Le Magic se sépare de Steve Clifford

Après trois ans en Floride, Steve Clifford prend la porte. La totale reconstruction est définitivement entamée Disney World.

Après les départs de Fournier et Vucevic, c’est désormais le coach du Magic, Steve Clifford, qui quitte Orlando. La franchise de Disney World est lancée dans un processus de reconstruction qui s’annonce particulièrement long.

« Il va y avoir de la casse »

Nouveau point de vue d’un dirigeant sur le huis clos.

Le huis clos est-il la solution la moins pire pour les clubs professionnels. Les avis divergent, bien évidemment. Pour le Président de Le Mans, il faut poursuivre les compétitions malgré l’interdiction d’accueillir des spectateurs dans les installations.  » Il faut finir la saison régulière car les aides de l’État vont continuer avec le huis clos. Ça permet de compenser une partie des pertes et de limiter la casse. Mais seulement de la limiter car il va y avoir de la casse… » assure t-il dans Le Maine Libre.

Une problématique traitée plus en profondeur dans cet article.

De Zeeuw et Holon sont qualifiés pour la demi-finale !

Maxime De Zeeuw et Hapoël Holon ont remporté la belle décisive contre Nes Ziona et sont qualifiés pour la demi-finale des Playoffs de la Winner League où il retrouveront Hapoël Gilboa Galil.

Ce samedi, Maxime De Zeeuw et Hapoël Holon recevaient Nes Ziona pour la manche décisive de ce quart de finale de la Winner League. « Je ne suis pas à 100% suite à ma déchirure au mollet mais j’essaie d’aider au maximum l’équipe étant donné que ce sont les Playoffs » nous confiait l’ancien Pepin avant la rencontre. Cette fois, les locaux ne se laissaient pas démonter au rebond offensif (12 prises pour Holon contre 8 pour Nes Ziona) mais prenaient un départ trop timoré et se retrouvaient menés 34-37 à la pause. Au retour des vestiaires, Max (3 points et 4 rebonds en 13 minutes) et ses coéquipiers inversaient la tendance pour passer devant à la demi-heure, 60-57. Dans la dernière ligne droite, l’équipe de Tel-Aviv confortait son avance pour s’imposer 85-76.

Holon est donc qualifié pour la demi-finale des Playoffs qui débutera déjà ce lundi par la réception de Gilboa Galil.

Crédit photo: Hapoël Holon

Un revers paradoxalement aussi inattendu que compréhensible

A Mons, Ostende est apparu à la fois fébrile et moins dominateur que par le passé. Trois éléments ont sauté aux yeux pour expliquer la déroute des Côtiers dans le Borinage.

A Mons, rien n’a fonctionné pour les Ostendais. Beaucoup trop dispendieux avec le cuir (17 balles perdues), très maladroits (34% aux tirs dont 26% de loin) alors que les Montois, eux, scoraient bien plus aisément « inside » (60%) et derrière l’arc (40%). En outre, plusieurs joueurs sont totalement passés à côtés de leur match, seuls quelques uns sauvant la face tandis qu‘Olivier Troisfontaines (18 points et 19 d’évaluation), pourtant de retour de blessure après plusieurs semaines loin des parquets, fut le seul à être crédité d’une bonne prestation. « Nous avons laissé passé une bonne occasion de prendre une belle avance » déplorait d’ailleurs « Oli3F ».

Bien entendu, l’excellente défense montoise ne fut pas pour rien dans la déroute ostendaise. De plus, le ballon semblait rouler pour les locaux – des tirs importants marqués, une ou deux balles perdues provoquées, des tirs ostendais qui ressortent de l’anneau – qui gérèrent bien les moments charnières de la rencontre. Ce revers est à la fois inattendu – perdre de cette manière reste très rare pour les Côtiers – et compréhensible.

Trois éléments sautent aux yeux pour expliquer la déroute ostendaise dans le Borinage. Tout d’abord, il manque aux champions en titre un vrai poste 5 d’expérience. Les Montois ont fait le premier break grâce à Penava, proprement inarrêtable entre le milieu du premier quart et celui du second. Buysschaert et Bratanovic ont du potentiel mais restent jeunes. Quant à Gilmore, s’il arrive à être parfois productif sur de courtes séquences, il présente encore quelques lacunes et a plus un profil de power forward.

Ensuite, si la profondeur du banc ostendais est réelle, son apport est peut-être en partie fantasmé par les observateurs de l’EMBL. En effet, hormis « Oli3F », Sylla et van der Vuurst, les remplaçants ostendais – Nakic a toutefois le potentiel pour faire mieux – ne font clairement plus la différence. Sans un seul joueur américain, avec le seul Djordjevic – qui va sur ses 39 ans – comme « étranger » confirmé (Sylla et Nakic sont de bons joueurs mais restent des « prospects »), Ostende ne possède plus l’armada qu’elle avait autrefois. Et si l’armature belge des nonuples champions en titre leur permet de conserver des standards d’excellence, l’écart – cette saison – entre eux et leurs poursuivants s’est considérablement réduit.

Enfin, le comportement de Dario Gjergja peut, parfois, être préjudiciable à sa formation. Ces derniers temps, l’excellent technicien croate, s’était calmé sur le banc. Samedi à Mons, nous avons revu un Gjergja énervé, rouspétant constamment et critiquant chaque décision arbitrale. Le sélectionneur des Belgian Lions est, et de loin, le meilleur coach de Belgique. Mais lorsqu’il agit de la sorte, il se « sort » un peu de son match et risque aussi de perturber toute son équipe – qui, du coup, se focalise également trop sur l’arbitrage. Une meilleure gestion des émotions, une attitude un peu plus positive pourrait sans doute aider une équipe ostendaise qui devra absolument réagir ce lundi dans ses installations.

Thiebaut COLOT

Crédit photo: Philippe Collin

« Les décideurs n’ont pas eu la vie facile »

Jimmy Stas, qui évoluera avec son cousin Maxime Grégoire à Andenne, se penche sur la nouvelle formule du championnat de première régionale.

« Finalement, on revient à un système de micro-poules » constate Jimmy Stas. « Je pense que Robin Cornet a bien résumé la situation. La formule proposée est plutôt satisfaisante et je crois que les décideurs n’ont pas eu la vie facile… A nous de nous adapter et de jouer chaque match du mieux possible. »

Avec Andenne, la saison de Jimmy – qui évoluera avec son cousin Maxime Grégoire – pourrait être belle si les Oursons devenaient le poil à gratter de la division. « J’avoue qu’actuellement, le basket est encore loin dans mon esprit. La saison de tennis a été décalée et même si je reste optimiste quand à la saison de basket, je crains que le virus ne casse le championnat en petites coupures » s’interroge le leader d’Andenne.

Brèves de Qatar : Genaux, ce « papa gâteau »

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Cette fois, une chronique sucrée au menu.

C’est au retour d’un match « pour rigoler » avec ses potes que Régis Genaux était terrassé par une embolie pulmonaire à son domicile calidifontain. On était le samedi 8 novembre 2008. Il avait 35 ans.

J’avais eu l’occasion de le fréquenter régulièrement à Sclessin où, avec Michaël Goossens, il formait un duo infernal. Même si le duo Waseige-Semmeling savait y faire avec ce genre d’artistes… Notre homme avait la réputation d’être une terreur des défenses. Un redoutable épouvantail pour n’importe quel attaquant adverse s’approchant trop près du grand rectangle liégeois.

Je croyais donc rêver debout quand, un vendredi après-midi, je le découvrais confortablement installé au salon de consommation de la pâtisserie Crosset, rue du Mouton Blanc. Et le lascar, pris la main dans la confiture, de s’enfoncer dans son fauteuil pensant passer inaperçu. Pas de chance pour lui car, quinze jours plus tard, rebelote puisque je le retrouve en train de se délecter de deux très appétissants choux à la crème. Cette fois, il ne peut plus y échapper et m’adresse un clin d’œil plus qu’entendu. Le lendemain soir, je couvre le match des « Rouches » et, comme c’était de coutume à l’époque, nous fonçons dans les vestiaires au coup de sifflet final. A la sortie de la douche, il se propulse à mes côtés tout en me glissant à l’oreille : « Pas un mot, hein ! ». Et oui, derrière ses allures de fort en gueule, le paternel de Summer et Matias était, aussi, un « papa gâteau ».

A propos de la pâtisserie Crosset, le patron était le frère du regretté Léon. Un entrepreneur général qui, des années durant, tint à bout de bras (financier) l’Etoile Elsautoise réputée pour sa formation des jeunes. Le stade porte d’ailleurs son nom. Un patron plein aux as ne payant pas de mine et détestant les mondanités. Il préférait ainsi servir à la buvette que d’assister aux traditionnelles « réceptions » de la mi-temps. Autre Crosset à mon carnet d’adresses, Jean-Pierre qui n’a rien à voir avec les précédents. L’actuel gouverneur du Rotary s’est longtemps chargé des relations publiques de Pepinster. Nous sommes à Istanbul pour un duel européen et une petite « croisière » avec repas sur le Bosphore est au programme. A peine sur le bateau, le dirigeant hoëgnard est pris d’un impressionnant mal de mer. Mais, impossible de faire marche arrière. Blanc comme un cachet d’aspirine, il passe tout son temps à rendre son dernier petit déjeuner en date, voire les précédents… pendant que nous nous sustentons sans véritable état d’âme pour notre infortuné « matelot ». Retour au port et je vous laisse deviner qui, parmi la petite délégation principautaire, a mis en premier le pied sur le plancher des vaches ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : UEFA

Les Nets gagnent contre les Bucks mais perdent James Harden

Dans la première manche de cette demi-finale à l’Est, Kyrie Irving et Kevin Durant ont su surmonter la blessure de James Harden pour offrir la victoire aux Nets, 115-107.

James Harden n’aura foulé le parquet que 43 secondes avant de sortir sur blessure. Durant (29 points et 10 rebonds), Irving (25 points et 8 passes), Griffin (18 points et 14 rebonds) et Joe Harris (19 points) ont parfaitement compensé l’absence du barbu face aux Bucks de Giannis (34 points, 11 rebonds) pour l’emporter 115-107.

« Soulever le trophée après avoir battu Braine dans le chaudron d’Alleur est peut-être utopique »

Pour Liège & Basketball, Kevin Reyserhove se penche sur la Coupe de Belgique et un premier gros match qui attend Alleur contre Fleurus.

Kevin, au second tour de la Coupe de Belgique, vous recevrez Fleurus. Es-tu satisfait de ce tirage ?

Oui, je le suis. Nous recevrons Fleurus qui est une grosse équipe, qui a réussi sa campagne de transferts et qui est coaché par Jérémie Princen, un Namurois que j’apprécie mais que je n’ai encore affronté que comme joueur.

Quels seront vos objectifs dans cette compétition ?

Je ne vais pas mentir… Nous voudrions soulever le trophée après avoir battu Braine dans le chaudron d’Alleur. Mais c’est peut-être un peu utopique (rires). Donc, nous allons utiliser ce premier gros match pour continuer notre préparation en vue du championnat. Si nous parvenons à gagner, nous profiterons au maximum de pouvoir jouer contre une D1, ce qui est toujours une bonne expérience pour tout le monde.

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous serons encore plus compétitifs la saison prochaine »

Pour Liège & Basketball, Ioann Iarochevitch nous explique les raisons de sa décision de prolonger à Liège Basket, ses ambitions pour la prochaine saison et ses vacances à « Waremme plage ». Entretien.

Iaro, tu as décidé de prolonger ton bail avec Liège.

Oui, j’ai signé pour deux ans avec une possibilité de sortie après la première année. Un contrat 1+1 en résumé.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de poursuivre avec Liège ?

Le sentiment de trop peu, de quelque chose de pas accompli cette année avec les départs et les blessures. Je pense que nous aurions pu facilement gagner quatre ou cinq matchs en plus, j’en suis pratiquement certain. Il y a encore de belles choses à faire. Lionel (ndlr: Bosco, le coach des Sang et Marine) m’a présenté le projet pour la prochaine saison et nous devrions être encore plus compétitifs. Depuis cette année, nous ne jouons plus la dernière place, c’est une évidence, et nous jouerons pour nous qualifier pour les Playoffs et pour y faire quelque chose – pas seulement être contents d’y être -, pour faire mal à des équipes, comme nous avons pu le faire en deuxième partie de saison lorsque nous avons commencé à trouver notre jeu et à exploiter le potentiel de l’équipe. C’est tout cela qui m’a convaincu, d’autant plus que Liège demeure mon club de cœur, c’est ma ville. Ma femme est Liégeoise, mes enfants sont nés ici, je construit ma maison à Waremme. C’est donc un tout qui m’a fait resigner ici.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

C’est déjà de faire mieux que cette année ce qui me semble tout à fait faisable, nous qualifier pour les Playoffs, aller loin en Coupe et gagner davantage de matchs et progresser, comme cette année, mais encore plus tôt, et trouver notre rythme de croisière en milieu de saison. Je pense que nous pouvons réaliser quelque chose de bien. Au niveau personnel, j’aspire à aider au maximum l’équipe, continuer à progresser et apporter mon leadership à l’équipes dans les différents secteurs – points, rebonds, etc. – du jeu.

Place aux vacances désormais. Quel sera ton programme ?

C’est les vacances, entre guillemets, mais moi je bosse tous les matins dans ma maison car nous avons pour but de rentrer dedans fin juillet. Je ne pars pas à l’étranger car nous devons terminer la maison et que nous avons deux enfants en bas âge. Ce sera donc nos vacances à Waremme (rires).

Crédit photo: Philippe Collin

« Ni Jordan, ni Kobe n’aurait fait tout ce cirque »

Le manque de leadership de LeBron James contre Phoenix et ses simagrées de diva capricieuse continuent de faire réagir la planète basket.

Nous ne sommes pas les seuls à nous interroger sur l’effarant manque de leadership de LeBron James dans la série complètement nulle livrée contre une équipe de Phoenix devant pourtant composer avec un Chris Paul sacrément diminué. Jacques Monclar, exceptionnel commentateur, fin analyste et coach à succès n’a que très peu goûté aux simagrées de la diva de Los Angeles.

Sur le plateau de beIN Sports, Monclar n’est y pas allé par quatre chemins. « Dans le management, si on compare même dans ses plus mauvais moments, ce que faisait Kobe Bryant dans une équipe des Lakers qui était quand même une bande de délinquants post-juvéniles, jamais il n’aurait eu le comportement qu’a eu LeBron. Ça, au moins, je tiens à le dire, car je ne le comprends pas. Avec tout l’immense respect que l’on doit à LeBron James, ni Michael Jordan, ni Kobe Bryant n’auraient fait tout ce cirque, de sortir de la salle et tout ça ! Vous savez ce que c’est, de quitter un terrain ? Quand on prend une taule, et que vous êtes coach ? Je vais vous le dire. Vous en prenez 35, vous regardez la pendule et vous avez envie de monter à l’échelle pour la tourner, tellement vous en avez ras-le-bol. Et bah vous restez quand même debout ! », a asséné, avec justesse, cette bible du basket. Amen !