Deandre Ayton aux Lakers

L’ancien coéquipier de Toumani Camara aux Blazers devient le pivot titulaire des Lakers de LeBron James et Luka Doncic.

Petite surprise juste avant l’ouverture de la free agency : DeAndre Ayton était purement et simplement coupé par les Blazers. La franchise de l’Oregon avait décidé de prendre une autre direction et de se séparer du numéro 1 de la draft 2018 qui empochait un très gros chèque au passage.

Il n’a pas fallu longtemps à l’intérieur pour trouver un nouvel employeur : deux jours après avoir été coupé par Portland, Ayton s’engageait avec les Lakers. L’ancien Sun rejoint la mythique franchise de la Cité des Anges pour deux ans, la seconde saison étant une « player option ». Un renfort de choix pour les Purple and Gold qui ajoute un pivot talentueux qui a toujours tourné en double-double depuis son arrivée en NBA.

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Julie Vanloo rejoint Julie Allemand chez les Sparks de Los Angeles !

Une deuxième Belge chez les Sparks.

Dénouement heureux pour Julie Vanloo ! A peine coupée avec peu d’élégance par les Valkyries de Golden State, la double championne d’Europe a déjà retrouvé un employeur. Et pas n’importe lequel puisqu’elle rejoint la mythique franchise de Los Angeles, les Sparks. Julie Vanloo reste ainsi en Californie et évolue aux côtés de sa compatriote Julie Allemand.

« Après s’être imposée comme l’une des meilleures arrières d’Europe, Vanloo a fait ses débuts en WNBA avec les Washington Mystics en 2024, participant aux 40 matchs et en commençant 34. Ses 173 passes décisives se classent au septième rang des meilleures passes décisives de l’histoire de la ligue, tandis que ses 72 tirs à trois points réussis la placent parmi les cinq meilleures de tous les temps pour une nouvelle venue en WNBA. Elle a ensuite été sélectionnée par les Golden State Valkyries lors du repêchage d’expansion de la WNBA 2024. En 49 matchs en carrière dans la WNBA, l’arrière affiche des moyennes de 6,8 points, 4,3 passes décisives et 1,7 rebonds »présentent les dirigeants des Sparks dans un communiqué. « Née à Ostende, en Belgique, Vanloo joue pour l’équipe nationale des Belgian Cats depuis 2009, participant aux Jeux olympiques de 2020 et 2024, à la Coupe du monde 2022 et à l’EuroBasket 2017, 2021, 2023 et 2025. Avec sa coéquipière Julie Allemand, Vanloo et les Cats ont remporté leur tout premier championnat à l’EuroBasket en 2023 et ont répété l’exploit dimanche, battant l’Espagne en finale. »

Julie Vanloo poursuit ainsi l’aventure WNBA et a déjà disputé deux minutes contre le Liberty . Avec les Sparks, la combo-guard porte le numéro 6. Plus que jamais, la Californie est Belge !

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Emma Meesseman, première double MVP de l’Euro !

L’intérieur belge continue de marquer l’histoire.

Encore une fois, Emma Meesseman a brillé sur la scène européenne, guidant les Cats vers un second titre européen espéré par tout un peuple. Auteure d’une démonstration en quart de finale contre l’Allemagne (30 points, 9 rebonds, 5 assists, 3 steals et 2 contres pour 39 d’évaluation !), l’intérieure belge a affiché une régularité remarquable et un sens du leadership exceptionnel. Ciblée par les défenses adverses, Emma Meesseman a pourtant considérablement influé sur le jeu des Cats – dont elle est la dépositaire – que cela soit au scoring, à la création, au rebond, en défense ainsi que dans l’animation offensive.

Comme de coutume, l’Yproise a noirci la feuille de statistiques : 19,2 points (à 51% aux tirs), 9,2 rebonds, 5,3 passes décisives, 2,3 interceptions et 1,8 contres pour une évaluation moyenne exceptionnelle de 27,7 ! C’est bien simple, la leader des Cats termine troisième meilleure marqueuse, quatrième meilleure rebondeuse et huitième meilleure passeuse. Un niveau tout bonnement, encore une fois exceptionnel.

Logiquement et en ayant quelque peu écrasé la concurrence, Emma Meesseman a été élue MVP de ce championnat d’Europe. Une distinction qu’elle obtient pour la deuxième fois d’affilée, après l’avoir décrochée lors du premier sacre des Cats en 2023. Elle devient ainsi la première joueuse à remporter deux titres de MVP à l’Euro, renforçant encore un peu sa place dans l’histoire du basket européen et mondial.

Joueuse exceptionnelle, femme exemplaire, Emma Meesseman est probablement déjà l’une des meilleures basketteuses de l’histoire, une athlète ultra accomplie et l’une des légendes du sport belge. Un exemple inspirant et le moteur de Belgian Cats qui auront d’autres défis à relever les prochains étés dont les Jeux Olympiques en 2028.

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Julie Allemand déjà efficace avec les Sparks, premier match pour Julie Vanloo

A Brooklyn, Julie Allemand s’est illustrée mais la victoire est revenue aux New-Yorkaises.

A peine remise de ses émotions d’une finale complètement dingue lors de laquelle elle a joué en patronne, Julie Allemand était sur le parquet du Barclays Center de Brooklyn pour tenter d’aider les Sparks à vaincre le Liberty. La meneuse liégeoise (10 points, 2 rebonds, 3 passes décisives et 2 steals en 37 minutes) s’est montrée efficace mais malgré l’apport également de Kelsey Plum (13 points, 7 rebonds et 8 assists) et Dearica Hamby (25 points, 9 rebonds et 3 assists), les Californiennes se sont inclinées 89-79 face à une équipe de New-York portée par Breanna Stewart (17 points, 14 rebonds et 4 assists), Sabrina Ionescu (20 points, 6 rebonds et 6 assists) et Natasha Cloud (23 points et 7 assists).

Cette rencontre était aussi la première pour Julie Vanloo (2 minutes de temps de jeu) avec les Sparks, mythique franchise avec qui elle s’est engagée après avoir été coupée par les Valkyries à son retour de l’Euro.

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Mike Brown est le nouveau coach des Knicks !

Le double coach de l’année a été désigné pour succéder à Tom Thibodeau.

Après l’élimination en finale de Conférence Est par les Pacers, les dirigeants des Knicks ont décidé de trancher dans le vif et de limoger Tom Thibodeau. Mais le front office de la franchise new-yorkaise n’avait pas un autre coach dans le viseur. Après avoir multiplié les entretiens, les dirigeants ont jeté leur dévolu sur Mike Brown. Coach de l’année en 2009 et 2023, ce spécialiste défensif doit aider les Knicks à franchir la dernière marche et à atteindre les Finals.

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« L’une des expériences les plus incroyables de ma vie »

Julie Vanloo a réagi après sa choquante éviction des Valkyries en publiant sur Instagram un message plein de classe et de bienveillance.

Deux heures seulement après avoir remporté un second titre européen avec les Belgian Cats au terme d’un Euro dans lequel elle avait brillé (9,8 points, 4 rebonds et 5,3 assists) au point de terminer dans le All-Star Second Team, Julie Vanloo s’envolait pour San Francisco afin de rejoindre son équipe NBA. Pendant le vol, sur les réseaux sociaux, la franchise des Valkyries annonçait laconiquement couper la meneuse belge… qui apprenait la nouvelle en posant le pied sur le sol US. Une décision qu’elle recevait comme un uppercut et qui a ému – à juste titre – tous les amoureux de la balle orange et les supporters belges.

Après avoir pris le temps de digérer l’information, Julie Vanloo a livré son ressenti sur Instagram dans un message empreint de deux qualités dont ne semble pas disposer la nouvelle franchise WNBA : de la classe et de la bienveillance. Voici en intégralité le post de l’emblématique Belgian Cat.

« Iy a deux jours, je devenais championne d’Europe. Vint-quatre heures plus tard, j’étais coupée par les Valkyries. Après avoir voyagé pendant 18 heures pour rejoindre la Baie [de San Francisco], j’ai manqué la cérémonie et la chance de partager un moment spécial avec les fans et ma famille. Honnêtement, ça fait mal. Je comprends qu’il s’agit d’un business, mais rien ne vous prépare à la solitude d’être coupée. C’est comme si le monde s’écroulait sur vos épaules.

Ce qui me fait le plus mal, c’est tout ce que je vais manquer : les fans, l’équipe, le Ballhalla (surnom du Chase Center dans sa version Valkyries, ndlr). Dès le premier match, les fans m’ont montré tout leur amour. J’en ai même vu certains porter mon maillot. J’ai ressenti une vraie énergie à chaque fois que je marchais sur le parquet du Chase Center. Les Valkyries me correspondaient parfaitement. C’était l’une des expériences les plus incroyables de ma vie et j’ai porté ce maillot avec tellement de fierté.

Merci aux Golden State Valkyries pour cette opportunité. Je ne vais pas rester là et être aigrie, je ne suis pas comme ça. Je suis quelqu’un de reconnaissant, qui agit avec amour. C’est ma motivation. J’ai déjà traversé tellement de choses… du rêve d’intégrer cette ligue, à espérer un jour être draftée. Je n’oublierai jamais que vous m’avez draftée et que vous avez cru en moi. Que ça fasse si mal d’être coupée, ça veut dire que c’était vraiment spécial et je serai toujours reconnaissante pour cela.

Pour mes coéquipières et j’ai les larmes aux yeux en écrivant ça, chacune d’entre vous a une place spéciale dans mon cœur. Cette équipe est remplie d’âmes incroyables. Je porterai toujours cette expérience en moi.

Maintenant, je suis submergée par mes émotions et j’ai besoin de prendre un peu de temps pour tout encaisser. Vous le savez, je ne vais pas abandonner.

Merci à tous,

Avec amour,

Julie Vanloo »

Avec les qualités qui sont les siennes, nul doute que Julie Vanloo aura l’opportunité de retrouver la WNBA l’été prochain si le coeur lui en dit. Et pourrait avoir l’occasion de se « venger » lors des Jeux Olympiques 2028 à Los Angeles. Julie Vanloo qui plante le shoot de la victoire face aux Américaines en finale : avouez que ça aurait de la gueule…

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Kyara Linskens : un Euro impeccable

Invitée de dernière minute à l’Euro, Kyara Linskens a brillé et s’est révélée indispensable pour les Cats dans la quête d’un second titre européen.

Elle avait initialement choisi de privilégier la WNBA où elle disputait sa première saison avec la toute nouvelle franchise de Golden State. Après plusieurs match sans jouer, Kyara Linskens et les Valkyries se séparaient, l’intérieure belge annonçant dans la foulée sa participation à l’Euro.

Très vite en préparation, Kyara Linskens retrouvait ses automatismes avec ses compatriotes et redevenait le point d’ancrage de la Belgique dans la raquette. Tout au long du tournoi, la pivot a brillé avec une démonstration de force contre le Monténégro : 25 points à 78% aux tirs et 8 rebonds. Régulière – quatre matchs sur six au dessus des 10 points, aucun match à moins de 8 points – et auteure d’un double-double, l’intérieure s’est aussi montré efficace derrière l’arc avec un joli 3 sur 4. C’est d’ailleurs son ultime triple qui lança la folle remontada belge en finale contre l’Espagne.

Au final, Kyara Linsens termine l’Euro avec de jolies moyennes : 14,7 points à 63% aux tirs et 7,7 rebonds. L’intérieure belge est ainsi treizième meilleure scoreuse de la compétition et huitième rebondeuse ! Fort logiquement, elle a été choisie pour figurer dans le All-Star Second Team de cet Euro, où figure également Julie Vanloo. Une juste récompense pour une pierre angulaire du succès des Belgian Cats.

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« La P1 liégeoise est très relevée et je pense que c’est la meilleure P1 de Wallonie »

Quentin Fassotte dresse le bilan de la saison écoulée et évoque le futur de la P1 de l’Etoile Jupille.

Quentin, quel bilan fais-tu de cette saison avec l’Etoile Jupille ?

Ce fut une saison compliquée. Nous avons globalement réussi un bon premier tour mais nous avons chuté dans le deuxième à cause d’un manque de rotations lié aux blessures. Nous avons essayé de tenir le cap comme nous le pouvions.

Qu’as-tu pensé de ce championnat de P1 ?

La P1 liégeoise est très relevée et je pense que c’est la meilleure P1 de Wallonie. La saison prochaine, elle va encore franchir un palier avec les arrivées des Comblinois, des Flémallois et des Cointois qui ne seront pas là pour faire de la figuration.

Quels moments forts ont émaillé ce dernier exercice ?

Au niveau basket, je retiens notre grosse victoire en Coupe AWBB contre Enghien grâce à une belle prestation collective. Côté humain, le clap de fin de Michel Nihon et également celui de notre capitaine Polska (ndlr : Jérôme Niedziolka).

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine qui marquera un tournant pour le club ?

J’ai avant tout envie de créer une cohésion de groupe avec les nouvelles arrivées… Je pense que c’est déjà bien parti. Ensuite, je souhaite assimiler les demandes du nouveau coach et j’espère que cela prendra rapidement afin de démarrer la saison du mieux possible. Viser un Top 5 pourrait être un bel objectif !

Prolongation de contrat pour Ajay Mitchell

Ajay Mitchell prolonge son contrat au Thunder.

Après avoir été drafté par les Knicks et envoyé au Thunder, Ajay Mitchell avait paraphé un two-way contract. Très vite, le Liégeois avait su convaincre son staff et ses dirigeants et avait signé un contrat de deux ans. Auréolé d’un titre de champion après une saison rookie plus que positive (6,5 points à 49% aux tirs dont 38% à trois points et près de 2 rebonds et 2 passes décisives) malgré une blessure qui l’a coupé dans son élan, Ajay Mitchell s’est vu à nouveau signifier la confiance de sa franchise avec un contrat de trois saisons pour 9 millions de dollars.

A Oklahoma City, Ajay Mitchell est dans une situation idéale. Il apprend au contact des meilleurs – notamment le MVP ShaI Gilgeous-Alexander – et évolue dans une équipe compétitive. Ce nouveau contrat assure une réelle stabilité au meneur liégeois qui va pouvoir poursuivre sa progression au sein d’un environnement sein.

Crédit photo : OKC Thunder

Julie Vanloo et Kyara Linskens dans le All-Star Second Team de l’Euro

Deux Cats figurent dans le Deuxième meilleur cinq de l’Euro : Julie Vanloo et Kyara Linskens.

Si Emma Meesseman et Julie Allemand ont logiquement été élue dans la All-Star Team de cet Euro, l’intérieure raflant au passage le trophée de MVP pour la deuxième fois d’affilée, deux autres Belges ont été distinguées.

En effet, Julie Vanloo et Kyara Linskens font partie du All-Star Second Team du tournoi. Un choix logique tant l’intérieure (14,7 points et 7,7 rebonds), treizième meilleure scoreuse de la compétition et huitième rebondeuse, et la combo-guard (9,8 points, 4 rebonds et 5,3 assists), huitième meilleure passeuse, ont régalé durant cet Euro, se révélant indispensable au second sacre consécutif de la Belgique.

Les deux Cats sont accompagnées de l’Allemande Luisa Geiselsoder, de la Turque Sevgi Uzun et de la Française Valériane Ayayi dans ce second cinq.

Crédits photos : FIBA