« La chance de pouvoir pratiquer mon métier »

Contre Louvain, Noé Yassine Botuli, Thibaut Bronchart, Noah Fogang et Marlon Makwa se sont particulièrement mis en évidence attirant encore davantage les spotlights sur la talentueuse classe biberon du Spirou.

Cette année, le Spirou a pris un virage résolument axé sur la formation avec un noyau composé de nombreux jeunes et talentueux basketteurs, dont Noé Yassine Botuli« Cela se passe très bien pour moi à Charleroi » sourit celui qui tourne à 5,3 points en seize minutes par match et qui retrouve par certains côtés une ambiance très similaire à celle du CFWB. « Nous avons une équipe très jeune mais ce qui me rappelle encore davantage le Centre, c’est le nombre de joueurs passés par là et qui évoluent désormais au Spirou, tout comme notre préparateur physique Gauthier Nicaise qui était auparavant au CFWB. »

Malgré une période complexe, l’ailier carolo poursuit son petit bonhomme de chemin et vit son rêve. « La vie de basketteur pro me permet de faire ce que j’aime et ce dont je rêve depuis tout petit. Et encore plus durant cette crise sanitaire, je mesure ma chance de pouvoir pratiquer mon métier alors que d’autres ne peuvent pas et de jouer au basket alors que ceux qui ne jouent pas en « pro » en sont privés » reconnait Noé.

Contre Louvain, la classe biberon de Charleroi s’est particulièrement mise en évidence. Ainsi, Noé Yassine Botuli (10 points), Thibaut Bronchart (9 points et 4 rebonds en 9 minutes), Noah Fogang (7 points, 3 rebonds, 3 passes et 2 steals) et Marlon Makwa (14 points et 3 rebonds en 14 minutes) ont assuré. De quoi valider encore un peu plus le projet de formation porté par Axel Hervelle et les dirigeants carolos.

Crédit photo: Spirou Charleroi