En R2B, les Templières ont réussi une magnifique remontada pour arracher la victoire 55-56.
Après dix minutes, les carottes semblaient cuites pour les Templières à Ciney : 25-8. Largement menées, les protégées de Fred Carton mettaient d’abord de l’ordre dans leur défense pour stabiliser l’écart, 34-18 à la pause. Au retour des vestiaires, Tosin (16 points), Lambin (6 unités) et les visiteuses se montraient aussi intransigeantes derrière qu’inspirées devant pour effacer leur retard et passer devant à la demi-heure, 40-42. Dans la dernière ligne droite, les Templières tenaient bon et Lonay (11 points) assurait la victoire depuis la ligne de réparation, 55-56.
Avant la réception de Dudelange au Petit Country ce samedi six septembre, #Liégeois vous emmène à la rencontre d’Eva Hambursin, talentueuse Panther qui entame sa dixième saison en D1 belge.
A 25 ans, Eva Hambursin va déjà entamer sa dixième saison en D1 Belge ! Après avoir débuté le basket à Namur, celle qui vit désormais à Andenne a intégré le Centre de formation de l’AWBB à 14 ans, rejoignant en parallèle les Panthers deux ans plus tard. A vingt ans, elle signe à Braine, authentique mastodonte du basket féminin belge. Après une saison chez les Castorettes, victime d’une rupture des ligaments croisés, elle voit son contrat rompu par les dirigeants brainois. Après une rééducation et une demi-saison à Charleroi, cette meneuse-ailière revient dans son club de cœur : les Panthers de Liège. « Même si je me suis entrainé avec la D1 de Namur, Liège est le club qui m’a donné ma chance », rappelle-t-elle. « Les Panthers, c’est un club familial. Ici, on n’est pas juste un numéro ! Et ce club m’a permis – ainsi qu’à d’autres – de combiner le sport de haut niveau avec des études supérieures. Outre l’aide logistique et financière – je partageais une maison avec d’autres joueuses du club et les Panthers ont pris en charge mes frais de scolarité – apportée par le club, il y a toujours eu une vraie compréhension de notre quotidien d’étudiant/athlète avec la priorité toujours axée sur l’école. »
Un quotidien où le basket prend beaucoup de place puisqu’Eva s’entraine également quatre fois par semaine avec la D1 liégeoise. « C’est vrai, je suis au basket tous les jours… Mais j’adore ce sport assez complet, collectif, où je retrouve mes coéquipières qui sont devenues des amies. J’aime aussi beaucoup transmettre – comme dans le coaching – et j’adore ‘de ouf’ l’aspect compétition de ce sport », continue celle qui affectionne délivrer des passes décisives. « Je suis plus contente de faire marquer que de marquer moi-même. »
Si le basket prend beaucoup de place dans l’existence d’Eva, ce n’est pas le cas dans l’espace médiatique belge. « J’ai l’impression que les gens n’en ont pas grand-chose à faire du basket féminin, un basket plus tactique, plus réfléchi et où on respecte davantage les consignes que son homologue masculin », analyse la talentueuse Panther. « Il y a eu un effet avec les Cats, doublement championnes d’Europe, mais je n’ai pas l’impression que ce soit tellement significatif. »
Néanmoins, grâce à une vraie proactivité et diverses actions, les Liégeoises ont la chance d’évoluer devant des gradins bien garnis. Un public qui apprécie la fidélité des joueuses à leurs couleurs. « La force de notre équipe, c’est qu’elle change très peu d’une année à l’autre. Nos automatismes sont rôdés », reconnait Eva. « Nous n’avons que deux joueuses à intégrer pour cette saison où ce sera encore le collectif qui primera alors que nous devrons retrouver notre identité défensive. »
Exceptionnellement, les Panthers ont raté les Playoffs la saison dernière, devant même disputer les Playdowns. « Ce fut une saison difficile, notamment mentalement, mais ce fut aussi un vrai coup de fouet – nécessaire ! – pour le club », nuance cette authentique passionnée. « Dans ce championnat dominé par Braine, Malines et Namur, trois formations qui sont bien plus armées que la concurrence, nous voulons réintégrer les Playoffs et tenter d’aller le plus haut possible. »
Et pour se réinstaller durablement dans le Top 8, les Liégeoises pourront compter sur Eva qui se sent bien mieux physiquement après une saison gâchée par une blessure,. « J’ai envie de vivre une saison complète et d’avoir un impact sur l’équipe. Je veux vraiment pouvoir apporter quelque chose au groupe, autant sur le terrain qu’en dehors », conclut l’une des leaders des Panthers.
A Seattle, tant le Storm que le Liberty ont eu leurs moments. Les locales, menées 16-22 après dix minutes, réussissaient un second quart-temps du feu de Dieu pour reprendre l’avantage à la pause, 47-39. Les New-Yorkaises, se montraient elles bien plus rigoureuses en deuxième mi-temps pour renverser la situation et empocher une importante victoire, 76-84.
Leonie Fiebich (21 points et 5 rebonds) et Breanna Stewart (24 points, 7 rebonds et 4 assists) furent les joueuses les plus en vue du Liberty en l’absence de Sabrina Ionescu. Emma Meesseman s’est faite plus discrète que de coutume avec 9 points à 66% aux tirs, 4 rebonds et 3 assists.
A Atlanta, les Sparks se sont lourdement inclinées et semblent dire au revoir aux Playoffs.
A Atlanta, les Californiennes se sont lourdement inclinées : 104-85. Un funeste revers pour Julie Allemand (9 points et 5 assists), Julie Vanloo (2 rebonds et 1 assist), Dearica Hamby (26 points, 7 rebonds et 5 assists), Kelsey Plum (20 points) et leurs coéquipières qui voient les Playoffs s’éloigner.
Avec deux victoires en cinq matchs dans un groupe difficile, les Lions n’ont pas à rougir de leurs performances à l’Euro. Liège & Basketball dresse le bilan des valeureux Belges au Championnat d’Europe.
Avec les forfaits en cascades enregistrés avant la préparation et tout au long de celle-ci, les Belgian Lions savaient la mission de se qualifier pour les huitièmes de finale très difficile à réussir, et même hautement improbable dans un groupe comprenant des nations comme la France et la Slovénie – deux favoris du tournoi – mais aussi la Pologne et Israël. Sans oublier une équipe d’Islande jamais facile à manoeuvrer.
Hormis lors de la large défaite concédée face à la France, les Lions ont constamment été compétitif, empchant deux victoires – contre l’Islande et la Pologne – et échouant de peu, 89-92, contre Israël. Deux victoire, un bilan honorable pour la Team Belgium. En l’absence de plusieurs cadres, Manu Lecomte (14,4 points et 3 assists) s’est chargé du scoring tandis que Hans Vanwijn (10,6 points, 7,4 rebonds et 3,8 assists) – meilleur passeur, rebondeur et joueur le plus efficace de la Belgique – a étalé sa polyvalence et Ismaël Bako (8,6 points, 6,2 rebonds, 0,8 steal et 1 contre) – meilleur intercepteur et contreur – son rayonnement défensif.
D’autres joueurs se sont montrés précieux régulièrement, à l’instar des expérimentés Kevin Tumba (1,2 points et 2,6 rebonds) et Andy van Vliet (8,2 points et 4 rebonds) à l’intérieur et Jean-Marc Mwema (7,6 points, 2 rebonds et 2,4 assists) et Loïc Schwartz (7,6 points et 2,4 rebonds). Les jeunes Siebe Ledegen (5,8 points et 2,3 rebonds) et Niels Van Den Eynde (5,4 points) ont également apporté une vraie plus-value à l’équipe.
Un Euro qui aura permet aux Belges d’accumuler encore davantage d’expérience et d’envisager l’avenir – au complet – avec optimisme.
En Coupe de la province, victoire de la P1 du Cristal face à la P4 de Prayon.
A Seraing, Kaisin (24 points), Beaufort (11 unités) et les Prayonnais tenaient bon dans le premier quart-temps, 17-26, avant de craquer dans le second, laissant Mossay (17 points) et les locaux virer en tête à la pause, 54-37. En seconde période, les visiteurs se montraient à leur avantage, remportant même le troisième quart-temps. Toutefois, la victoire et la qualification revenait bien à Puddu (21 points), Beaujean (12 unités) et aux Sérésiens, 81-60.
Les Calidifontains ont débuté le championnat par une large victoire à Neufchâteau.
Après une préparation impressionnante, les Ninanais débutaient leur championnat par un déplacement toujours compliqué à négocier à Neufchâteau pour y défier les récentes finalistes des Playoffs de R1. Avec un Mathy (21 points) directement productif et Duperroy (13 points) qui enchainait les lancers-francs, les Ninanais viraient en tête après dix minutes, 26-28. Balthazar (11 points) et ses coéquipiers continuaient leur travail de sape pour mener 40-47 au repos.
Au retour des vestiaires, Henrard (13 points), Heine (10 unités) et leurs coéquipiers se montraient supérieur des deux côtés du terrain pour augmenter leur avance et faire le break à la demi-heure, 60-78, avant de conclure dans la dernière ligne droite pour empocher la victoire 74-95. Chez d’accrocheurs Chestrolais, les protégés de Kevin Reyserhove ont réussi haut la main ce premier test, confirmant de facto leurs ambitions pour leur retour en première régionale.
Jimmy Stas revient sur le maintien acquis par les Oursons en TDM2 la saison dernière et sur cette nouvelle saison – celle de la confirmation – qui débute.
Jimmy, quel bilan fais-tu de cette saison 2024-2025 ?
Pour une première saison dans cette division, avec un groupe quasiment identique à celui de la saison précédente, le bilan est globalement positif. Nous terminons avec un bon nombre de victoires qui, dans un championnat classique, aurait suffi à assurer le maintien sans trop de stress. Malheureusement, comme souvent en Belgique, les règles ont encore évolué en cours de route… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hein ? Cela dit, nous avons assumé notre statut et nous avons terminé à une place qui nous permet de rester dans la division. Notre mission fut donc accomplie, malgré tout.
Qu’as-tu pensé de ce championnat de TDM2 ?
Ce championnat nous a vraiment montré que tout est possible dans notre sport. Il fut disputé, avec des hauts et des bas pour tout le monde. Ce que je retiens surtout, c’est la solidarité du groupe. Nous avons toujours cru en nos capacités, même si l’âge commence à se faire sentir dans l’équipe (rires). Finalement, nous avons montré qu’en jouant intelligemment – parfois sur un demi-terrain -, nous pouvions encore faire pas mal à pas mal d’adversaires !
Quels furent les moments forts vécus durant cette saison ?
Il y en a plusieurs mais je pense surtout aux victoires un peu improbables, celles que nous n’attendions pas forcément. Nous avons aussi eu un petit run de victoires en milieu de saison, ce qui nous a clairement relancés dans la course. Ce sont des moments qui soudent un groupe et montrent notre force collective.
Quels sont tes souhaits pour cette nouvelle saison qui débute ?
Le seul que j’ai est d’éviter les blessures. Nous savons que nous évoluons dans la série la plus compliquée, mais j’ai confiance. Le groupe s’est bien adapté à la division, et avec quelques ajouts, je ne doute pas que nous aurons un vrai plus par rapport à la saison dernière. L’objectif reste clair : viser le maintien. Nous savons que chaque match sera une bataille, mais c’est aussi pour ça que nous jouons à ce niveau !
Les Fromagers se sont montrés particulièrement autoritaires face aux Blue Rabbits.
Grosse surprise au niveau des chiffres tant ce duel entre la P2 de Herve-Battice et la P3 de Bellaire ne semblait pas aussi disproportionné. Si les Fromagers sont appelés à se mêler à la lutte pour le titre en deuxième provinciale, il semble en être de même pour les Blue Rabbits qui peuvent compter sur de nombreux joueurs talentueux et expérimentés tels Husser (8 points), Lhote (4 points), Louis (3 points) ou encore Wagemans (1 point).
Mais même avec dix longueurs d’avance, cela n’a pas suffi pour Kremer (10 points) et les visiteurs qui se retrouvaient déjà menés 27-18 après dix minutes. Lallemand (26 points), Gorlé (16 unités) et les locaux tuaient tout suspense dans le second quart-temps en passant un 20-2 à leurs invités pour filer à 47-20 à la pause. La seconde période était également en faveur de Joskin (15 points) et des Fromagers qui s’imposaient dans les très grandes largeurs, 101-46.
Après des contres décisifs de Tumba et Vanwijn, Manu Lecomte a terrassé Polonais à mi-distance pour permettre aux Lions d’empocher une deuxième victoire, 69-68 contre les leaders de la Poule D, afin de quitter l’Euro sur une note positive.
Malheureusement déjà éliminés avant le début de ce dernier match contre la Pologne, leader de la Poule D, les Lions avaient à coeur de terminer leur tournoi sur une note positive juste après avoir échoué de peu contre Israël. Après un premier quart équilibré, 16-17, van Vliet (9 points et 3 rebonds), Mwema (6 points, 4 rebonds et 5 assists), Ledegen (8 points et 3 rebonds) et les Belges prenaient l’avantage : 39-33 à la pause.
Au retour des vestiaires, les Polonais renversaient la situation, égalisant à la demi-heure, 58 partout. Le dernier quart était étouffant. Sur l’avant dernière défense, Kevin Tumba (4 points et 6 rebonds) et Hans Vanwijn (10 points, 7 rebonds et 3 assists) contraient Jordan Lloyd (7 points) parti attaquer l’anneau. Sur l’action suivante, Manu Lecomte (19 points) prenait ses responsabilités et plantait le tir de la victoire, 69-68 !
Avec deux victoires en cinq rencontres dans un groupe difficile, les Belgian Lions, privés de nombreux pions importants, peuvent être fiers de leur Euro.