Les Unionistes sortent de la zone rouge en explosant les Ensivalois.
A domicile, les Ensivalois se retrouvaient rapidement distancés. Szabo (10 points), Malaise (11 unités) et les Unionistes prenaient nettement l’avantage dans le premier quart-temps pour se détacher, 9-25 après dix minutes. Le second quart-temps était encore plus compliqué pour les locaux, Herzet (16 points) et les visiteurs prenant définitivement le large, 15-48 à la pause.
Forcément, le match était déjà plié après vingt minutes et si Dethier (11 points) et les Ensivalois se défendaient mieux, cela n’empêchait pas Linden (8 points) et les Unionistes d’alourdir encore l’addition pour s’imposer 45-95. Un succès important pour les Liégeois qui dépassent ainsi Alleur et prennent l’average sur les Ensivalois.
Après avoir fait un chantier dans la raquette trudonnaire, Pierrick Van Den Brule se confie sur la saison exceptionnelle vécue avec Sprimont.
Pierrick, bravo pour votre première place en TDM2A ! Qu’est-ce ce que cela représente pour toi de terminer ce championnat – même s’il reste encore des matchs – en tête de cette dense série de TDM2A ?
Pour moi, c’est un moment historique ! Cela fait douze ans que je joue en D3 (TDM2) et c’est la première fois que je vis une telle réussite. C’est déjà une immense fierté d’avoir accompli ce que nous venons de réaliser. Nous venons d’écrire une très belle page du basket sprimontois, mais aussi du basket liégeois en général. Honnêtement, si l’on m’avait dit qu’un club liégeois avec nos moyens allait terminer premier de TDM2, je ne l’aurais jamais cru.
Comment expliques-tu une saison aussi aboutie ?
Je pense que tout part du groupe. Ce que nous avons réussi à construire ensemble est sans doute la plus grande réussite de la saison. Quand l’un de nous connait une baisse de régime, le collectif est là pour combler les brèches. Nous avons la chance d’avoir un groupe ultra compétitif, où plusieurs joueurs pourraient très probablement avoir un rôle plus conséquent dans d’autres équipes. Mais chez nous, ce qui prime, c’est l’esprit collectif. Il n’y a pas de concurrence malsaine, juste une vraie entraide. C’est impressionnant à voir, et encore à vivre de l’intérieur. Ce lien, cette cohésion qui s’est créée même en dehors du terrain, en si peu de temps, c’est simplement fou. Ce qui témoigne aussi de notre belle saison, c’est la forte présence de supporters à chaque matchs. C’est vraiment hyper agréable de jouer dans une ambiance pareille ! Nous avons même quelques « ultras » – ils se reconnaitront – qui mériteraient largement une place en T3 lors d’un classico à Sclessin ! Nous sentons que tout un club est derrière nous, des plus jeunes aux équipes seniores hommes et dames… C’est vraiment top et super motivant ! Le staff joue évidemment un rôle majeur dans cette réussite. Les scouting reports, les analyses vidéo, les briefings sur les systèmes adverses, les forces et faiblesses de nos concurrents : tout cela nous permet d’arriver préparés et de jouer avec une longueur d’avance. Nous sentons le travail qui se fait en coulisse et cela nous pousse à donner encore davantage sur le terrain. Je tiens aussi à souligner le travail de Nicolas Franck. L’an dernier, il était encore sur le terrain à créer des décalages : notre « ouvre-boîte » comme nous l’appelions. Cette saison, il a troqué les sneakers pour le marqueur, et il le fait d’une bien belle manière. Ses choix tactiques, sa capacité à se remettre en question, à réfléchir en profondeur… Il arrive à créer des situations qui font la différence et à perturber les défenses adverses.
Quelle est la suite, maintenant ?
Personnellement, j’espère une seule chose : que nous allions le plus loin possible cette saison… Ne serait-ce que pour avoir le temps de rattraper tous les apéros du jeudi que nous avons en retard (rires) ! J’attends d’ailleurs avec impatience l’apéro « USA » de Pierre Geubel !
A domicile, les Capellois ont remporté leur duel face aux Theutois : 67-54.
A Henri-Chapelle, Lemaire (9 points) et les Theutois tentaient de rivaliser avec les Capellois mais ceux-ci semblaient avoir digéré le court revers concédé contre Wanze quelques jours plus tôt. Perin (16 points), Hissel (9 unités) et les locaux prenaient le contrôle de la partie, 17-13 après dix minutes, avant de faire le break dans le second quart-temps. A la pause, le marquoir affichait 39-22.
Au retour des vestiaires, Barbay (21 points) sonnait la révolte. Le pivot theutois tenait son équipe à bout de bras et faisait un chantier dans la raquette capelloise pour permettre aux visiteurs de réduire leur retard, 51-40 à la demi-heure. Wilkin (10 points) et les locaux ne paniquaient toutefois pas excessivement et assuraient dans le dernier quart pour rafler la mise, 67-54.
En P3C, les Aqualiens sont revenus avec les trois points d’Hermalle.
A domicile, Stephany (17 points), Moureau (9 unités) et les Abeilles résistaient parfaitement aux Aqualiens. Menés 17-21 après dix minutes, étaient au contact à la pause, 35-38. En seconde période, El Madjoubi (19 points), Vandelaer (10 unités) et les visiteurs haussaient le ton et raflaient la victoire, 59-82.
En P2A, les Wananas de Thomas Parent sont passées à un fifrelin d’infliger aux Sprimontoises leur première défaite de la saison.
Suspense total au Pôle Ballons ! Line Bonfond (4 points), Ophélie Mostade (10 unités) et les Sprimontoises rentraient bien dans la partie pour mener 9-16 après dix minutes. Céline Cypers (12 points) et les locales stoppait l’hémorragie dans le second quart-temps et à la pause, l’écart était identique : 25-32. Au retour des vestiaires, Juliette Bottin (10 points) et ses coéquipières serraient les rangs derrière pour refaire le retard, 40 partout à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, Manon Henrard (23 points) enfilait les bombes mais Gaëlle Willemarck (12 points), Charlotte Bebronne (12 unités) et les Sprimontoises finissaient par l’emporter par le plus petit des écarts : 54-55.
Thomas, que retiens-tu de ce match ?
Certaines défaites ont un goût de victoire. Les filles ont conscience que notre deuxième tour est en dessous de ce que nous espérions. Mais après le naufrage vécu contre Henri-Chapelle la semaine dernière, j’ai retrouvé un groupe prêt à se battre et à appliquer ce que nous mettons en place.
Que vous a-t-il manqué pour infliger aux Sprimontoises leur première défaite de la saison ?
Tactiquement, je pense que nous avons été bons et que notre adversaire a été embêté par notre plan de jeu. Malheureusement, ce genre de match serré se joue sur des détails. Et là, nous avons commis les quelques erreurs supplémentaires qui ont fait que nous n’avons pas empoché cette victoire. Mais peu importe, l’important est d’avoir montré que Waremme était encore là : avec un coeur et un vrai ADN. Je suis fier de ces filles et fier d’être leur coach.
Les lapins bleus se sont avérés plus féroces que les Dragons.
A domicile, les Blue Rabbits ont pu compter sur un Muller en feu : l’ancien Collégien claquant 27 unités. Incapables de développer du jeu rapide sur le petit terrain de Bellaire, les Dragons, menés 18-14 après dix minutes, connaissaient un second quart-temps catastrophique. Lamarche (15 points) et les locaux s’en donnaient à coeur joie, passant un 30-10 à leurs invités pour prendre le large, 48-24 à la pause.
En seconde période, Petit (15 points) et les visiteurs ne parvenaient pas à inverser la tendance. Leclercq-Somja (10 points), Langer (10 unités également) et les Blue Rabbits déroulaient pour s’imposer dans les grandes largeurs, 98-60.
Les Carriers ont vaincu les Canaris pour boucler la saison en tête de la TDM2A.
En recevant Saint-Trond, les Carriers savaient le rendez-vous important : en cas de victoire, la première place de la TDM2A serait acquise. De quoi motiver encore davantage Pierrick Van Den Brule. Le plus sympa des pivots de la province était bien décidé à faire un chantier… Et il le fit, inscrivant 22 points au nez et à la barbe des Trudonnaires. Son partenaire de raquette, Meunier (10 points) apportait un soutien précieux pour permettre aux Carriers, menés 58-62 à la pause, de renverser la situation.
Dans le dernier quart-temps, Geubel (11 points), Collin (16 unités) et les Sprimontois défendaient le plomb pour effacer leur retard et prendre l’ascendant sur Dejond (11 points) et les Canaris, s’imposant ainsi 77-72 au terme d’une partie âprement disputée.
Une dix-neuvième victoire en vingt-cinq matchs qui confirme la saison royale vécue par Dekeyser (9 points), Nicaise (2 unités) et les Sprimontois, superbes leaders d’une série férocement compétitive. Bravo !
Les All Blacks ont assuré sportivement leur maintien en R2 en venant à bout des Nivellois, 83-76.
« Rossés au match aller, les All Blacks devaient une revanche à leurs fidèles supporters », préfaçait André Trinon avant la réception de Nivelles à la salle de la rue Monfort. Le début de rencontre ne laissait toutefois pas apparaitre cette nécessité de gagner, les locaux perdant plusieurs ballons tout en se montrant trop laxistes en défense. Les Nivellois en profitaient pour prendre un léger avantage mais Hendrix (9 points), sur un tir primé, permettait aux Alleurois de conserver l’espoir, 29-34 au repos.
A la reprise, les All Blacks affichaient un visage bien plus conquérants. Dans le sillage d’un Di Prospero (28 points) intenable dans la raquette et d’un Maah (12 points) efficace, les locaux renversaient la situation pour mener d’une courte tête à la demi-heure, 56-53. Dans la dernière ligne droite, les Alleurois suivaient le rythme offensif des Nivellois et conservaient la tête froide afin de s’adjuger la victoire 83-76.
« Une victoire salvatrice grâce à laquelle le maintien était acquis sur le terrain et pas par un rattrapage administratif », souriait André Trinon qui félicitait ses protégés. « Bravo les gars, un vrai plaisir de vous supporter quand vous affichez une telle mentalité. »
Avec une prolifique Charlotte Pirard, les Comblinoises ont offert une belle résistance aux Flémalloises.
Dans un hall omnisport Melin inondé de généreux rayons de soleil et entouré d’une gigantesque brocante, Charlotte Pirard (19 points), Manon Pirard (9 unités) et les Comblinoises rentraient bien dans la partie, trouvant régulièrement la solution en attaque. Néanmoins, avec Danaé Richard (6 points) à la baguette, Sarah Palmieri (2 points), Aissatou Barry (5 points) les locales parvenaient à prendre l’avantage, 25-18 après dix minutes.
Dans le deuxième quart-temps, les Flémalloises optaient pour une défense surprenante et Maude Golabek (10 points) se régalait, rayonnant des deux côtés du terrain. Elisa Ottenheim (17 points) trouvait les espaces et Vanessa Pecharroman (14 unités) la distance afin de faire le break, 46-26 à la pause.
Loin de baisser les bras, Justine Tortolani (11 points) Céline Mailleux (6 unités) et ses coéquipières se montraient entreprenantes en seconde période afin de ne pas laisser l’écart grossir trop excessivement. Aniela Mkunrunzira (14 points) était, comme Constance Frère (6 points et ayant eu droit à davantage de repos que de coutume) et comme d’habitude, au four et au moulin, Paule Van Dongen (9 points) se chargeant du scoring en fin de rencontre. Au final, les Flémalloises l’emportaient 84-55 mais nul doute que les Comblinoises, qui repartiront en P3 la saison prochaine, pourront nourrir des ambitions.
A domicile, les Comblinois et les Chestrolais n’ont pas réussi à forcer une troisième manche et se sont inclinés contre Donza et Lier.
Il y avait du monde à Comblain pour ce match retour des quarts de finale de Playoffs. Les locaux, qui s’étaient inclinés 99-88 à Nazareth-De Pinte, devaient absolument remporter la victoire pour forcer une troisième manche. La rencontre démarrait sur des bases offensives, Walasiak (14 points et 5 rebonds), Iarochevitch (15 points et 7 rebonds) et les Comblinois résistant à Unruh (20 points, 4 rebonds et 2 assists) et aux visiteurs. Après dix minutes, le marquoir affichait 25-30. Dans le second quart-temps, Sierens (18 points) et les visiteurs allaient compter douze longueurs d’avance avant que Matisse (9 points, 9 rebonds et 9 assists) – presque en triple-double ! – et les locaux ne reviennent à 48-56 à la pause.
A la reprise, les Comblinois remontaient sur le terrain bien décidés à renverser la situation. De Zeeuw (11 points, 4 rebonds et 3 assists), Depuydt (15 unités) et leurs coéquipiers parvenaient à revenir à cinq longueurs de leurs invités mais ceux-ci reprenaient ensuite de l’air au marquoir, 71-84 à la demi-heure. Malgré leurs efforts, Rondoz (8 points, 3 rebonds et 2 assists), Lemaire (5 points) et les Comblinois ne parvenaient pas à refaire leur retard dans la dernière ligne droite et laissaient Van Caeneghem (18 points et 5 rebonds), Geukens (7 points, 5 rebonds et 8 assists) et les visiteurs rafler la victoire 86-104.
Le public s’était également pressé nombreux à Neufchâteau pour soutenir les Chestrolais contre Lier. Tom Ventat (5 points, 2 rebonds et autant de passes décisives) et ses partenaires abordaient cette seconde manche sans pression mais avec l’envie de créer la surprise. Et cela fonctionnait ! Denève (16 points et 7 rebonds), le futur Comblinois Bizimana (21 points et 15 rebonds) et les locaux prenaient l’avantage dans le premier quart-temps, 21-17, et rejoignaient les vestiaires avec une courte avance : 42-39.
Au retour des vestiaires, Cuyvers (19 points, 10 rebonds et 3 assists), Illiaens (14 points et 7 rebonds) et les visiteurs haussaient le ton en défense pour renverser la situation et mener 58-63 à la demi-heure. Sturam (9 points et 4 passes décisives) et les locaux tentaient le tout pour le tout dans l’ultime période, revenant même à 68-69, mais les Flandriens se montraient sérieux pour assurer la victoire 69-77.
Comblinois et Chestrolais quittent donc ces Playoffs de TDM1 au stade des quarts de finale en ayant tout donné sur le terrain au terme d’une saison éprouvante et réussie au regard des objectifs des deux clubs. Nul doute que la prochaine saison réservera encore de belles performances des deux seuls clubs wallons de TDM1.