En P2B, Tarik Bouchaouir et les Abeilles d’Harimalia sont passés très près de réussir un énorme hold-up à Verviers. Interview.
Sacrée rencontre dans la Cité Lainière ! Sous l’impulsion de Théo Marot (24 points), Niels Thomas (23 points) et Aymeric Renaville (15 unités), les Verviétois prenaient un départ pétaradant pour mener 32-8 après dix minutes ! L’écart allait culminer jusqu’à 27 unités avant que Tarik Bouchaouir (27 points dont 5 triples), Burak Efe Yilmaz (16 unités) et les Abeilles ne bouchent petit à petit le trou, échouant de justesse à réussir un surprenant hold-up. Les protégés de Bruno Dagnely se faisaient peur mais assuraient l’essentiel : la victoire 87-79.
Tarik, que retiens-tu de cette rencontre à Verviers ?
Je retiens tout d’abord notre très mauvais départ. C’était du jamais vu pour ma part. Nous avons été menés de 27 points avant d’avoir une grosse réaction pour recoller à trois longueurs à une minute et trente seconde de la fin du match.
Comment analyses-tu votre début de saison ?
Je suis arrivé en cours de saison mais je dirais qu’avant notre teambuilding, ce fut compliqué. Depuis, nous nous entrainons mieux et affichons plus de cohésion et de plaisir à jouer ensemble. A part la défaite concédée à Verviers, nous sommes dans les objectifs du coach qui fait tout son possible pour garder l’équipe motivée et compétitive. Nous avons tous faim de victoire alors que je pense que pas grand monde mettait un dirham sur cette équipe (rires).
Quelles sont les atouts de votre équipe ?
Je pense qu’individuellement, tout le monde peut créer le danger. Nous sommes une équipe physique qui peut courir – moi, beaucoup moins (rires). Et quand nous jouons en équipe, nous pouvons regarder dans les yeux les équipes du top.
Quelles sont tes envies pour la suite de cette saison ?
De continuer à retrouver des sensations basket. Ma dernière demi-saison à Comblain fut compliquée sur le terrain où mon rôle était plus en dehors de celui-ci – mais sans regret, j’ai appris à connaitre de bons gars. Ici, je prends du plaisir, le coach me donne confiance. J’ai un rôle plus important qui me fait revivre à mon âge (rires). J’espère aider l’équipe à gagner d’autres matchs.