. Nous étions dernier et cette série nous avait permis d’effectuer une belle remontée au classement avant que le Covid ne stoppe le championnat. Cette série avait commencé par une victoire à l’arraché, une victoire en hommage à notre regretté Renaud. J’espère également, en fin de saison, pouvoir compter sur le maintien de la R2 comme bon souvenir.

« Excellente prestation de Maxime Lambert »

Les expérimentés Pistols ont pris le meilleur sur la jeunesse calidifontaine, 56-50. A Visé, par contre, les Jupillois ont échoué de peu, 56-53.

« Un match assez compliqué au niveau du scoring car nous avons raté plusieurs paniers faciles et le pourcentage à distance n’était pas au rendez-vous. De plus, nous avons également perdu plusieurs ballons en voulant donner des ballons inside mais sans avoir l’angle de passe associé », commence Xavier Hubert. Cependant, les Pistols menaient au score, 18-11 après dix minutes. « Les Ninanais ont dominé le deuxième quart-temps avec quelques contre-attaques pour passer devant à la mi-temps, 27-29. »

Sans François Ancion blessé à la vingt-et-unième et bien qu’un peu trop nerveux concernant des fautes non-sifflées, les Jupillois parvenaient à prendre quelques longueurs d’avance en seconde période et a bien gérer la fin de rencontre. « Maxime Lambert a réussi une excellente prestation, notre défense de zone a bien gêné nos jeunes adversaires tandis que Nico Sauvage gobait déjà deux ou trois rebonds offensifs dès son entrée au jeu et qu’Alex Sluys nous a amené de la fraîcheur défensive », conclut Xavier.