Lions: entre incertitudes et enthousiasme

Plusieurs changements dans l’effectif des Lions pour la fenêtre internationale en Lituanie. De quoi aborder la première rencontre contre la République Tchèque avec quelques inquiétudes mais, aussi, un certain enthousiasme.

Ces 27 et 29 novembre, nos Belgian Lions disputeront deux matchs importants dans l’optique de se qualifier pour le prochain Euro. Ce sera d’abord la République Tchèque (Bratanovic et Dedroog laissés au repos pour cette première rencontre) qui sera au menu des Belges qui affronteront ensuite la Lituanie.

L’objectif des troupes de Dario Gjergja est clair: rester invaincues. Mais la Belgique doit faire face à plusieurs défections. C’est tout d’abord Maxime De Zeeuw qui ne sera finalement pas de la partie. Le taulier des Lions, dont le rôle sur le terrain est aussi prépondérant qu’en dehors a dû quitter ses compatriotes pour rejoindre son nouveau club d’Hapoël Holon. Les Lions doivent également faire face aux défections de Tabu, Serron et Salumu, tous les trois blessés. De plus, Sam Van Rossom et Bako ne seront pas du voyage car engagés en Euroleague avec Valence et l’ASVEL.

La jeunesse au pouvoir

Pour compenser ces absences, le staff belge a convoqué Harris Bratanovic, Thomas Akyazili et Leander Dedroog pour une sélection belge faisant la part belle à la jeunesse. Un regret toutefois: l’absence d’Olivier Troisfontaines. Avec la forme que tient actuellement l’ancien joueur de Cholet, sa présence aurait pu s’avérer précieuse.

En l’absence de certains cadres, la sélection belge semble rajeunie, accueillant également deux petits nouveaux: Michael Gilmore et Andy Van Vliet. Si les forfaits de De Zeeuw, Tabu, Serron, Salumu, Van Rossom et Bako privent la Belgique de certitudes, ils permettront à d’autres Lions de prendre davantage de responsabilités. Pour Basketballbelgium, Andy Van Vliet résumait bien la mentalité de cette escouade: « Avec un troisième succès, les Belgian Lions peuvent franchir une nouvelle étape vers le Championnat d’Europe en 2022. C’est toute l’ambition de cette sélection d’affamés. »

Des Tchèques sans provision

Ce vendredi après-midi, nos Lions batailleront contre la République Tchèque, une équipe pas encore affrontée lors de ces qualifications (contrairement à la Lituanie, battue sur le sol belge, 86-65). Comme la Belgique, son adversaire du jour sera privé de ses fers de lance. « Nous devons faire face à plusieurs absences dont la principale est celle de Hruban (31 ans), notre principal fer de lance qui accorde désormais la priorité à sa famille », déclarait Ronen Ginzburg, le coach fédéral. « En revanche, nous récupérons Ondrej Balvin et ses 217 centimètres qui représente l’avenir de notre basket. Il ne sera pas de trop pour affronter des Belges toujours invaincus dans cette compétition. » 

Les troupes de Dario Gjergja ont donc une belle opportunité d’imposer leur loi aux Tchèques et d’ainsi aborder sans pression la rencontre de dimanche contre le pays hôte.

Le noyau belge pour le déplacement à Vilnius: Thomas Akyazili, Michael Gilmore,  Manu Lecomte, Jean-Marc Mwema, Pierre-Antoine Gillet, Retin Obasohan, Kevin Tumba, Hans Vanwijn, Alex Libert, Vrenz Bleijenbergh, Vincent Kesteloot, Andy Van Vliet,  Haris Bratanovic, Leander Dedroog.

« Peut-être recruterons-nous une Américaine de fou »

La TDW1 reprendra sans Pepinster qui a décidé de passer son tour pour cette saison. Une décision accueillie avec compréhension, respect mais aussi une légitime pointe de déception et de frustration par Alexandra Milanovic et les Pepines. Entretien.

Alexandra, Pepinster vient d’annoncer faire une croix sur le championnat 2020-2021 en TDW1.

La nouvelle est tombée aujourd’hui… Nous comprenons mais c’est frustrant, injuste. Mais il faut reconnaitre que les conditions ne sont pas idéales. Toutes les précautions nécessaires à prendre pour pouvoir jouer, deux tests Covid par semaine, un médecin sur place, la désinfection des infrastructures avant et après, des bénévoles supplémentaires pour gérer la compétition (ndlr: le fameux commissaire Covid), nos étrangères qui sont rentrées et le risque d’être à nouveau positives: tout est franchement mal mis pour envisager une reprise.

Comment vis-tu cette décision ?

Je trouve que c’est dommage que la Fédération n’ait pas gardé la solution d’un championnat scindé en deux groupes, A et B. C’était vraiment une bonne décision pour nous. Malheureusement, c’est comme ça, nous acceptons la décision de Pepinster et nous la respectons. Le point positif, c’est que cela fera des économies pour la saison prochaine. Nous signerons peut-être une Américaine de « fou malade » (rires).

Le basket doit commencer à te manquer ?

Oui, c’est évident que le basket me manque. Le club a promis qu’il ne nous laisserait pas tomber, qu’il ferait au mieux pour que nous puissions tout de même avoir des entrainements et, éventuellement, des matchs amicaux. C’est déjà ça…

Kuzminskas, ce « héros » national…

Découvrez sans attendre l’exceptionnel carnet de route du Lituanien pour rejoindre son équipe nationale et affronter les Belgian Lions. Sur le plan financier, Pau sera plus soutenu qu’Ostende alors Ryan Richards met les voiles au Brussels qui était son… 27e employeur en une grosse décennie. Ce sont les infos d’EMCE.

Euro 2022 : l’incroyable périple du Lituanien, Mindaugas Kuzminskas

Prochain rival des Lions (d. 18 h 30), Mindaugas Kuzminskas (31 a, 2,05 m) se souviendra longtemps de son éreintant marathon pour rejoindre la sélection lituanienne. Il résume son parcours du combattant : « Depuis cette saison, je joue à Krasnodar, en Sibérie. J’ai donc décollé de là-bas pour rejoindre Saint-Pétersbourg où une escale m’attendait afin de repartir sur Kaliningrad, une enclave russe en mer Baltique. Arrivé sur place, j’ai alors pris un bus jusqu’à Nida, à la frontière russo-lituanienne. J’ai passé le poste-frontière (photo) à pied avant de terminer mon périple, via une voiture de la fédération, en direction Vilnius. Soit, plus de 2000 kilomètres. » Pendant ce temps, notre « Lion », Andy Van Vliet, quittait Siauliai et effectuait à l’aise les 200 bornes qui le séparait de la « Siemens Arena ». Et Kuzminskas de conclure : « A domicile, nous allons tout faire pour prendre notre revanche sur les Belges. » En cas d’échec, le voyage-retour en Sibérie n’en serait que plus pénible…

Aides financières : c’est oui pour l’Elan Béarnais et non pour Ostende

On connait les actions de préservation initiées par Liège Basket et Spirou Charleroi. Ostende, lui aussi, ne rigole pas vraiment en ce moment. Raison pour laquelle, le club du littoral a introduit une demande de prêt de 1,2 millions d’euros auprès de la commune côtière. Celle-ci a immédiatement refusé en invoquant l’absence de garantie. En revanche, Pau a plus de chance dans ce domaine. En effet, la Communauté d’Agglomération du cru a décidé d’injecter d’urgence 520.000 € dans la trésorerie d’un Elan Béarnais qui, du coup, respire un peu plus à son aise.

Richards, l’instable, quitte déjà un Brussels évincé à l’Okapi Alost

Comme on pouvait le prévoir, voire le craindre, Ryan Richards (29 a, 2,12 m) quitte déjà le Brussels. Peut-on s’en étonner ? Pas vraiment quand on sait que le géant anglais en était à son… 27e club en 11 ans. Première équipe pro : Mons en 2009. Quelle sera la 28e sur la liste ? Dans la soirée, le club de la capitale (Raymond 21 pts) était battu 91-79 sur le parquet de l’Okapi Alost (Maras 32 pts). Et, dès demain, les troupes bruxelloises s’en iront défier Limburg United. Reste à savoir si un éventuel remplaçant à Richards sera mis à l’essai ?

La télé crève l’écran

Avant la retransmission de la prestation de nos Lions demain après-midi, VOOsport World 3 sera à nouveau présent, ce soir (18 h), sur le front de l’Euroligue. Au menu (appétissant) du jour : CSKA Moscou – Real Madrid.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

« C’est un phénomène »

« La main de Dieu » est partie pour le paradis. Si Diego Maradona fut un immense footballeur et un passionné du ballon rond, il était aussi un grand amateur du ballon orange et de la NBA.

A soixante ans, Diego Maradona a tiré sa révérence, suscitant l’émoi et la tristesse partout dans le monde. Celui qui est considéré comme l’un des plus grands (par le talent, of course) footballeur de l’histoire a connu une vie et une carrière tumultueuses, brûlant la chandelle par les deux bouts.

Si nul n’ignore la passion pour le sport-roi qui animait « El Pibe de Oro », peu savent le franc intérêt que Maradona portait au basket-ball et à la NBA. Il faut dire que venant d’Argentine, sa fibre patriotique pouvait vibrer aux exploits des Ginobili, Oberto, Scola, Campazzo, Nocioni et autres illustres membres de l’Albiceleste.

Il y a moins d’un an, dans une interview accordée à TYC Sports, Maradona évoquait sa passion pour la NBA. « Je supportais les Spurs avant l’arrivée de Manu, quand les Twin Towers étaient là, et qu’il s’agissait de Tim Duncan et de l’amiral David Robinson » affirmait-il. « Manu est devant tout le monde. Il est comme Leo Messi et Cristiano Ronaldo dans le football. C’est un phénomène, le meilleur sportif de l’histoire de l’Argentine, même s’il y en a un qui a joué 10 ans qui est sur ses talons... »

Fan de ses compatriotes, Maradona était aussi un spectateur attentif des grands évènements de NBA. « Ce que j’ai le plus aimé, c’est l’accolade que LeBron James a donnée à Kevin Durant. Tout le monde ne l’a pas vu, mais moi, je me suis arrêté dessus. LeBron a perdu son titre, son rival le sort et prend son titre, et en gentleman, il est allé étreindre Durant comme un frère. Cette image m’est restée en tête » confiait-il au sujet des Finals 2017.

De quoi rendre encore davantage attachant la légende argentine. Bon vent Diego…

« La sensation d’avoir ma place et les 2 pieds dedans »

Hassan Whiteside retourne chez les Sacramento Kings et Fred Van Vleet paraphe un contrat massif.

Si Hassan Whiteside est un basketteur talentueux, il est tout de même difficile de penser qu’il n’exploite pas totalement son potentiel et ses qualités. Au Heat, ce super contreur s’est vu préféré Bam Adebayo. A Portland, c’est Jusuf Nurkic qui a la préférence. Du coup, « Blanc côté » a dû se trouver un nouveau port d’attache. Et tels les marins qui reviennent toujours chez eux après un long périple, l’expérimenté pivot retrouve la franchise de Sacramento huit ans après l’avoir quittée.

En 2012, Whiteside avait disputé dix-neuf matchs sous la tunique des Kings avant de quitter la NBA pour s’expatrier au Liban et en Chine. Celui qui tournait tout de même à plus de 15 points, 13 rebonds et près de 3 contres par rencontre s’est engagé pour une saison avec Sac-Town.

Fred Van Vleet, lui, exploite parfaitement son potentiel. Non-drafté en 2016, le combo-guard a remporté un titre avec les Raptors en 2019 et s’est vu offrir une belle prolongation de contrat de 85 millions sur quatre ans. « « Mes intentions étaient claires, les leurs aussi », explique-t-il au micro de Yahoo! Sports Canada. « C’était même tellement simple que je me suis un peu remis en question, en me demandant si ça pouvait vraiment être aussi facile. Mais ce n’est qu’une étape supplémentaire de mon parcours, ce n’est que le début d’un nouveau chapitre et je peux fermer le précédent. Désormais, j’ai la sensation d’avoir réussi un objectif, d’avoir ma place et d’avoir les deux pieds dedans. Donc il est temps de décoller pour passer au niveau supérieur. »

« Un joueur de grande classe »

Rickey Paulding, ancien coéquipier de Maxime De Zeeuw à Oldenburg, a franchi la barre symbolique des 7000 points inscrits dans le championnat allemand.

« Rickey Paulding. C’était avant tout un coéquipier modèle. J’ai joué deux saisons avec lui, je ne l’ai pas vu rater un seul entrainement. Et c’est un joueur de grande classe » nous avait confié Maxime De Zeeuw lorsque nous lui avions demandé quel avait été le plus fort de ses coéquipiers. Le taulier des Belgian Lions avait côtoyé l’arrière américain durant deux belles saisons à Oldenburg, club dans lequel évolue Paulding depuis 2007 !

Véritable légende vivante en Allemagne, Rickey Paulding est toujours performant malgré les années qui passent. A 38 ans, l’Américain a franchi la barry mythique de 7000 points dans la ligue allemande lors de la victoire de sa formation contre Francfort. « C’est une étape importante dans ma carrière. C’est un plaisir pour moi de faire partie de l’histoire et de pouvoir le montrer à mes enfants s’ils me le demandent plus tard » a déclaré le héros du jour.

A Oldenburg, la confiance envers Paulding est totale et son contrat a été prolongé jusqu’en 2022 ! « Rickey est très important pour le club. S’il s’arrête à un moment donné, de nombreux fans vont pleurer. Certains d’entre eux disent qu’ils ne viennent aux matches que pour Rickey » a ainsi assuré le représentant d’un fan club local.

Crédit photo: Dan Gilon

« Luka le voulait vraiment »

Au repos en attendant la reprise de la prochaine saison NBA, Luka Doncic aurait vraiment participé aux qualifications pour l’Euro avec la Slovénie.

Pour l’instant, Luka Doncic est en « vacances » avant de retrouver ses coéquipers des Mavs pour préparer la prochaine saison. Le prodige slovène aurait souhaité mettre son temps libre à profit pour rejoindre son équipe nationale qui doit disputer deux matchs de qualifications importants – contre l’Ukraine et la Hongrie – en vue du prochain Euro.

« Luka le voulait vraiment. Il a appelé le propriétaire de son club pour jouer, mais en raison de l’absence d’accord entre FIBA et la NBA, ça n’a pas fonctionné. Le fait est que les clubs ont déjà commencé à rappeler leurs joueurs aux États-Unis. Luka voulait même régler le problème sans nos discussions, mais ça n’a pas fonctionné » a ainsi expliqué Matej Erjavec, le président de la fédération slovène de basket.

Mais Mark Cuban n’a jamais été un chaud partisan que ses protégés aillent passer du temps en équipe nationale. « Luka et moi étions en contact permanent »  a ajouté Erjavec. « Il s’est également entraîné avec notre staff ici, il s’est préparé, était très motivé et voulait vraiment aider. Il a cherché toutes les voies possibles à travers toutes les connaissances qu’il a et avec toute son influence, mais malheureusement il a échoué. »

Andy Van Vliet, le plus Lituanien des Lions

Outre Michael Gilmore, un autre jeune Belge passé par les States fête sa première sélection avec les Belgian Lions: Andy Van Vliet.

L’absence de plusieurs cadres pour le voyage en Lituanie des Belgian Lions profitent à d’autres joueurs moins connus du grand public. Mardi, nous vous présentions Michael Gilmore, un pivot qui évoluaient outre-Rhin la saison dernière. Un autre Belge, lui aussi passé par les States, fête sa première sélection en équipe A: Andy Van Vliet.

Né en 1995, ce solide gaillard de 2,13 mètres et 107 kilos jouera pratiquement à domicile pour ces qualifications. En effet, ce jeune pivot qui était dans les sélections jeunes avec Gilmore, Bako, Van Wijn, Lecomte et Kesteloot, s’est engagé, en août dernier, pour deux ans avec le club de Siaulai. « On a été convaincus par leur projet et il faut aussi avouer qu’il y a de bons joueurs. Ils ont été très honnêtes avec moi et je pense que c’était la meilleure situation pour moi car on me proposait beaucoup de minutes et un rôle important dans le groupe. De plus, on affronte de grosses équipes comme le Zalgiris Kaunas, Rytas Vilnius ou encore Neptunas » explique à la DH celui qui est le seul Belge à évoluer dans ce que beaucoup considère comme le berceau du basket.

C’est à Anvers, à 16 ans seulement, que Van Vliet fait ses grands débuts sur les parquets de D1. Son potentiel éveille l’intérêt de plusieurs clubs un peu partout en Europe mais, aussi, outre-Atlantique. Et le jeune intérieur décide de franchir l’océan pour rejoindre l’université du Wisconsin, en NCAA 1. Durant les trois saisons qu’il passe chez les Badgers, Andy Van Vliet goûte peu aux joies du terrain mais en profite pour se construire un corps. Grâce à un copieux programme de conditionnement physique, le Belge prend une quinzaine de kilos de muscles afin de peser davantage dans la raquette.

Désireux de fouler plus régulièrement les parquets, le jeune pivot décide de changer de fac, direction la Virginie et Williams and Mary University, toujours en NCAA 1. Après une saison « redshirt » (en raison de la règle des transferts dans la compétition universitaire américaine), Van Vliet s’épanouit parfaitement au sein de sa nouvelle équipe. « Je suis arrivé droit dans une équipe bien en place, où j’ai reçu beaucoup de temps de jeu et où je pouvais jouer un rôle important. De cette façon, je pourrais me mettre en valeur et enfin réaliser mon rêve de grandir en tant que basketteur professionnel » confie-t-il à Basketball Belgium. Pour sa dernière saison sur le campus de Williamsburg, le Belge compile plus de 13 points et 8 rebonds ainsi que près de 2 contres. De quoi, forcément, attirer l’œil des clubs européens.

Arrivé cet été à Siaulai, Van Vliet a rapidement pris ses marques pour aligner 10 points et 6 rebonds par matchs avec sa nouvelle équipe. Ultra motivé par sa sélection avec les Lions, le néo-pro se veut ambitieux. « Je suis heureux de retrouver des visages familiers du passé. L’intégration se déroule sans problème et toute l’attention est maintenant concentrée sur la préparation en vue du match de vendredi contre la République tchèque. Avec un troisième succès, les Belgian Lions peuvent franchir une nouvelle étape vers le Championnat d’Europe en 2022. C’est toute l’ambition de cette sélection d’affamés » affirme-t-il à Basketball Belgium.

Business, as usual

Transféré trois fois en une semaine, Trevo Ariza s’empare du curieux record du joueur le plus souvent tradé.

Rien que ces sept derniers jours, Trevor Ariza a été transféré trois fois ! Le « 3&D » devient le détenteur d’un curieux record: celui du joueur ayant été transféré le plus souvent. En effet, Ariza a ainsi été échangé pas moins de dix fois !

Voici la liste des transferts dans lequel fut impliqué celui qui a vu du pays:

Février 2006 : de New York à Orlando
Novembre 2007 : d’Orlando à Los Angeles (les Lakers)
Août 2010 : de Houston à New Orleans
Juin 2012 : de New Orleans à Washington
Juillet 2015 : de Washington à Houston
Décembre 2018 : de Phoenix à Washington
Janvier 2020 : de Sacramento à Portland
Novembre 2020 (3 transferts) : de Portland à Houston, puis Detroit, et enfin Oklahoma City

« Tous les étudiants sont dans le même bateau »

Tant avec Liège Basket et Waremme que pour ses études, Edouard Duperroy a vu son quotidien drastiquement modifié suite à la seconde vague du Covid-19. Interview.

Edouard, comment vis-tu ce second confinement ?

Sans doute un peu mieux que le premier mais ça commence tout de même à faire beaucoup, là.

La situation actuelle te perturbe-t-elle dans tes études ?

Tous les étudiants du supérieur sont dans le même bateau avec les cours en ligne du matin au soir et c’est vraiment pénible. Toutefois, moi, de par mes études d’éducation physique, j’ai un peu de chance. Mes études nécessitent de la pratique et cela me fait bouger car je dois me rendre trois ou quatre fois par semaine à l’école. Cela me permet de voir du monde et cela fait vraiment du bien.

Comment cela se passe-t-il avec ton club de Liège ?

Avec Liège, tout se passe très bien. Il y a vraiment une très chouette ambiance dans le groupe et cela donne envie de travailler et d’être ensemble. Pour l’instant, je garde la forme en m’entrainant individuellement (ndlr: les joueurs de Liège sont en chômage temporaire et ne reprendront pas la compétition avant 2021) pour être le plus prêt possible pour janvier.

As-tu déjà un peu suivi les débuts du championnat de l’EuroMillions Basketball League et qui vois-tu se positionner parmi les favoris pour le titre ?

Oui, bien sûr, j’ai suivi ça. Ostende a encore , comme chaque année, une grosse équipe et va vouloir aller chercher un nouveau titre de champion !

Qu’est-ce qui te manque le plus dans cette période inédite ?

C’est, bien évidemment, la compétition. J’attends – nous attendons tous en fait – janvier avec impatience.

Crédit photo: Philippe Collin