En route pour la finale : les Belgian Cats prêtes à rugir face à l’Italie !

Ce vendredi soir, tous les regards seront tournés vers les Belgian Cats qui disputent une demi-finale brûlante de l’Euro de basket féminin face à l’Italie. Après un parcours impressionnant, Emma Meesseman, Julie Allemand et leurs coéquipières sont à deux doigts d’écrire une nouvelle page d’or dans l’histoire du sport belge.

Les Cats, championnes d’Europe en titre, ont une fois encore prouvé qu’elles font partie des grandes puissances du basket continental. Portées par une Emma Meesseman toujours aussi impériale et une Julie Allemand maître à jouer d’exception, les Belges ont su imposer leur tempo match après match, dominant avec talent et sang-froid.

Face à elles, l’Italie s’annonce comme un adversaire coriace, capable de belles séquences offensives, mais qui devra se montrer exceptionnelle pour faire tomber une équipe belge aussi complète, expérimentée et soudée. La Squadra Azzurra ne manque pas de qualités, mais elle n’a pas encore affronté une machine aussi bien huilée que celle des Cats dans cette compétition.

Le mental, l’expérience des grands rendez-vous et la soif de victoire sont du côté belge. La rage de défendre leur titre, de faire vibrer un pays entier et d’offrir une nouvelle finale aux supporters des Cats est palpable. Le collectif belge, sa défense de fer, et sa capacité à hausser le niveau dans les moments clés sont autant d’atouts qui peuvent faire la différence.

Ce match n’est pas seulement une demi-finale. C’est un rendez-vous avec l’histoire. Et nous serons tous derrière nos héroïnes pour les pousser vers la victoire. Allez les Cats ! Faites rugir l’Europe une fois de plus !

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« Nous finissons à la cinquième place, ce qui était l’objectif en début de saison »

Martin Francoeur fait le bilan de la saison réussie des Pepins en TDM2A.

Martin, quel bilan dresses-tu à l’issue de cette saison 2024-2025 ?

Ce fut une bonne saison dans l’ensemble même si nous aurions pu aller chercher quelques victoires de plus dans les matchs serrés. Nous finissons à la cinquième place, ce qui était l’objectif en début de saison. C’est dommage toutefois de n’avoir pas su accrocher les Playoffs.

Comment analyses-tu la série de TDM2A ?

Le championnat était très dense, toutes les équipes se tenaient dans un mouchoir de poche et tout le monde pouvait battre tout le monde.

Quels moments forts resteront gravés dans ta mémoire ?

Les deux victoires contre ESLU et Sprimont lors des derbies du deuxième tour. Ces victoires sont toujours plus belles que les autres.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Nous gardons plus ou moins le même groupe pour la prochaine saison, avec un seul départ et une arrivée. Je crois donc que ce serait dommage de terminer hors du Top 5.

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« L’Italie joue un beau basket, mais on veut aller chercher cette finale »

Les Belgian Cats sont en ordre de marche pour défier les Italiennes.

Quatre victoires de rang pour les Belges. Trois, d’abord, durant le premier tour de la compétition et à chaque fois de plus de dix points. Ainsi, après un premier test probant face à la République Tchèque pour assurer la première place de leur groupe, les Cats ont réussi leur second « examen » en dominant l’Allemagne en quart de finale pour rejoindre le dernier carré de la compétition.

Ce vendredi, les Belge affronteront l’Italie. Les Italiennes n’avaient plus atteint les demi-finales d’un Euro depuis… 1993 ! A l’époque, le tournoi se jouait en… Italie. « On grandit au fur et à mesure du tournoi. Ce n’est pas encore fini. L’Italie joue un beau basket, mais on veut aller chercher cette finale« , assurait Julie Allemand au micro de Pierre Capart pour la RTBF.

Les Belges sont à quarante minutes d’une nouvelle finale européenne et devront à nouveau afficher une cohésion sans faille pour s’offrir une chance de reconduire leur titre.

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L’Italie au menu des Belgian Cats

Ce vendredi, ce seront donc les Italiennes qu’affronteront les Belges pour une place en finale.

Si les Begian Cats sont championnes d’Europe en titre, les Italiennes n’avaient plus atteint les demi-finales d’un Euro depuis… 1993 ! A l’époque, le tournoi se jouait en… Italie.

Qualifiée au bout du suspens en venant à bout des Turques en prolongation 76-74, les Transalpines retrouvent ainsi le dernier carré de la compétition européenne pour la première fois depuis plus de trente ans. Elles n’auront rien à perdre face à des Belges favorites et il s’agira d’un paramètre à prendre en compte.

Face aux Allemandes, les cadres de la Belgique ont su apporter leur écot et toute l’équipe a affiché une solidarité exemplaire. Il faudra toutefois mieux défendre sur les shoots extérieurs face à des Italiennes qui auront sans doute noté les quelques errements défensifs des Belges.

Crédits photos : Belgian Cats

Emma Meesseman exceptionnelle, les Cats filent vers les demi-finales !

Avec une Emma Meesseman exceptionnelle, les Belgian Cats dominent l’Allemagne et filent vers les demi-finales.

Face à des Teutonnes qui jouissaient d’une exceptionnelle réussite derrière l’arc (10 sur 31 au total), la première-mi temps fut accrochée. Après dix minutes, le marquoir affichait 21 partout et il fallait attendre la fin du deuxième quart-temps pour voir les Belges prendre l’avantage et se constituer une petite avance, 41-36 à la pause.

A la reprise, les Belges serraient un peu la vis derrière mais, surtout, Emma Meesseman (30 points à 13 sur 18 aux tirs, 9 rebonds, 5 assists, 3 steals et 2 blocks) haussait encore son niveau de jeu pour permettre à la Belgique de creuser l’écart et de prendre définitivement l’ascendant, 65-53 à la demi-heure. Dans le dernier quart-temps, plus rien ne rentrait pour les Allemandes et le score s’alourdissait, permettant ainsi aux Cats de remporter une probante victoire, dans les chiffres, avec la manière et malgré un arbitrage défavorable : 83-59.

Derrière Emma Meesseman en mode MVP, les cadres ont été à la hauteur de l’enjeu. Julie Allemand (15 points et 5 passes décisives) et Julie Vanloo (12 points, 5 rebonds et 8 assists) ont bien épaulé leur leader, Kyara Linskens (14 points et 10 rebonds) se chargeant du dernier quart-temps. Antonia Delaere (6 points et 6 assists) fut discrète et efficace tandis que Ine Joris (5 points et 2 rebonds) et Maxuella Lisowa-Mbaka (1 point, 4 rebonds, 3 assists et 2 steals) furent les remplaçantes les plus en vue.

Les Belgian Cats sont donc qualifiées pour les demi-finales qui auront lieu vendredi. Elles affronteront l’Italie avec l’objectif assumé de remporter une cinquième victoire dans ce tournoi pour rejoindre la finale.

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« Nous avons le meilleur public du monde »

Liège is everywhere ! Deux Liégeois viennent de remporter le titre NBA, le graal absolu dans l’une des compétitions sportives les plus médiatisées au monde.

A Oklahoma City, capitale de l’état éponyme du midwest et ville de 700 000 habitants, vivent et travaillent deux Liégeois : Ajay Mitchell et Valentin Moniquet. Tous les deux ont comme employeur le Thunder, la seule équipe sportive professionnelle de la ville, membre de la NBA, la plus célèbre ligue de basket-ball à travers le monde. Ajay Mitchell y a disputé sa première saison en tant que joueurValentin vient d’achever sa deuxième saison en tant que préparateur physique. « C’est tellement génial d’avoir Ajay à OKC, d’être deux francophones, Belges mais d’autant plus Liégeois dans la même équipe. C’est assez historique »me confiait Valentin voici quelques semaines« Je suis super content pour Ajay et très impressionné par ce qu’il a accompli cette saison. Tout le monde sait que c’est un joueur très talentueux, mais en plus il est très intelligent. Il a beaucoup d’humilité, de gentillesse et fait l’unanimité au sein de la structure : tout le monde l’adore. En outre, il possède une vraie maturité qui, même dans les moments difficiles comme lorsqu’il s’est blessé, l’aide à être le super joueur qu’il est déjà. »

Les deux comparses sont encore davantage rentrés dans l’histoire : au terme d’un septième match décisif venu boucler une impressionnante campagne de Playoffs, ils ont remporté le titre NBA. Le graal absolu pour tous les basketteurs, petits et grands. « Dans ce dernier match, la pièce pouvait tomber d’un côté comme de l’autre, c’était assez angoissant », m’explique Valentin ce mardi 24 juin. « Heureusement, cela a tourné en notre faveur et nous avons pu bien profiter et relâcher la pression de toute la saison. »

Comme à chaque rencontre, les joueurs et le staff du Thunder ont pu compter sur des supporters nombreux et bruyants. « C’était complètement dingue dans la salle », reconnait ce jeune Liégeois qui officiait auparavant à l’université d’Iowa. « Nous avons le meilleur public du monde, des fans fidèles. Comme c’est le seul sport représenté à Oklahoma, tout le monde suit l’équipe. C’est intergénérationnel. » Et d’ajouter : « Après le match, les rues étaient noires de monde. Et aujourd’hui (ndlr : lire mardi), la parade va avoir lieu. Je me réjouis de vivre cette festivité tellement mythique. »

Après deux saisons en NBA, Valentin est déjà champion NBA, une récompense après laquelle certains courent toute une vie. « Cela représente beaucoup pour tous les membres du staff. Quand en travaillant dans ce milieu, il faut consentir à de nombreux sacrifices, à tous les niveaux, sans jamais avoir la certitude de réussir à remporter un titre dans sa carrière », analyse Valentin. « Que cela me soit arrivé aussi rapidement m’enlève pas mal de pression pour la suite. Et pour toutes les personnes de la structure, c’est un réel soulagement car certaines d’entre elles ne vivent que pour ça. »

Une superbe épopée conclue de la meilleure des manières pour celui qui est passé par le Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas et le Barbou et qui prouve qu’aux audacieux travailleurs, rien n’est impossible. « Et maintenant, place à la fête », conclut notre champion NBA.

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Les Cats veulent leur revanche !

Battues par les Teutonnes lors des derniers Jeux Olympiques, les Belgian Cats veulent prendre leur revanche ce mercredi à l’Euro pour le quart de finale.

Une préparation réussie avec six victoires en sept matchs – dont deux victoires contre l’Allemagne – et un début de tournoi tout aussi réussi avec trois victoires – dont deux très larges – en trois matchs : tout roule pour les Belgian Cats. Si les résultats sont au rendez-vous, les Belges peuvent encore augmenter leur niveau de jeu en faisant preuve, notamment, de plus de régularité.

Ce mercredi, Julie Allemand – qui a frôlé le triple-double contre la République Tchèque – et ses coéquipières affronteront l’Allemagne avec en jeu une place en demi-finale de l’Euro. Un duel sous forme de revanche pour les Cats qui, privées de leur emblématique meneuse, avaient dû baisser pavillon face à des Allemandes survoltées lors des derniers Jeux Olympiques.

En préparation, les Belges ont battu les Teutonnes à deux reprises : 80-45 à Louvain et 97-60 à Ostende. Mais pour ce quart de finale, l’Allemagne, cinquième nation européenne, pourra compter sur Léonie Fiebich et Luisa Geiselsoder, deux joueuses qui évoluaient en WNBA. La tâche s’annonce loin d’être aisée pour les Cats qui devront s’appuyer sur un collectif efficace et sur la domination d’Emma Meesseman.

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« Nous avions deux objectifs : la qualification et la première place »

Les Cats sont en ordre de marche pour la suite de l’Euro.

Après une préparation marquée par six victoires en sept rencontres, les Belgian Cats ont enchainé par trois victoires de rang à l’Euro afin de terminer la phase classique en tête de leur groupe. Trois victoires et une première place qui offrent aux Belges un parcours plus abordable jusqu’en finale. « Nous avions deux objectifs : la qualification et la première place. Ces deux objectifs ont été atteints », résume Mike Thibault dans des propos rapportés par 7 sur 7.

Les Belgian Cats ont rejoint la Grèce pour disputer la suite du tournoi et ce quart de finale, mercredi, contre l’Allemagne. Une rencontre que les Belges aborderont avec rigueur et solidarité, face à un adversaire doublement vaincu en préparation.

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« Voir la salle de Flémalle remplie de jeunes et de moins jeunes supporters me remplit de bonheur »

Aurélien Dykmans analyse la saison des Métallos qui ont obtenu leur ticket pour l’élite provinciale.

Aurélien, quel bilan fais-tu de cette saison 2024-2025 ?

Un bilan forcément extrêmement positif grâce à notre inattendue montée en P1. J’ai toujours pensé que je reviendrai à Flémalle un jour. Pas aussi tôt, c’est vrai (rires) mais je pense maintenant que c’est la meilleure décision basket que j’ai pu prendre. Au-delà de mes performances en dents-de-scie sur le terrain, j’ai retrouvé l’amour du ballon. Surtout, je suis arrivé dans une équipe formidable avec trois de mes meilleurs amis et la connexion avec le reste du groupe s’est faite naturellement. Un mois après la fin de la saison, ils me manquent déjà tous.

Qu’as-tu pensé de cette P2A où les Comblinois furent ultra dominateurs ?

Ce championnat fut évidemment dominé par une équipe de Comblain impressionnante tout au long de la saison. De notre côté, nous avons pu rendre fou Alban Angelucci sur quelques matchs pour son plus grand bonheur (rires), mais avons réussi une bonne saison dans l’ensemble.

Quels furent les moments marquants vécus durant cet exercice 2024-2025 ?

Ils sont pour moi principalement extra-sportifs : le Flanagan, les sorties au Cube, l’ensemble de la saison d’Yvette et surtout nos magnifiques supporters qui ont toujours été présents, dans les bons et les moins bons moments. Voir la salle de Flémalle remplie de jeunes et de moins jeunes supporters me remplit de bonheur.

Quelles sont tes envies pour la saison prochaine qui sera celle de l’arrivée au sein de l’élite provinciale ?

Personnellement, j’aimerais bien commencé à un peu jouer au basket et ensuite parvenir à intégrer nos superbes recrues, même si cela ne me tracasse guère. Pour le reste, tout le monde dans l’équipe veut gagner donc à nous de jouer.

« Les Flamands pratiquent un jeu différent »

Quentin Pincemail analyse sa première saison avec les Dragons d’ESLU en TDM2.

Première saison sous la houlette de Quentin Pincemail réussie pour les Dragons d’ESL United. « Nous avons atteint les objectifs fixés en début de saison. Avec Didier Longueville, nous voulions réussir la transition avec la construction d’une toute nouvelle équipe, staff compris, et continuer de faire vivre le club sur et en dehors du terrain. Cela a été fait », rappelle Quentin Pincemail avant d’évoquer le championnat de TDM2. « C’était pour moi une découverte du niveau avec une nouvelle équipe. En nationale, tout va plus vite et chaque erreur se paie cash. Mais avec l’aide mes deux assistants Oli Frédéric et Arnaud Croteux, nous avons formé une super team. »

Les résultats furent au rendez-vous pour les Dragons avec quelques superbes victoire face à de solides adversaires. « J’ai adoré me confronter aux meilleurs, jouer contre les Flamands qui pratiquent un jeu différent », confie le coach d’ESLU avant de citer les souvenirs précieux de cette saison. « La cohésion du groupe est restée super forte toute la saison, autant dans les bons que dans les mauvais moments, la P2 qui a mis une ambiance de feu pendant nos matchs et la victoire contre Willebroek au terme d’une prestation quasi parfaite. »

La saison prochaine, les Esneutois seront attendus de pied ferme. « La série dans laquelle nous sommes tombés me semble très, très relevée. Mon souhait est d’y être le poil à gratter de toutes les équipes en jouant chaque match pour les gagner », avance Pin. « Il faudra que l’individualité se mette au service du groupe et non l’inverse, en plus de durcir notre jeu défensif. » Et de conclure : « Je me réjouis de continuer à vivre l’aventure TDM avec des gars qui prennent du plaisir et qui bossent pour le groupe. »