L’argent, hormis celui sans doute de la médaille olympique, ne constitue absolument pas une motivation pour les Belgian Cats.
La Belgique a la chance de posséder des joueuses exceptionnelles telles Emma Meesseman, Julie Allemand ou Kim Mestdagh et une équipe qui performe à très haut niveau depuis plusieurs années. Notre pays peut aussi savourer le fait que ses meilleures représentantes passent chaque été en sélection au détriment, parfois, de la WNBA ou de salutaires plages de repos. Un « sacrifice » qui s’explique par les ambitions collectives et individuelles de nos représentantes et par l’excellente ambiance qui règne au sein de la team belge. “La prime convenue en cas de victoire à l’Euro représente… 1,17 % de celle des Diables rouges et 8 fois moins que celle qui attendait les Françaises en cas de succès ce dimanche. En tant qu’ex-MVP des Finals, Emma Meesseman peut prétendre au plus niveau de la grille des salaires en WNBA (NDLR: 190 à 220 000 dollars). Qu’elle choisisse de manière répétée les Belgian Cats et ses copines plutôt que les dollars du championnat américain en dit long sur sa motivation. Emma n’en fait pas mystère : c’est sous le maillot national qu’elle s’éclate le plus !”, expliquait ainsi le GM des Cats à la DH dans des propos rapportés par Basket Europe.
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