Les Spurs victorieux des Ostendais

Les Ostendais ont baissé pavillon à Courtrai mais mènent toujours dans cette demi-finale des Belgian Playoffs.

Dans le sillage de Stergar (25 points et 5 rebonds), Williams (25 points et 9 assists) et Hofman (17 points et 6 rebonds), les Spurs ont livré un récital offensif. Après avoir longtemps couru après le score, Gillet (9 points, 5 rebonds et 3 assists), Allen (29 points), Daniels (22 points) et les Ostendais réussissaient à résrober leur et à passer devant à la demi-heure, 76-78. Les locaux se montraient alors supérieurs des deux côtés du terrain pour rafler la mise, 103-96 et revenir à 2-1 dans cette demi-finale des Belgian Playoffs.

Crédit photo : Philippe Collin

Kyara Linskens absente à l’Euro

Les Belgian Cats ne pourront pas compter sur leur pivot titulaire pour le Championnat d’Europe.

Pour le prochain Euro, la France sera privée de plusieurs joueuses importantes comme Marine Johannès, Dominique Malonga et Gaby Williams, qui ont décidé de donner la priorité à la WNBA cet été. La Belgique aussi devra composer sans un pion majeur : Kyara Linskens. La pivot a annoncé son forfait pour l’Euro pour favoriser son aventure américaine avec les Valkyries de Golden State. Un choix évidemment peu évident pour la Belge, sa coéquipière Julie Vanloo révélant que la franchise mettait la pression sur ses joueuses pour qu’elles ne disputent pas l’Euro. Reste désormais à espérer que Julie Vanloo et Julie Allemand ne seront pas contraintes à déclarer elles aussi forfait pour l’Euro afin que les Belgian Cats puissent disposer de toutes leurs armes pour défendre leur titre.

Crédit photo : FIBA

Toumani Camara honoré : le Belge est élu dans le 2e meilleur cinq défensif de la saison !

Confirmation du nouveau statut de Toumani Camara : le forward belge est élu dans la deuxième équipe défensive de la NBA.

En NBA, les trophées sont distribués au compte-goutte et ce fut au tour des Meilleurs cinq défensif de la ligue d’être dévoilés avec une belle consécration pour Toumani Camara, élu dans la seconde équipe défensive de la grande ligue.

Le Bruxellois de 24 y figure en compagnie de Jalen Williams, Jaren Jackson Jr, Ivica Zubac et Rudy Gobert. Une nouvelle reconnaissance des qualités défensives du Belge qui avait terminé neuvième dans la course au trophée de Meilleur défenseur. Pour sa deuxième saison, Toumani Camara est devenu un vrai two-way player et une défenseur d’élite capable de ralentir chaque soir les stars adverses, contribuant à l’excellente seconde moitié de saison des Blazers

Crédit photo : Blazers

La Californie : le plus belge des états américains

Pendant que les Belgian Cats débutaient leur préparation contre l’Italie, Julie Allemand, Julie Vanloo et Kyara Linskens s’affrontaient sur le parquet des Los Angeles Sparks en WNBA.

Nos championnes d’Europe auraient pu plus mal tomber pour cette saison de WNBA. Julie Allemand, qui a retrouvé les parquets contre Phoenix seulement quatre semaines après son opération du genou, défend les couleurs des mythiques Sparks. La meneuse liégeoise réside ainsi à Los Angeles, ville tentaculaire et du tout-est-possible. Une ville multi-culturelle, célébrée pour son industrie du cinéma, ses quartiers emblématiques et sa façon ostentatoire d’encourager la poursuite de ses rêves. Une Cité des Anges – parfois déchus – incroyablement décrite par James Ellroy et Michael Conelly dans leurs polars, gigantesque et rayonnante, mégalopole en permanente mutation.

Kyara Linskens et Julie Vanloo portent, elles, les couleurs des Golden State Valkyries, nouvelle franchise WNBA, basée à San Francisco, superbe ville – les rues en pentes, les maisons colorées – racontées avec brio par Armistead Maupin dans ses Chroniques et qui fut pionnière en matière d’avancées sociétales. « Frisco » bénéficie d’un climat un peu plus rugueux que celui de Los Angeles mais néamoins agréable et d’une vue de carte postale sur l’océan pacifique.

Nos trois Californiennes s’affrontaient à Los Angeles vendredi soir pendant que les Begian Cats venaient à bout de l’Italie. Julie Vanloo, titulaire, n’était pas en réussite aux tirs et n’a délivré que deux assists en 16 minutes. Kyara Linskens a fait le job à l’intérieur avec 2 points, 3 rebonds, 1 passe décisive et 1 contre en 13 minutes. Julie Allemand a passé 16 minutes sur le parquet, compilant 3 points, 2 rebonds et 2 assists. Les visiteuses l’ont emporté 73-82, remportant ainsi une deuxième victoire en trois rencontres tandis que les Sparks n’ont gagné qu’une seule fois en quatre matchs.

Crédits photos : WNBA / Los Angeles Sparks

Début de préparation réussi pour les Cats

Bien que privées de plusieurs cadres, les Belgian Cats ont idéalement lancé leur préparation en venant à bout de l’Italie, 83-70. La Belges retrouveront déjà les Transalpines ce dimanche.

Pour le premier des sept matchs de préparation en vue de l’Euro, les Belges étaient privées de Julie Allemand, Julie Vanloo et Kyara Linskens, toutes les trois actuellement occupées en WNBA. La pivot belge avait par ailleurs annoncé quelques jours plus tôt son forfait pour l’Euro.

Sans trois membres du starting five, Mike Thibault a davantage responsabilisé Bethy Mununga (17 points et 5 rebonds), Maxuella Lisowa-Mbaka et Becky Massey (10 points) ainsi qu’Elise Ramette, titulaire à la distribution. Après une bonne entame de match, les locales voyaient les Transalpines recoller au score et passer devant, 39-42 à la pause. En seconde période, Emma Meesseman (19 points, 8 assists et 5 rebonds), Antonia Delaere (11 points) et les Cats reprenaient leur marche en avant pour empocher une première victoire, 83-70.

Crédit photo : FIBA

Les Haricots montent en P3 !

Les protégés de Sébastien Peremans obtiennent leur ticket pour la troisième provinciale.

Les Haricots débutaient ce tour final des meilleurs deuxièmes par un duel contre Aywaille-Hamoir dans la salle de la Vaillante. En dix minutes, Counson (9 points), Renson (17 unités) et leurs coéquipiers prenaient le large, supplantant largement les Haricots, 10-29. Si par la suite Arnould (14 points), Nico Jouck (10 unités) et leurs coéquipiers rivalisaient bien mieux avec El Madjoubi (21 points), Pelzer (14 unités) et les Aqualiens, cela ne changeait rien au résulat final. Les protégés de Damien Deblond s’imposaient largement : 49-78.

Le lendemain, à Sprimont sur le coup de midi, les protégés de Sébastien Peremans affrontaient Wanze. Malgré un super Antoine Arnould (25 points), les Haricots ne parvenaient pas à rivaliser avec les Sucriers. Gustin (19 points), Warenghien (9 unités) et leurs partenaires prenaient l’avantage dès le début de rencontre, 10-15 après dix minutes, et augmentaient leur avance au fil des minutes pour s’imposer dans les grandes largeurs, 46-71.

C’était ensuite à Blégny, quelques jours plus tard, que les Haricots retrouvaient leurs voisins de Grivegnée. Jean-Emile Melard (26 points) avait réglé la mire. De quoi aider la RJS, menée 19-16 après dix minutes, à renverser la situation dans le second quart-temps pour virer en tête à la pause, 26-28. A la reprise, Arnould (21 points), Jouck (12 unités) et les Haricots reprenaient l’ascendant et repassaient en tête 43-39 à la demi-heure mais Born (13 points) et ses coéquipiers ne baissaient pas les bras et se montraient décisifs des deux côtés du terrain pour rafler la mise.

Les pensionnaires de l’ABC Arena bouclaient leur tour final aux Argilières contre Grâce-Hollogne. Si Arnould (11 points) et les Haricots parvenaient à résister en première mi-temps, 33-35, Manirambona (16 points), Demir (12 unités) et leurs coéquipiers se montraient supérieurs en deuxième période pour rafler les trois points.

Quatre revers en autant de rencontres mais tout de même une montée pour les Haricots, au même titre que tous les autres participants à ce tour final et que les Eupenois, meilleurs troisièmes.

« Une fierté pour le club et pour ce groupe composé de gentlemen »

A la surprise générale, les Gembloutois – qui militaient encore en R2 la saison dernière – ont remporté les Playoffs en R1. Mike Dekeyser, coach aussi efficace dans le basket masculin que féminin, revient sur la splendide épopée de Gembloux.

Mike, qu’est-ce qui vous a permis de remporter cette belle décisive contre Neufchâteau en finale des Playoffs, 70-67 ?

L’avantage du terrain a clairement fait la différence. Nous avons eu la chance d’avoir une grosse ambiance à domicile. Nous ne jouons pas devant des centaines de supporters en championnat mais là, beaucoup de membres du clubs sont venus nous encourager, ce fut vraiment top. A Neufchâteau, nous l’avons vu, avec l’ambiance mise par les supporters locaux, c’était plus compliqué (ndlr : revers de Gembloux 66-62). L’expérience a également joué en notre faveur même si Tommy Cirelli, notre moteur, fut blessé pendant la finale. La profondeur de banc a aussi joué en notre faveur, d’autant que les Chestrolais comptaient malheureusement plusieurs blessés. C’est la loi du sport, mais c’est dommage.

Plus globalement, que retiens-tu de ces intenses Playoffs ?

Tout d’abord l’absolue improbabilité d’y être (rires). Le 23 décembre, nous n’avions que quatre ou cinq victoire. Et mi-mai nous sommes champions ! C’est juste incroyable ce que nous avons réalisé au deuxième tour. Ces Playoffs, de prime abord inaccessibles sont devenus une possibilité de jour en jour. Fleurus, au premier tour, nous savions que c’était jouable. La preuve est que nous avons plier ça en deux matchs même si ce ne fut pas facile. Et puis ce fut la surprise avec Neufchâteau en finale car tout le monde attendaient les Haricots de Belleflamme avec leur superbe saison, leur sans faute, et l’armada qu’ils avaient. Comme pour nous finalement, retrouver les Chestrolais en finale était surprenant.

Que représente ce titre ?

Une fierté pour le groupe, pour le club. Ce n’était pas prévu : notre objectif du début de saison était le maintien. Nous avions un gros noyau – treize joueurs à partir de décembre – et avec l’aval des joueurs j’ai pu gérer les 13, ce dont je suis content car ce n’est jamais facile. Le côté sportif, tactique, c’est mon job et l’autre partie c’est la gestion et là je crois que ce fut parfait car tous joueurs se sont sentis concernés, durant la saison et en Playoffs.

Et pour toi ?

Personnellement, après les deux échecs de peu des deux dernières années avec les femmes de Huy, cela m’est un peu revenu en tête et j’avais à coeur de « venger » ça. Certaines personnes m’ont aussi catalogué coach féminin alors que j’ai pourtant coaché des hommes. Ce titre, c’est un petit un pied de nez à ces quelques détracteurs. Le basket reste du basket, même si la gestion humaine reste différente .

Ce titre implique-t-il forcément une évolution pour le groupe et le club ?

Pour le club, ça ajoute de la visibilité – Gembloux est parfois un peu oublié dans le province de Namur de par sa géolocalisation quelque peu excentrée – et la crédibilité s’installe. L’équipe va changer de statut la saison prochaine, en R1 puisque nous ne montons pas en TDM2- en montant de R2, le club n’avait pas demandé la licence et nous n’avons malheureusement pas eu droit à la licence tardive. Nous ne serons plus le Petit Poucet, nous serons attendus partout, il faudra assumer ce statut de champion. L’équipe va un peu évoluer : quelques joueurs vont partir, des jeunes talentueux vont l’intégrer et nous avons transféré un meneur. Nous redémarrerons la saison très motivés. Même si je vais prendre un peu de recul, j’ai déjà hâte de reprendre au mois d’août tant ce groupe est super agréable, des gentlemen qui m’ont fait rentrer dans leur famille – certains jouent ensemble depuis six, sept ou huit ans. Ils m’ont laissé une place, du respect s’est installé, ils m’ont tout de suite accepté ce que je souhaitais mettre en place ainsi que ma philosophie, ce qui nous a permis de grandir au fil des semaines.

Crédits photos : DR et AWBB

Le Thunder enchaine contre Minny

Ajay Mitchell et ses coéquipiers mènent désormais deux à zéro face aux Wolves en finale de la Western Conference.

Si Edwards (32 points, 9 rebonds et 6 assists) a su relevé la tête après son premier match en mode mineur, ce fut cette fois Randle (6 points, 5 rebonds et 5 assists) qui s’est loupé, Gobert (5 points et 9 rebonds) continuant pour sa part à ne pas peser dans les débats.

Shai Gilgeous-Alexander (38 points et 8 assists) a parfaitement fêté son trophée de MVP en obtenant 15 lancers-francs, tandis que Holmgren (22 points) et Williams (26 points, 10 rebonds et 5 assists) furent de parfaits lieutenants pour offrir une seconde victoire au Thunder 118-103.

Crédit photo : OKC Thunder

Et de deux pour Gillet et les Ostendais qui se rapprochent de la finale !

A domicile, les Côtiers ont vaincu Courtrai pour se rapprocher de la finale des Playoffs.

Après s’être imposés de justesse à Courtrai, Pierre-Antoine Gillet (10 points) et ses coéquipiers ont dû à nouveau puiser dans leurs ressources pour vaincre les Spurs à Ostende. Les visiteurs ont longtemps fait la course en tête avant que, dans le dernier quart-temps, Allen (17 points, 7 rebonds et 4 assists, Audige (19 points) et les Ostendais prenaient enfin l’avantage et ne le lâchaient plus pour finalement s’imposer 98-91 et mener deux à zéro dans cette demi-finale des Belgian Playoffs.

Crédit photo : Philippe Collin

Julie Allemand a retrouvé les parquets de WNBA

Contre Phoenix, Julie Allemand a fait sa première apparition sous le maillot des Los Angeles Sparks.

Seulement quatre semaines après son opération au ménisque, la Liégeoise fêtait son retour sur les parquets lors de la réception de Phoenix. A peine montée au jeu, la meneuse belge plantait un triple pour faire rugir de plaisir les milliers de supporters locaux. En presque neuf minutes de jeu, Julie Allemand compilait 3 points (1 sur 3 aux tirs), 1 rebond, 1 passe décisive et 1 interception. Malheureusement, les Sparks s’inclinaient de peu, 86-89, malgré les grosses perf’ de Thomas (19 points, 5 rebonds et 7 assists) et Sabally (25 points, 5 rebonds, 3 assists et 3 steals).

Crédit photo : Los Angeles Sparks