Angelo Chol, la bonne pioche du Brussels

Le nouveau pivot du Brussels se montre déjà déterminant pour sa nouvelle équipe.

Depuis l’arrivée d’Angelo Chol, le Brussels est invaincu. Stabilisateur défensif mais aussi précieux au scoring et au rebond offensif, l’explosif intérieur se sent bien dans la Capitale.

Bx1 est parti à la rencontre de Chol dans un excellent reportage à découvrir ici.

Crédit photo: Brussels Basketball

« Choisir entre la « Bob Team » et Wanze aurait été difficile »

Ayant élu domicile en Toscane, Mehdi Aouini n’en reste pas moins un spectateur attentif du basket liégeois.

C’est désormais sur un terre ocre, aux paysages superbes et à l’histoire aussi riche qu’importante que Mehdi Aouini s’épanouit. « J’ai en effet décidé de poursuivre mes aventures en Toscane où je vis à plein temps depuis septembre » nous confie celui qui fut du titre avec Waremme en P1. « Mais je dois bien avouer que si j’avais été en Belgique, choisir entre Flémalle et sa « Bob Team » et Wanze aurait été très difficile. »

Depuis cette région transalpine magnifique, où la gastronomie sublime un patrimoine architectural exceptionnel et une culture aussi foisonnante que diversifiée, l’ancien meneur des Sucriers reste un spectateur attentif et enthousiaste du basket liégeois. « J’ai vraiment l’impression que les championnats provinciaux seront excitants l’an prochain. Je me ferai un plaisir de venir en tant qu’observateur quelques week-ends par an » conclut-il.

« Un an de perdu pour ceux qui sont l’avenir du club »

Aussi bien comme joueur que comme coach, Maxime Clavier est privé de sa passion. Interview.

Max, comment vis-tu ce second confinement ?

Je vis ce confinement de façon normale comme je continuer à bosser sans arrêt. Je me suis mis en ménage donc je profite de ma petite femme tous les soirs… Mais le basket me manque. Je m’étais bien préparé, j’étais à mon poids de forme, j’avais bossé avec un préparateur physique. Cette interruption est donc arrivée au pire moment pour moi, mais je reste motivé.

En tant qu’entraineur, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est à l’arrêt ?

Mes joueurs me manquent, ne pas pouvoir les voir jouer avec une mentalité de guerrier me manque et les moments où je suis fier d’eux me manquent aussi. Tout me manque en fait… Pour eux, c’est une catastrophe, c’est un an de perdu pour des joueurs qui sont l’avenir du club. Mais je suis persuadé qu’ils font le nécessaire pour ne pas trop perdre le rythme et nous avons d’ailleurs repris des séances physiques en extérieur.

Et en tant que joueur ?

Tout comme en tant qu’entraineur, la compétition me manque terriblement. Je suis un compétiteur, j’adore ça, je m’en nourris. J’ai besoin de résultats, de gagner…

Cette longue trêve a-t-il influé sur ta passion pour le basket-ball ?

C’est indéniable que cela nous pousse à réfléchir à l’investissement énorme qu’on place dans le basket pour, parfois, pas grand chose. Mais dans mon cas, je ne compte pas mes heures passées au basket et ma passion est toujours la même. Je suis en manque. Comme coach, j’adore développer des projets pour les jeunes et essayer de les garder chaque année tout en ajoutant de la qualité au groupe. L’année prochaine, mes petits gars auront l’âge d’aller en seniors, c’est donc un gros projet qui doit être mis en place.

As-tu, comme d’autres coachs, des craintes que cette trêve ait un impact sur la motivation des joueurs ? Crains-tu des arrêts ?

Ce que je redoute le plus, c’est que nous ne puissions pas nous entrainer ou avoir accès à la salle avant l’été. En effet, je pense que si nous pouvons recommencer à nous entrainer vers mars, alors cela ira.

Comment défendre sur Luka Doncic ?

Comment faire pour défendre sur Luka Doncic ?

Luka Doncic a connu un petit retard à l’allumage et reste en délicatesse avec son tir mais il est tout de même diablement difficile à arrêter, ce que concède aisément Draymond Green, spécialiste es défense des Warriors. « En tant que défenseur, ton seul objectif c’est de pousser le gars en face à faire ce qu’il n’a pas envie de faire. Si tu arrives à faire ça, tu seras généralement un bon défenseur. Le problème avec Luka Doncic, c’est que tu ne peux pas l’obliger à faire ce que tu as envie qu’il fasse » explique Draymond Green. « Tu ne peux pas le pousser à accélérer. Il va à son propre tempo. S’il veut driver jusqu’au cercle mais que tu l’en empêches, il va réussir à placer un step back. Si tu veux lui interdire le step back, il va aller au cercle. La vraie difficulté, c’est vraiment ça : tu ne peux pas le brusquer et l’obliger à faire ce que tu veux. »

Crédit photo: Luka Doncic

« Un championnat très médiatisé »

Lorsqu’il évoluait à Oldenburg, Maxime De Zeeuw avait souligné la qualité des structures du championnat allemand qui grandissait à toute allure. Brillant en Euroleague, le Bayern Munich est sur le point de décrocher la précieuse licence A, une preuve supplémentaire que le basket teuton est en plein boum !

Lorsqu’il évoluait en Espagne, Maxime De Zeeuw avait relevé quelques différences entre le basket ibérique et les baskets belge et allemand. « Le niveau de chaque rencontre est élevé. Il n’y a pas un seul match où tu peux te dire que cela va être facile. Tout le monde peut battre tout le monde et tous les joueurs sont plus techniques qu’en Allemagne ou en Belgique. Chaque erreur se paie cash. De plus, les coachs sont tous d’énormes tacticiens et les playbooks sont généralement assez étoffés » nous avait ainsi expliqué celui qui brille actuellement en Israël.

Ayant connu plusieurs pays, l’ancien Pepin nous avait livré son opinion sur la Bundesliga. « J’apprécie ce championnat et son style de jeu, assez physique. Cela me convient bien. Le niveau est assez élevé ici, c’est différent de l’Italie où j’ai joué par le passé. Là-bas, les Américains avaient toutes les cartes en main et on s’en remettait à eux. Mais il n’y avait pas de continuité au sein des clubs, avec beaucoup de va-et-vient » nous avait confié Max qui avait vraiment apprécié son passage à Oldenburg. « C’est très bien organisé ici. Les équipes sont d’excellente qualité et aucun match n’est facile. Le niveau est très bon et tout le monde peut réellement battre tout le monde. De plus, le championnat est très médiatisé, cela s’inspire un peu de la NBA. Tous les matchs sont, notamment, retransmis en live sur un site internet. »

Force est de constater que le taulier des Belgian Lions avait totalement raison tant le championnat allemand monte en puissance depuis une petite dizaine d’années, tant du point de vue sportif que médiatique, économique ou structurel. De quoi désormais permettre aux phalanges teutonnes de briller en Euroleague.

A ce titre, le Bayern Munich assure dans la compétition reine. Et les Bavarois sont sur le point de décrocher la licence A, précieux sésame assurant la participation à l’Euroleague pour dix ans. « Je suis très optimiste sur le fait que le Bayern Munich deviendra co-actionnaire en plus des onze clubs et actionnaires actuels » a même avancé Jordi Bertomeu en conférence de presse. « Tout ce qui a été dit lors de notre première réunion à Munich a été conservé, et pour nous, il est très important qu’un associé ait une vision claire. Le Bayern a une très bonne structure et comprend comment les opérations économiques doivent être gérées. Ce n’est pas seulement une marque incroyable mais aussi une cohérence qui est nécessaire au niveau professionnel.« 

Qu’il semble loin le temps où des clubs belges participaient à la compétition phare du vieux continent…

Les Belges et la NBA !

Manu Lecomte va cotoyer un vrai ancien bon joueur NBA alors que Bako aurait pu défier une légende vivante.

Ce vendredi soir, l’ASVEL affronte le FC Barcelone. Les Blaugranas ont fait l’actualité ces derniers jours en engageant la légende ibère, Pau Gasol. Cette rencontre aurait pu être l’occasion pour Ismaël Bako de se frotter au double champion NBA. Ce ne sera malheureusement pas le cas pour le pivot belge vu à son avantage pour son retour en équipe nationale puisque Gasol n’est pas encore arrivé en Espagne.

Manu Lecomte, lui, va avoir l’occasion de pourvoir en caviars un ancien vrai bon joueur NBA. En effet, Pau vient d’engager Tony Wroten, un combo-guard qui tournait à plus de dix points par match outre-Atlantique, avec les Sixers et les Grizzlies. Une bonne pioche pour l’Elan Béarnais. « Tony Wroten fait partie des joueurs d’impact dont on a besoin à l’heure de ce défi d’une grosse série de matchs qui nous attend. C’est un joueur qu’on connait bien pour l’avoir croisé l’an passé en BCL alors qu’il évoluait sous les couleurs de Wloclawek. C’était un très bon joueur NBA, il dispose d’une grosse expérience. Il n’a pas joué depuis avril dernier, alors il va falloir le remettre en rythme. Il a besoin d’avoir le ballon en main, de créer du jeu, d’avoir les clés du camion. On va essayer de trouver un mix entre notre jeu d’équipe et son jeu à lui pour arriver à l’incorporer le plus rapidement possible » a déclaré le coach Palois dans un communiqué.

Le Real moins pire que le Barça !

Le Real Madrid a réussi l’exploit d’avoir une dette à peine moins monstrueuse que son rival catalan !

Nous vous en parlions, la dette de Barcelone est colossale (encore plus quand on la compare à celle de certains clubs belges). Mais si les Blaugranas sont les champions de la gabegie financière, le Real vient juste derrière. En effet, le club castillan enregistre des pertes conséquentes: 26,3 millions d’euros selon le site spécialisé 2Playbook.

Place aux Pepines !

Sûr que les supporters du cru vont s’activer pour mettre un nom sur leurs favorites de l’époque ! Contrat longue durée pour les sœurs Massey du côté du SKW désormais en coalition avec Kangoeroes Malines. Reste Guillaume Barbieux qui a décidé de s’offrir une année sabbatique. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, une première dames avec les Hoëgnardes

D’abord, n’hésitez pas à m’envoyer des photos d’équipes à michel.christiane@scarlet.be. Aujourd’hui, on innove avec un premier cliché féminin. Celui-ci a trait à la formation première de Pepinster dans les années ’80. A ce moment, les Hoëgnardes (coachées par Gérald Van Bladel) étaient des habituées de la 3e nationale. Souvent avec des rivales limbourgeoises et anversoises. Le jour de la photo, elles avaient néanmoins été battues par Grivegnée. Principale particularité : il n’y avait pas moins de quatre Spadoises au sein de l’effectif « bleu et blanc ». A vous désormais d’identifier ces Pepines à l’exception de celle à l’extrême gauche en manteau blanc. Croyez-moi, je la connais depuis un certain temps déjà…

Dames : les sœurs Massey rempilent pour 3 ans, Hendrickx à Waregem

A l’évidence, ça s’active en vue du prochain exercice. Waregem a ainsi fait savoir que sa D1 dames bénéficierait dorénavant des conseils d’une préparatrice physique. A savoir, Sofie Hendrickx (34 ans, passée par Namur et Charleroi). Dans la foulée, les dirigeants de Kangoeroes Malines ont révélé qu’ils travailleront désormais en étroite collaboration avec le SKW. Et, comme pour mieux marquer l’évènement, les jumelles Massey ont resigné pour les trois années à venir à Wavre Sainte-Catherine. Joli coup… double ! Quant aux Panthers, elles mettront le cap, ce week-end (s. 20 h 30), sur… Kangoeroes Malines.

Saison sabbatique pour Guillaume Barbieux (ex-Welkenraedt, Blegny, etc…)

Le moins que l’on puisse écrire est que Guillaume Barbieux à la bougeotte. Arrivé de son Hainaut natal, il géra un magasin de téléphonie juste en face du Passage Lemonnier. Durant son séjour principautaire, le fils d’André driva notamment Blegny, Welkenraedt et la Renaissance Montegnée. Il décidait alors de rentrer au bercail. L’exercice précédent, il était aux commandes de Soignies (P1), y démissionnait et reprenait Frameries (R2). Cette fois, il stoppe tout afin de s’offrir une année sabbatique entièrement consacrée à sa famille. En attendant le futur épisode ?

La télé crève l’écran

Vendredi : Fenerbahçe – Efes Istanbul (18 h 30, VOOsport World 1) ; samedi : Trailblazers – Lakers (4 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Mavericks – Nets (2 h 30, Eleven Sports 2), Clippers – Bucks (21 h 30, Eleven Sports 2) ; lundi : Warriors – Lakers (2 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : LBM

Les Knicks, c’est du costaud !

Les Knicks n’ont fait qu’une bouchée des Kings et son actuellement sixièmes de leur conférence grâce à une vraie identité de jeu et un groupe soudé.

Dans le sillage de Randle (21 points, 14 rebonds et 4 passes) et d’un collectif vraiment performant, les Knicks n’ont fait qu’une bouchée des Kings, 140-121. Titularisé, D-Rose (18 points à 7 sur 11 et 6 passes) s’est rappelé ses belles années tandis que Burks amenait 24 points en sortie de banc. Fox (29 points et 11 passes) a beau eu se démener, New York était supérieur à une équipe de Sacramento qui patauge dans la semoule depuis une dizaine de matchs.

Depuis l’arrivée de Thibodeau, New York enregistre de bien meilleurs résultats et possède une vraie identité de jeu. Actuellement sixièmes, les Knicks pourraient vraisemblablement enfin retrouver les Playoffs !

Simmons, l’arme anti-Doncic ?

Ben Simmons a réussi a parfaitement ralentir Luka Doncic pour aider les Sixers à se débarrasser des Mavs.

Ben Simmons (15 points et 7 passes) est incontestablement l’un des meilleurs défenseurs de la ligue et l’a à nouveau prouvé cette nuit en réussissant à empêcher Doncic (19 points et 4 passes) de rayonner autant que d’habitude. Grâce à l’implication défensive des ses troupes et à la domination intérieur d’Embiid (23 points et 9 rebonds), Doc Rivers a eu le plaisir de voir sa formation triompher de Dallas, 111-97.