22 victoires pour le Thunder, les Blazers compétitifs à Detroit

Nouvelle large victoire du Thunder, cette fois contre Dallas, tandis que les Blazers ont poussé les Pistons dans leurs derniers retranchements.

Avec Anthony Davis (2 points à 1 sur 9 aux tirs, 8 rebonds et 6 assists) et Klay Thompson (3 points à 1 sur 7 aux tirs et 5 rebonds) à côté de leur sujet et Cooper Flagg (16 points, 2 rebonds et 2 assists) à l’influence contenue, les Texans n’ont rien pu faire à Oklahoma City, s’inclinant 132-111 face au Thunder d’un très propre Shai Gilgeous-Alexander (33 points à 10 sur 12 aux tirs, 5 rebonds et 6 assists).

Face aux Texans, Ajay Mitchell n’a pas eu besoin de s’employer outre mesure. Le Liégeois termine avec 9 points (3 sur 7 aux tirs), 2 assists et 1 passe décisive en 22 minutes.

A la Little Caesars Arena de Detroit, les Blazers ont poussé des Pistons qui carburent au super dans leurs derniers retranchements, ne s’inclinant que 116-122. Deni Avdija (35 points, 9 rebonds et 7 assists), Jerami Grant (29 points, 6 rebonds et 4 assists) et Shaedon Sharpe (28 points, 5 rebonds et 3 assists) ont tout donné pour Portland afin de concurrencer des locaux portés par Cade Cunningham (29 points, 4 rebonds et 9 assists).

Une rencontre dans laquelle Toumani Camara n’a pas crevé l’écran. Le forward belge, maladroit (0 sur 4 aux tirs et 1 sur 9 aux lancers-francs), a bouclé la partie avec 1 point, 2 rebonds, 4 assists et 1 interception en 24 minutes.

Crédit photo : OKC Thunder

Un mois de rêve pour Julie Allemand !

La meneuse liégeoise a été couronnée Joueuse du mois de novembre en EuroLeague.

Julie Allemand se sent comme un poisson dans l’eau au Fenerbahce et a réussi un mois de novembre de très haut niveau en compilant  12,5 points, 9 rebonds et 8 assists – soit une évaluation de  29,5 ! – lors des deux victoires remportées par le club stambouliote durant cette période en EuroLeague.

Une ligne de stats proche du triple-double, qu’elle a d’ailleurs failli atteindre contre Valence en alignant 14 points, 10 rebonds et 8 assists ! Meilleure passeuse de la compétition et deuxième au classement de l’efficacité, la Liégeoise succède à sa coéquipière Iliana Rupert alors que le club turc est invaincu après six matchs.

Les highlights sont disponibles ici.

Crédit photo : FIBA

Les Sucriers éliminés avec les honneurs

Les récents finalistes de la Coupe AWBB, déforcés, quittent la compétition avec les honneurs.

Le beau parcours des Sucriers en Coupe AWBB s’arrête au stade des demi-finales. Déforcés, les Wanzois sont tombés avec les honneurs face à la solide R1 de Neufchâteau, finaliste des Playoffs la saison dernière.

Avec cinq points d’avance à l’entre-deux initial, Fraipont (13 points) et ses coéquipiers parvenaient à être encore devant au marquoir après dix minutes, 19-16, avant que les Chestrolais ne renversent la situation dans le second quart-temps pour regagner les vestiaires sur le score de 28-37.

A la reprise, De Liamchine (12 points), Pennenman (11 unités) et les Sucriers faisaient pratiquement jeu égal avec leurs invités pour finalement s’incliner avec les honneurs, 53-71.

Crédit photo : DR

« Ce serait bien de terminer l’année par un sept sur douze »

Coup d’arrêt pour les Panthers, battues de peu à Spirou Pont-de-Loup.

C’est en confiance après une bonne série et motivées que les Liégeoises abordaient ce déplacement à Spirou Pont-de-Loup, une formation du milieu de classement en TDW1 et qui affichait un bilan négatif. « Nous devons absolument gagner pour être à six sur dix, ce qui serait vraiment top »préfaçait Eva Hambursin (12 points, 3 rebonds, 2 assists et 4 steals). « La dynamique est positive et l’ambiance aussi. »

C’est d’ailleurs l’ancienne joueuse de Braine qui marquait le premier panier liégeois, un triple, pour lancer les hostilités. Cependant, les locales prenaient rapidement l’ascendant pour se détacher à 15-5 après un peu moins de cinq minutes. Les Panthers resserraient les rangs derrière et Marie Peeters (10 points, 2 rebonds et autant de passes décisives), aux lancers-francs, ramenait son équipe à 17-14 à la fin du premier quart-temps.

Au début du second quart-temps, Eva Hambursin rétablissait l’égalité, 19 partout. Les locales reprenaient alors un peu d’air au marquoir avant que les Liégeoises, à nouveau en réaction, ne recollent au score. Aliayh Kenny (16 points et 15 rebonds) au rebond offensif puis Ine Vanderhoydonks (8 points) à mi-distance faisaient 31-30 à la mi-temps.

A la reprise, Da’Nasia Hood (9 points, 12 rebonds et 2 assists) scorait inside pour faire passer le club liégeois devant, 35-37, mais Chloé Bully ((6 points, 3 rebonds, 6 assists et 3 interceptions) se montrait impeccable à la création, au scoring et en défense pour redonner l’avantage aux locales, 45-39 à la vingt-sixième minute, puis 54-47 à la demi-heure.

A l’entame du dernier quart-temps, Ine Vanderhoydonks relançait totalement le suspens en ramenant les Panthers à 54-51. Une embellie de courte durée, les Hennuyères retrouvant leurs esprits pour faire 62-53. Les Liégeoise jetaient leurs dernières forces dans la bataille et Marie Peeters ramenaient ses troupes à 64-62 mais Chloé Bully ne tremblait pas sur la ligne de réparation et scellait le score : 66-62.

Les Panthers affichent désormais un bilan équilibré : cinq victoires pour autant de revers. Le mois de décembre s’annonce costaud et capital. « « Il reste un gros mois avant une trêve qui fera du bien à tout le monde – pour se reposer, soigner des petits bobos – et durant laquelle il va falloir bosser », rappelait Eva Hambursin. « Par rapport aux objectifs que nous nous sommes fixés, ce serait bien de terminer l’année avec un sept sur douze, en sachant que nous avons remarqué, après la victoire contre Gentson, que nous avions déjà gagné autant depuis le début de cette saison que durant toute la saison dernière ! »

Les Alleuroises remportent un passionnant duel contre Sprimont

En P1, les Alleuroises ont signé une victoire importante ce week-end face à Sprimont 75-62, au terme d’un match qui aura offert deux visages. Dominatrices dans l’entame, puis bousculées avant de reprendre la main avec autorité, elles ont su gérer les temps faibles pour finalement s’imposer avec maîtrise.

Le premier quart-temps lance la rencontre sur un rythme soutenu. Portées par une défense agressive et une circulation de balle efficace, les joueuses de Grégory Houge prennent rapidement les commandes, 28-14. Dans tous les secteurs, Alleur impose son tempo et laisse entrevoir une soirée sans véritable suspense.

Mais la dynamique change complètement dans l’acte suivant. Plus hésitantes, les Alleuroises laissent Sprimont reprendre confiance. L’inévitable Ophélie Mostade (21 points) – qui réalise un formidable début de saison – relance totalement la partie et réduit l’écart à 35-27 à la pause. Le match s’équilibre, l’intensité se resserre et Sprimont s’accroche avec conviction.

Le troisième quart-temps devient un affrontement serré où les deux équipes se rendent coup pour coup. L’écart se réduit même à quatre unités, faisant basculer la rencontre dans une tension palpable. C’est à cet instant qu’Émilie Didier, précieuse à longue distance, inscrit trois tirs primés déterminants pour garder son équipe dans le bon sens.

Revigorées, les Alleuroises abordent le dernier quart avec l’énergie nécessaire pour éviter le piège. Sous l’impulsion de Lola Loffet et d’Irina Serchia, toutes deux à 17 points, Alleur retrouve de la densité physique, impose à nouveau son jeu et fait progressivement basculer le match en sa faveur. La fin de rencontre est maîtrisée, confirmant une victoire méritée (75-62).

Avec ce succès, Alleur confirme son ambition et sa capacité à répondre présent dans les moments clés. Une prestation contrastée mais aboutie, qui renforce encore la solidité du groupe et son potentiel dans la suite du championnat.

« Le club place réellement la formation des jeunes avant les résultats, ce qui correspond parfaitement à ma vision du coaching »

Yannis Bouvier se confie sur la formation des jeunes à Sprimont et son travail avec la P2 des Carriers. Entretien.

Au départ, quelle était l’approche pour cette saison concernant ta jeune P2 ?

Cette saison s’inscrit dans la continuité de mon travail avec les jeunes à Sprimont, puisque cela fait maintenant trois ans que je coache les catégories régionales du club. J’ai accompagné pendant deux ans la génération 2010, qui réalise aujourd’hui une très belle saison en U16 Gold, et j’ai repris cette année le groupe 2009 en U18 Gold. Ce sont deux belles générations sur lesquelles le club compte beaucoup pour alimenter nos équipes seniors dans les prochaines années. Le club dispose d’une TDM2 et d’une R1 solides, mais qui représentent encore un niveau un peu trop élevé pour la plupart de ces jeunes, même si certains commencent déjà à être intégrés ponctuellement. La P2 joue alors un rôle essentiel : elle offre du temps de jeu et une première vraie expérience en seniors dans un environnement plus accessible et formateur. C’est dans cette logique qu’on m’a proposé de prendre en charge cette P2 : faciliter la transition entre la formation jeunes et les équipes seniors. L’objectif est de construire une équipe composée d’un mix entre nos U18 et d’autres jeunes du club (2005–2004) qui jouaient en P3 la saison dernière et qui évoluent désormais entre la R1 et la P2.

Après un tiers de la saison, quel bilan peux-tu déjà faire ?

Sur le plan des résultats, le bilan est plutôt positif, même si nous restons encore irréguliers, que ce soit d’un match à l’autre ou parfois au cours d’une même rencontre. Malgré cela, la cohésion s’est vite installée : même si les joueurs se connaissent, c’est un nouveau groupe avec un nouveau coach, et la dynamique s’est mise en place plus rapidement que prévu. La série est très équilibrée et, à part une ou deux exceptions, aucune victoire n’a été simple à aller chercher. C’est un contexte idéal pour nos jeunes : ils y apprennent à gérer l’aspect physique, à s’adapter et à prendre confiance dans le basket senior. Et au-delà du terrain, je trouve le groupe vraiment chouette humainement. Ce sont de bons gars, investis, respectueux et agréables à coacher, ce qui facilite énormément le travail à l’entraînement.

Quels sont actuellement vos atouts ?

Cela peut paraître classique, mais notre principale force vient clairement de la jeunesse du groupe : l’intensité, l’énergie et l’enthousiasme qu’ils amènent font une vraie différence. L’équipe est aussi bien équilibrée, autant dans la répartition des postes que dans la complémentarité des gabarits et des profils. Grâce au réservoir de jeunes du club, nous ne nous retrouvons jamais à jouer à six ou sept, ce qui est pourtant fréquent à ce niveau. Offensivement, on dispose d’un certain potentiel : nous sommes la deuxième meilleure attaque de la série, et notre jeu en transition est l’un de nos points forts. Cela colle parfaitement avec la philosophie du club et nous permet de mettre en valeur les qualités de nos joueurs.

Quels sont vos axes de travail ?

Le principal chantier se situe clairement en défense. Nous encaissons beaucoup trop de points et, même si notre style basé sur le jeu rapide augmente naturellement le nombre de possessions — donc aussi celles de l’adversaire — nous devons mieux contrôler cet aspect. On souffre encore de moments d’inattention, parfois liés au manque d’expérience ou à une certaine naïveté, et cela nous coûte cher. Si nous voulons gagner en régularité dans nos résultats, cela passera inévitablement par une progression collective en défense : plus de concentration, plus de rigueur et une meilleure gestion des temps faibles.

Qu’apprécies-tu, plus globalement, à Sprimont ?

Ce que j’apprécie avant tout, c’est la structure du club et la clarté du projet sportif. Il existe une véritable ligne directrice, à laquelle j’adhère totalement. Le comité a nommé Nicolas Franck comme coordinateur sportif « grands panneaux », et son travail apporte une cohérence solide dans toute la formation. Il a mis en place des directives claires pour les coachs afin de développer une identité de jeu propre à Sprimont et de faciliter la transition des joueurs d’une équipe à l’autre. Le club place réellement la formation des jeunes avant les résultats, ce qui correspond parfaitement à ma vision du coaching. J’apprécie aussi l’importance accordée à la mentalité et au comportement. Le club veille de près à l’état d’esprit des joueurs, notamment dans leur relation avec l’arbitrage. Lorsqu’un joueur reçoit une faute technique, une série de sanctions éducatives est appliquée : arbitrer un match de jeunes, ou même une suspension interne pour une rencontre de championnat. Cela installe un cadre clair et cohérent. Enfin, j’entretiens une excellente relation avec Nicolas. Au-delà de son écoute, de sa connaissance du basket et de la clarté de sa vision, je suis admiratif de sa rigueur et de son sens de l’organisation. Sa structure de pensée apporte une vraie stabilité au projet et se ressent à tous les niveaux du club.

Quelles sont tes envies pour la suite de la saison ?

L’objectif principal est de sécuriser le maintien le plus rapidement possible afin d’aborder la suite de la saison avec sérénité. Ensuite, je veux continuer à faire progresser nos jeunes en respectant les valeurs du club et en restant fidèles à notre philosophie de formation. J’aimerais aussi que notre travail soit reconnu : montrer qu’à Sprimont, on forme bien, on avance dans la bonne direction et qu’on construit quelque chose de solide pour l’avenir.

Off day des Dragons à Nivelles

En TDM2B, les Dragons ont été lourdement battus à Nivelles.

A Nivelles, seul Louis Titeca (15 points et 4 rebonds) franchissait la barre des dix points inscrits pour les Dragons. Un off day offensif pour Snakers (8 points et 7 rebonds), Kabangu (8 points et 6 rebonds), Dewever (7 points et 3 rebonds) et leurs coéquipiers qui s’inclinaient dans les grandes largeurs, 74-51.

Les Dragons restent bloqués dans le fond du classement de cette TDM2B avec trois victoires en onze rencontres.

Crédit photo : Philippe Collin

Ahrardi, Peeters et les Dragons dominent le derby

En R1, les Collégiens ont dominé les Sprimontois 87-58.

En dix minutes, Capart (10 points), Ahrardi (17 unités) et leurs coéquipiers affichaient leur supériorité pour prendre le large au marquoir, 31-11. Peeters (16 points) et les Dragons continuaient sur leur lancée dans le second quart-temps pour définitivement tuer tout suspens à la pause, 54-25.

En seconde période, Van Dessel (17 points), Jennès (12 unités) et les Sprimontois se montraient bien plus efficaces de deux côtés du terrain, faisant ainsi jeu égal avec leurs hôtes. Ceux-ci s’imposaient toutefois assez nettement, 87-58.

Dans cette R1 dominée par les Castors de Braine, les Dragons comptent quatre victoires en dix rencontres. Les Carriers ferment, eux, la marche avec une victoire en neuf matchs.

Crédit photo : Thomas Vieujean

Gros carton pour Jérôme Giebens et Sprimont

Face à Boom, les Carriers ont réussi un impressionnant carton !

Les Phantoms de Boom se sont avérés… fantomatiques à Sprimont, complètement dépassés par des Carriers incroyablement prolifiques. Après dix minutes, les locaux étaient déjà devant, 39-30, avant de tuer définitivement tout suspens dans le second quart-temps pour filer à 68-35 à la pause. La seconde mi-temps était du même tonneau, les Sprimontois finissant par sceller leur victoire sur le score de 115-82.

Dans ce festival offensif, Jérôme Giebens (35 points et 9 rebonds) a crevé l’écran, bien secondé par Martin Randaxhe (15 points), Maxence Dekeyser (16 points), Néo Collin (13 points et 4 assists) et Pierre Geubel (11 points).

Crédit photo : Léa Collin

Julie Vanloo on fire !

La Belgian Cat a planté 16 triples sur les trois derniers matchs d’Euroleague !

Comme Emma Meesseman et Julie Allemand, Julie Vanloo évolue en Turquie. La shooteuse ne porte toutefois pas les couleurs du fenerbahçe mais celles de Mersin et cela semble plutôt bien lui réussir. En effet, sur les trois derniers matchs, la Belge a réussi un véritable festival d’adresse en plantant 16 triples !

Après avoir démarré timidement la compétition, Julie Vanloo a planté 23 points (5/11 à 3 points), 21 points (7/11 à trois points) et 18 points (4/10 à 3 points) sur les trois derniers matchs. Une belle montée en puissance pour la Cats qui tourne à 11,7 points, 2,8 rebonds et 4,8 assists par match. Outre son adresse de loin, Julie Allemand figure à la onzième place du classement des meilleures passeuses de l’Euroleague. Chapeau l’artiste !

Crédit photo : FIBA