Ajay Mitchell et le Thunder sont en finale de conférence !

Le meneur belge et ses coéquipiers ont écrasé les Nuggets lors du Game 7 pour rejoindre les Wolves en finale de conférence.

Pourtant dans l’Oklahoma, les Nuggets avaient pris le meilleur départ sous l’impulsion de Jokic (20 points, 9 rebonds et 7 assists) et Braun (19 points, 4 rebonds et 3 passes), les deux seuls à tenir leur rang, pour compter jusqu’à onze longueurs d’avance. Encore en tête d’une unité à trois minutes de la pause, les visiteurs s’effondraient littéralement sous les coups de butoir de Jalen Williams (24 points, 5 rebonds et 7 assists) qui faisait basculer la rencontre.

La seconde mi-temps était un calvaire pour les Nuggets, dépassés par Gilgeous-Alexander (35 points), Holmgren (13 points et 11 rebonds) et les locaux. Ajay Mitchell était lancé par son coach et signait une rentrée très propre : 5 points à 100% et 1 rebond en 8 minutes. Le score prenait des allures de correction et le Thunder s’imposaient 125-93.

Les leaders de la Conférence Ouest vont affronter les Wolves avec la volonté de poursuivre leur parcours dans ces Playoffs et de participer aux Finals pour la première fois depuis 2012.

Crédit photo : OKC Thunder

« Des Playoffs intenses qui finissent en apothéose »

Hugo Maréchal et les Verviétois ont remporté la belle décisive en finale des Playoffs de R2A pour rafler le titre et la montée en R1.

Hugo, que retiens-tu de cette belle contre Belgrade, remportée au bout du suspense, 54-53, et qu’est-ce qui vous a permis d’arracher cette victoire décisive ?

Le jusqu’au-boutisme. Avec sept longueurs de retard, nous y croyions encore. Un ou deux paniers importants et de gros rebonds offensifs et défensifs nous ont permis de revenir. Nos adversaires ont beaucoup parlé de jeunesse et de fraîcheur, c’est ce qui leur a fait défaut à la fin.

Plus globalement, comment avez-vous vécu ces Playoffs de R2A ?

Ces Playoffs furent intenses avec six fois une grosse ambiance… Et ça finit en apothéose. Maintenant, place à beaucoup de repos pour nos vieux croûtons.

Si tu jettes un bref coup d’oeil dans le rétroviseur, comment analyses-tu votre saison ?

La montée décrochée est belle et méritée sur l’ensemble de cette saison qui fut compliquée suite à beaucoup de changements. Toutefois, nous avons toujours su nous relever et nous terminons fort avec le titre.

Crédit photo : BC Verviers

Les Gembloutois de Mike Dekeyser remportent les Playoffs de R1 !

Dénouement heureux pour les Gembloutois qui ont remporté la belle décisive contre Neufchâteau, glanant un second titre consécutif après celui remporté la saison dernière en R2.

Alors que tout le monde imaginait les Haricots de Belleflamme en finale, les Chestrolais leur avaient joué un mauvais tour pour leur subtiliser leur place pour affronter Gembloux, formation coachée par Mike Dekeyser.

Après avoir largement remporté la première manche à domicile, 84-59, les Gembloutois s’étaient inclinés de peu à Neufchâteau, 66-62. Ils devaient donc à nouveau accueillir les Chestrolais pour une belle sous haute tension.

Dans le sillage de Schadek (11 points) et Van Hamme (11 unités également), les visiteurs viraient en tête après dix minutes, 20-22. Seki Kandi (18 points) et les locaux reprenaient l’avantage lors des dix minutes suivantes pour compter une avance intéressante à la pause, 46-39. A la reprise, les défense prenaient le pas sur les attaques et Dejardin (18 points) et les Chestrolais en profitaient pour réduire l’écart. A la demi-heure, le marquoir affichait 54-50. Dans le dernier quart-temps, Reconnu (17 points) assumait les responsabilités offensives et validaient la victoire de Gembloux, 70-67.

Une fin de saison en apothéose pour les Gembloutois qui découvraient la régionale. Une belle réussite aussi pour Mike Dekeyser dont la première saison fut couronnée de succès. Les ambitions initiales de celui qui a également sauvé la R2 de Waremme étaient pourtant mesurées. « Tout d’abord former une équipe où tout le monde, joueurs, staff,… se sente concerné et impliqué dans le projet, constuire une base solide pour que cette équipe confirme les bon résultats et le très bon travail de mon prédécesseur et tout ça dans la division supérieur », annonçait le coach multititré sur les réseaux sociaux du RBGX. « Profiter de l’élan positif de la montée en R1 et avoir pour objectif le maintien rapidement assuré en engrangeant les victoires nécessaires. »

Troisièmes de la phase classique et vainqueurs des Playoffs, les Gembloutois remportent un second titre d’affilée après celui obtenu la saison passée en R2. Chapeau !

Crédit photo : Philippe Collin

« Les filles étaient épuisées mais leur caractère fut incroyable »

Quel dénouement pour les Blue Rabbits ! Après avoir loupé le titre en P3A pour une minuscule différence d’average avec Waremme, les protégées de Valentin Hulsen ont vécu deux prolongations au tour final pour décrocher leur ticket pour la P2.

Valentin, comment juges-tu votre saison en troisième provinciale ?

Je pense qu’elle fut bonne : nous n’avons perdu qu’à deux reprises. Notre première défaite eut lieu chez nous, de deux points contre Waremme. Nous ignorions alors l’importance que cela aurait. Ensuite, nous avons à nouveau perdu à Flémalle suite à un non-match complet, contre des Métallos qui ont livré une excellente prestation. Au final, nous avons vaincu ces deux adversaires lors des matchs retour tout en dominant Wanze par deux fois. C’est juste dommage de ne pas avoir réussi à gagner avec un point d’écart supplémentaire à Waremme : cela nous aurait offert le titre. Mais les Wananas sont de belles championnes et ce fut tout aussi beau, pour nous, de remporter ce tour final.

Un tour final qui restera dans vos mémoires après deux matchs épiques dans une ambiance survoltée.

Nous avons remporté les deux matchs de ce tour final en prolongation, d’abord contre Prayon puis ensuite contre Ninane ! Nous avons joué ces deux matchs d’affilée : les filles étaient épuisées, elles n’avançaient plus mais leur caractère fut incroyable. Nous avons également pu compter sur le soutien de tout le club : les supporters furent nombreux à venir nous encourager durant ce tour final. Ils ont mis une folle ambiance, ils ont été extraordinaire. Ce soutien est aussi une preuve d’une saison réussie.

Quels sont les atouts de ton groupe ?

Je pense que l’atout principal du groupe est la combativité. De plus, j’ai des joueuses qui forment un véritable groupe, qui jouent ensemble depuis des années et qui sont contentes de se retrouver en dehors du terrain. Cela se transforme en cohésion et crée une vrai force. Cette montée est aussi le résultat de l’implication des filles aux entrainements et de leur force mentale. Je me dois aussi de souligner le très bon boulot accompli par mon prédécesseur, Christian Collin. Je suis très fier de coacher ce groupe de joueuses aux grandes qualités humaines.

Une première saison à la tête de cette équipe et une montée au bout du compte. Qu’est-ce qui te plaît dans ce basket féminin que tu découvres ?

C’était effectivement ma première saison dans le basket féminin, j’étais curieux de découvrir ce basket. Je le trouve moins physique que le basket masculin mais plus technique. Le jeu est plus posé, ce qui conduit à travailler l’intelligence et la lecture de jeu. C’est l’aspect que je préfére dans le basket et j’ai été heureux de pouvoir autant le travailler avec mes joueuses cette saison.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine ?

Tout d’abord, nous devons souhaiter une bonne continuation à Carla Beaupain. Elle ne pourra plus faire les deux équipes et ne jouera donc qu’avec la P1 la saison prochaine. Elle en a maintenant pleinement le niveau (ndlr : pour le dernier match de championnat contre Wanze, la shooteuse de Bellaire a planté 49 points). Notre objectif principal la saison prochaine sera évidemment le maintien, même si notre réel objectif sera justement de ne pas être inquiétés par ce maintien. La différence de niveau entre la P3 Dames et la P2 Dames est énorme. Au sein de la P2 même, la différence de niveau entre le haut et le bas est également un gouffre. Nous allons donc devoir nous battre tous les week-ends, sans exception, pour aller chercher un maximum de victoires. Mais c’est surtout pour cela que nous voulions monter !

21 victoires pour les Fromagères qui montent en R2

Superbe saison réussie par les protégées de Christophe Hauglustaine qui ont terminé par une victoire contre Oupeye.

Le début de rencontre donnait le ton de la rencontre, les deux formation se répondant du tac-au-tac. Dans le sillage d’une Wera (11 points) productive, les locales prenaient un court avantage, 12-10 après dix minutes. Dans le second quart-temps, Wesel (13 points) permettait aux Croates de rivaliser avec leurs hôtes. A la pause, le suspens était entier : 25-22.

Au retour des vestiaires, Schmitz (12 points), Lacroix (8 unités) et leurs coéquipières s’appuyaient sur leur défense pour creuser quelque peu l’écart et mener 40-31 à la demi-heure. Une avance suffisante pour les Fromagères qui, après un dernier quart équilibré, s’imposaient 52-45.

Avec 21 victoires et 5 revers, les finalistes de la Coupe provinciale terminent à la deuxième place, avec un bilan identique aux championnes Esneutoises, et rejoignent la deuxième régionale. Les Croates, pour leur première saison dans l’élite n’ont pas à rougir, terminant à la onzième place avec 11 victoires et 15 défaites.

Adrien Gerarts délivrent les Verviétois qui sont champions au bout du suspens

Les Verviétois remportent la belle décisive contre Belgrade par le plus petit des écarts pour être sacrés champions de R2A.

Il y avait du monde à la bulle de Gérardchamps ce samedi pour la belle décisive en finale des Playoffs de R2A. Les Verviétois avaient remporté la première manche à domicile, les Namurois avaient fait de même pour le second match : le titre allait se décider lors de cette troisième et ultime confrontation. Quarante minutes asphyxiante qui allait déterminer la réussite ou l’échec – relatif, certes – de cette saison qui aura vu les Verviétois caracoler en tête du classement.

L’intensité des débats et l’importance de l’enjeu donnaient à cette rencontre une tournure défensive. Après avoir pris l’avantage dans le premier quart-temps sous l’impulsion de Roosen (15 points) et Maréchal (11 unités) pour mener 17-13, les locaux calaient offensivement dans les dix minutes suivantes, laissant les Namurois recoller au score et rejoindre les vestiaires avec une courte avance : 23-24 à la demi-heure.

A la reprise, les deux équipes se rendaient coup pour coup dans une ambiance qui montaient encore en intensité, Bastin (10 points) et les Verviétois parvenaient à égaliser à la demi-heure, 37 partout. L’intensité était à son paroxysme dans la dernière ligne droite. Les locaux, menés, refusaient d’abdiquer et se montraient à la hauteur de l’évènement, réalisant plusieurs actions décisives. Gerarts (7 points), depuis la ligne des lancers-francs, libérait le public, ses coéquipiers et le staff verviétois en assurant une courte mais historique victoire, 54-53.

Les Cats entament leur préparation pour l’Euro

Les Belgian Cats lancent leur préparation en vue de l’Eurobasket où elles défendront leur titre.

Après s’être hissées sur le toit de l’Europe, Emma Meesseman, Julie Allemand et leurs coéquipières s’apprêtent cet été à remettre leur titre en jeu lors de l’Eurobasket 2025. Une compétition qu’elles aborderont avec de sérieuses ambitions et un staff renouvelé, Rachid Méziane ayant cédé la place à Mike Thibault.

Sous la houlette de leur nouvel entraineur américain, les Belges vont suivre un programme composé de sept rencontres amicales, dont cinq disputées en Belgique. Le premier rendez-vous est fixé ce vendredi 23 mai à la Mons Arena pour un duel contre l’Italie.

Les Cats rejoueront deux jours plus tard contre les Transalpines, cette fois à Courtrai, avant d’affronter la Suède à Braine le 30 mai, l’Allemagne à Louvain le 12 juin et à Ostende le 14 juin. Une préparation costaude pour permettre aux Belges de préparer idéalement leur départ pour la République Tchèque fixé au 16 juin.

La sélection préliminaire : Julie Allemand (Fenerbahce), Habibatou Bah (Phantoms Boom), Nastja Claessens (IDK Euskotren), Alicia Courthiau (G&V Breakpoint Waregem), Wivine Defosset (Basket Namur), Antonia Delaere (CB Avenida), Renée Denys (Kangoeroes Mechelen), Ine Joris (Ardoi), Kyara Linskens (Dynamo Kursk), Maxuella Lisowa-Mbaka (Araski), Becky Massey (IDK Euskotren), Emma Meesseman (Fenerbahce), Bethy Mununga (Araski), Elise Ramette (Joventut), Sophie Van Hoof (Phantoms Boom), Julie Vanloo (Galatasaray), Zhen Verburgt (Phantoms Boom), Marie Vervaet (Castors Braine), Laura Vilcinskas (Kangoeroes Mechelen).

Tickets : EuroBasket Women 2025 Preparation: Belgian Cats vs. Italy Billets, Le ven 23 mai 2025 à 20:30 | Eventbrite

Crédit photo : FIBA

« Un projet ambitieux avec une vision sociétale »

Coup d’éclairage sur Cristal SGH, fruit de la fusion des clubs de Seraing et de Grâce-Hollogne, qui devient le deuxième plus gros clubs de Wallonie et Bruxelles avec une réelle volonté d’avoir un impact positif sportivement et socialement sur sa ville et sa région.

C’est à la Cristallerie du Val Saint-Lambert que la nouvelle structure Cristal Seraing Grâce-Hollogne se dévoilait à la presse. Un lieu symbole d’un savoir-faire liégeois réputé, d’une excellence jamais démentie ; à l’instar du basket liégeois qui reste une place forte, la province de Liège étant celle qui compte – et de loin – le plus d’affiliés en Wallonie et à Bruxelles.

En dix années, le club de Grâce-Hollogne, fondé par des copains, a beaucoup grandi et brillé : l’équipe fanion des Buffalos est montée de la quatrième à la première provinciale, raflant ainsi plusieurs titres ainsi que la Coupe de la province en 2022, tout disputant la finale de la Coupe AWBB en 2023, tandis que des équipes de jeunes se formaient dans les différentes catégories. Le club de Cristal Seraing vit lui sa sixième année et a également très vite pris de l’envergure, développant avec brio sa filière jeunesse tout en voyant son équipe Dames rejoindre la deuxième provinciale et son équipe Hommes remporter le titre en quatrième provinciale cette saison.

Ces derniers mois, les dirigeants des deux entités se rencontrés à de multiples reprises. Les Buffalos de Grâce-Hollogne avaient notamment le besoin de redynamiser leur comité. Seraing, pour continuer son développement, était à la recherche de solutions pour ses équipes fanions et pour étoffer son staff. « Nous avons pu échanger sur nos visions et nos valeurs, constatant qu’elles se rejoignaient », résume Dominique Leclercqs, PDG de plusieurs entreprises à l’international et Président de Cristal SGH.

Les responsables des deux clubs ont dès lors décidé d’unir leurs forces pour franchir un cap décisif et ont opté pour une fusion – effective au 1er juillet – pour donner vie à Cristal Seraing Grâce-Hollogne. Une structure « solide, visionnaire, et résolument tournée vers l’excellence » qui devient, avec 487 joueurs, 39 équipes et 29 coachs, le plus gros club de la province de Liège et le second plus important de l’AWBB, derrière Pont-de-Loup, en nombre de licenciés !

« Même si j’avoue avoir ressenti une certaine tristesse lors de nos dernières activités et sorties en ayant la sensation que c’était la fin d’une incroyable aventure, je n’en suis pas moins enchanté de pouvoir participer à ce projet titanesque », confie Julien Wéry, co-fondateur du club de Grâce-Hollogne et désormais Secrétaire de Cristal SGH. « Cette fusion est ambitieuse à plus d’un titre. Elle est dans l’ère du temps où les bénévoles deviennent une denrée rare, où le désir est de mettre en place des projets diversifiés et pour tous, allant de l’ambition sportive au loisir. L’offre est attrayante, les grandes lignes sont bien écrites et prometteuses. » Et d’ajouter : « Les Buffalos ont écrit une fantastique histoire pendant dix ans et je suis convaincu que cette union va permettre d’écrire de magnifiques nouvelles lignes créatives, humaines et pleines d’émotions à travers notre sport ! »

Un organigramme clair a été dévoilé avec une Direction sportive et un Conseil d’administration. « Le rôle du Conseil d’administration et de trouver les moyens administratifs et financier pour supporter le développement sportif du club », précise Dominique Leclercqs, qui fut le premier à investir dans le club sérésien à sa création. La force de Cristal SGH réside dans son ADN : le basket pour tous. Ainsi, au-travers des 39 équipes, chaque passionné peut trouver un environnement propice à son épanouissement, du basket loisir à la pratique élite. « Nos valeurs reposent sur trois piliers », détaille Laurent Roumieux, Vice-Président du Cristal SGH, qui amène son expérience dans la gestion managériale. « D’abord l’ouverture qui contribue au développement personnel par la pratique du basket. Ensuite la diversité qui permet d’offrir une large palette d’activités adaptées à tous les profils pour une pratique sportive accessible, inclusive et stimulante. Enfin, le dépassement de soi qui se traduit en encourageant l’exigence et la progression. »

Avec 82% de ses licenciés qui ont moins de 21 ans, la nouvelle entité sérésienne a un rôle prépondérant à jouer auprès des jeunes, la dimension sociale et sociétale étant au cœur même du projet. « Le club prend son rôle de fédérateur social très au sérieux avec comme mantra le basket pour tous », assure Laurent Roumieux. Que cela soit via sa filière élite, celle loisir ainsi que par le 3×3, discipline en plein essor, les chevilles ouvrières de ce colossal projet entendent lier pratique sportive et épanouissement personnel, un gros focus allant être mis sur la prévention grâce à la mise en place d’un programme social.

« Au Cristal, l’inclusivité n’est pas une posture. La diversité de nos membres, par leurs origines socio-culturelles et leurs parcours de vie différents, favorise le vivre-ensemble », remarque Renaud Leclercqs, ancien joueur semi-professionnel désormais assistant social, co-fondateur du Cristal Seraing et Directeur sportif du Cristal SGH. « Le basket apporte beaucoup aux jeunes. C’est un sport sérieux, où le collectif prime. Par ses aspects tactiques, il développe l’intelligence et valorise ceux qui le pratiquent. »

Un constat que semble partager Déborah Géradon, Bourgmestre de Seraing, qui a elle-même pratiqué ce sport durant quinze ans, arrêtant lorsque les cours du samedi à l’université ne lui laissaient plus le loisir de participer aux matchs avec son équipe. « Le basket est un sport de collaboration. Dans une équipe, chaque poste possède un rôle spécifique », analyse celle qui occupa le celui de meneuse de jeu. « Ce n’est que lorsque tous les membres de l’équipe travaillent de concert que cela fonctionne. » Un parallèle pertinent entre le basketball et la politique réussit par celle qui souligne également qu’il s’agit d’un « sport accessible et qui véhicule de belles valeurs ».

Cette fusion transforme de facto Cristal Seraing Grâce-Hollogne en acteur incontournable de sa région. « Le projet sociétal et sportif de Cristal Seraing a connu un succès fulgurant. Cela prouve que le sport peut être rassembleur et aussi élite. On peut être rigoureux et ne laisser personne sur le bord du chemin », continue la Bourgmestre, ravie de la manière dont les choses évoluent. « C’est un projet ambitieux avec une vision sociétale. »

Soutenu par les villes de Seraing et de Grâce-Hollogne mais aussi par la Province, Cristal SGH étendra ses activités sur six sites : quatre salles à Seraing, une à Grâce-Hollogne et une à Flémalle. « Partout le constat est identique : de bonnes infrastructures sont essentielles au bon développement des pratiquants, ceux-ci doivent jouer sur de grands terrains », éclaire Renaud Leclercqs. « C’est aussi une chance d’avoir de nombreuses équipes et de pouvoir ainsi composer des effectifs homogènes. » Et d’ajouter, soulignant ainsi la dimension sociale du projet : « A Cristal, il est impossible qu’un enfant ne puisse pratiquer le basket pour des raisons financières. »

Avec un staff technique composé de plusieurs coachs réputés, une philosophie de jeu verticale sous l’impulsion du Directeur technique élite Nicolas André, un travail pointu en matière de formation et de suivi mais aussi la volonté d’être particulièrement actifs dans la prévention, les Sérésiens se fixent des objectifs élevés. L’ambition, à moyen terme, est que l’équipe fanion masculine rejoigne la régionale et, à plus long terme, la nationale. « Nous croyons beaucoup dans ce projet ambitieux, qui défend de vraies valeurs et se veut fédérateur », conclut Dominique Leclercqs.

Crédit photo : Franco Guglielmo

Les Awansois cinquièmes en P2A

Les Awansois terminent la saison par une victoire contre Angleur et une cinquième place au général.

Cette saison, les Awansois ont à nouveau soufflé le chaud et le froid, capables de prestations impeccables et de gros trous d’air. Face aux sept courageux Angleurois, les locaux ont à nouveau montré deux visages. En première période, Mathieu (24 points), Sumkay (11 unités) et les visiteurs jouaient crânement leur chance et se montraient à leur avantage pour mener au score, 31-38 à la pause.

Au retour des vestiaires, Werll (22 points), Collette (18 points), Peleheeid (16 unités) et les locaux affichaient de bien meilleures dispositions. Bien plus efficaces des deux côtés du terrain, les protégés de Nicolas Gerads renversaient la situation et prenaient la poudre d’escampette pour empocher une ultime victoire 82-67.

Les Awansois terminent cette saison avec un bilan positif de treize victoires et onze défaites synonyme de cinquième place en P2A. Les Angleurois ont, eux, gagné à huit reprises en vingt-quatre rencontres et terminent neuvièmes sur treize.

Les Nuggets égalisent !

Au caractère, les Nuggets ont vaincu le Thunder 119-107 pour s’offrir un deuxième game 7.

Ces Nuggets ont du coeur ! Menés 3-2, Jokic (29 points, 14 rebonds, 8 passes décisives), Jamal Murray (25 points, 8 rebonds et 7 assists) et leurs coéquipiers ont su relevé la tête et ont profité de leur retour à Denver pour égaliser dans cette demi-finale de la Conférence Ouest.

Gilgeous-Alexander (32 points et 6 assists), Holmgren (19 points et 11 rebonds) et leurs coéquipiers avaient pourtant réussi une bonne première mi-temps mais la seconde fut à l’avantage des locaux, avec Braun (23 points, 11 rebonds et 5 passes) et Strawther (15 points) en facteurs X. Au final, malgré un Gordon (5 points, 7 rebonds et 7 passes décisives) qui boîtaient en fin de partie, les Nuggets s’imposaient 119-107. Ajay Mitchell a joué une minute dans cette rencontre.

N’ayant jamais eu plus d’un jour de repos entre les matchs depuis le 29 avril, les Nuggets vont cette fois disposer de… deux jours avant un septième match qui s’annonce aussi palpitant qu’explosif à Oklahoma City.

Crédit photo : Denver Nuggets