Les Cats régalent contre la Finlande !

Collectives et motivées, les Belgian Cats ont déroulé contre la Finlande dans un Sportoase plein à craquer.

Dans le cadre des éliminatoires pour le prochain Euro, les Belgian Cats affrontaient la Finlande à Louvain. Dans un Sportoase rempli et après avoir posé devant leur magnifique trophée, Emma Meesseman (19 points, 9 rebonds et 5 assists) et les Belges prenaient immédiatement l’ascendant pour se détacher à 31-15 après dix minutes.

Une avance que les Cats allaient parfaitement gérer ensuite, le coach Mike Thibault en profitant pour faire tourner son effectif. Julie Allemand (6 points, 3 rebonds et 7 assists), Antonia Delaere (4 points, 4 rebonds et 2 assists), Julie Vanloo (7 points et 3 assists) et Kyara Linskens (6 points, 8 rebonds et 2 assists) faisaient le taf mais laissaient les spotlights à Bethy Mununga (12 points, 3 rebonds et 3 assists), Becky Massey (15 points, 4 rebonds et 2 assists) et sa soeur Billie (12 points).

Particulièrement collectives – 37 assists ! – et dominatrices au rebond, les Cats déroulaient tranquillement leur jeu pour s’imposer largement, 95-71. Dimanche, les Belges défieront les Lituaniennes du phénomène Juste Jocyte.

Crédits photos : FIBA

« Je suis fière d’être un ‘produit’ 100% liégeois »

#Liégeois vous emmène à la rencontre de Marie Peeters, membre des Panthers de Liège depuis la création du club, joueuse confirmée en D1 et brillante étudiante.

C’est à l’âge de neuf ans, à Aywaille et avec des garçons, que Marie Peeters a débuté le basket-ball. « Je ne viens pas d’une famille de basketteurs, je ne sais pas trop pourquoi ni comment j’ai atterri au basket mais j’ai directement accroché en devant faire ma place dans un groupe de garçons », se rappelle celle qui reconnait apprécier un peu tous les sports. « J’aime beaucoup aller courir et cet été, je me suis découvert d’autres passions : le vélo et la natation. Du coup, j’ai participé à un triathlon à La Gileppe. Je compte rouler davantage à vélo à l’avenir et participer à des trails quand j’arrêterai ma carrière, je ne crois pas que je vais forcer le basket jusqu’à 40 ans. »

Avant cette éventuelle reconversion sur des terrains plus pentus et rocailleux, c’est sur les parquets que brille Marie, super remplaçante des Panthers de Liège. « On m’a toujours dit que je n’étais pas la plus talentueuses mais celle qui est toujours là, avec un bon mental, à se battre sur tous les ballons », continue cette poste 2. « Pierre Cornia aime bien m’utiliser en première remplaçante, pour apporter un coup de boost quand je rentre au jeu. C’est un rôle que j’accepte. »

C’est à Sprimont que Marie rencontre Pierre Cornia qu’elle suivra en 2014 pour la création des Panthers de Liège. « C’est un club familial qui ne comptait qu départ que quatre équipes, où tout le monde ou presque se connait, où les filles des différentes équipes s’encouragent », souligne-t-elle. « Le club a toujours prêché la possibilité de réussir à combiner études supérieures et sport de haut niveau et cela m’a vraiment aidé. »

Mens sana in corpore sano : Marie est le parfait exemple de la citation latine de Juvénal. Basketteuse en D1 depuis de nombreuses années, elle a aussi réussi un brillant parcours universitaire. Après des études d’ingénieur civil à l’Université de Liège, un master en électromécanique et un master en entrepreneuriat à HEC, elle est actuellement en train de poursuivre un doctorat dans le domaine de l’énergie. « J’ai opté pour des études d’ingé civil car j’ai toujours aimé les maths et les sciences et que je savais que c’est un secteur où il y a de l’emploi. J’ai poursuivi avec le master complémentaire à HEC car j’ai toujours été attirée par l’entrepreneuriat. Et j’ai enchainé avec ce doctorat car après plein d’entretiens d’embauche, rien ne m’attirait vraiment. On m’a alors proposé ce projet européen sur quatre ans où je touchais un peu à tout et qui, étant flexible, est facilement combinable avec le basket », explique celle qui assure qu’elle n’aurait pas mieux réussi ses études sans avoir le basket à côté. « Cela oblige à fixer un cadre, cela pousse à instaurer une discipline. Il n’est pas possible de procrastiner. »

Marie n’a connu que trois clubs depuis qu’elle a commencé le basket : Aywaille, Sprimont et Liège Panthers. Elle a aussi défendu les couleurs de l’équipe nationale, de U16 à U20. « Même si je n’ai jamais beaucoup joué ni performé en équipe nationale, cela a toujours été une fierté de représenter la Belgique à l’étranger », assure celle qui fait partie de la génération des Massey. « Même si c’était parfois difficile de voir mes amies profiter de leurs vacances, ce fut de super expériences. »

Depuis onze ans aux Panthers, Marie n’a jamais tenté l’aventure à l’étranger, à l’inverse de son ancienne coéquipière Alice Bremer, partie jouer en Allemagne. « Cela m’a effleuré l’esprit mais j’ai toujours été très famille, très terre à terre donc je n’ai pas pris ce risque. Cela aurait pu être chouette mais cela n’arrivera pas car j’ai ma vie ici », confie celle qui vit près du centre-ville de la Cité ardente. « J’aime ma ville, ma région. Je suis d’ailleurs fière d’être un ‘produit’ 100% liégeois. »

Depuis ses débuts en D1, celle qui a désormais 25 ans a noté une dynamique positive du basket féminin. « Grâce aux Cats notamment, il y a un bel essor dans notre discipline avec plus d’attention et de public même si, dans notre championnat, il demeure de grosses inégalités entre les équipes du Top et les autres qui ont moins de moyens », analyse Marie. « A Liège, nous avons la chance de jouer dans une salle remplie, sans doute l’une des mieux garnies de Belgique. C’est toujours plus motivant et stimulant quand il y a du monde dans la salle, cela nous pousse à offrir du beau spectacle aux supporters pour les remercier d’être venus. » Et d’ajouter, avec le sourire : « C’est aussi surprenant quand de jeunes supportrices nous demandent un autographe car nous ne sommes personnes. »

Pour ravir leurs supporters, les Panthers se sont fixées un objectif : retrouver le Top 8 et les Playoffs. « Il y a même la place pour faire mieux, j’en suis convaincue. Les Playoffs au minimum et tout le reste sera du bonus », promet celle qui a vécu un dernier exercice frustrant. « Je veux aussi pouvoir apporter davantage à l’équipe, que cela soit sur le terrain ou dans l’attitude car désormais, avec Eva Hambursin et Manon Descamps, nous devons un peu montrer l’exemple aux plus jeunes. »

T. C.

Plus d’informations sur les Panthers de Liège : Liège Panthers

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Crédits photos : Denis Esser

« Nous vivons une saison moins faste que la dernière »

Damien Reichling analyse le début de saison des jeunes Dragons en R1. Entretien.

Damien, comment analyses-tu votre début de saison en première régionale ?

Nous n’allons pas nous mentir, il ne peut pas être vu comme mieux que moyen. La préparation n’a pas été évidente avec des blessures et pas mal d’absences avant de pouvoir compter sur le groupe complet à quelques jours de la reprise du championnat. Le premier match contre le Royal IV fut plus que prometteur : dans le dur, les joueurs avaient trouvé les ressources nécessaires pour passer au-dessus d’un bel adversaire. Depuis, c’est plus compliqué. Cela reste un groupe jeune composé de joueurs qui découvrent la division et de ce fait, nous commettons encore des erreurs qui nous ont coûté quelques matchs. La blessure de Romain Rocour ne nous aide évidemment pas car c’est un des moteurs de ce groupe qu’il tire vers le haut. Pour le moment, nous faisons le même constat dans les différentes équipes du club où nous vivons une saison moins faste que la dernière… Mais nous voyons clairement le potentiel des différents groupes auxquels il ne manque parfois que quelques ingrédients pour que la sauce prenne correctement.

Quels sont actuellement vos atouts ?

Je dirais notre jeunesse. En effet, celle-ci me fait penser qu’à force de remettre l’ouvrage sur le métier, ces matchs qui se jouent en deux ou trois possessions tomberont en notre faveur. De plus, jouer avec de jeunes éléments amène aussi une intensité que nous aimerions voir de manière plus constante sur le terrain.

Quels sont vos axes de travail ?

Ils sont principalement tactiques : nous essayons de corriger ce que nous avons mis en place depuis fin juillet pour retrouver une efficacité offensive. Ensuite, au niveau mental, nous avons deux étapes à faire passer aux joueurs avec le staff. La première est de faire comprendre aux joueurs qu’avant toute chose c’est l’équipe qui fait gagner des matchs et pas nécessairement des individus comme parfois certains ont pu le connaitre par le passé. La seconde est de gommer ces petites erreurs que notre jeunesse nous fait commettre en augmentant d’un cran la concentration de chacun et ainsi amener plus de constance dans notre rigueur et notre intensité.

Quelles sont tes envies pour la suite de la saison ?

Mon unique envie est de continuer à faire progresser ce groupe en apportant tout ce que je peux lui donner pour, je l’espère, retrouver de manière plus régulière le chemin de la victoire.

Crédit photo : Thomas Vieujean

« Que le RSW Liège Basket continue de former des jeunes »

Christian Camus analyse le bon début de saison des très jeunes Sang et Marine en R2A.

Chris, comment analyses-tu votre début de saison en R2A ?

C’est un super début de saison avec un quatre sur six. Je suis vraiment content des ados et de l’encadrement des anciens.

Actuellement, quels sont vos atouts ?

Ils sont le nombre d’entrainements des gamins chaque semaine.

Quels sont vos axes de travail ?

Nous travaillons avant tout la défense et le fast break car les joueurs sont jeunes.

Quelles sont tes envies pour la suite de la saison ?

Que chaque joueur puisse s’épanouir et progresser… mais surtout que le RSW Liège Basket continue de former des jeunes.

Crédit photo : DR

Pétry et les Wawas se paient les Awansois !

En P2A, victoire des Wawas contre le RBC Awans, 62-52.

Durant quarante minutes, Wawas et Awansois se sont rendus coup pour coup, aucune équipe ne parvenant à réellement prendre le large. Mais petit à petit, Pétry (17 points) et les locaux ont su prendre le dessus sur Henrard et les visiteurs pour s’imposer 62-52 au terme d’un duel particulièrement défensif.

Les Hutoises déroulent contre Braine

A domicile, les Mosanes ont dominé les Castorettes 82-50.

Après un départ loupé, les Hutoises se retrouvaient menées de trois unités à la fin du premier quart-temps. Trois unités, c’est alors ce que les Mosanes allaient autoriser à leurs invitées. Dambly (15 points) allumait derrière l’arc, Wéry (7 points) et Baggio (14 unités) alignait les paniers et les locales défendaient le plomb pour claquer un 28-3 (!) décisif ! Matthys (8 points), de Waleffe (13 unités) et leurs coéquipières n’avaient plus qu’à gérer en seconde mi-temps pour s’imposer tranquillement, 82-50.

Mitchell et Camara assurent, le Thunder et les Blazers gagnent !

Tout roule pour les épatants Belges de NBA.

Dans la ville du jazz – la musique, pas l’équipe NBA – emblématique du plus français des états américains, Shaedon Sharpe (35 points et 5 rebonds) et Deni Avdija (32 points) ont posé d’insolubles problèmes aux Pelicans. Avec un très propre Toumani Camara (13 points à 50% aux tirs, 3 rebonds, 5 assists, 2 steals et 1 contre), les visiteurs s’imposaient 117-125 pour glaner une sixième victoire et afficher un bilan positif.

Douzième victoire du Thunder qui caracole en tête du classement NBA ! Malgré le retour de Luka Doncic (19 points, 7 rebonds et autant d’assists), les Lakers n’ont pas réussi à faire douter les champions en titre dans leurs installations. L’inévitable Shai Gilgeous-Alexander (30 points, 5 rebonds et 9 assits) a survolé les débats tandis qu’Ajay Mitchell faisait à nouveau le job en compilant 14 points, 3 rebonds, 3 assists et 3 steals en 26 minutes dans ce large succès 121-92.

Crédit photo : OKC Thunder

Wéry, De Keyser et les Mosanes déroulent contre Fleurus

En R2B, large victoire des Hutoises contre Fleurus.

En dix minutes, Wéry (16 points), De Keyser (10 unités) et les Hutoises avaient plié l’affaire : 26-5. Même le passage à vide du second quart-temps n’inquiétait pas outre mesure Pascal Vanderoost qui voyait ses protégées dérouler en seconde mi-temps pour s’imposer largement, 76-50.

« Nous nous reposons parfois sur nos joueurs les plus expérimentés comme Bojovic ou Baeri »

Avec un Milos Bojovic inarrêtable, les Sang et Marine ont renoué avec la victoire, 88-81 contre Mons-Hainaut.

« Nos atouts bien évidemment la jeunesse et la vitesse. Quand nous parvenons à imposer notre rythme, je trouve que nous proposons vraiment du beau basket », confiait Abdoul Biao (12 points) avant la réception de Mons-Hainaut. « Etant pour la plupart jeunes, nous nous reposons parfois sur nos joueurs les plus expérimentés comme Bojovic ou encore Baeri. »

Face aux Borains dans ce qui constituait auparavant un derby entre les équipe B de deux formations de BNXT League, les Sang et Marine ont effectivement pu s’appuyer sur un Milos Bojovic (29 points) décisif, bien secondé par Ayman Baeri (13 unités). De quoi empocher une belle victoire, 88-81, grâce à un deuxième quart-temps déterminant (88-81) et désormais afficher un bilan de trois victoires en sept rencontres.

Crédit photo : DR

Mathy cartonne, les Haricots au finish contre les Abeilles

Duel passionnant à l’ABC Arena entre les jeunes Haricots et Harmalia.

Ave un Noah Mathy (29 points) déjà chaud bouillant, le début de rencontre était enflammé et offensif… mais en faveur de Delahaye (14 points) et des visiteurs qui prenaient l’avantage, 27-31 après dix minutes. Les locaux serraient les rangs derrière tout en continuant à alimenter régulièrement le marquoir pour renverser la situation et virer en tête à la pause, 52-46 à la demi-heure.

Au retour des vestiaires, Brajkovic (13 points), les frères Vanoost (16 points en cumulé pour Ethan et Quentin) et leurs coéquipiers se montraient supérieurs des deux côtés du terrain pour recoller au score et se forger une avance intéressante avant la dernière ligne-droite, 65-71. Mais dans celle-ci, les Abeilles calaient sérieusement face à la défense local. Badoul (14 points), Proesman (12 unités) et leurs coéquipiers défendaient le plomb pour émerger au finish, 83-75.